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04 avril 2011

Les propositions du PS: "nothing to load", yet



On aurait cru que le PS aurait tiré des leçons de la récente Berezina de la démocratie française. Nous avons eu certes quelques déclarations de Fabius qui a remis sur le tapis sa vielle proposition de vote obligatoire avec, donc, un vote blanc dépotoir. Dans les dix dernières propositions , le discours s'éloigne ostensiblement de l'actualité démocratique. La gauche ne s'occuperait pas de la démocratie ? Cela n'a pas échappé au chroniqueur le plus haï du PAF : il n'y a encore que la droite qui se mobilise le plus. Et comme le souligne Eric Zemmour ( que je ne peux pas supporter d'habitude ) , l'abstention profite à la gauche, puisqu'elle a du mal à mobiliser et à marquer une différence : Avancez à 15 '30.


Attendons voir ... Le PS n'est qu'au début de son "show-case" médiatico-politique, je reste donc curieux d'une proposition d'une réforme réellement démocratique.
Pour l'instant je reste sur ma faim.

P.S : dans le lien sur Fabius on découvre que le P.S a discuté de la reconnaissance du vote blanc. On en sait pas plus... suite au prochain épisode

18 novembre 2006

Une gauche écartelée entre l'utopie et le réalisme..

Le rassemblement va donc être à l'ordre du jour. Il se fait apparement plus facilement à l'extérieur du Parti Socialiste qu'en interne. Le score sans appel et la mobilisation exceptionnelle a donné à Ségolène Royal une confortable avance idéologique. Elle représente plus de 60% des adhérents socialistes. La victoire est donc sans appel et l'avance de Laurent Fabius au référendum interne sur le constitution européenne ( 40 % ) puis au congrés du mans (21,17%) s'est réduite significativement. La marée d'adhésion au Ségolénisme à la suite du CPE a provoqué une salutaire modification du fonctionnement interne du Parti Socialiste suite . La candidate du Chabichou a en effet rallié à elle des adhérents qui, peu présents au réunion de sections, avait une vision plus médiatique des candidats. Ainsi on retrouve plus aisément

Certes malgré les appels au rassemblements, il reste une pointe d'amertume chez ceux qui se sont le plus investis dans le camp de ces adversaires. Aujourd'hui à la gauche de la gauche Marie George-Buffet, dans sa stratégie ambitionnant de coller au Parti Socialiste, va menacer l'union de la gauche unitaire et anti-libérale. La satisfaction Royale prend le risque toutefois de ne pas pouvoir rassembler suffisamment pour parvenir au deuxième tour de la présidentielle tant l'opposition est grande. Par ailleurs, malgré le Buzz de Strauss-Khann sur son possible statut de premier ministrable,qui n'est plus d'actualité,le recentrage dans l'échiquier politique n'est plus possible car l'agressivité dont DSK a fait preuve pendant les primaires laisserait prévoir plus une cohabitation qu'un réel gouvernement de gauche. La légitimité de ségolène n'est donc plus à douter pour ce qui est d'un recentrage vers la gauche. c'est je crois à elle de faire le premier pas, forte de sa victoire. Le centre étant accaparée par un François Bayrou qui, pourtant, s'il poursuit sa chute laissera un centre dégagé pour Nicolas Sarkozy et Ségolène Royale. C'est pourquoi aussi ce ne sera pas dans ce camp que se gagnera la campagne.

En conclusion, la partie est loin d'être gagnée, et le référendum interne sur l'adoption de la constitution européenne montre qu'il serait utopique de croire qu'une Ségolène encensée aujourd'hui, ne sera pas le principale point de désunion de la gauche de demain. Entre le pragmatisme nécessaire à la victoire et la forme d'utopie qui nourrit son projet, il y a fort à parier que des électeurs ne s'y retrouveront pas. Ils auront alors le choix entre l'extrême gauche, soit une forme de vote blanc de gauche , Bayrou, le vote blanc du centre et JaMeL P le vote blanc de droite. L'union de ces votes blancs ne faisant pas de projet mais menaçant d'être une majorité en France, est loin d'être la preuve d'un véritable changement. A moins que comme je l'ai déjà dit Ségolène arrive à se recentrer sur la gauche avec peut-être l'aide de Laurent Fabius. C'est de la politique politicienne, je le reconnais volontiers. Dans cette bataille néanmoins l'adjonction de l'extrême-gauche va permettre peut-être d'eviter les réponses simpliste à des questions qui sont bien souvent plus global qu'il n'y paraît. et puis aprés tout l'union fait la force non ?
[update] un article du Monde traite de la même question mais avec un style nettement meilleur évidemment. Il me paraissait nécéssaire de le préciser: Il n'ont pas copié sur moi ... :-) ni l'inverse.

17 octobre 2006

Une première certes, mais toujours pas de président(e)...

Si on avait voulu découvrir qui des trois candidats semblait le plus présidentiable, nous en serons pour nos frais.
Malheureusement, Ségolène Royal semble trop concrète et ne fait pas penser à une présidente de la république Française. Même si je pense que c'est la fonction qui fait l'Homme ( la femme en l'occurence ) , Elle ne semble pas avoir l'envergure d'une grande Femme de France avec l'image que cela doit porter à l'internationnal. C'est là où nous réalisons que Jacque Chirac avait réussi à atteindre une forme de stature que l'on n'aurait pas pu imaginer en 1988, il y a quinze ans. Dominique Strauss-Khan, lui, n'est pas crédible, tout simplement. Se collant de trop prés au programme socialiste, il semble manquer d'idées innovantes et si il répond bien au camp de droite, seul positions à coté de laquelle il arrive à se démarquer, il parait être le centriste de gauche, et ne peut se démarquer avec cette image d'homme du passé. De plus la proximité physique avec Fabius fait se rappeler qu'il se sont succédé au ministère des finances, et surtout les raisons de cette succession . Du coup, là où on attendrait une réelle alternative, les deux hommes de la soirée ont semblé dans la continuité d'un certain passé. Sur lequel l'un et l'autre ont puisé leurs arguments tout en s'en démarquant, comme pour montrer que ,eux , avait été dans des positions hautes du pouvoir. Sauf que sur ce sujet Fabius neutralise Strauss-khann par sa démagogie et sa vision d'un autre temps. Il a prouvé que l'expérience ne démontre pas la lucidité.
Plus j'y pense plus je trouve que le débat est truquée. Si Ségolène avait été la seule à montrer l'alternative, la rupture, cela n'aurait pas suffi à convaincre son propre camp de la possibilité d'une rupture en interne, et palier à la division qui s'est fait jour en 2002. Cela aurait pu même paraître trop artificiel. Alors qu'a coté de kadors et d'anciens du Gouvernement Jospin, elle est plus crédible en rupture (Merci à Jospin pour son rejet, d'ailleurs). Elle démontre plus facilement la capacité du Parti Socialiste à porter la rupture et le changement.

Un changement en trompe l'oeil


Cela garantit-il le changement profond de comportement politique ?... Vous devinez ? Eh bien non , à mon avis, cela ne garantie rien. La proposition de ségolène est certe dans une vision éloigné de la tradition socialiste. En réinventant le modèle social, elle semble créer la différence, et ce n'est pas seulement son genre qui la dfférencie. Cette différence est faite d'une contrainte sociale plus forte, résolument conservatrice. Sa "bureaucratie tatillonne" lui prépare, à mon avis, un bel avenir dans les rues... Son jeu de dramatisation avec les 35 heures ( en retardant sa réponse ), démontre sa volonté de ne pas agir sur les salaires et du coup encore moin sur le pouvoir d'achat. Globalement, je ne suis pas sûr que les militants socialistes soient réelllement convaincu par sa politique. De toute manière à gauche la seule campagne qu'il y ait c'est de battre Nicolas Sarkozy.
"Vaincre la droite"
Cette campagne marketing du Parti Socialiste semble voir comme objectif 1) de remobiliser les médias vers elle 2) rassembler à gauche (fabius) , au centre ( strauss-khan) et à droite avec Ségolène. Et la rupture étant manifesté par le genre, il y a du coup une rupture que fait concrétiser le Parti Socialiste. Tout y est donc pour "faire gagner la gauche". Les propositions qui répondent aux problèmes viendront aprés... car "Les travailleurs pauvre qui n'arrivent pas à se loger" chercheront en vain dans le programme de Mme Royal une réponse à leur difficultés..

Enfin, il est interressant de voir à quel point dés le début c'est le terme de démocratie et de confiance qui ont été martelé. Les candidats ont peut-être cette vélléité ?... Pardon je ne pense pas être injuste. J'espère au contraire, que nous verrons par la suite des réponses à mes interrogations. Parce que malgré tout je reste plein d'espoir et que pour moi le doute est le ciment de la foi... ( ouaaah c'est beau ! ).

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