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01 avril 2023

Courrier aux sénateurs républicains Alain Cadec et Stéphane Sautarel

Prise en compte du vote blanc, arguments contre le vote obligatoire et en faveur du vote blanc

 

Chers rédacteurs de la proposition de loi n° 301 du 22 janvier 2022,

Je vous écris en tant que citoyen(ne) préoccupé(e) par l'engagement politique et la qualité du vote dans notre démocratie. J'ai pris connaissance de votre proposition de loi visant à reconnaître le vote blanc dans les suffrages exprimés, ainsi que de l'exposé des motifs associé. Je tiens à exprimer mon soutien pour l'initiative de prise en compte du vote blanc et souhaite partager avec vous des arguments qui renforcent l'idée que le vote blanc permet aux personnes qui ne soutiennent aucun(e) des candidat(e)s de voter néanmoins, tout en mettant en avant le rejet du vote obligatoire.

Voici quelques arguments en faveur du vote blanc :

  1. Expression d'une opinion politique : Le vote blanc permet aux électeurs de manifester leur désaccord ou leur insatisfaction avec les candidat(e)s et les programmes politiques proposés, sans pour autant recourir à l'abstention. Cela permet de maintenir l'engagement politique et de faire entendre la voix de ceux qui ne se reconnaissent pas dans les choix offerts.

  2. Reconnaissance des opinions diverses : En intégrant le vote blanc dans les suffrages exprimés, les résultats des élections reflètent plus fidèlement les diverses opinions des électeurs. Cela permet de montrer que certaines personnes ne sont pas satisfaites des options proposées et souhaitent que d'autres alternatives soient prises en compte.

En parallèle, je souhaite exprimer mon opposition à l'instauration d'un vote obligatoire, qui pourrait aller à l'encontre des objectifs de renforcer l'engagement politique et la qualité du vote pour les raisons suivantes :

  1. Liberté individuelle : Le vote est souvent considéré comme un droit fondamental, et non une obligation. Rendre le vote obligatoire pourrait être perçu comme une atteinte à la liberté individuelle et à la liberté d'expression, en obligeant les citoyens à participer à un processus électoral qu'ils pourraient ne pas soutenir.

  2. Expression du mécontentement : L'abstention peut parfois être un choix délibéré pour exprimer un mécontentement à l'égard du système politique ou des candidats proposés. Si le vote devient obligatoire, ces électeurs pourraient être contraints de choisir entre des candidats qu'ils ne soutiennent pas, rendant leur vote moins significatif.

  3. Qualité du vote : Rendre le vote obligatoire pourrait conduire certains électeurs à voter sans réelle conviction ou sans avoir suffisamment d'informations sur les candidats et les programmes politiques. Cela pourrait avoir un impact négatif sur la qualité des décisions prises lors des élections et sur la représentativité des élus.

En considérant ces arguments, je vous invite à reconsidérer l'introduction du vote obligatoire dans votre proposition de loi et à envisager d'autres alternatives pour promouvoir la participation politique, tout en valorisant le vote blanc comme un moyen d'expression pour les personnes qui ne soutiennent aucun·e des candidat·e·s.

 

22 avril 2017

Comprendre l'intérêt du vote blanc avec Youtube



Le moment Meurice montre bien l'état d'esprit des politiques sur le vote blanc :




Une vision suisse du vote blanc que je trouve assez drôle et qui met en perspective la démocratie suisse.



Une découverte avec des infos.



Cela me fait penser que si j'étais contre la proposition Gaccio, elle a eu l'avantage de faire connaitre la cause du vote blanc.

29 novembre 2013

Le vote blanc ne compte toujours pas


Bien sûr, Bruno sera heureux d'avoir fait aboutir son projet de loi, Gaccio. Même si c'est après les élections municipales.  Même s'il n'aura aucune conséquence sur l'élection. Même si cela permettra de ridiculiser le votre blanc. Le vote blanc aux élections européennes sera une farce. Qu'attendent les députés  de ce vote sinon, une autre manière de faire manifester aux français un anti-européanisme qui serait anti-parlementaire et finalement aussi extrémiste.


Tous à la poubelle, vous ne rentrez pas dans les rangs, vous ne valez rien ! Vous, les invisibles.

Bien sûr, on ne peut se satisfaire de cette loi.
Bien sûr, c'est un nouveau crime contre le désarroi des français.
Bien sûr, c'est une nouvelle démonstration que les élus ont peur du peuple.
Bien sûr, le vote blanc a sa nouvelle colonne.
Bien sûr, un vote blanc et un vote nul ont toujours les mêmes effets.
Bien sûr, la suggestion des défenseurs de la reconnaissance du vote blanc est "totalement" absurde.
Bien sûr.

Vraiment ? Le principal argument contre est celui-ci : cela «supposerait une révision de la Constitution» puisque les Président de la République doivent être élu à la majorité des suffrages exprimés selon ce même texte. Et donc on s'arrête là.
Il y a eu deux présidents qui n'ont pas eu cette majorité : Jacques Chirac en 1995 et donc François Hollande en 2012.  Quand on voit la tranquillité avec laquelle s'est passé leur mandat, avec l'arrivée au second tour de l'élection présidentielle de 2002 du Front National, et la plus forte contestation d'un Président de la République depuis 32 ans, on est en droit de se dire que la réponse, une nouvelle colonne, est en deça de l'attente des électeurs.

Il y a pourtant une solution : L'important est que le vote blanc ait une conséquence sur le scrutin et donc sur le résultats de l'élection. Il faut également que cela soit légitime. Que ce soit le rapport de force qui s'exprime à travers l'élection.
Donc lorsque le nombre de bulletins blancs est supérieur aux nombres de bulletins pur les autres candidats, dans ce cas le scrutin est annulé. Tout comme quand il n'y a pas assez d'électeurs à une élection.

22 novembre 2012

Suivre le débat sur la reconnaissance du vote blanc

Malheureusement je ne pourrais pas être à l'assemblée nationale aujourd'hui pour suivre les débats. Donc voici différents moyen pour le suivre à distance:

En vidéo :
Le direct 

En ligne :
Le Dossier en ligne.


Sur les réseaux sociaux :
J'utiliserai le hashtag #voteblanc pour « re-tweeter » les informations que je recevrai.

voilà ... reste plus qu'à..

19 avril 2012

@Authueil parle du vote blanc


On a commencé la campagne par de nombreux bloggueurs favorable à la reconnaissance du vote blanc. Et voilà qu'Authueil s'exprime à quelque jours du vote. Authueil, bloggeur politique, a donc décidé de faire tourner la boutique de la "res publica" qu'il juge  être l'opposé de ce que souhaietrait l'électeur narcissique défenseur de la reconnaisance du vote blanc. Tout un programme.



J'ai mon point de vue assez arrété sur la question et je ne compte pas convaincre Authueil. Essayons néanmoins d'apporter des éléments de précisions qui pourrait expliquer l'erreur de son analyse. D'abord il y a une confusion. On confond souvent le processus électoral avec le principe démocratique. Le processus électoral a pour objet de désigner un élu. La démocratie est un mode de gouvernement comme peut l'être la dictature ou l'oligarchie. Sauf que la démocratie (démos - cratia) a cette ambition depuis sa première conception athénienne de représenter l'ensemble du peuple (sauf les esclaves). L'outil de l'élection est alors choisi pour désigner celui qui pourra alors éxécuter les décisions selon son poste, qu'il soit général, stratège ou député. Le problème de cet outil est qu'il n'est bon que pour élire à la majorité absolu. Il manque en effet de finesse pour transmettre un message. Comme cela a pu être fait à travers les cahiers de doléances au XVIIIème siècle, par exemple. Il a été conservé aussi parce que depuis toujours la principale préoccupation des concepteurs de constitution ont été les contre pouvoirs. Et qu'à partir du moment ou un contre-pouvoir éxiste et peut s'exprimer, d'une certaine manière le pouvoir s'éxécutera toujours en fonction de ce que souhaite le peuple. En France, plus de 30 ans de défiances électorales en ont montré les limites. Les électeurs trouvent de moins en moins, dans l'offre politique, un choix qui correspond à la vision qu'ils ont de la société. Le processus électoral tel qu'il existe aujourd'hui ne permet pas de faire émerger l'alternative. Pour ce faire entendre il ne reste donc que les votes extrêmes et l'abstention.

Il y a une forme de narcissisme, oui. Mais ce narcissisme s'exprime en combinaison avec des millions d'autres narcissismes. D'ailleurs, ces narcisses, vraiment, ont dû mal comprendre à quel points leurs expressions personnelles allait être perdues dans la masses ! Narcisses, oui ! et alors ? Ils se conjugueront aux altruistes, aux militants, aux anarchistes, aux antis, aux pros, etc...

L'argument narcissique est si faible, que vraiment je me demande si Authueil est réllemment contre le vote blanc.

Enfin glissons..

Du coup je trouve les arguments du type : "enfants gatés [..] qui demandent de la perfection" assez archaïque et infantilisant. Je pense que ce que veut dire par là, Authueil, c'est qu'un système qui fonctionne par caprices ne permet pas de stabiliser les décisions prises. Je suppose qu'il ne considèrent pas non plus qu'un père de la Nation serait la solution à cette infantilisation du citoyen. Mais où est le juste milieux alors ? Pardon, je reformule : "A quel moment va t'on cesser de considérer le citoyen comme un enfant, et lui faire confiance, lui donner sa liberté ?". Je ne sais d'où vient cette idée que le citoyen serait à jamais irresponsable. Qu'il y aurait des votes légitimes et des votes illégitimes par leur inspiration. C'est peut-être au fond dans cette infantilisation que se trouve le choeur de la défiance des électeurs français. Lorsqu'ils votent aux extrèmes, c'est une ralerie, une colère. Ils ne sont donc pas crédibles, il subit ses émotions. D'ailleurs les problèmes qui génèrent ces émotions, sont probablement imaginaires. Alors du coup forcément "cette dérive narcissique" n'a pas de sens.

La reconnaissance du vote blanc c'est justement faire cela, reconnaitre qu'aujourd'hui il y a des gens qui ne voit pas de solutions à leurs problèmes. Même si "[le citoyen] intervient à un moment d'un processus qui le transcende et où il n'est pas le centre, où il ne doit pas l'être." Il voudrait bien savoir, alors, si ce processus a décidé de l'oublier, et qu'en vérité ce qui "fait l'envie de bien des citoyens dans d'autres pays", n'est en fait qu'une mascarade. Parce que simplement le système a décidé de l'oublier, et au passage aussi de le ridiculiser.

25 février 2012

Bayrou : un référendum sur la reconnaissance du vote blanc dés Juin


François Bayrou a annoncé lors de la clôture du quatrième forum sur la démocratie un référendum dés le 10 Juin , s'il est élu. (discours)
Ce référendum d'après ce que j'ai pu voir et lire serait sur la parité à l'assemblée nationale et sur la reconnaissance du vote banc (qui a reçu de nombreux applaudissements), entre autres (d'après Médiapart):


  • Fixer les règles de composition d’un gouvernement resserré, composé de moins de vingt ministres, tous ministères compris.
  • Interdir les cumuls de mandat pour les députés et les limiter pour les sénateurs.
  • Créer une règle nouvelle pour que les députés ne puissent déléguer leur vote, de sorte à obliger à la présence effective du député, et tous les votes seront publics, ce qui est déjà le cas, puisqu’il est possible de consulter les votes des députés sur le site de l’Assemblée nationale.
  • Diminuer le nombre des députés à 400 et des sénateurs à 100.
  • Introduire la proportionnelle sur un quart des sièges des élus afin «de représenter de manière substantielle les courants d’opinion qui passent la barre des 5 % des voix»
  • Reconnaître le vote blanc.
  • Renforcer l’obligation de parité, sans davantage de précisions.
  • Supprimer «la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance».
  • Définir le conflit d’intérêts, obliger à la déclaration publique des intérêts privés avant l’entrée dans la fonction et lors de toute modification et «fixer les incompatibilités», chez les élus comme les hauts fonctionnaires.
  • Instituer une Autorité de déontologie de la vie publique qui pourra être saisie par les citoyens.
  • Empêcher le retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption.
  • Faire adopter par vote du Parlement à une majorité qualifiée la nomination par le premier ministre et le président du ministre de la justice.
  • Supprimer la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le chef de l’État.
  • Soumettre au parlement les nominations pour «éviter les nominations de complaisance»

Cela semble bien, et pour autant ça manque de détail. L'idée politique de François Bayrou est évidemment de créer un choc et de réorienter le débat autour de ses idées. Maintenant, à mon avis, il pèche par excès et je crains que sa reconnaissance du vote blanc soit un peu flou. D'ailleurs, le texte sera décidé lors d'un atelier avant le 1er tour d'après un militant.

Par le passé la reconnaissance du vote blanc a souvent été cité par François Bayrou. En effet, outre le vote obligatoire -pas cité ici-, Le président du Modem considère que pour être élu, un candidat doit faire un score supérieur à un autre candidat plus le vote blanc... sauf qu'évidemment dans ce cas 2% de bulletins blanc peuvent annuler une élection si l'autre candidat est à 49%. Ce qui est absurde convenons-en.. Pour aller plus loin, ,j'en avais discuté dans un long billet (le faux vote blanc de François Bayrou).

Maintenant s'il veut revoir sa copie, je serais le premier à applaudir de mes deux mains et de mon bulletin de vote. En attendant voici ce qui me parait être le fondement de la comptabilisation des bulletins blancs : un vote révocatoire.

Un vote révocatoire, qui, s'il est majoritaire ( c'est à dire que le décompte des bulletins blancs est supérieur aux nombres de bulletins du meilleur des candidats) remet en cause les candidats et donc l'élection. Les candidats sont inéligibles pendant un an et une élection est provoqué dans les trois à six mois comme cela se passe habituellement (annulation de scrutin pour fraude).

La proposition peut être discuté, débattu et je vous encourage à le faire. C'est à mon avis du bon sens, et cela provient de plus de dix années à militer pour la reconnaissance du vote blanc.

11 mai 2011

Sénat : LOI N°391 PROPOSITION DE LOI tendant à reconnaître le bulletin blanc dans les élections

Suivre la proposition au Sénat en regardant le dossier.
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011
Enregistré à la Présidence du Sénat le 30 mars 2011
PROPOSITION DE LOI
tendant à reconnaître le bulletin blanc dans les élections,
PRÉSENTÉE
Par M. Daniel DUBOIS, Mmes Françoise FÉRAT, Gisèle GAUTIER, Esther SITTLER, M. Jean-Paul ALDUY, Mme Janine ROZIER, M. René BEAUMONT, Mmes Jacqueline PANIS, Jacqueline GOURAULT, MM. Marc LAMÉNIE, Dominique BRAYE, Pierre BERNARD-REYMOND, Jean-Pierre LELEUX, Mme Catherine MORIN-DESAILLY, MM. Yves DÉTRAIGNE, René VESTRI, Jean-Claude MERCERON, Jean-Léonce DUPONT, Mme Lucienne MALOVRY, MM. Jean-Paul AMOUDRY, Hervé MAUREY, Mme Anne-Marie PAYET, MM. Louis DUVERNOIS, Philippe DALLIER, André FERRAND, François PILLET, Mmes Élisabeth LAMURE, Joëlle GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Pierre VIAL, Didier BOROTRA, Alain VASSELLE, Louis PINTON, Antoine LEFÈVRE, Adrien GIRAUD et Mme Muguette DINI,
Sénateurs
(Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le bulletin blanc est assimilé à un bulletin nul dans la législation actuelle et non à la détermination d'un suffrage exprimé.
Face au fort taux d'abstention encore démontré lors des élections cantonales de mars 2011, il faut redonner au vote le statut de moyen d'expression. Pour certains citoyens, à défaut de cette reconnaissance, le seul moyen d'expression devient l'abstention ou le vote extrémiste. Offrons la possibilité à ceux qui ne votent plus de revenir vers les urnes.
Voter pour s'exprimer et pas seulement pour choisir.
Pour remettre l'acte de voter au centre de la démocratie, il est primordial de comptabiliser le bulletin blanc comme suffrage exprimé.
Tel est l'objet de la proposition de loi que nous vous demandons de bien vouloir adopter.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Le troisième alinéa de l'article L. 65 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés. »
Article 2
Après le premier alinéa de l'article L. 58 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le maire dépose sur cette même table des bulletins blancs en nombre correspondant à celui des électeurs inscrits. »
Article 3
Au premier alinéa de l'article L. 66 du même code, les mots : « blancs, ceux » sont supprimés.

22 mars 2011

Le vote blanc de Bruno Gaccio, c'est vrai ce mensonge ?

Bruno Gaccio a eu cette excellente idée de proposer la reconnaissance du vote blanc. Vous savez que ce blog est entièrement consacré à cette expression civique et citoyenne.


Sincèrement, je remercie qu'une personnalité se préoccupe de ce sujet, Bruno Gaccio a le talent de la clarté et c'est rare d'avoir ce type d'aide pour la reconnaissance du vote blanc. Donc merci, et encore merci, sincèrement.

L'entreprise est bien menée, Guy Carcassonne, un éminent professeur de droit constitutionnel c'est empressé d'écrire un amendement et Bruno Gaccio a même trouvé un député pour le proposer : Mr le député Socialiste Jean-Jacques Urvoas.

Mais j'ai quelque questions à poser à mr Gaccio:

1/ Il existe vraiment cet amendement ?

Parce que c'est demain , Mercredi 23 Mars, que se réunit la commission des lois de l'assemblée nationale, à dix heures précisément. et rien dans le programme qui devrait traiter de cet amendement ... je ne sais pas, j'ai dû mal chercher et pourtant Mr Urvoas est un peu partout dans ces amendements. Mais nulle part, je ne vois d'enveloppe vide ou d'article 66. Et nulle part ailleurs d'ailleurs.. haha.

2/ Pourquoi votre reconnaissance du vote blanc ne change rien à ce qu'il se passe aujourd'hui ?
Mr Gaccio, vous lisez ainsi le texte rédigé par Mr Guy Carcassonne :
Les enveloppes vides assimilés à des bulletins blancs "sont décomptés distinctement[..] mais n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement".
Les choses sont donc claires, ce décompte n'a aucun effet et vous le dites dans votre commentaire : "qu'il soit élu avec 25% de vote blanc ce n'est pas la même chose que s'il est élu avec 1% de vote blanc". Autrement dit, vous faites confiance aux commentateurs. Vous avez raison, quand ils ont du talent ça peut avoir de l'effet. Mais pour un élu c'est une piqure de moustique sur une jambe de bois. Et pour l'électeur.. et bien ça n'a aucun , mais strictement aucun effet.

C'est qu'à la base de la démocratie, il y a cette règle : Un vote = une voix, ce qui n'est pas le cas dans cette proposition.

3/ Pourquoi l'amendement n'oblige pas à publier les résultats des bulletins blancs ?

Car, si vous avez déjà dépouillé, vous devez probablement savoir que les bulletins blancs sont décomptés à part. Dans le relevé de résultat, il y a une ligne : "Enveloppe vide et bulletins blancs". Donc le ministère de l'intérieur a les chiffres, il n'a juste aucune obligation de communiquer dessus, tout comme votre texte ne l'y oblige pas non plus.

Voilà ces remarques peuvent sembler sévères, mais ce sont des critiques que j'espère constructives. Je souhaiterais juste vous rencontrer pour que l'on en discute.

Vous m'excuserez de m'y prendre si tard pour vous corriger, mais j'ai essayé de vous contacter via Facebook et via votre éditeur, mais toujours pas de réponse...
J'ai essayé également d'obtenir le texte pour le lire et le commenter, mais pareil impossible.

J'espère que cette missive, comme une bouteille lancée à la mer, vous arrivera. Et, vous voyez ce n'est pas une enveloppe vide que vous trouverez à l'intérieur.

08 novembre 2007

Une nouvelle proposition au sénat..

Le parti socialiste a déposé une proposition de loi sur la reconnaissance du vote blanc le 24 octobre dernier. Ce sont les sénateurs Roland Courteau et Marcel RAINAUD qui l'ont rédigé.
Pour rappel le parti socialsite avait inclu dans le projet socialiste la reconnaissance du vote blanc en échange du vote obligatoire et que lors de la consultation des citoyens dans la démarche participative de Ségolène Royal, de nombreux citoyens avaient réclamés cette évolution.

Cette proposition n'est pas bien différente des vingtaines d'autres précédentes depuis plus de 30 ans. Je lui prédits un avenir similaire..Publier le message

25 mai 2007

Je vous prend au mot monsieur le président de la république !


Monsieur le président de la République Nicolas Sarkozy a déclaré :

[..]Monsieur le Maire, il ne dépend que de nous de donner l'exemple d'une démocratie dans laquelle chacun se respecte et s'efforce de comprendre le point de vue de l'autre. Et je prendrai des initiatives, après les élections législatives, pour faire de la France, une république irréprochable et une démocratie exemplaire.

Il ne dépend que de nous, de nos attitudes, de nos comportements, de redonner aux Français confiance en la politique. La France et Paris méritent bien cette ambition, méritent bien cet effort.[..]

Je vous propose un point de départ tout simple : La comptabilisation des bulletins blancs dans les suffrages exprimés.
On en discute monsieur le président ?

23 mai 2007

6 Candidats Blancs à défaut de Bulletins blancs

Aujourd'hui lorsqu'un électeur se déplace pour aller voter blanc, démarche manifestement délibérée et indéniablement civique, il ne peut exprimer le fait qu'aucun candidat ne remporte son adhésion. Le vote blanc, n'est en effet pas comptabilisé dans les suffrages exprimés. Légalement il a autant de conséquences qu'une abstention.

Quoiqu'il arrive dans les bureaux de vote traditionnel aucun bulletin blanc n'est mis à disposition de l'électeur, seuls ceux équipés de machine à voter permettent l'enregistrement de ce vote.

Aussi, le Parti Blanc, militant de la prise en compte de ces votes, propose des candidats depuis les élections de 2001 sous l'impulsion de son fondateur Blaise Hersent-Lechatreux. La première élection Municipale à CAEN a vu la liste « Bulletin blanc mais reconnu » obtenir un résultat de plus de 8% de suffrages exprimés. Cela a permis de démontrer que ce vote devait avoir le même score électoral qu'un vote pour un candidat traditionnel tant la volonté de cette expression est grande. Une expression demandée par une majorité de Français* sera donc représentée par six candidats à travers la France sous l'étiquette Parti Blanc (Divers) :

Géraldine GRÜN-NEVERS à Strasbourg( 67) – 2ème Circ., 30 ans suppléée par Elisabeth Sorensen. ( Media:Strasbourg@partiblanc.fr )

Carole HERSENT-LECHATREUX à Caen (14) – 1ère Circ., 34 ans suppléée par Angéline Bailleul. ( Media: Caen@partiblanc.fr )

Marie-Laurence GAILLOT à Toulouse (31) – 4ème Circ., 35 ans supplée par Karima Tamacha. ( Media : david.baz@partiblanc.fr)

Mehdi GUIRAUD à Paris (75) – 16ème Circ., 31 ans suppléé par Germain Suignard. ( Media : paris@partiblanc.fr )

Xavier FORSANS à Bordeaux (33) 3ème Circ., 40 ans suppléée par Catherine FORSANS-MESMACQUES. ( Media : bordeaux@partiblanc.fr )

Alain ASSOUAD à Marseille (13) 2ème Circ., 58 ans suppléée par Marielle Winteler. ( Media: marseille@partiblanc.fr )

Plus d'information sur http://Legislatives.partiblanc.fr

26 avril 2007

Merci François , la sauce est en train de monter... Ségolène nous dit de ne pas voter blanc...

Même Ségolène vous le dit :
Ne vous abstenez pas
Ne votez pas blanc.

Et tout ça pourquoi , parce aujourd'hui les bulletins blancs ne sont pas comptabilisé...

http://www.lemonde.fr/web/video/0,47-0@2-823448,54-901956,0.html

09 avril 2007

Le vote blanc : volet présidentiel

Dans ce deuxième volet d'analyse de la note du centre d'analyse stratégique nous aaborderon l'aspect de l'election aux suffrages universel. Cet aspect est abordé dans un premier temps à travers le prisme du référendum. Le référendum en effet necessite une majorité de suffrages exprimé tout comme l'élection présidentielle. Dans ce cas, l'affirmation suivante est amené comme une évidence :
"Il suffirait en effet que le nombre de bulletins blancs soit supérieur à celui des voix positives. Le vote blanc s’allierait donc au « non » au sein d’une majorité de rejet"
Pourquoi le vote blanc s'allierait-il au "non" ? Exprime t'il la même chose ? Lorsque qu'un électeur vote blanc souhaite dire non à la question est-ce un refus ou un doute ? Il y a rejet et rejet. Certes Le rejet d'une question peut se manifester en disant "non" mais elle peut aussi être en exprimant une non-recevabilité de la question et dire "je ne peux pas répondre, reformuler votre question".

Du coup il y a une contradiction avec le cas péruvien qui justement fonctionne correctement :
Cela peut d’ailleurs, dans une certaine mesure, être rapproché du cas péruvien : le Jury National des Affaires Electorales est en effet tenu de déclarer la nullité totale des élections lorsque les votes blancs ou nuls, ensemble ou séparément, sont supérieurs aux deux tiers du résultat des bulletins valides.
00Effectivement dans ce cas le vote blanc ou nuls provoque la "nullité totale de l'élection" mais ne signifie pas qu'une réponse a été donné au référendum et dans ce cas l'élection est invalidé. Replanifié ou reformulé, il n'y a simplement pas de réponse donné à la question, il ne s'agit pas non plus d'un refus. On peut simplement prendre l'exemple du référendum sur la constitution européenne qui avec plus de 25% de vote blanc aurait put être reprogrammé six mois plus tard. Ce qui aurait permis de rediscuter l'information des citoyens et de sortir du contexte politique.

Dans le cas de l'élection présidentielle, Il y a une extrapolation de la théorie précédente : Les vote blancs s'additionneraient au vote de l'adversaire perdant. Cette logique n'ayant aucun bon sens, il aurait trés bien pu être interprétés comme en Grêce ou le vote blanc s'additionne au vainqueur. Selon l'interprétation faite dans la note :
Or, dans le cas du second tour, où ne peuvent se maintenir que les deux candidats arrivés en tête au tour précédent, une telle majorité ne relèverait plus de l’évidence.
puisque par exemple :
En témoigne l’élection de 1995. Si le vote blanc avait été comptabilisé comme un suffrage exprimé, l’élection de Jacques Chirac n’aurait pu être proclamée : ses 52,6 % se seraient en effet mués en 49,5 %, le plaçant en deçà de la majorité absolue.
Ce qui signifie que ceux qui ont voté blanc aurait très bien pu voter pour Lionel Jospin à l'époque... s'ils avaient deviné la règle établi ici. Très clairement l'interprétation dépend de la règle donné aux conséquences du vote blanc. Or cette règle varie au cours de la note: Au départ dans le cas des municipales les sièges vides ne sont pas concevable puis à la fin du document les votes blancs s'allient à l'opposition...
Il faudrait simplement s'accorder sur une règle : celle que je propose au début de l'analyse :
Aucun sièges ne pouvant être attribuée aux votes blancs, seul le rapport des votes blancs par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection.
La conclusion fera l'objet d'un billet..

02 avril 2007

Interview sur Radio Nova


Radio Nova, C'est une radio parisienne qui a découvert de nombreux talent comme Edouard Baer, Jamel debbouze, etc.. elle a souvent été à l'avant-garde des modes musicales. Toujours la première à donner sa place aux jeunes talents. Elle reste incontournable pour écouter les styles de musiques un peu alternatives mais toujours festives.

En marge de la manifestation "Votons pour la planète", j'ai donc été interrogé sur le vote blanc par Magalie(?).

Votons pour la planète , au pire votons blancs, pour rester en vie

C'était au rassemblement de Nicolas Hulot où l'ambiance était fantastique. C'est vraiment dommage que les médias n'ait pas fait l'effort de mieux rendre. C'était beau et pour une fois ça ressemblait à ce fameux rassemblement de Martin Luther King à Washington. C'était réellement beau et superbe.




J'y ai croisé ces jeunes gens que j'ai interviewé sur la question du vote blanc.





J'y étais accompagné de Marc Dumas responsale de l'association En vie simplement, Marc Dumas, pour distribuer quelque tracts sur la reconnaissance du vote blanc.

01 avril 2007

Faut-il rendre le vote obligatoire ? (Invitation à la conférence-débat du 4 avril)


Conférence-débat du 4 avril / inscription obligatoire auprès de coordination@danslacite.org
Faut-il sanctionner ceux qui ne votent pas ? Et si oui, quelles sanctions ? Et si non, comment rendre l'acte de vote plus désirable ?
La crise politique est réelle aujourd'hui en France. Elle se traduit par une dégradation de l'image de la classe politique, une chute de l'engagement politique et par des abstentions et des votes blancs et nuls en augmentation constante. Les records d'abstention ont notamment été atteints au cours de ces dernières années. L'abstention n'est assurément pas un signe de bonne santé pour une démocratie. Mais quelles réformes, quelles mesures auraient pour conséquence de la faire disparaître ou tout du moins de la réduire de façon importante ?
Nous vous proposons d'échanger sur ce thème le mercredi 4 avril prochain avec :
- Anne Jadot, Docteur en science politique et chercheur associée aux enquêtes électorales du CEVIPOF

- Mehdi Guiraud, Président du " Parti blanc, parti pour la reconnaissance du vote blanc ". Pour le parti blanc, la reconnaissance et donc la comptabilisation du vote blanc permettraient de dissocier le vote d'accord du vote de contestation, de faire diminuer l'abstention et les votes de sanction et d'avoir une idée du paysage réel de notre pays.

- Stéphane Crozat et Sylvain Spinelli (" v otedevaleur.info ") qui promeuvent un système de vote qui exprimerait plus fidèlement ce que pense ou ressent l'électeur, ce qui aurait pour conséquence de rapprocher le citoyen du système démocratique. Au lieu de voter pour un tel, et par conséquent contre tous les autres, l'électeur donne une valeur à chaque candidat, par exemple de -2 à +2. Au dépouillement, on additionne les points attribués par tous les électeurs à chaque candidat, le candidat qui obtient le plus de points l'emporte.

Débattons !

Rendez-vous au " Progrès "
1 rue de Bretagne (Paris 3ème)
4 avril - 19 h 30

L'inscription est gratuite mais obligatoire (par retour de mail avant le 31 mars)

Attention inscrivez-vous rapidemment le nombre de place est limité.


> Cette conférence est organisée par Laconstituante.org

> LaConstituante.org est coordonnée par l'association Dans la Cité ( www.danslacite.asso.fr)

20 mars 2007

Revue de Web : ceux qui souhaitent le vote blanc

Le blog de ce jeune homme qui se retrouve un peu perdu et même dans la spatio-merde (.. c'est dire ) face à tous ces candidats, et qui surtout ne veut plus donner sa voix à ceux là. Il se mettra peut-être à voter lorsque celui-ci sera reconnu comme Fabrice, 35 qui dans libération explique qu'il ne votera pas «Tant que le vote blanc ne sera pas pris en compte.»

Celui-ci argumente du pays du soleil-levant : Il ne vote ni pour Sarkozy, ni pour ségolène ni pour bayrou et du coup , il conclue : «Je n’ai vraiment pas envie de mettre un bulletin blanc dans l’urne le mois prochain. Mais pour l’instant, il n’y a vraiment personne à qui j’ai envie de donner ma voix.»

Son avis rejoint celui de beaucoup d'autres.

12 mars 2007

Qu'est-ce que la reconnaissance du vote blanc dans les suffrages exprimées ?

Voici une aimable collaboration de Participation Citoyenne, dont le président a écrit cet excellent article sur la reconnaissance du vote blanc.


Reconnaitre le Vote Blanc, c'est quoi ?
Vidéo envoyée par partiblanc

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