31 janvier 2007

Un sondage en remplace un autre

Evidemment ce sondage n'est en rien la représentation de ce que pense le Français des conséquences du vote blanc, ceux qui ont voté ne représente pour la plupart du temps des personnes qui sont d'accord avec la reconnaissance du Vote blanc.

Ce qui ressort est la sanction par la comparaison avec les autres candidats.

Sincèrement ce n'était pas mon avis au départ. Mon choix serait plutôt le seuil de 33% et donc de ne pas assimiler le vote blanc comme un candidat à affronter. Mon choix aurait plutôt été celui d'un seuil tel que le Quorum électoral.

A la question quelle conséquence pour le vote blanc ?
Vous avez répondu :

Aucune 7.89%
invalidation si il est supérieur à 50% de suffrages exprimés 21.57%
invalidation si il est supérieur à 33% de suffrages exprimés 25.26%
invalidation si aucun égale ou surpasse ce score 45.26%

29 janvier 2007

La Mauritanie et le Vote Blanc

????

De quoi s'agit-il ? La Mauritanie, pays se trouvant à l'ouest de l'Afrique et au sud du Maroc, arrive au terme de la prise de pouvoir militaire faite par le colonel Ely Ould Mohamed Vall , et le commandant du bataillon de la sécurité présidentielle, le colonel Mohamed Ould Abdelaziz en 2005. Ce coup d'état succède à un pouvoir qualifiée d'autoritaire de Maaouiya Ould Taya.
Les coups d'état se sont succédées dans ce pays depuis 1999 jusqu'à celui "réussi" par les colonels précités. Un des enjeux majeurs, dans ce pays est la découverte et l'exploitation de gisements pétroliers qui furent découverts au large de la côte mauritanienne. Des collaborations éxistent de longues dates avec des puissances occidentales, en terme de luttes contre les influences salafistes d'al-quaïda.
Le pays est donc contrastée, partagés entre une lutte necessaire contre le terrorisme et la necessité de rétablir une démocratie qui permettrait de restabiliser le pays. Dans ce sens les actions en cours semble avoir l'agrément moral de l'Europe et de l'OUA.

Une majorité calculée avec les bulletins blancs
D'où l'attention toute particulière que je porte à l'initiative du Président actuel Ould Vall de prendre en compte les Bulletins Blancs. Cette mise en place du Bulletin Blanc, doit accompagner, un processus électoral qui ne manquera pas d'être contestée comme cela se fait généralement aprés un longue période de dictature. Ainsi s'appuyant sur l'ONU, à travers le Programme des Nations Unies pour le Dévelloppement, l'espérance est grande de permettre une transition saine vers une démocratie mature. Le principe aplliquée dans ce cadre là est celui appliquée par la constitution Mauritanienne, telle que l'explique le colonel en place :
Or, ce que je viens de vous dire, [..], est tout simplement la possibilité pour chacun de vous d'exprimer toute son opinion à travers une élection nationale. Cela veut dire -précisera-t-il- que la constitution de la République Islamique de Mauritanie adoptée avec un taux de participation 76% et avec 96% de Oui et les lois organiques complétant, reprennent les mêmes dispositions et disent que pour être élu, un président doit avoir au moins, la majorité absolue des voix exprimées et que les voix exprimées sont celles obtenues par tous les candidats ainsi que les votes blancs

24 janvier 2007

En ces temps de pénurie d'expression..

En ces temps de pénurie d'information je me vois souvent démunis face au peu d'intérêt que nous porte les médias. Les portails telle que Place publique ont su regarder sans déformer. Mais les médias traditionnels, eux, semblent un peu largués... Alors ? Quand Europe 1 parle de nous avec place de la démocratie, ça reste difficile de nous positionner comme un parti sans parti pris.. Peut-être ne savaient t'ils pas comment nous positionner. D'où la propositions des "anti".

Le Parti Blanc, l'anti-parti, anti-candidat ?

Merci donc à Maitre Eolas d'élever le parti du vote blanc à la hauteur des feu anti-libéraux ou bien des anti-fumeurs ou même des anti-perben.
Pourquoi pas, au fond ceux qui ont voté Chirac était anti Le Pen et ceux qui voteront Ségolène seront "anti-Sarko" et réciproquement... Alors, canaliser les antis pour qu'il n'y est plus que des "pro", Pourquoi pas ? Etre qualifié de vote négatif n'est pas trés politiquement correct, et me vexe un peu au premier abord, tant nous avons la conviction de faire avancer la Démocratie.
Un peu compliqué comme position, j'en conviens, mais les électeurs sont complexes n'est-ce pas? Pourquoi avoir peur de leur parler sincèrement ? non en vérité, la remarque est critique, certes, mais je la prends d'une manière positive, parce qu'elle est la marque d'un refus du comportement actuel des politiques. Puisque finalement c'est le refus de reculer encore et encore.. et d'amorcer un cercle vertueux en changeant les élites défaillantes.
Merci donc à Maitre Eolas d'avoir mentionné notre action... Et puis en même temps je savais qu'il était anti-vote blanc... ;-)

[updates..]
Le fichier MP3

Le Parti blanc se recycle..


Un décret paru aujourd'hui au journal officiel oblige les partis politique à utiliser du papier recyclé pour les prochaines élections. Ainsi : "Le remboursement des frais d’impression ou de reproduction n’est effectué, sur présentation de pièces justificatives, que pour les circulaires et les bulletins de vote produits à partir de papier de qualité écologique..."

Le décret "INTA0700012D" permet de mettre les partis politique en face de leurs engagements écologique. Est-ce que cela correspond à un surcôut ? D'après ce que j'ai pu constater, le prix est le même. Donc, ce décret est plutôt gagnant/Gagnant. Par contre cela va créer des problèmes dans la filière. EN effet les élections génèrent des quantité astronomiques d'impressions. Imaginez : Avec en moyenne dix candidats par circonscriptions et 60 000 électeurs par circonscriptions. Cela fait 600 000 profession de fois pour 577 députés. En tout 390 millions de feuille A4... si j'étais un responsable de parti politique (..) j'irai m'en fournir très rapidement. La quantité de feuille re cyclable à la fâcheuse tendance d'être de quantité finie.. Je me trompe probablement, Je ne le savais pas et je vous l'apprend probablement pas, la France est le deuxième pays de l'UE en taux de recyclage papier avec 57% ( derrière l'Allemagne avec 73,6 %) d'après le syndicat copacel. Des grosses structures s'en préoccupent depuis longtemps : Clairefontaine par exemple. ( je ne suis pas sponsorisé...). Vous trouvez d'autres réponses à vos question ici.
évidemment aujourd'hui on ne parlera pas de cela mais bon, on ne peut pas demander au journaliste de se préoccuper des choses positives..

17 janvier 2007

Création du club de Marseille, une réaction.

Comme à chaque fois que l'on crée un club nous avons des messages de sympathie qui nous parviennent. Il y en a de moins sympathiques évidemment, mais plus rare, sur mon blog, Vous pourrez lire également ces quelques réactions dans les commentaires d'Agoravox.

Pour ce qui est des remarques réconfortantes voici donc un des retours de Marseille:

Une jeune femme :

Bonjour,

Je n'ai que 19 ans, c'est la première fois que je vais voter mais j'ai toujours cru que le vote blanc devrait faire partie des comptes pendant le dépouillement.

Je pense que c'est un manière de montrer aux hommes politiques qu'ils devraient se remettre en question car quand ils obtiennent 20 % des votes, ce n'est pas 20% de la population votante...

Je suis également d'accord sur le fait que c'est un moyen de lutter contre l'abstention car le vote est un droit mais aussi un devoir.

merci pour votre action,

E.

16 janvier 2007

Que dit Nicolas Sarkozy du Vote blanc ?

La question du vote blanc est régulièrement soulevée à l'assemblée Nationale et au Sénat. Les réponses varient, mais les actes restent inchangées, et l'on repousse au calendes grecs l'adoption de cette mesure civique. Voici dons la question d'une sénatrice du Haut-Rhin au mois de Février 2006 :

Mme Patricia Schillinger attire l'attention de M. le ministre d'Etat, ministre de l'intérieur et de l'aménagement du territoire suite aux remarques faites par plusieurs électeurs de sa circonscription et des élus concernant la prise en compte des bulletins blancs comme des suffrages exprimés lors des élections. En effet, ces derniers estiment que le citoyen qui choisit ne veut pas marquer son abstention mais, au contraire, son attachement à la participation citoyenne. le vote blancLe fait de voter blanc exprime pour eux le rejet des propositions faites par les candidats en liste. Par conséquent, elle lui demande de lui indiquer quelles sont les intentions du Gouvernement concernant le vote blanc et s’il entend prendre des mesures.:


La réponse se fait un peu attendre mais voici ce sue répond au mois d'avril de la même année Nicolas Sarkozy :

Depuis le décret du 2 février 1852, repris par l'article 9 de la loi du 29 juillet 1913 et codifié par l'article L. 66 du code électoral, les bulletins blancs sont pris en compte dans le taux de participation et se distinguent donc des abstentions. Ils sont comptabilisés avec les bulletins nuls comme suffrages non valablement exprimés. Si la prise en compte des bulletins blancs parmi les suffrages exprimés présente des inconvénients majeurs, leur comptabilisation de façon distincte des bulletins nuls ne soulèverait pas de difficulté. Cette question pourra être débattue dès qu'un projet de loi de modernisation du droit électoral sera déposé.

Evidemment la réponse est conforme à la position de l'UMP sur le point de séparer les bulletins blancs et les bulletins nuls. Ce double affichage est "stérile", même s'il vaut mieux que rien.
Il l'est d'autant plus qu'il n'y a pas de bulletins blancs mis à disposition sur les bureaux de vote.
Voici donc une des raisons pour lesquels nous allons alerter les sénateurs sur ce point trés rapidement.
Nous effectuerons bientôt un tractage au sénat pour remettre la pression sur les sénateurs.

12 janvier 2007

Rappel Réunion IDF/ Samedi 13 Janvier / Locandiera-Ménilmontant

Demain à 16 heures nous serions heureux de vous rencontrer de 16 heures à 18 heures à la Locandiera

Locandiera , 145, rue Oberkampf, 75020, Paris
Métro Ménilmontant ( à mis chemin entre Place de la Nation et Gare du Nord ), à une encablure du Cimetière du Père Lachaîse.

A l'ordre du jour de cette réunion d'information :

-Le point sur la reconnaissance du vote blanc
-Les actions prévu jusqu'au mois de Mars
-La présentation du club de l'ile de France.
-Les questions du public
Si cela vous tente vous êtes les bienvenus.
contact :
Merci à vous et à demain.

Le Vote Blanc à l'UMP

Voici des extraits de la discussion du 30 Janvier 2003, du point de vue de l'UMP

Pascal Clément(UMP): "une centaine de parlementaires du groupe de l'UMP qui, eux aussi, ont demandé la reconnaissance du vote blanc aux élections,Il s'agit donc d'un vrai problème, à propos duquel j'aimerais faire certaines observations.""Cette élection [Le référendum sur le quinquenat] a montré que les électeurs sont informés du fait qu'ils peuvent, tout en participant, refuser de faire un choix entre les deux possibilités qui leur sont offertes." et un peu plus loin : "Ceux qui veulent prendre en compte les bulletins blancs disent que c'est pour lutter contre la décrédibilisation ou la délégitimisation des élus, mais si leur proposition était acceptée on en arriverait à une autre forme de délégitimisation."

"En effet, si cette proposition de loi était adoptée, nous risquerions, les uns et les autres, dans la plus grande majorité des cas, d'être élus avec une majorité inférieure à 50 %. Que dire de la légitimité d'un candidat qui serait élu avec moins de 50 % des voix ?".
"Voici pourquoi la commission des lois a adopté cette voie médiane[affichage des scores du vote blanc à coté des votes nuls], qui prend en compte le souci du rapporteur [Gérard Vignoble ]et celui de nombreux députés sur l'ensemble des bancs de l'assemblée. Le texte adopté est déjà assez novateur en soi et il satisfera ceux des Français qui ont depuis toujours considéré que leur vote « blanc » n'était pas assez connu."

M. Jean-François Copé, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement: " je ne suis pas certain que la prise en compte des bulletins blancs dans les suffrages exprimés réponde à elle seule et de façon efficace au malaise qu'expriment certains de nos concitoyens les jours de scrutin. [..] Vous pourrez, à ce stade, objecter que, si elle permettait à nos compatriotes de retourner en masse vers les urnes, la prise en compte du vote blanc dans les suffrages exprimés vaudrait bien à elle seule un toilettage de la Constitution, du code électoral, voire une multiplication du nombre des tours de scrutin."

L'UMP reconnait donc les bien faits de la reconnaissance du vote blanc... et l'applique dans ces scrutins internes, masi s'il sagit d'adouber le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy.

09 janvier 2007

Tenir compte des votes Blancs pour moderniser la démocratie

Ce texte a été proposé aux plus grands journaux français, mais la question ne leur a jamais paru d’importance. Serait-ce que les grands partis politiques, qui sont derrière ces journaux, redoutent une mesure qui contrecarrerait leur démagogie et éliminerait des acteurs trop bien en place? L’abstention croissante ou la présence de candidats extrémistes de tous bords, signes d’un rejet du fonctionnement actuel de la démocratie en France, est un sujet de second ordre pour ces médias. Pourtant, la reconnaissance du vote blanc, qui existe ailleurs sous différentes formes, permettrait de rassembler vers la démocratie de nombreux Français.

La reconnaissance et la comptabilisation des votes blancs existent différemment en Belgique et en Suède. Elle permet aux électeurs d’exprimer démocratiquement leur désaccord sur un choix référendaire ou leur refus des candidats qui sont proposés en évitant les votes de pure contestation en faveur de partis extrémistes, comme on le voit aujourd’hui en France.

Et si au second tour des Présidentielles les Français devaient choisir entre Le Pen et la candidate Ségolène Royale ?

Une telle éventualité, nullement irréaliste et qui mettrait à mal l’électorat de la Droite républicaine, est rarement envisagée dans les médias. Sans doute gène-t-elle les grands partis de Gauche et de Droite en soulignant le mal-être de la démocratie en France, pourtant diagnostiquée par de nombreux journalistes, et le détournement de son fonctionnement par les jeux politiciens. L’alternative « Le Pen ou Chirac » en 2002 n’a-t-elle pas pris les médias par surprise et placé les électeurs des Gauches, cette fois-là, dans l’inconfortable obligation de voter à l’encontre de leurs convictions ? Quelle peut être, alors, l’autorité morale et l’assise démocratique d’un président élu à contre cœur par une majorité de votants, seulement pour s’opposer à un autre candidat perçu comme pire ?

Dans l’hypothèse d’un choix entre Ségolène Royale ou Jean-Marie Le Pen en 2007, que feraient les électeurs des Droites ? Qui oserait prévoir ce que serait « le pire » pour eux ? Les plus honnêtes, ceux qui refuseraient une telle alternative, ne seraient-ils pas tentés de s’abstenir... ou de voter blanc ? Ils se trouveraient alors exclus du suffrage dit « universel » du fait que les bulletins blancs, comme les nuls, ne sont pas comptabilisés dans les suffrages exprimés. Le président ou la présidente risquerait donc, une nouvelle fois, d’être élu(e) comme « le moindre mal » et seulement par une minorité des électeurs.

Une progression inquiétante des abstentions et des votes Blancs

Journalistes et sociologues ne manquent pourtant pas de souligner cette inquiétante dégradation de la démocratie en France. Les Français perçoivent de plus en plus mal leurs hommes politiques et font de moins en moins confiance à l’État, tout en attendant de lui, peut-être faute de mieux, toujours plus d’assistance. Une « démagocratie » tend insidieusement à se substituer à la démocratie. Les politiques en sont conscients puisque Alain Juppé est allé jusqu’à dire, devant ses étudiants québécois : « En France comme au Canada, l’image des hommes politiques est désastreuse. C’est même l’un des métiers qui dans les sondages suscite le plus d’aversion, à égalité avec celui de prostituée (sic) » ! (Le Monde 2 N° 117, 13/05/06, p. 33). Faut-il s’étonner du désintérêt d’une partie croissante des Français pour une démocratie, voire de son rejet par une minorité, s’ils perçoivent celle-ci comme manipulée : 70% d’abstention et 4,9% de votes blancs ou nuls lors du référendum sur le quinquennat ! 2,43% de votes blancs ou nuls et 29,3% d’abstentions au premier tour des présidentielles de 2002 ! Aux législatives, les abstentions étaient déjà passées de 21,5% en 1986 à 32% en 1997 (sources : Assemblée nationale). Faut-il s’étonner par ailleurs de la montée consécutive des votes pour les partis extrémistes de droite ou de gauche et les petits partis « poil à gratter », votes essentiellement « réactionnaires » parce qu’en réaction contre la classe politique dominante ? Pour la prochaine élection présidentielle, les « Primaires » à la française, organisées par les deux principaux partis, si elles sont dans l’intérêt de ceux-ci, donnent le sentiment de verrouiller le choix des électeurs.

La prise en compte du vote Blanc pourtant discrètement examinée à l’Assemblée nationale.

Certains députés sont devenus conscients qu’ils ne pouvaient plus éluder systématiquement la demande insistante des électeurs de comptabiliser les votes blancs. En 1999, un sondage IFOP indiquait que 7% des Français avaient voté Blanc, 13% quelquefois et 16% rarement, soit par refus des candidats en présence, soit par hostilité aux politiques proposées (sources : Assemblée nationale). Au cours des trois dernières législatives, il y eut déjà douze propositions de loi dans ce sens, rarement relayées dans les médias. La dernière, déposée par le député UDF Jean-Pierre Abelin et débattue par la Commission des lois constitutionnelles le 22 janvier 2003, puis délibérée en séance publique le 30 janvier, visait (Article 1) à ce que les maires mettent à la disposition des électeurs autant de bulletins blancs que d’inscrits, (Article 2) à ce que les bulletins blancs « soient décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés ». Cela a été voté à l’Assemblée nationale, mais n’a pas été débattu au Sénat, de sorte que la loi, comme beaucoup d’autres en France », ne sera jamais appliquée. Le Parti Blanc (www.partiblanc.fr/) s’en est ému dans les médias, mais ceux-ci n’y firent guère écho.

Les modes d’emploi du vote Blanc

Le bulletin blanc signifie, dans le cas d’un référendum, que l’électeur ne juge pas pertinentes les questions posées ou est en désaccord avec les réponses possibles. Dans le cas d’une élection, c’est le rejet des candidats. Lors de la dernière élection présidentielle française du 21 avril 2002, si la reconnaissance et la comptabilisation des votes blancs avaient été inscrites dans la loi, il n’est pas impossible que ceux-ci eussent été plus nombreux que les votes en faveur de Le Pen ou de Chirac, les deux candidats du second tour. Et l’évolution de la France n’aurait-elle pas été différente ?

Quelles conséquences une loi officialisant la prise en compte des votes Blancs devrait-elle prévoir ?

La logique démocratique et le respect de l’expression populaire impliqueraient d’annuler le référendum ou d’en modifier les questions et, dans le cas d’élections, de reprendre le scrutin avec d’autres candidats. Le renouvellement de la classe politique s’en trouverait accélérée. C’est la raison pour laquelle les élus redoutent et repoussent autant qu’ils le peuvent la reconnaissance du vote Blanc. D’ailleurs, les propositions de loi déposées jusqu’à maintenant n’envisagent qu’une comptabilisation distincte des votes Blancs, sans en tirer les conséquences logiques. Le déplacement vers le bureau de vote de l’électeur, son acte de déposer un bulletin blanc dans l’urne reste donc assimilé à de l’abstention.

Le vote Blanc en Belgique et en Suède

Le vote Blanc est reconnu en Belgique et en Suède. Il est important de préciser comment il fonctionne dans ces deux pays. Si en France le vote n’est pas obligatoire, obligation qui serait incompatible avec la mentalité française, il l’est depuis le XIXe siècle en Belgique. La contrepartie de cette obligation a toujours été associée avec la prise en compte du vote Blanc. Mais l’article 156 du Code électoral sépare les bulletins blancs et nuls du décompte des votes . Ensuite l’article 157 considère comme nuls ou invalides (alinéa 4) : "Ceux qui ne contiennent l’expression d’aucun suffrage". Le résultat est enfin proclamé par un cheminement assez comparable à la France : http://www.elections.fgov.be/pdf/loiwet.pdf. Dans ce mode de scrutin, tout comme ce que prévoient les projets de lois déposés en France, le décompte ne peut influer sur le résultat de la consultation. A tel point que le « Vlaams Blok », l’extrême droite, est le deuxième parti de Flandre, parce qu’il draine, comme Le Pen en France, les votes contestataires. La montée de la misère et des affaires politico financières provoque, en Belgique aussi, une perte de confiance des électeurs. Par ailleurs, de nombreux commentateurs s’accordent pour constater que l’abstention et le vote Blanc ou nul correspondent à des scores comparables à ceux des partis traditionnels. En Belgique, l’obligation de voter n’est donc pas réellement compensée par une totale liberté d’expression de l’électeur, qui impliquerait la possibilité de refuser des candidats et, par voie de conséquence, de les rendre inéligibles, au moins pour quelques années.

En Suède, le problème se pose différemment. On ne parle plus de bulletins blancs, mais on comptabilise ensemble la totalité des bulletins invalides (ou annulés), ce qui inclut les bulletins blancs. Si le nombre de ceux-ci égale ou dépasse celui des autres bulletins, l’élection est annulée et il donc est procédé à un nouveau vote. (Art 25). De ce fait, un bulletin déchiré ou comportant des insultes a la même valeur d’expression qu’un bulletin blanc. Il n’y a pas de conséquences, non plus, pour les élus ayant participé à une élection où plus de 50% des électeurs ont voté blanc.

Engager un débat sur le vote Blanc en France... et ailleurs.

Cinq ans après le séisme qu’a représenté le choix entre Le Pen et Chirac le 21 avril 2002, la prochaine élection présidentielle devrait inciter les responsables politiques français à faire preuve de courage et d’honnêteté en donnant un signe fort d’assainissement de la démocratie en France. Mais quel parti inscrira dans son programme la comptabilisation des bulletins blancs comme suffrages exprimés ? Quand le choix par défaut pourra-t-il être remplacé par un véritable choix d’engagement, c’est-à-dire par un choix « d’action » et non de « réaction » ? Toutefois le malaise de la démocratie ne fait pas partie de « l’exception française », mais touche d’autres pays d’Europe et d’Amérique. En légalisant la reconnaissance et la comptabilisation du vote Blanc, réclamées dans plusieurs pays, la France, qui aime bien se montrer en exemple, pourrait prendre la tête d’un mouvement de modernisation de la démocratie qui finirait bien par se « mondialiser ».

_______________________________

Patrick Plumet , Professeur honoraire de l’Université du Québec à Montréal.
Mehdi Guiraud, Président du Parti Blanc.

08 janvier 2007

En coup de vent et hors sujet : ékopédia

Tout le monde va en parler, je trouve ce site génial : http://fr.ekopedia.org.
Tout ce que vous avez voulu savoir sur l'écologier sans jamais oser le demander. Il y a par exemple ce moteur à air comprimé, vous savez le; genre d'in fo qu'on cherche mais que l'on n'arrive jamais à trouver. J'aimais bien ekwo.org, mais celui-ci dépasse en qualité tout ce que j'ai pu voir jusqu'a présent.

Bravo donc à HertzZ et au collectif qu'il a su créer. Plus efficaces que le pacte à mon avis, puisque cela fait appel à la bonne volonté de chacun.

Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais

À l'U.M.P. lors d'une élection, on met en oeuvre le vote blanc pour palier à un scrutin manifestement sans enjeux.
Au parti socialiste, de la même manière, Le bureau politique a écarté ostensiblement les votes blancs pour éviter tout revers. Lequel, outre le fait qu'il soit révélateur, serait dommageable politiquement.

Du coup , je me demande à quoi serve vraiment ces scrutins internes.


06 janvier 2007

alain minc : "Les politiques ont besoin d'un coup de pied au fesse".

Dans l'émission de laurent ruquier, "on est pas couché". Samedi 6 Janvier 2007, 23h 20.

05 janvier 2007

Jean-louis debré préfère l'abstention au vote blanc


Sur RTL, interviewé par notre camarade journaliste-bloggeur Jean-michel apathie, une annonce : "Jean-Louis Debré votera-t-il pour lui? Non, a-t-il dit, je m'abstiendrai". Conscient toutefois, de la violence de cette annonce - pour le président de l'Assemblée Nationale, tout de même-, il est bien obligé d'adoucir en signalant tout de même qu'il attend un autre candidat potentiel... Mais quel candidat ? Michéle Alliot-Marie ? Elle a déclaré forfait depuis longtemps, ne trouvant aucun soutien, elle soutiendra un autre candidat. Alors qui d'autres ? Jacques Chirac ? Celui-ci se déclarera au cours du premier trimestre, mais attendra certainement la dernière minute, histoire de "peser" dans le débat le plus longtemps possible.
Le premier ministre ? Dominique de Villepin ne décole pas des sondages et reste à un niveau record de 68 % qui ne lui font pas confiance et ce, depuis avril 2006... Avril 2006, c'est la fin de la crise sur le CPE.
Jean-louis Borloo, dit-il ? Il attendra la fin du mois de février, a l'issue du congrés extraordinaire du Parti Radical.
Embarrassé, donc Notre futur président du conseil constitutionnel ? Les recours semble être tous bien aprés l'issue du vote des adhérents de l'UMP, le 14 janvier. Cela ne donnera donc aucun sens à leur vote, puisque que le clou du spectacle viendra plus tard. Les messages distillés dans la presse par le président de la république et son fidéle lieutenant Jean-louis met en évidence l'entreprise de sape méthodique. Pour mettre encore plus en évidence le manque d'enjeu de ce scrutin. Moi, si j'étais Nicolas Sarkozy, je préférerais le désaveu du vote blanc plutôt que celui de l'abstention. Au moins il y aura imcompréhension et donc besoin d'explication, il aura une sortie de secours.
Dernier piège ? Nous verrons.. Si le président de la République sortant veut peser sur le débat, il va le faire pour tuer.. Et non pour progresser. C'est la seule chose que l'on peut comprendre dans l'annonce du porte-flingue de Jacques Chirac.

03 janvier 2007

83% de bulletins blancs à l'investiture de Nicolas Sarkozy ...

Cette hypothése romanesque n'est guère enviseageable... Ne serait-ce qu'à cause de l'avance du candidat-pas-qu'en-rasant parmi les 336 838 adhérents. Aujourd'hui à l'investiture de l'UMP ça sera donc blanc ou Sarko. Les abandons successifs des autres candidats et la non-non-candidature de MAM et de De Villepin. Le score sera t'il supérieur à celui de François Bayrou avec 98 % ? tout dépend la manière de calculer évidemment. Ce qu'il faudrat observer le 14 janvier est évidemment la participation. A l'UDF, elle était de 60%, au Parti socialiste, 82% avec plus de 180 000 adhérents qui se sont déplacés. En vérité l'annonce de l'utilisation des bulletins blancs est bien là pour motiver les adhérents UMP à se déplacer. En effet, le vote sur le projet législatif n'avait pas ou avait trés peu mobilisé ( 50,1 % ) avec 146 000 adhérents. L'objectif est donc trés clairement de rassembler les adhérents...

Les bulletins blancs permettent, donc, à l'UMP de mobiliser...

Les nombres de bulletins blancs ne permettra pas pourtant d'être un indicateur. Aucune conséquence n'est associée à ce score il n'y a donc aucun enjeu pour les adhérents. Le seul enjeu est éventuellement de manifester une opposition à Nicolas Sarkozy. On aurait pu avoir un seuil à 30% ou même 50% ce qui aurait au moins eu l'avantage de donner à cette élection un enjeu. Mais non il n'y aura pas d'enjeu et même si l'opposition était plus forte au parti socialiste il est fort à parier que les bulletins blancs ne dépasseront pas les 2%... au dessus ce serait presque un echec.. pour la participation entre 145 000 et 180 000. Il serait quasi inacceptable pour le président de l'UMP d'être en dessous de ce score. Il y aurat donc pendant ces quinze prochain jours une campagne interne intense. Les sondages vont se succéder et nous verront toutes sortes d'outils de propagande à l'attention des adhérents pour qu'ils aillent "voter".

Mais est-ce l'UMP ne va pas faire là preuve de nombrilisme pendant quinze jours ? Alors qu'il aurait suffit de poser un seuil de participation et un seuil de vote blanc. Ce qui aurait permis de responsabiliser les électeurs.

Pas de conséquences électorales, pas d'électeurs.


Ces électeurs qui vont voter blanc sont des militants au milieu de potentiels abstentionnistes. Ils se positionnent et permettent aux autres d'émettre une opinion aussi et donc de les mobiliser, en quelque sorte ils deviennent des leaders d'opinion. Evidemment si le vote n'est pas suivie d'effet, ces électeurs "blancs" sont discrédités d'emblée. Il n'y a pas non plus de débat possible et c'est la démocratie qui y perd. Ils sont inefficaces à la mobilisation. C'est aussi la raison pour laquelle, il faut que les règles soient dites dés le départ. Les conséquences électorales est la seule manière de rendre utile le vote blanc.

Attendons pour voir ...

01 janvier 2007

Bonne Année...

Merci à Versac pour l'idée. Avouez : le blanc met en valeur les couleurs, non ?

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