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05 décembre 2006

Grosses têtes: Crevons l'abcès du silence grâce à Pierre Bellemare

Vous pourriez écoutez l'émission entière ou juste l'extrait où le Parti Blanc est à l'honneur :



Le fichier mp3.
Dans tous les cas, les parisiens changeront d'avis sur Philippe Bouvard dont j'ai dors et déjà décidé d'être fan. Ils redécouvriront avec plaisir Pierre Bellemare. Ils découvriront un Jean-Michel Apathie qui semble aussi cynique que ceux qu'il interroge, sauf qu'il est lui même embarrassé par un aveu mensongé. Mais sa maitrise de la déconstruction est tombé sur un os: la réalité.
Une réalité qui remplace la fraternité de notre devise dans le dernier livre du journaliste. Pour celui-ci si les hommes naissent libres et égaux en dignité et en droit [..] ils doivent agir les uns envers les autres dans un esprits de "réalité" ... Ce qui ne veut rien dire.
Cette réalité, si elle rappelle une nouvelle maniére de faire de la politique entre droite et néo-libéralisme, permet de justifier toutes les éxagérations possibles pour créer un sentiment d'incertitude voire de peur. La méthode s'est donc appliquée au principe du vote blanc. Les interprétations sont donc faites à partir du principe que tout nouvelle proposition est une catastrophe. Ce manichéisme, outil manifeste de désinformation, permet de ne pas aborder le sujet de fond qui est la légitimité des élus et la modernisation de la vie politique française.
Cela fait longtemps que l'on prend les électeurs pour des enfants. Un jour ou l'autre l'adolescence arrivera et la rebéllion avec.
Pour ce qui est du choix suffisant de 2002, son éxistence démontre :
1) D'un déréglement de la politique qui ne met plus le rassemblement au centre des stratégies politiques.
2) Le besoin du peuple de pouvoir contester. Puisque les 8/10 d'entre eux n'était pas en position d'être élus, il s'assuraient en votant pour ceux-là un vote qui compte sans qu'il puissent être attribués au camp d'en face.
Finalement l'éparpillement de ces voix permet de facilement minimiser l'impact de cette contestation. Ainsi la multiplication des candidats comme argument de démocratie est un contre-sens. La multiplication des candidats est la preuve que la politique française ne va pas bien et non pas l'inverse...
Merci de votre bon sens M. Bellemare, et de votre ton dubitatif ( et ce n'est pas un gros mot..)

04 décembre 2006

Le choix de la paralysie

Je suis de sortie ce soir, je mettrai par la suite l'échange que j'ai au avec Mr philippe Bouvard, que je ne saurais trop remercier. Mais rapidement disons que la meilleure façon de ne pas parler du fond est souvent d'imaginer le pire : la paralysie. Sauf que ce n'est évidemment pas l'objectif du Vote Blanc. Celui-ci est là pour permettre aux électeurs qui ne souhaite donner leur voix à personnes de pouvoir s'exprimer tout de même.
On peut imaginer le pire et lui donner une réponse qui correspond donc à une crise. Evidemment lorsque l'on réponds à une crise il ne faut pas de demi-mesure. Mais est-ce pour autant la seule réponse qui sera mise en oeuvre dans le cas d'une situation intermédiaire ? Non mais il faut savoir faire peur au bon peuple pour pouvoir le contrôler.
Ensuite pour ce qui du choix suffisant, Cela fait plus de trente ans que des choix insuffisant se propose au Français. A tel enseigne qu'en 1974 VGE a fait passer le nombre de parrainages necessaires de 50 à 500 puisque déjà à l'époque prés de 7 candidats se présentaient. Chiffre qui peut paraître ridicule à coté des 16 de la précédente élection...
Nous entendrons ensuite Mr Apathie militer pour la réduction du nombre de candidats pour ne pas avoir de dispersion. Que pensez-vous M. Apathie de réduire le hasard du second tour avec une reconnaissance du vote blanc ? Qui lui, canaliserait les contestations sans fragiliser les candidats avec de véritable programme.
Parce que si la paralysie est évité par le choix aujourd'hui vous pourrez nous accorder de donner une réponse à la crise du politique en France.

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