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31 octobre 2006

Pré-gouvernement NS: Brice hortefeux, Ministre de de la propagande.

Pour accompagner la lecture voici une jolie chanson pour fêter l'engagement de Jacques Chirac (histoire de participer au BuZZ présidentiel.).

La Propagande c'est aussi une congrégation établie à Rome pour propager la foi. Elle ne caractérise pas forcément la désinformation. C'est dans l'histoire, sa mauvaise utilisation, qui en a donné cette vision très partielle. Certains diront que la Propagande, dans son sens plus moderne, date de la première guerre mondiale où "Les intellectuels progressistes de l'époque , disciples de John Dewey*, faisaient partie de ceux qui ont participé avec ferveur et enthousiasme à l'effort de guerre de Wilson.[..] , ils étaient très fier de compter au nombre des membres les plus intelligents de la société, c'est à dire de ceux qui s'étaient montrés capable de convaincre une population réticente d'épouser le parti de la guerre en l'épouvantant et en lui inspirant un chauvinisme extrême." On reconnaît le style de l'intellectuel de gauche (voire d'extrême gauche) Noam Chomsky. Il reste que la méthode appliqué reste la même puisque Nicolas Sarkozy demande à ce qu'il y ait plus de "ligne" et moins de "Brouhaha" à ces porte-flingues sous la direction de Brice Hortefeux.


Moins de "Brouhaha" et plus de "ligne" ?
Le coté péjoratif de la propagande pourrait faire provoquer un recul au quidam. Se dire que la mise en place de cette cellule est la preuve d'une manipulation. Rapprochons d'abord cette vision de la nécessité pour tous les partis d'avoir une propagande lors d'une campagne électorale. Cette propagande est contrôlée en terme de financements et elle est normale. Comment le citoyen pourrait se faire une idée sur l'enjeu de son geste ? C'est plutôt l'annonce d'une nouvelle stratégie de recentrage qui semble donner les signes d'affaiblissement de ce marathon présidentiel.

En quoi est-ce un révélateur d'une stratégie ? A cause de cette aveu tirée du Figaro :

En réalité, Nicolas Sarkozy est en porte-à-faux sur ce sujet. Il a souvent dit qu'il détestait « se laisser enfermer dans une position

.
On ne peut pas dire que le candidat ait jusque là manqué de l'intérêt des média. Cela lui a permis jusque là de pouvoir mener une campagne de marketing à coup de Buzz. En effet, lorsque les sarkozystes multipliaient les commentaires contradictoires sur son départ du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur a mis un point final aux conjectures en annonçant, en conférence de presse, qu'il resterait au moins jusqu'au 14 janvier." Ce qui a permis de pouvoir faire parler de la marque "Nicolas Sarkozy".
Stratégie "buzz-iste" utilisé (et entretenu) ces derniers jours par Jacques Chirac, et encouragé par un sondage. Ils semblent donc manifestement à deux sur le même créneau. Mais cela ne suffit probablement pas à Nicolas Sarkozy et il s'attaque aussi par ce recentrage à la désunion qui guette dans son propre camp entre la remontée de Dominique de Villepin, de Jean Pierre Raffarin, et le lancement de campagne de MAM. Sans parler de François Bayrou qui revient poussé par des sondages favorables. En fait de sondages il s'agit seulement d'un potentiel présidentiel (pdf) à 30 % et face à Le Peng encore...
Donc nécessité de recentrer le discours à droite et enfin d'éviter de se mêler à une gauche qui peut être satisfaite de sa stratégie avec les débats qui même, interrompu par les sifflets du zénith ont tellement fait parler d'eux que certains l'ont même demandés à l'UMP. Mais au fond pourquoi Le président de l'UMP donnerait une surexposition à des candidats de son camp qui affaiblirait Nicolas Sarkozy et qui serait une « machine à perdre []... ».

*John Dewey :"Nos écoles sont-elles accordées à notre idéal démocratique, si elles ne fournissent pas aux élèves le moyen de les contester, et éventuellement de les justifier?"

Mama victime d'une campagne électorale

Mama est la première victime d'une campagne électorale qui entre médias et politique oublie que le peuple, lui, est au milieu et peut avoir à souffrir des balles perdus médiatiques. Marseille pleure, nous sommes tous Marseillais. Pourquoi faut-il que ce concours de violences entre banlieues se finisse par ça ? Et pourvu qu'ils se finissent...
J'ai piqué à l'émission de Laurent Ruquier la contribution chanté par Serge Iliado (chroniqueur permanent de l'émission) qui suit : ( d'aprés lili, de Pierre Perret ) Le fichier mp3.

19 octobre 2006

CEVIPOF : La tolérance des Français à l'égard des politiques.

Ici et , l'information est minimisée voire tronquée. car le dossier du cevipof offre sur un plateau cette synthése: les ¾ des enquêtés perçoivent la corruption comme un phénomène grave, voire très grave, et un quart seulement comme un phénomène « normal »,
Que ce soit TF1 ou Libération, et même Le Monde qui dans le genre grand écart : Une grande entreprise qui, pour obtenir le marché de construction d'un tramway, offre au maire une somme importante est ainsi réprouvée à 87,1 %. Mais si, en échange du marché, l'entreprise propose de rénover le stade municipal, alors la désapprobation baisse à 62,2 %.
"baisse"
Il fallait bien un moment touver un moyen de placer ce mot. Une baisse qui en 30 ans fait passer cette défiance de 30% à 75%.
On voit dans l'étude qu'il y a un fort rapport entre le niveaux d'accés au ressources sociales rares et la confiance envers les politiques. Ainsi le rapport confirme que la proximité entre les politiques et les citoyens favorisent une forme de tolérance. Ceci dit dés lors qu'il y a une dénonciation à faire , les médias ne sont pas ou peu crédible ( 72% ne leur font pas confiance ). Du coup la boucle est bouclé...

cevipof : les poltiques et la corruption (1)

Depuis le sondage de 1998 nous avons peu eu l'occasion de mesurer la défiance vis à vis des politiques. Nous voyions dans la dernière livraisons du CEVIPOF des raisons de nous inquiéter. Le resultat du sondage est accessible en pdf. Elle met surtout en évidence que la relation politique-citoyen n'a jamais vraiment été étudié. Depuis les années 80 , la part des français qui considérent que les politiques sont corrompus est passé de 38 % en 1977 à 60-65% en 2001. Cette augmentation en 30 ans s'appuie de plus sur une légitimité de la question qui passe de 70 % 95 %. Cela semble confirmer que le sujet est d'actualité pour les citoyens. Et là c'est plutôt le gouvernement qui est considéré comme corrompu (77% !), la présidence de la république ( 69%) puis viennent les députés avec 68% tout de même. Ces valeurs restent trés élevés et démontrent le sentiment d'impunité qui éxiste aux yeux des français à l'égard des politiques. D'autant que les sondés considérent dans une grande majorité que les tribunaux ne sont pas assez sévères ( entre 85 % et 55% ).
L'utilité du vote blanc c'est qu'il permettrait de redonner leur légitimité à ces élus, qui par leur travail sérieux, dans leur trés grande majorité, remporte des suffrages de soutien. Alors que le nombre élevé permet lui de metre en évidence un problème de crédibilité. Les résultats montrent les ambiguités et les ambivalences de ces résultats. Cela met en évidence la nécéssité d'une proximité plus grande des citoyens avec les causes soulevés par ce sondage. C'est à dire que les citoyens ont probablement besoin de mieux comprendre comment s'articule la corruption, et qu'une forme de déni existe dans les différentes institutions françaises car les "partis et syndicats [ils] restent très prudents sur le sujet." Ce qui confirme la difficile relation entre le politique et le citoyen.

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