Affichage des articles dont le libellé est Jacques Chirac. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Jacques Chirac. Afficher tous les articles

22 février 2014

Un vrai vote blanc pour un vrai choix

La loi est donc passée au journal officiel. Pour ceux qui n'utilisent pas le vote blanc c'est une victoire. Pour ceux qui l'ont utilisée, l'accueil de cette nouvelle est mitigé, pour le moins.


Que faire avec un vote blanc qui ne sera qu'affiché, qui, quelque soit son score, n'aura aucune conséquence sur le résultat. Regardez l'élection de Jacques Chirac au lendemain du 21 avril 2002. Qui se souvient du nombre de bulletins blancs ?

Capture d'écran des résultats du second tour de l'élection présidentielle de 2002.
Comme vous le constatez, les bulletins blancs et nuls ne sont pas affichés. Il faut s'armer d'une calculatrice pour trouver le nombre de 1 769 904 bulletins blancs et nuls.

Une autre démonstration que l'État ne donne pas d'importance aux bulletins "non-exprimés". L'analyse optimiste comme quoi, « c'est permettre à un signal d'alarme de se déclencher » montre qu'à défaut d'une réel prise de conscience de l'État et des élus, il n'y aura pas de changement de comportement. Plus d'une dizaine d'élections après, ni Jacques Chirac, ni ses responsables de gouvernement n'ont jamais considéré que le scrutin impliquait une vision politique différente. Le résultat de la précédente élection présidentielle le montre à nouveau. À aucun moment le nombre de bulletins blancs pourtant exceptionnellement haut n'a fait partie de l'analyse de la situation. Dans le cas de 2002 c'est l'arrivée au second tour de Jean-Marie Le Pen qui a tiré (un peu) une sonnette d'alarme.

Ce qui compte pour un élu, c'est d'être élu. Ceux qui votent nuls ou qui ne s'exprime pas ne participent pas à la démocratie. Point. Un vrai vote blanc c'est un vote qui compte. C'est un vote qui enlève des voix aux élus. C'est un dialogue qui s'organise à travers le scrutin. C'est une personne qui s'invite à la table. Or, là, cette loi renvoie le vote blanc à l'influence hypothétique d'une marionnette. À moins que son auteur veuille entretenir la confusion entre voter pour lui et le vote blanc. Au moins une personne qui a su s'inviter dans le concert démocratique en attendant que les citoyens aient, un jour, leurs mots ( maux ?) à dire.




05 janvier 2007

Jean-louis debré préfère l'abstention au vote blanc


Sur RTL, interviewé par notre camarade journaliste-bloggeur Jean-michel apathie, une annonce : "Jean-Louis Debré votera-t-il pour lui? Non, a-t-il dit, je m'abstiendrai". Conscient toutefois, de la violence de cette annonce - pour le président de l'Assemblée Nationale, tout de même-, il est bien obligé d'adoucir en signalant tout de même qu'il attend un autre candidat potentiel... Mais quel candidat ? Michéle Alliot-Marie ? Elle a déclaré forfait depuis longtemps, ne trouvant aucun soutien, elle soutiendra un autre candidat. Alors qui d'autres ? Jacques Chirac ? Celui-ci se déclarera au cours du premier trimestre, mais attendra certainement la dernière minute, histoire de "peser" dans le débat le plus longtemps possible.
Le premier ministre ? Dominique de Villepin ne décole pas des sondages et reste à un niveau record de 68 % qui ne lui font pas confiance et ce, depuis avril 2006... Avril 2006, c'est la fin de la crise sur le CPE.
Jean-louis Borloo, dit-il ? Il attendra la fin du mois de février, a l'issue du congrés extraordinaire du Parti Radical.
Embarrassé, donc Notre futur président du conseil constitutionnel ? Les recours semble être tous bien aprés l'issue du vote des adhérents de l'UMP, le 14 janvier. Cela ne donnera donc aucun sens à leur vote, puisque que le clou du spectacle viendra plus tard. Les messages distillés dans la presse par le président de la république et son fidéle lieutenant Jean-louis met en évidence l'entreprise de sape méthodique. Pour mettre encore plus en évidence le manque d'enjeu de ce scrutin. Moi, si j'étais Nicolas Sarkozy, je préférerais le désaveu du vote blanc plutôt que celui de l'abstention. Au moins il y aura imcompréhension et donc besoin d'explication, il aura une sortie de secours.
Dernier piège ? Nous verrons.. Si le président de la République sortant veut peser sur le débat, il va le faire pour tuer.. Et non pour progresser. C'est la seule chose que l'on peut comprendre dans l'annonce du porte-flingue de Jacques Chirac.

15 novembre 2006

65% à ne faire confiance ni à la gauche, ni à la droite pour diriger le pays

Le dernier sondage du Cevipof a été livré dans le Figaro. LCI s'est un peu mélangé les pédales dans ces comptes rendus entre le sondage TNS etcelui du CEVIPOF. On retrouve, toutefois, les résultats que nous avions eu quelque semaines auparavant. Et la défiance des français à l'égard des politiques sans avoir baissé est un peu plus précise dans cette étude(pdf) où on apprend que Seul 50% de la population a voté à toute les élections... Je suis très étonné et du coup on peut qu'encourager ces jeunes qui se battent pour l'inscription sur les listes électorales que ce soit au centre ou à gauche. D'autant que 60 % des Français pensent que c'est voter qui peut permettre d'exercer le plus d'influence sur les décisions politique. Peut-être faudra t'il que les français soient convaincu que cela puissent améliorer la situation de la France. Ce qui est peu probable pour 60% des français interrogés ( + de 5000 personnes ). Le besoin de proximité est grand puisque 64 % des Français considèrent que les communes n'ont pas assez de pouvoir alors que 62% dentre eux pensent que ce sont les médias qui a trop de pouvoir.

Ni Nicolas, ni Ségolène ni François Bayrou n'ont trouvé la clef de la campagne. Tandis que JC, lui, prend la clef des champs.


En effet, le paysage politique reste relativement inchangé : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal reste au coude à coude avec une petite avance conservé par Nicolas Sarkozy. Il est étonnant de voir le peu de changement en l'espace de six mois alors que les deux candidats n'ont cessé pourtant d'être sur le devant de la scène. On remarque de plus que François Bayrou, lui n'ont plus, n'a pas su convaincre une plus grande population, au contraire son potentiel électoral à l'air de se "tasser" ( de 24 à 23 ). On peut donc qualifier sa stratégie jusqu'à aujourd'hui d'échec manifeste. AÏE AÏE AÏE tapez pas la blogosphère !! D'ailleurs c'est pire pour Straus-Khann ( de 20 à 18 ) et pour Jospin (33 à 27 !) . En fait c'est pareil pour tout le monde sauf pour Nicolas Sarkozy ( 46 à 49 ) , de ségolène Royal ( 45 à 46 ) et ... Jacques Chirac ( 19 à 20 ) ! Si c'est pas un retour de derrière les fagots ... Quant à Jamel Pet ( JMLP ) lui reste stable à 17 ce qui l'éloigne singulièrement du second tour.

Enfin pour terminer, c'est Nicolas Sarkozy qui semble avoir convaincu les abstentionnistes ( peu tout de même ) qui en six mois a emmener à droite ceux qui auparavant ne pouvait pas se positionner. Ce travail de terrain n'est malheureusement pas assez mis en évidence.


Voter la mort dans l'âme, mais voter...

Ce qui reste, c'est qu'un paradoxe est assez flagrant : alors que 65 % des français ne font confiance ni à la Gauche ni à la Droite pour gouverner il y a par contre 35 % des français qui ne se considère ni à gauche ni à droite. Cela signifie que 30 % de l'électorat vote moins par conviction que par devoir démocratique. C'est à dire des personnes qui vont voter un peu la mort dans l'âme sans vraiment faire confiance à nos élus... Je trouve le tableau est triste à plus d'un titre.

Messages les plus consultés