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07 septembre 2014

L'élection présidentielle de 2017 se fera au premier tour

C'est d'abord le résultat d'une politique qui ne fait pas ce qu'elle dit et qui ne dit pas ce qu'elle fait.
Car lorsque le premier tour de l'élection arrivera en 2017 et qu'elle consacrera le FN au premier tour malgré l'appel au vote utile, la France se mobilisera pour voter pour «L'autre»...

Que ce soit François Hollande, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon, il sera élu juste parce qu'il est «L'autre».

À deux ans et demi de l'élection du 8ème Président de la Vème République, les prétendants sont là, devant nous. Les projets politiques qu'ils proposent les différencient difficilement. Ainsi deux axes se dessinent : celui du Front National et en face des élus qui auront tous des bilans peu reluisants.

Pour le Front National, c'est simple, leur reprocher quoique ce soit serait faire un procès d'intention. Or le procès d'intention qui alimente leur victimisation occupe une bonne part de leur marketing politique aidé en cela par des journalistes en manque d'audience. Le FN arrive pourtant à enfumer les médias en évitant lui aussi des débats de fond sur la gouvernance.

Pour le PS ou l'UMP, la bataille pour la candidature n'a pas encore eu lieu. À Gauche, une  scission se prépare entre d'un côté les réformateurs et de l'autre des contestataires. Comme pour les primaires de 2011, les membres du parti et les associations à gauche se rapprocheront du candidat légitime. Il n'y aura pas de discussions de fond, c'est trop tard. Mais les contestataires ne se laisseront pas dicter la suite et useront de leur portée médiatique simplement parce que les alliances pour les législatives, si elles jouent en leur faveur, leurs ouvriront les portefeuilles ministériels. Et «un ministère, ça ne se refuse pas».

à Droite, on a d'abord envie de rigoler. Et puis, devant le comportement d'un parti censé vanter la responsabilité, on reste coi. En lisse il y a Alain Juppé, François Fillon et le peut-être-mais-pas-certain-quoique-eventuellement Nicolas Sarkozy. Il s'agira pour celui-ci de décrédibiliser une primaire sans décrédibiliser le parti. Pour François Fillon, il s'agira de décrédibiliser Nicolas Sarkozy sans ré-récrédibiliser les primaires. Et Alain Juppé de tenter de rester au-dessus du panier de crabe. Les électeurs étant fatigués de cette galère à la dérive vont à mon avis choisir l'ancien collistier de Jacques Chirac. Je me demande juste comment va réagir François Fillon... L'autre hypothèse serait la victoire au primaire de l'ex Premier Ministre au grand dam de l'ex-Président. En position de force par rapport à Sarkozy, l'élu de la Sarthe représentera une menace pour celui-ci. Et s'il a réussi à écarter son lieutenant Jean-François Copé, il ne fera pas preuve de mansuétude avec son ex-patron. Le rapport entre ces deux là est si compliqué que la solution Juppé va s'imposer pour les adhérents de l'UMP. Il laissera ainsi ces deux-là se neutraliser.  Une nouvelle lutte fratricide étant probable.

Beaucoup, beaucoup de bruit pour rien.

On pourrait discuter des heures des raisons de ce désarroi dans nos élites politiques: la mondialisation, les crises, les mutations sociétales... Il y a de quoi nourrir des débats. Mais ces débats n'ont pas eu lieu. Les intellectuels sont aux abonnés absents ou tout simplement incompétents. Et il faut être au minimum professeur à Science-Po pour être entendu. Mais n'en doutez pas, ils feront le tour des plateaux télé au lendemain du premier tour pour nous expliquer ce qui était prévisible.
Ce qui est également probable c'est que pour être élu le prochain candidat à la Présidence de la République devra réunir moins d'un quart des électeurs inscrits, dés le premier tour.

À ce moment là, ça fera mal de découvrir que le bulletin blanc n'a aucune conséquence sur le scrutin puisque les trois autres quarts des Français n'auront pas choisi leur Président de la République.





01 avril 2014

Pourquoi sey le Bordayle

Rarement je n'ai été aussi inquiet quand à l'avenir de la Démocratie en France. Sans doute la fatigue me fait voir les choses de façon pessimiste. Posons-nous et peut-être que d'écrire pour comprendre m'aidera à me rassurer sur l'avenir.



Le changement c'est maintenant - Depuis la défaite historique des socialistes aux élections municipales, rien ne va plus.  Le message tel que l'a interprété le Président de la République est la volonté d'un changement profond. Il est loin le slogan de campagne. Il paraîtrait presque cynique aujourd'hui tant on a la sensation que c'est ce message que lui a adressé les Français.


Défaite globale, réussites locales - Donc perte de 155 villes. De grandes villes sont conservées mais aux prix d'un isolement local maximal. Martine Aubry et Anne Hidalgo n'ont cessé de prendre de la distance face à la politique de François Hollande. Car le quinquennat est ainsi fait que le président de la République est le véritable guide politique. Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, avant lui, ont ouvert le chemin de la prépondérance régalienne sur le Premier Ministre. Mais il semble que François Hollande est resté coincé dans le fonctionnement du Septennat. Et il use des Premier Ministre comme de jokers. Mais c'est sa politique qui a été rejeté. Le pire c'est que personne ne sait vraiment à quoi va ressembler le pacte de responsabilité.

De toute manière, on a jamais vu un politique dire qu'il s'est trompé.  Pourquoi s'est-il trompé ?  Je ne sais pas. Mais s'il ne s'était pas trompé, il n'en serait pas là. Au bout de deux ans, il est compliqué de mettre cela sur le bilan des prédécesseurs. C'est aussi assez peu crédible de le mettre sur le dos de la crise mondiale. Surtout quand de nombreux pays européens commencent à sentir la reprise. Mais il était mal parti. Alors que l'élection face à Nicolas Sarkzy lui était servie sur un plateau, le parti socialiste a choisi de mettre en avant un homme de la synthèse,  pas une personne qui puisse faire croire à un lendemain différent.  Avec François Hollande on est resté dans l'après Sarkozy. Il fallait un projet de renouveau, on récupère un ersatz de Schröder. En moins courageux. Mais un autre  pays, une autre époque, d'autres Hommes.

L'échec du secrétaire général du PS - Ensuite l'homme qui a battu Nicolas Sarkozy l'a fait avec si peu d'avance qu'il se retrouve aujourd'hui avec une majorité fragile à l'assemblée nationale. Et comme un malheur n'arrive jamais seul, c'est également une majorité fragile que l'on trouve au Sénat.  Définitivement mise en danger avec la perte de tant de conseillers municipaux. Tout cela est de mauvais augure puisqu'il s'agira de vivre une cohabitation avec un Sénat à droite et en plus une Assemblée Nationale fragilisée de l'intérieur par EELV et l'extrême-gauche. Il ne resterait plus que les écologistes fassent un meilleur score aux élections européennes que le parti socialiste pour finir de ridiculiser le travail d'alliance concoctée par Martine Aubry. Travail qui de toute manière vient juste d'être explosé.

L'UMP n'est pas prête - Jean-François Copé a été assommé coup sur coup par les révélations du Point et les affaires Sarkozyennes.  Localement la Droite a dû compter sur elle-même pour sauver les meubles. Impuissants et traversés par un manque de vision, les élus de l'UMP ne peuvent plus que compter sur Alain Juppé.  Mr l'ex-Premier Ministre Juppé qui après un exil dû aux affaires et suite à l'erreur historique de la dissolution de Jacques Chirac, se retrouve adoubé par le meilleur de ses amis, Nicolas Sarkozy. Il doit désormais s'appuyer sur une écurie de bébés-Buisson d'un coté et de l'autre de notables devenus rentiers de la politique plus conservateurs de leur poste que conservateurs dans les idées que leur pique la gauche au pouvoir de toute manière.(cf cotisations familiales). Un général usé à la tête d'une armée de soldats usés.

Récapitulons
1) La majorité est fragile
2) L'alternance serait tout aussi fragile en cas de dissolution
3) L'absence de courage et la défiance envers les politiques ne permettent pas d'entre-apercevoir le début de l'ombre d'une solution.

Bref c'est la merde, et c'est pas la faute à la démocratie, c'est la faute aux Hommes.
Ouf, j'ai eu peur.

18 juin 2007

La démission d'un maire

Que ce soit à propos d'Alain Juppé ou bien de Jean-pierre Chevénement : il est bon de rappeler que la démission d'un maire ( qui est d'abord un conseiller municipal ) :

Il y a la loi L258:

[..]Toutefois, dans l'année qui précède le renouvellement général des conseils municipaux [Mars 2008] , les élections complémentaires ne sont obligatoires qu'au cas où le conseil municipal a perdu plus de la moitié de ses membres.
Dans les communes divisées en sections électorales, il y a toujours lieu à élections partielles quand la section a perdu la moitié de ses conseillers.
Donc aucune de ces démissions ne devrait provoquer de nouvelles élections ...

Alain Juppé, Patrick Menucci, François Bayrou :les bulletins arbitre de plusieurs ciconscriptions en France ...

Par lequel commencer ?
Les plus grande figures de cette campagne ont eu à souffrir du Vote Blanc... Peu de campagnes auront été marqué par l'impact du vote blanc dans les campagnes présidentielles et législatives.

Allez commençons par celui dont tout le monde parlera cette semaine : Le ministre d'état et ministre du développement durable Alain Juppé... bref le super-vice premier-ministre va être sacrifié sur l'autel du "ministre choisi par le peuple". Son élimination s'est faite au vote blanc près... 2.02 % de bulletins blancs , 746 bulletins blancs sont un peu plus de voix qui séparent Mme Delaunay et M. Juppé (670). La moyenne du pays est plus basse, il y a donc clairement des voix qui ont manqué à M. Juppé et c'était bien l'intention des électeurs. Ne pas comptabiliser les bulletins blancs c'est s'interdire de les étudier. C'est s'interdire de pouvoir l'anticiper. C'est foncer dans un mur en se disant qu'il y aurait bien un moment pour enlever le bandeau sur les yeux...

Ensuite Patrick Menucci, l'inséparable de Ségolène Royal... Celui qui l'a porté pendant toute la campagne présidentielle... perd également avec 3.39% de bulletins blanc et nuls.. soit plus 850 voix. Encore une fois c'est largement au-dessus de la moyenne nationale.. L'électeur a donc voulu ne pas voter ni pour l'un des candidats ni pour l'autre.

La proposition de Nicolas Sarkozy de différencier les bulletins blancs n'est pas suffisante, Il faut les comptabiliser pour pouvoir faire campagne en fonction de leur nombre. Les comptabiliser dans ces différends cas aurait peut être permis de ne pas voir éliminer ces candidats par une campagne plus adaptée...

Ensuite ces deux candidats du Modem voient leur message largement égratignée un niveau hors du commun des votes blancs.. 11,20 % pour ce candidat d'Île-et-Vilaine et 10,02 % pour .... François Bayrou... Son élection n'a donc pas été facilité... par une partie de l'électorat UMP qui n'ont probablement pas apprécié son positionnement anti-sarkozyste.. Le prendra t'il en compte dans ces discours futurs ?
Sa traversée du désert sera l'occasion d'y réfléchir ...

Pour être clair : comptabiliser les bulletins blancs canalisent les votes blancs et évitent de transformer le résultat d'une élection en jeu du hasard. Je le répèterai jusqu'à ce qu'il y est un vrai débat de fond sur ce sujet...

06 novembre 2006

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

Alain juppé pense que Dominique de Villepin serait un épigone de Gaulle.
épigone : Successeur qui manque d'originalité dans une école philosophique, littéraire ou un parti. Les épigones du romantismes. Littré.

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