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25 juin 2007

Ioannania ? Le vote blanc du conseil européen.

Ce week-end, vous n'êtes pas sans savoir que c'est négocié le plan B de la constitution européenne. Avec l'élection de notre nouveau président de la république c'est une version expurgé des symboles européen (Parti 3) qui a été choisie. Vous devez aussi savoir que deux pays était réticents au minitraité voire au traité . Le royaume-uni pour ces aspects "sociaux" à travers la charte des droits fondamentaux. Ceux-ci ont pu être satisafait avec ce qu'on appelle un "opt-out" qui leur permet de ne pas appliquer cette charte même si y faire référence oblige un peu le pays à l'appliquer... circulez il y a rien à voir...

Enfin, la pologne qui à travers le traité de Nice avait une sur-représentation qui pouvait se perdre avec le nouveau traité..

Mais ils y sont arrivés grâce à Ionnania : je laisse le journaliste de libé Jean Quatremer l'expliquer plus clairement :
[..] jusqu’en 2017, le « compromis de Ioannina » s’appliquerait avec les pondérations du traité de Nice (il faut s’accrocher) : l’idée est que si la minorité de blocage, calculée avec la pondération des voix niçoises, est proche d’être atteinte (soit 26,1 % des voix ou 38 % de la population ou un peu moins de la moitié des pays), la discussion doit se poursuivre afin d’essayer de parvenir à un consensus. Pourquoi sur la base de Nice ? Car la minorité de blocage est plus facile à obtenir qu’avec le système de la double majorité. Ultime concession : les seuils de 55% des pays représentant 65% des Etats resteraient inchangés, mais pour atteindre les plus de 35% de la population nécessaire pour bloquer, il ne faudrait plus seulement quatre pays mais cinq. L’idée est de compliquer la tâche de l’Allemagne. On ne sait pas si d’autres éléments sont compris dans ce paquet qui, négocié à cinq, a été présenté ensuite en séance plénière, à partir d’une heure du matin.
C'est Nicolas Sarkozy qui a pondu cette proposition ?
Apparement c'est Nicolas sarkozy qui a relancé la proposition (datant de 1994, soit avant le traité de Nice) lors d'une discussion avec le président polonais ( allez je me lance...) Kaczynski :
«Ils se sont quittés avec la décision commune que c'est cette proposition-là qui serait étudiée cette nuit par les experts, par les collaborateurs, qui vont examiner toutes les données techniques, toutes les hypothèses, qui vont faire tourner des ordinateurs pour calculer les cas de figure qui peuvent se présenter»

A qui profite le "crime" ? Au polonais disent certains en précisant l'aspect financier. Dans tout les cas cette possibilité de vote permet à une minorité de pouvoir bloquer les décisions et de provoquer de nouvelles discussions.
Pour moi ça ressemble au vote blanc. En tout cas tel qu'on le souhaite ou le propose.

[Update] Le rôle du conseil européen n'est pas très clait pour certains Voici le rôle et les responsabilité qu'on lui donne :
Les décisions du Conseil européen n'ont pas de valeur juridique. Pour qu'elles soient approuvées, il faut qu'elles fassent l'objet d'une proposition de la Commission européenne et d'un vote du Parlement européen et du Conseil de l'Union européenne.

21 mars 2007

Revue de Web 2

Cette rubrique pourrait devenir une quotidienne; tous les jours je découvre des soutiens plus ou moins anonymes qui exprime leur désirs de reconnaissance du vote blanc.

Aujourd'hui je découvre ce billet de Guy Birenbaum fait à l'occasion de l'édition du Livre de John Paul Lepers, Putains Votons, Il rejoint la pensée du quidam en disant : Je pense, en effet, que tant que les votes blancs ne seront pas comptabilisés, le processus électoral est largement contestable. D'où mon abstention et mon retrait.

Espérons toutefois qu'il ira voter quitte à voter blanc..

Il y a aussi des amis dont je ne connaissais pas le blog , qui dans leur actions locales milite entre autre pour le vote blanc. Je vous présente Sébastien Perros, qui a abordé avec la député UDF du Rhône Anne-Marie Comparini.

Mais celui qui a toute mon admiration et toute ma fierté est plus certainement ce Gévaudon... qui n'a pas l'air d'être un monstre tout au contraire , il exprime ce que beaucoup pensent :
"Je pense comme beaucoup de Français qu’on en a marre de voter pour le « moins mauvais ». On ne nous laisse pas la possibilité de dire qu’on ne se reconnaît dans aucun candidat. Et refuser de choisir, n'est pas refusé de s'engager, je ne braille pas « tous pourris » car là c’est la voie royale pour l’extrême droite."

Voilà le discours sur les blogs, mais les journaux me diriez-vous ? Libération relate cet autre expérience du vote blanc. Qui commence à avoir le rôle qu'il devrait avoir. Ainsi les électeurs de Bové s'exprime et explique pourquoi le vote Bové n'est pas un éparpillement des voix mais un vote d'adhésion et rejette le vote utile de Ségolène Royal :
«Je ne mets pas un bulletin dans l'urne par défaut, revendique Christine. On va pas nous refaire le coup de l'éparpillement. En 2002, si Jospin n'est pas passé, c'est parce qu'il était mauvais. Ce n'est pas toujours la faute des autres.»

Je suis assez d'accord avec Christine, Cette culpabilisation des électeurs qui s'est renouvelée avec le Référendum est l'un des signes les plus incroyables de cette opposition entre le peuple et ce élus. Le vote Bové puis blanc aurait été la seule alternative pour certains : "Gilbert, berger dans le sud de la Gironde, sa femme Christine et leur couple d'amis ont tranché : ce sera Bové au premier tour, et blanc au second."

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