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14 avril 2017

(IPSOS) Mélenchon contre Fillon au second tour.

D'où part cette hypothèse tellement saugrenue ? De cette étude d'un contributeur de Wikipedia :

Que visuellement on a un peu envie d'extrapoler ainsi :


En gros ça dit quoi  ? Ça dit un classement différent de ce qu'on nous dit jusqu'à présent. Aujourd'hui, selon le dernier sondage du 12 et 13 avril (IPSOS) pour le Monde :


Aujourd'huiProjection
Le Pen2220
Macron2219
Mélenchon2021
Fillon1922

L'intervalle de confiance étant de 2,7%, seule les dynamiques comptent. Je me donne donc le droit d'extrapoler.

Bilan ? 

Bilan : Fillon et Mélenchon sont qualifiés. Fillon perdant au second tour. Et enfin on arrête les con***es.

Parions que les vote blancs au premier tour vont faire pleurer un certain nombre d'analystes politiques... Dommage, vous les auriez comptabiliser correctement, ils auraient eu moins d'impact. Pendant la campagne les candidats auraient pu travailler cet électorat particulier pendant la campagne. 

Car aujourd'hui Les votes blancs feront la différence entre le deuxième et le troisième.. Il y aura très peu de voix qui différencieront ces deux là... Peut-être que là les mécontents de Guyane auront leur mot à dire. L'électorat de Marine Le Pen faisant plus que le plein. Elle n'a guère de réserve. L'agacement contre les médias et la victimisation de François Fillon finissent de convaincre les derniers électeurs de droite pas encore écœuré par son comportement. La France Insoumise y croit sans doute, et elle n'a pas besoin de convaincre sur les idées pour ajouter des votes avec une remontée qui semble difficilement plus importante. On oublie Benoit Hamon, qui dit-on déprime. Quand à Macron...

Macron ou le pire du tri sélectif.
L'idée que celui qu'on a dû pousser dehors pour qu'il puisse faire une campagne sans conflit d'intérêt, le meilleur conseiller économique de François Hollande voit des ralliements qui sont synonyme de l'échec de ce dernier fait sourire. Les casseroles politiques l'englue dans un bilan politique d'un François Hollande largement impopulaire. Sa chute est donc la conséquence directe de son incapacité à gérer son succès auprès des "opportunistes". 


Qui sont les soutiens de Macron et de Hamon ? par lejdd

Son soutien à Cahuzac et la source de ses financements n'étant pas encore réellement abordé par les journalistes, il a encore quelques points à perdre.

Bref tout semble indiquer que nous ne sommes pas au bout de nos surprises.






07 septembre 2014

L'élection présidentielle de 2017 se fera au premier tour

C'est d'abord le résultat d'une politique qui ne fait pas ce qu'elle dit et qui ne dit pas ce qu'elle fait.
Car lorsque le premier tour de l'élection arrivera en 2017 et qu'elle consacrera le FN au premier tour malgré l'appel au vote utile, la France se mobilisera pour voter pour «L'autre»...

Que ce soit François Hollande, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon, il sera élu juste parce qu'il est «L'autre».

À deux ans et demi de l'élection du 8ème Président de la Vème République, les prétendants sont là, devant nous. Les projets politiques qu'ils proposent les différencient difficilement. Ainsi deux axes se dessinent : celui du Front National et en face des élus qui auront tous des bilans peu reluisants.

Pour le Front National, c'est simple, leur reprocher quoique ce soit serait faire un procès d'intention. Or le procès d'intention qui alimente leur victimisation occupe une bonne part de leur marketing politique aidé en cela par des journalistes en manque d'audience. Le FN arrive pourtant à enfumer les médias en évitant lui aussi des débats de fond sur la gouvernance.

Pour le PS ou l'UMP, la bataille pour la candidature n'a pas encore eu lieu. À Gauche, une  scission se prépare entre d'un côté les réformateurs et de l'autre des contestataires. Comme pour les primaires de 2011, les membres du parti et les associations à gauche se rapprocheront du candidat légitime. Il n'y aura pas de discussions de fond, c'est trop tard. Mais les contestataires ne se laisseront pas dicter la suite et useront de leur portée médiatique simplement parce que les alliances pour les législatives, si elles jouent en leur faveur, leurs ouvriront les portefeuilles ministériels. Et «un ministère, ça ne se refuse pas».

à Droite, on a d'abord envie de rigoler. Et puis, devant le comportement d'un parti censé vanter la responsabilité, on reste coi. En lisse il y a Alain Juppé, François Fillon et le peut-être-mais-pas-certain-quoique-eventuellement Nicolas Sarkozy. Il s'agira pour celui-ci de décrédibiliser une primaire sans décrédibiliser le parti. Pour François Fillon, il s'agira de décrédibiliser Nicolas Sarkozy sans ré-récrédibiliser les primaires. Et Alain Juppé de tenter de rester au-dessus du panier de crabe. Les électeurs étant fatigués de cette galère à la dérive vont à mon avis choisir l'ancien collistier de Jacques Chirac. Je me demande juste comment va réagir François Fillon... L'autre hypothèse serait la victoire au primaire de l'ex Premier Ministre au grand dam de l'ex-Président. En position de force par rapport à Sarkozy, l'élu de la Sarthe représentera une menace pour celui-ci. Et s'il a réussi à écarter son lieutenant Jean-François Copé, il ne fera pas preuve de mansuétude avec son ex-patron. Le rapport entre ces deux là est si compliqué que la solution Juppé va s'imposer pour les adhérents de l'UMP. Il laissera ainsi ces deux-là se neutraliser.  Une nouvelle lutte fratricide étant probable.

Beaucoup, beaucoup de bruit pour rien.

On pourrait discuter des heures des raisons de ce désarroi dans nos élites politiques: la mondialisation, les crises, les mutations sociétales... Il y a de quoi nourrir des débats. Mais ces débats n'ont pas eu lieu. Les intellectuels sont aux abonnés absents ou tout simplement incompétents. Et il faut être au minimum professeur à Science-Po pour être entendu. Mais n'en doutez pas, ils feront le tour des plateaux télé au lendemain du premier tour pour nous expliquer ce qui était prévisible.
Ce qui est également probable c'est que pour être élu le prochain candidat à la Présidence de la République devra réunir moins d'un quart des électeurs inscrits, dés le premier tour.

À ce moment là, ça fera mal de découvrir que le bulletin blanc n'a aucune conséquence sur le scrutin puisque les trois autres quarts des Français n'auront pas choisi leur Président de la République.





07 mai 2012

Debrief sur France Culture : Le vote blanc au delà de 2,1 Millions

C'était à Science PO, ce lundi 7 Mai, et j'ai pu apporter un peu maladroitement ma contribution au score historique du Vote Blanc.


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