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21 novembre 2012

quand Jean-françois Copé parlait de l'illégitimité de François Hollande


à 1'10 : « Le président actuel n'a pas été élu avec la majorité des exprimés, ce qui n'est pas si courant* dans la cinquième république »  le 7 mai 2012 sur RTL.
Et c'est même unique dans le cas d'un parti politique.

Je me suis dit qu'avant que les commentateurs, dans le tourbillon de l'actualité et la ferveur de l'élection, oublie de faire le rapprochement avec l'élection du 18 Novembre à l'UMP, un bref rappel des propos du président de l'UMP à l'époque était nécessaire.

* En effet il y a eu un précédent en 1995 avec l'élection de Jacques Chirac dont la somme des voix était inférieure à la somme des bulletins blancs et des voix de son opposant, Mr Lionel Jospin.

Copé : Une élection étrange..

L'élection de Jean-François Copé à la tête de l'UMP obtient des résultats surprenants :

Le maire de Meaux est bel et bien élu avec 98 voix d'avance.


Le vote blanc et nuls est également présent avec un chiffre de l'ordre de 1930 voix soit 20 fois plus que l'écart qui sépare les deux protagonistes. C'est énorme. Mais "The winner takes it all".



Mais ce n'est pas là que l'essentiel de mon interrogation se trouve. Voyez le score du vote blanc : 1%. Lorsqu'une participation est forte on se trouve en général avec des votes blancs et nuls de l'ordre de 2%. C'est en général le chiffre que l'on retrouve dans les élections avec des machines à voter par exemple. À l'inverse lorsque la participation est forte, elle est le double environ. Inutile d'interpréter ce fort vote blanc comme une expression de protestation, il y a un nombre incompressible d'expression de ce type.

Prenons pour hypothèse que le nombre d'adhérent de l'UMP est de 300 257. C'est le chiffre gardé par Wikipédia, mais impossible à retrouver sur le site de l'UMP : une deuxième bizarrerie, puisque ce chiffre a été donné récemment, le 26 octobre. 

Bref, cela donne une participation de 58,82% soit une participation supérieure à celle que Nicolas Sarkozy avait réunis avec 53,29% en novembre 2004 mais en réunissant une majorité de 85,1 % des voix.

Autre étrangeté on pouvait aller voter et devenir adhérent «par chèque exclusivement». C'est quasi un scrutin citoyen...

Pour conclure : 
- Un taux de votes blancs anormalement bas.
- Des chiffres invérifiables
- Une base électorale incertaine.

Cela fait beaucoup pour une élection au résultat si serré, et cela ne manquera pas de peser sur l'avenir de ce parti. 

13 mars 2007

La défiance des électeurs justifie la montée de François Bayrou

L'étonnement n'est pas si grand dans les états majors, Je crois qu'il savent depuis longtemps que les français sont en défiance avec les politiques. L'article de Dominique Reynié sur la défiance électorale a depuis longtemps guidé les stratégies de campagne des leaders politiques. Si l'un a les yeux rivés sur les sondages, l'autre a carrément utiliser une méthode participative qui semblait avoir fait ses preuves pendant les régionales. Mais comme ces stratégies ne convainc pas forcément tout le monde.
Les citoyens pour exprimer leur désaccord ou leurs besoins de débat n'ont pas d'autres solutions que de se déclarer en faveur d'un candidat qui exprime cette défiance de manière républicaine.
Sur ce sujet François Bayrou n'a jamais caché son ambition de canaliser les votes de défiance de manières républicaines.
Alors on pourra toujours questionner la manipulation comme pour déligitimer la montée de ce vote on questionnant l'influence de l'UMP sur les sondeurs. Il n'en reste pas moins que le besoin d'un vote blanc est fort dans la population. Si les cartes était distribué plus clairement on aurait un débat entre projet politique et non cette absence de débat qui se caractérise par les distributions de portefeuille et circonscriptions seul enjeu que peuvent utiliser les médias pour "égayer" l'actualité..

12 janvier 2007

Le Vote Blanc à l'UMP

Voici des extraits de la discussion du 30 Janvier 2003, du point de vue de l'UMP

Pascal Clément(UMP): "une centaine de parlementaires du groupe de l'UMP qui, eux aussi, ont demandé la reconnaissance du vote blanc aux élections,Il s'agit donc d'un vrai problème, à propos duquel j'aimerais faire certaines observations.""Cette élection [Le référendum sur le quinquenat] a montré que les électeurs sont informés du fait qu'ils peuvent, tout en participant, refuser de faire un choix entre les deux possibilités qui leur sont offertes." et un peu plus loin : "Ceux qui veulent prendre en compte les bulletins blancs disent que c'est pour lutter contre la décrédibilisation ou la délégitimisation des élus, mais si leur proposition était acceptée on en arriverait à une autre forme de délégitimisation."

"En effet, si cette proposition de loi était adoptée, nous risquerions, les uns et les autres, dans la plus grande majorité des cas, d'être élus avec une majorité inférieure à 50 %. Que dire de la légitimité d'un candidat qui serait élu avec moins de 50 % des voix ?".
"Voici pourquoi la commission des lois a adopté cette voie médiane[affichage des scores du vote blanc à coté des votes nuls], qui prend en compte le souci du rapporteur [Gérard Vignoble ]et celui de nombreux députés sur l'ensemble des bancs de l'assemblée. Le texte adopté est déjà assez novateur en soi et il satisfera ceux des Français qui ont depuis toujours considéré que leur vote « blanc » n'était pas assez connu."

M. Jean-François Copé, secrétaire d'Etat aux relations avec le Parlement, porte-parole du Gouvernement: " je ne suis pas certain que la prise en compte des bulletins blancs dans les suffrages exprimés réponde à elle seule et de façon efficace au malaise qu'expriment certains de nos concitoyens les jours de scrutin. [..] Vous pourrez, à ce stade, objecter que, si elle permettait à nos compatriotes de retourner en masse vers les urnes, la prise en compte du vote blanc dans les suffrages exprimés vaudrait bien à elle seule un toilettage de la Constitution, du code électoral, voire une multiplication du nombre des tours de scrutin."

L'UMP reconnait donc les bien faits de la reconnaissance du vote blanc... et l'applique dans ces scrutins internes, masi s'il sagit d'adouber le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy.

08 janvier 2007

Faites ce que je dis mais ne dites pas ce que je fais

À l'U.M.P. lors d'une élection, on met en oeuvre le vote blanc pour palier à un scrutin manifestement sans enjeux.
Au parti socialiste, de la même manière, Le bureau politique a écarté ostensiblement les votes blancs pour éviter tout revers. Lequel, outre le fait qu'il soit révélateur, serait dommageable politiquement.

Du coup , je me demande à quoi serve vraiment ces scrutins internes.


05 janvier 2007

Jean-louis debré préfère l'abstention au vote blanc


Sur RTL, interviewé par notre camarade journaliste-bloggeur Jean-michel apathie, une annonce : "Jean-Louis Debré votera-t-il pour lui? Non, a-t-il dit, je m'abstiendrai". Conscient toutefois, de la violence de cette annonce - pour le président de l'Assemblée Nationale, tout de même-, il est bien obligé d'adoucir en signalant tout de même qu'il attend un autre candidat potentiel... Mais quel candidat ? Michéle Alliot-Marie ? Elle a déclaré forfait depuis longtemps, ne trouvant aucun soutien, elle soutiendra un autre candidat. Alors qui d'autres ? Jacques Chirac ? Celui-ci se déclarera au cours du premier trimestre, mais attendra certainement la dernière minute, histoire de "peser" dans le débat le plus longtemps possible.
Le premier ministre ? Dominique de Villepin ne décole pas des sondages et reste à un niveau record de 68 % qui ne lui font pas confiance et ce, depuis avril 2006... Avril 2006, c'est la fin de la crise sur le CPE.
Jean-louis Borloo, dit-il ? Il attendra la fin du mois de février, a l'issue du congrés extraordinaire du Parti Radical.
Embarrassé, donc Notre futur président du conseil constitutionnel ? Les recours semble être tous bien aprés l'issue du vote des adhérents de l'UMP, le 14 janvier. Cela ne donnera donc aucun sens à leur vote, puisque que le clou du spectacle viendra plus tard. Les messages distillés dans la presse par le président de la république et son fidéle lieutenant Jean-louis met en évidence l'entreprise de sape méthodique. Pour mettre encore plus en évidence le manque d'enjeu de ce scrutin. Moi, si j'étais Nicolas Sarkozy, je préférerais le désaveu du vote blanc plutôt que celui de l'abstention. Au moins il y aura imcompréhension et donc besoin d'explication, il aura une sortie de secours.
Dernier piège ? Nous verrons.. Si le président de la République sortant veut peser sur le débat, il va le faire pour tuer.. Et non pour progresser. C'est la seule chose que l'on peut comprendre dans l'annonce du porte-flingue de Jacques Chirac.

03 janvier 2007

83% de bulletins blancs à l'investiture de Nicolas Sarkozy ...

Cette hypothése romanesque n'est guère enviseageable... Ne serait-ce qu'à cause de l'avance du candidat-pas-qu'en-rasant parmi les 336 838 adhérents. Aujourd'hui à l'investiture de l'UMP ça sera donc blanc ou Sarko. Les abandons successifs des autres candidats et la non-non-candidature de MAM et de De Villepin. Le score sera t'il supérieur à celui de François Bayrou avec 98 % ? tout dépend la manière de calculer évidemment. Ce qu'il faudrat observer le 14 janvier est évidemment la participation. A l'UDF, elle était de 60%, au Parti socialiste, 82% avec plus de 180 000 adhérents qui se sont déplacés. En vérité l'annonce de l'utilisation des bulletins blancs est bien là pour motiver les adhérents UMP à se déplacer. En effet, le vote sur le projet législatif n'avait pas ou avait trés peu mobilisé ( 50,1 % ) avec 146 000 adhérents. L'objectif est donc trés clairement de rassembler les adhérents...

Les bulletins blancs permettent, donc, à l'UMP de mobiliser...

Les nombres de bulletins blancs ne permettra pas pourtant d'être un indicateur. Aucune conséquence n'est associée à ce score il n'y a donc aucun enjeu pour les adhérents. Le seul enjeu est éventuellement de manifester une opposition à Nicolas Sarkozy. On aurait pu avoir un seuil à 30% ou même 50% ce qui aurait au moins eu l'avantage de donner à cette élection un enjeu. Mais non il n'y aura pas d'enjeu et même si l'opposition était plus forte au parti socialiste il est fort à parier que les bulletins blancs ne dépasseront pas les 2%... au dessus ce serait presque un echec.. pour la participation entre 145 000 et 180 000. Il serait quasi inacceptable pour le président de l'UMP d'être en dessous de ce score. Il y aurat donc pendant ces quinze prochain jours une campagne interne intense. Les sondages vont se succéder et nous verront toutes sortes d'outils de propagande à l'attention des adhérents pour qu'ils aillent "voter".

Mais est-ce l'UMP ne va pas faire là preuve de nombrilisme pendant quinze jours ? Alors qu'il aurait suffit de poser un seuil de participation et un seuil de vote blanc. Ce qui aurait permis de responsabiliser les électeurs.

Pas de conséquences électorales, pas d'électeurs.


Ces électeurs qui vont voter blanc sont des militants au milieu de potentiels abstentionnistes. Ils se positionnent et permettent aux autres d'émettre une opinion aussi et donc de les mobiliser, en quelque sorte ils deviennent des leaders d'opinion. Evidemment si le vote n'est pas suivie d'effet, ces électeurs "blancs" sont discrédités d'emblée. Il n'y a pas non plus de débat possible et c'est la démocratie qui y perd. Ils sont inefficaces à la mobilisation. C'est aussi la raison pour laquelle, il faut que les règles soient dites dés le départ. Les conséquences électorales est la seule manière de rendre utile le vote blanc.

Attendons pour voir ...

24 novembre 2006

Le débat est aussi de droite..

Le débat d'après le littré c'est un différend dans lequel de part et d'autre on allègue des paroles ou des raisons. Débattre c'est donc lutter pour, disputer, contester.
ça promet. On ne peut que se réjouir de cette volonté de d.. dans la droite républicaine. Nicolas Sarkozy crée même la surprise ou du moins essaie de casser le petit nuage sur lequel se trouve en ce moment le petit monde socialiste en innovant à la suite de la réunion d'hier soir. Il y aura donc quatre forum régionaux avec les trois candidats adoubés par Le président de l'UMP:Michèle Alliot-Marie, Jean-Louis Borloo et Dominiqe de Villepin... Deux chiraquiens contre les champions sarkozystes...
Lors de ces forum se déclareront ou non les candidats, ils auront dans tous les cas jusqu'au 30 décembre pour déposer leur candidatures. Ainsi pour faire bonne mesure les français qui se sentent proche de Nicolas Sarkozy de l'UMP pourront dans le même temps devenir eux-aussi adhérents du plus grand parti de France. Pourquoi cette mesure ? Pour réaffirmer une plus grande représentativité ? On peu réellement applaudir Nicoals Sarkozy pour sa campagne en faveur de la particiaption électorale.

Sarkozy TF1 23/11/2006
envoyé par sarkoTV

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