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17 juin 2007

Le vote «blanc» ne progresse pas

14/06/2007 21:27 Le vote «blanc» ne progresse pas

Six candidats du Parti blanc se sont présentés pour que le vote blanc soit mieux reconnu

Ils ont été six dimanche dernier 10 juin à se présenter dans toute la France, pour défendre une couleur : le blanc. Inutile de chercher à les positionner sur un curseur gauche-droite, le « Parti blanc » a pour seul programme une meilleure reconnaissance du vote blanc. Dans la configuration actuelle, celui-ci n’apparaît, sans distinction avec les bulletins nuls, que dans la différence entre votants et suffrages exprimés. Dès lors, cette possibilité de marquer sa protestation ou son indécision, sans céder à l’abstention, n’a pas d’impact. Pour y remédier, et attendant que la loi change, le Parti blanc, créé en 2 000, a choisi de présenter, dimanche dernier, des candidats qui serviraient uniquement à comptabiliser les « électeurs blancs », pour pouvoir les faire apparaître dans les tableaux de résultats.

Après une liste aux élections municipales de Caen en 2001, 38 candidats aux législatives de 2002, l’association a été contrainte, financièrement, de n’en présenter que six cette année, à Marseille, Caen, Paris, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg. Ils ont totalisé 1 593 voix, avec des scores allant de 0,21 % à 1,04 % selon les circonscriptions, soit approximativement les mêmes qu’en 2002. Mehdi Guiraud, président du Parti blanc et candidat dans la 16e circonscription de Paris, ne se dit pas déçu. « On ne fait pas campagne pour voter blanc, notre objectif est juste de donner la possibilité aux électeurs de le faire », affirme-t-il.

« Le score n’est pas important pour nous », affirme même Géraldine Grün, la candidate dans la 2e circonscription du Bas-Rhin (lire aussi La Croix du 13 février dernier). « Ma déception, ce n’est pas mes 0,74 % mais les 40 % d’abstention », martèle-t-elle, allant jusqu’à dire que « dans une démocratie idéale, il n’y a pas de vote blanc, car tous les électeurs trouvent un candidat qui emporte leur adhésion ». D’ailleurs, en cas de victoire, les candidats du Parti blanc s’étaient engagés à démissionner. « Je sais que notre démarche est subtile, et souvent les gens ne comprennent pas que nous ne sommes pas un vrai parti », reconnaît Géraldine Grün.

Marquer sa différence

L’association fait pourtant tout pour marquer sa différence. Sur leurs affiches, les visages des candidats du Parti blanc n’apparaissaient pas. À la place, cette inscription : « Votez », et cette mention « bulletin blanc mais reconnu ». La démarche est simple, mais les faibles moyens pour mener une vraie campagne d’information n’ont pas permis de l’expliquer. D’ailleurs, dans les circonscriptions où se présentait un candidat blanc, les traditionnels votes blancs et nuls subsistent, et les dépassent souvent.

« Les électeurs n’ont peut-être pas confiance, se disent que c’est une arnaque », estime Mehdi Guiraud, et surtout ils sont peu informés : « On n’a pas eu droit aux grands médias », regrette-t-il. Pour l’heure, l’association a décidé de contacter tous les députés dès leur élection, afin de les inciter à proposer une loi pour la reconnaissance du vote blanc.
Élise DESCAMPS

08 juin 2007

Aller voter, blanc ou pas , mais allez voter !

J'aurai pu aussi bien le dire que Géraldine à Strasbourg.
Mais je le dis à ma manière : Votez, respirez, vivez ! Et commencez dés ce Dimanche.

Dans cette élection législative de 2007 si particulière, tous les scores comptent. Même le score de celui qui sera premier à coup sûr: 75% cela ne dit pas la même choses que 51 %. Et si vous n'y arrivez pas pour un des partis majoritaires, il y en aura au moins dix autres en moyenne qui attendront vos votes. En France, le Parti Blanc en propose six. Et dés ce dimanche le sort en sera jeté...
Arriverons nous à faire baisser l'abstention là où nous serons ? Comment les citoyens réagiront ils, après l'enjeu de l'élection de Nicolas Sarkozy.. ? Personne ne sait vraiment seule le geste des électeurs donnera du poids à leurs votes. Mais ils doivent être nombreux à aller voter.

Votez! C'est la seule conclusion que j'ai pu trouvé chez Maurice hier soir :
Merci à lui de m'avoir invité j'en suis réellement fier.


07 juin 2007

Passage sur La chaine Parlementaire


Assemblée Numérique
Vidéo envoyée par partiblanc

02 juin 2007

Géraldine Grün-Nevers : comptabiliser le vote blanc

dans les DNA
vendredi 1er Juin

Géraldine Grün ira voter les 10 et 17 juin. « J'ai même une petite idée de pour qui je vais voter », ajoute-t-elle. Et on peut être sûr que ce ne sera pas pour elle.
En effet, la candidature de cette jeune femme de 30 ans, rédactrice-conceptrice multimédia, diplômée de l'IEP et de l'école de journalisme de Strasbourg (CUEJ), ne vise pas à récolter le maximum de voix pour être élue. La responsable de la cellule locale du « Parti blanc » milite pour la reconnaissance du vote blanc. Pas de raison donc de lui donner sa voix si on est convaincu par l'un des seize autres candidats de la circonscription. Elle espère d'ailleurs faire le moins de voix possible et aucune photo d'elle n'apparaît sur son matériel électoral. Ses bulletins devraient porter la mention « bulletin blanc mais reconnu ».
Melle Grün se dit d'abord « citoyenne », passionnée de droit constitutionnel. Pendant ses études, elle fut frappée d'apprendre que le vote blanc n'était pas comptabilisé, et qu'il n'avait pas plus de poids que les bulletins nuls. « Très européenne », elle milita lors de la campagne sur le référendum européen en 2005, sans prosélytisme ni pour le « oui », ni pour le « non », mais en expliquant le texte aux citoyens.

« Respecter » celui
qui vote blanc

Opposée au vote de protestation qui favorise les extrêmes, ou au vote « à contrecoeur » sans réelle adhésion, elle se fait l'apôtre du « carton blanc », brandi au lieu du carton rouge. « Il ne faut pas avoir honte de ne pas savoir choisir », dit-elle, en imaginant qu'une élection puisse être annulée puis refaite à partir d'un certain nombre de suffrages blancs exprimés. Sa candidature n'ayant d'autre but que de compter les votes blancs, elle démissionnerait aussitôt si elle était élue. « Nous appelons au vote. Celui qui vote blanc n'est pas un abstentionniste, il se déplace, il s'implique en tant que citoyen. Il vient dire quelque chose. Ce n'est pas le respecter que de faire comme s'il n'existait pas. »
La candidature d'un « candidat blanc » à Strasbourg, Paris, Caen, Bordeaux, Marseille et Toulouse, est, espère la candidate, le point de départ d'un mouvement plus large et plus ancré. Et une façon d'interpeller les élus pour qu'ils oeuvrent à réformer l'article L66 du code électoral.

Denis Tricard

Circonscription 2 : Bourse, Krutenau, Esplanade, Neudorf, Musau, Meinau, Neuhof, Port-du-Rhin.

01 juin 2007

RMC : Xavier Forsans

En ligne ici :

Dans cette campagne pour les élections législatives, ils sont 6 à se présenter sous l'égide du " Parti pour la reconnaissance du vote blanc ".

Un parti créé en l'an 2000 et qui avait déjà présenté des candidats pour les municipales de 2001 et les législatives de 2002.
Ils se présentent à Paris, Caen, Strasbourg, Marseille, Toulouse...
Egalement en Gironde, dans la 3ème circonscription (qui comporte notamment l'agglomération Sud de Bordeaux) où Xavier Forsans est candidat pour la première fois (il a 40 ans, c'est un expert comptable marié avec 3 enfants et sa suppléante n'est autre que son épouse).

" Votez blanc, votez Forsans "...
Comment expliquer ce paradoxe (être obligé de voter pour quelqu'un si on veut voter blanc) ?


Quel est le but de ce parti et donc de ses candidats ?



Avec Olivier Schwarz, reporter RMC.

30 mai 2007

France Bleu Gironde : Xavier Forsans

Interview sur France-Bleu Gironde de Xavier Forsans :

Dans la masse des candidatures pour ces législatives, figurent comme d'habitude des francs-tireurs, à l'exemple de Xavier Forsans qui organise sa quinzaine du blanc.
Cela ressemble à une plaisanterie, eh bien, pas du tout !! cet expert comptable âgé de 40 ans se présente dans la 3eme circonscription de Gironde, celle de Bègles-Bordeaux Sud-Villenave d'Ornon-Talence.
Il défend le vote blanc , qu'il soit pris en compte alors qu'il est considéré comme nul, c'est- à -dire pas pris en compte
dans le nombre de suffrages exprimés.
Donc Xavier Forsans brigue le suffrage des électeurs pour défendre le vote blanc... paradoxe qu'il assume totalement.
Le parti auquel Xavier Forsans adhère depuis l'année dernière, présente 6 candidats au total sur l'ensemble de l'hexagone, avec les moyens du bord.
Réunion publique prévue le 5 juin prochain salle Son Tay, à Bordeaux à 20h30.

27 mai 2007

LTV33 : Xavier Forsans sur une télé Web.



L'intervention est à mes yeux, chirurgicale. Elle pourrait être la première vidéo à regarder pour comprendre notre démarche. Vous pouvez également voir d'autres vidéos sur le site de TV33.

25 mai 2007

Sud-Ouest : La quinzaine du blanc


3e CIRCONSCRIPTION. -- Xavier Forsans s'essaie à la campagne pour faire reconnaître le vote blanc. Le nom de son parti annonce la couleur

La quinzaine du blanc
Votez blanc, votez Forsans. C'est ce paradoxe que s'apprête à défendre le Talençais Xavier Forsans à la législative sur la troisième circonscription. Ils ne sont que six en France à représenter son parti, dont lui. Les autres sont à Caen, Marseille, Paris, Strasbourg et Toulouse. Il fait sérieux. Expert-comptable, 40 ans, trois enfants de 11, 8 et 5 ans, marié à une infirmière qui est aussi sa suppléante, il fera campagne en famille. Le candidat fut acteur associatif de quartier, un bénévole du sport qui vient du scoutisme, un électeur de Bayrou le 22 avril, c'est un catholique actif, mais tout ça n'a « rien à voir » : « la démarche du parti blanc est totalement apolitique, parce qu'il regroupe des gens qui viennent de tous les horizons. Une formule lui sert à résumer sa démarche : « j'offre mon nom » à ceux qui, comme lui, voudraient que le bulletin blanc soit reconnu comme l'expression d'une « opinion complète ». Un acte citoyen. Son parti, certes pas de masse, est né en 2000, il y a adhéré en 2006. « Il s'agit de faire revenir les électeurs aux urnes. C'est dommage de s'abstenir quand aucun candidat ne vous convient vraiment. C'est une vote de défiance, de rejet des autres candidats, mais c'est un acte citoyen. Il faudrait même un dispositif pour qu'une élection puisse être annulée en cas de majorité du vote blanc. Tant qu'on ne reconnaît pas ce bulletin, les gens sont tentés par les votes protestataires aux extrêmes, comme en 2002. Ce que je dis aux électeurs, c'est que si les onze autres candidats de la circonscription ne leur plaisent pas, ils votent pour moi. Et si j'étais élu, je défendrais cette unique loi, et une fois adoptée, je démissionnerais ». Même le taux de participation très fort de la présidentielle ne démonte pas sa démonstration : « le vote Bayrou était en partie une forme de vote protestataire », pense-t-il. Un programme en un seul point, c'est évidemment facile à défendre. Xavier Forsans a une quinzaine de jours pour convaincre, aidé par une poignée d'amis, de boites aux lettres en marchés. Un meeting à la salle Son Tay, à Bordeaux, le 5 juin, à 20 h 30, en sera le point d'orgue.

24 mai 2007

Métro : En Gironde il veut être la voix des sans voix

En Gironde, il veut être la voix des sans-voix

Tous les jours, la campagne vue d’une ville Metro

Xavier Forsans est l’un des six candidats présentés par le Parti blanc, créé en 2000 à Caen.
Xavier Forsans est l’un des six candidats présentés par le Parti blanc, créé en 2000 à Caen. Photo: K.M./metro
Des arrangements pour six villes

Au lieu de vingt-quatre en 2002, le Parti Blanc (12 000 euros de budget) présente six candidats à Bordeaux, Toulouse, Caen, Marseille, Paris et Strasbourg grâce à des alliances passées avec deux autres formations, La France en action et Génération écologie. Les partis qui présentent moins de cinquante candidats aux législatives ne peuvent pas prétendre au dédommagement financier prévu par l’Etat dès lors que le score est supérieur à 1%.

A 40 ans, le Girondin Xavier Forsans s’engage en politique pour donner du poids à ceux qui ne votent pas ou votent blanc. “Je n’ai aucune autre ambition que celle de représenter les électeurs qui votent blanc – depuis un décret qui date de 1852 le vote blanc n’est pas comptabilisé comme un suffrage exprimé –, mais aussi ceux qui ne votent plus ou qui ne se reconnaissent pas dans un des candidats.”

“Faire reculer l’abstention”

Voilà le programme de cet expert-comptable autodidacte installé depuis 1994 à Talence, au beau milieu de la troisième circonscription de la Gironde. Ce Palois, père de trois enfants, estime qu’“un candidat du Parti blanc peut récupérer les votes qui ne sont pas idéologiques”, affirme cet homme récemment installé à son compte. Adhérent depuis mi-2005, il n’a brigué à ce jour aucun autre mandat. Son seul objectif est de “faire reculer l’abstention et [de] dépasser les 1,8% atteints en 2002 par le parti”. Rude challenge : les 73 086 électeurs de cette circonscription répartis sur quatre communes (Bordeaux, Bègles, Talence et Villenave-d’Ornon) devront choisir le 10 juin entre douze postulants, dont le député sortant, le maire de Bègles Noël Mamère (Verts), qui détient ce mandat depuis deux législatures.

Inutile de remettre en cause le sérieux de Xavier Forsans. “Cet engagement est né du constat que le paysage politique ne me convient plus. J’ai spontanément proposé mon nom en mars. Ma femme a immédiatement accepté d’être ma suppléante. Mes amis me soutiennent”, explique ce militant auprès d’associations catholiques.

Karine Ménégo Karine Ménégo
Metrofrance.com, à Bordeaux

Article que vous pourrez trouvez dans Métro Page 3 (pdf).

Vous pouvez l

TV7 Bordeaux: Xavier Forsans candidat blanc à Bordeaux


Xavier Forsans
Vidéo envoyée par partiblanc

23 mai 2007

Strasbourg,20 minutes : une candidate à part


Dans 20 minutes Strasbourg à la page 3 les strasbourgeois trouveront cet article.
Un peu à l'écart des autres.... ça tombe bien nous le sommes.

BLANC Parmi les dix-sept candidatures, on note cellede Géraldine Grün-Nevers, 30 ans.Elle représente le parti blanc, qui milite pour la prise en compte des votes blancs lors des dépouillements électoraux.

Carole Hersent-Lechatreux Relance le Parti Blanc

C. Hersent-Lechatreux relance le Parti Blanc
La soeur du Créateur de ce parti prend le relais sur la 1ère Circonscription du Calvados. Une candidature pas pour du beure, plutôt contre l'abstention.

Sous-titre image:
Carole Hersent-Lechatreux, candidate du Parti Blanc dans la première circonscription du Calvados ( Caen1 )

"J'ai décidé de reprendre mon nom de jeune fille." Manière de rendre hommage à son frère, Blaise. Carole Hersent-Lechatreux sera une des six candidats dans toute la France à porter les couleurs du Parti Blanc. Elle se présente dans la première circonscription du Calvados (Caen1) pour un mouvement que le jeune homme avait créé.
Un parti blanc, pourquoi faire ? "Il sert uniquement à comptabiliser les bulletins blancs. Pour éclaircir le paysage politique. Si les gens avaient eu la possibilité d'exprimer leur mécontentement en 2002, on peut se demander si l'élection aurait eu le m^me visage."
Initié par Blaise Hersent-Lechatreux en 2000, ce mouvement symbolique avait enregistré un score significatif lors des dernières élections municipales de 2001, à Caen : "8,08%". L'année suivante , les élections législatives avaient été moins favorable, avec un résultat autour de 1%.
Pour Carole Hersent-Lechatreux, assistante sociale de 34 ans, mariée, deux enfants , cette candidature n'est pas une première . Je me suis présentée en 2002, à Honfleur." Une quatrième circonscription qui lui avait accordée seulement 0,7% des voix.

Anecdotique. Qu'importe. Avec sa suppléante, Angéline Bailleul, également assistante sociale, 33 ans, pacsée, un enfant il s'agit de trouver un moyen de lutter contre l'abstention, "tant que le vote blanc n'aura pas été reconnu". D'ailleurs, elle respecte ses principes. "Si je suis au second tour, une lettre a été transmise à un huissier; je démissione."
Josué JEAN-BART.
Caen, le nord ouest(OUEST France)

22 mai 2007

Candidats Blancs : Toulouse

La candidate de Toulouse est encore visible sur le site de France 3 Dans le journal régional des Midi-pyrénées, diffusée le Mardi 22 Mai à 12h 07 et quelques... (Format WMV nécessitant le player WMP10 )
Je tiens à exprimer ma sincère admiration : Marilo s'en est superbement tirée malgré les nombreux pièges tendus par le journaliste.
Comme par exemple, ces premières images où le journaliste souhaitait que notre candidate marche à contre courant de la flèche. Le message n'ayant jamais été celui là, elle a préféré aller dans le sens d'une meilleure démocratie c'est à dire dans le bon sens...

Bravo donc à Marilo pour la présence d'esprit.

10 mai 2007

Le nouvel economiste : Qui a peur du vote blanc ?

Cet article a paru dans Le Nouvel Economiste :

Pouvoir politique
Démocratie
Qui a peur du vote blanc ?
Choisir de ne pas choisir ? une “horreur politique” pour les partis mais un indicateur d’insatisfaction qui serait utile en démocratie.
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Selon un sondage, les motivations des électeurs blancs sont : le refus des candidats en présence (36 %), l’hostilité à l’égard de la politique (35 %), une marque de désintérêt (13 %) et enfin un manque d’information (11%).


Par bPhilippe Plassart

Le 22 avril dernier, on en a dénombré 536 000 au fond des urnes. Et l’on peut parier qu’ils seront encore plus nombreux le 6 mai au soir. De quoi s’agit-il ? Des bulletins blancs et nuls d’électeurs qui ont “choisi de ne pas choisir”. Une attitude qui ressemble en l’état actuel du système à un coup de pied pour rien dans la mare électorale puisqu’elle n’influe en aucune façon sur le résultat final. Ce qui fait dire à ses détracteurs que cette option revient à accepter ni plus ni moins que les autres décident à sa place. L’argument se veut dissuasif. Il n’empêche pas le vote blanc de progresser presque quasi inéluctablement. Lors des présidentielles de 1995, en % des inscrits, il avait atteint 4,9 % au deuxième tour, contre 3,1 % en 1988, 2,5 % en 1981 et 1,2 % en 1974. Lors de l’élection de 1969, celle du fameux “blanc bonnet , bonnet blanc” cher à Jacques Duclos, l’étiage était monté à 4,5 %, un chiffre voisin de la présidentielle de 2002 (4,4 %). Or une telle progression s’opère alors que rien ne n’est fait pour l’encourager. Qui a peur du vote blanc ?

L’amalgame bulletin blanc bulletin nul
“Pour les partis politiques, le vote blanc est l’ennemi. Ils ne veulent pas se créer une difficulté supplémentaire en le reconnaissant”, analyse Mehdi Guiraud, président du Parti blanc. Ce petit parti créé il y a une dizaine d’années pour promouvoir la reconnaissance du vote blanc aux élections tente régulièrement de présenter des candidats sous sa bannière. Mais pour l’heure, il a du pain sur la planche, car pas plus les partis politiques que la République n’aiment le vote blanc.
Depuis une loi de 1852, les votes blancs ne sont plus comptabilisés parmi les suffrages exprimés. Et le code électoral leur réserve un sort identique à celui des bulletins nuls. La différence entre les deux est pourtant importante. L’électeur qui vote blanc prend soin de confectionner son bulletin à l’avance – ce type de bulletin n’est en effet mis à sa disposition dans les bureaux – ce qui marque une démarche réfléchie de sa part. Toute la question porte sur l’interprétation de ce vote subliminal. Un sondage réalisé en 1998 indique les motivations des électeurs blancs : refus des candidats en présence (36 %), hostilité à l’égard de la politique (35%), marque de désintérêt (13%) et enfin manque d’information (11%). Il n’y a guère d’ambiguïté : le vote blanc marquant prioritairement le refus des candidats en lice exprime une défiance lourde vis-à-vis de l’offre politique .

Voter : choisir ou exprimer son opinion ?
Dans un échange d’arguments avec Mehdi Guiraud, le président du Parti blanc, Dominique Reynié, politologue, rappelle la finalité d’une élection. “La théorie du suffrage universel insiste sur la finalité “élective” de la procédure. Il faut choisir. La crainte du législateur est que la possibilité de spécifier le vote blanc amène de trop nombreux électeurs à s’y réfugier en dernière minute.” Un fait est significatif : les sondeurs en général évitent de proposer l’option sans opinion car ils savent que beaucoup de personnes se rangeraient spontanément dans cette catégorie… Et l’argument de la liberté d’expression ne saurait suffire à éluder la question : que faire des bulletins blancs ? La difficulté est si réelle que jusqu’ici, la Suède est le seul pays démocratique à la reconnaître (avec le Pérou).
En France, un sondage a fait revoter les électeurs du deuxième tour de la présidentielle de 1995 en incluant dans les choix possibles le vote blanc. Environ un quart des personnes interrogées (23 %) y aurait eu recours et parmi les participants qui ont voté pour Chirac ou Jospin, 14 % auraient voté blanc si cette option avait été possible. “L’effet sur les résultats serait considérable. Il n’y aurait pas d’inversion des vainqueurs. Mais Jacques Chirac au lieu de l’emporter par près de 53 % des suffrages exprimés aurait gagné avec 40 % des voix contre 37 % à Lionel Jospin. De quoi affaiblir la légitimité de tout président élu”, analyse Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (Cecop).

Un “indicateur d’insatisfaction”
Constitutionnellement, l’élection du président se fait en France à la majorité absolue des suffrages exprimés. La prise en compte des votes blancs dans le décompte des suffrages exprimés obligerait donc à modifier la Constitution pour prévoir qu’au second tour la majorité relative suffit, reconnaît Gérard Vignoble, député, dans un rapport de janvier 2003 sur la reconnaissance du vote blanc. A l’époque, la proposition de loi portée par l’UDF avait débouché sur une demi-reconnaissance du vote blanc. L’amendement adopté prévoyait en effet leur décompte séparé, mais il n’a pas été voté par la suite par le Sénat. Dommage : la reconnaissance du vote blanc contribuerait à améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Comme un thermomètre, il pourrait servir d”indicateur d’insatisfaction” utile pour les partis et d’aiguillon pour les appeler à se transformer et mieux répondre aux demandes des électeurs. “Avec le vote blanc, l’électeur ouvert au dialogue. C’est une façon de remettre le débat au cœur de la démocratie, mais avec une proportion de 25% de blancs de nouvelles élections devraient être organisées avec d’autres têtes”, s’enthousiasme Mehdi Guiraud. Alors à quand un bulletin blanc proposé dans les bureaux de vote ? Les premières expériences du vote électronique – celui-ci propose automatiquement une touche “vote blanc” – pourraient annoncer son développement que les partis politiques auront du mal à récuser.

19 avril 2007

Le Parti blanc voudrait légitimer les bulletins vierges

Cet article se trouve ici:
[Mise à jour] Au cas où il y aurait un doute. Je fais appel à un vote massif. Quelque soit le vote comme je l'ai dit ici et là. Par ailleurs ce n'est pas pour rien que je suis signataire de la charte de génération engagée !
Le Parti Blanc n'a jamais fait appel au vote blanc et ne le fera jamais quelque soit la configuration des tours. . Je ferai un billet sur ce sujet. Nous laissons tous les électeurs libre de se comporter comme ils veulent. Ce que nous souhaitons par contre c'est que les électeurs aillent voter massivement. Qu'il n'y ait pas de doute sur l'intention des électeurs, Eux seront là le 22 avril, aux élus ensuite de respecter ces électeurs qui se seront déplacés massivement.
Aux urnes citoyens !!!

Les membres du Parti blanc, qui militent pour la reconnaissance du vote blanc, étaient présents, mercredi 18 avril, lors d'une "grande marche pour la démocratie" co-organisée par plusieurs associations. Seulement une trentaine de personnes ont effectué le parcours, de la place de la République à la Bastille, à Paris.


Mehdi Guiraud, président du parti depuis décembre 2005, a appelé les électeurs à mettre en marche une "démocratie massive". "Le seul enjeu de ces derniers jours est la participation", a ajouté cet ingénieur de 31 ans. Sans inciter directement à voter blanc, M. Guiraud souhaite que le message du bulletin vierge devienne enfin une réalité comptable : "Il faut que le citoyen soit remis au centre de notre démocratie, en comptabilisant les votes de ceux qui ne se reconnaissent dans aucun des candidats." En 2003, l'Assemblée avait voté une loi séparant, au moment du comptage, les votes nuls des votes blancs, sans pour autant donner de légitimité à cette dernière expression. Mais le projet n'est jamais arrivé jusqu'au Sénat.

DEUX EXEMPLES DANS LE MONDE

Depuis 1958, la proportion des bulletins blancs et nuls n'a cessé de progresser lors des élections présidentielles, si l'on fait abstraction des 4,42 % du deuxième tour de l'élection de 1969, qui opposait Georges Pompidou à Alain Poher, et du chiffre très faible de 1974, année de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing (0,9 % puis 1,3 %).

En 2002, la barre des 5 % des suffrages blancs et nuls exprimés est franchie pour la première fois lors du deuxième tour (5,39 %), contre 3,38 % lors du premier. Des chiffres relativement faibles, et pourtant, "les politiques rechignent à couper la branche de l'arbre sur laquelle ils sont posés, regrette Mehdi Guiraud. Leur logique est de ne pas parler du vote blanc, car ils ont besoin de rassembler des voix." Deux pays dans le monde prennent en compte le vote blanc : la Suède et le Pérou, où il doit totaliser respectivement 50 % et deux tiers des suffrages exprimés pour invalider une élection.

Par ailleurs, à quelques jours du premier tour de la présidentielle, le collectif du "21 avril" appelle les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon à voter blanc pour "adresser un message fort au prochain président de la République". Une manière d'exister comme une autre.

Manuel Desbois
Article paru dans l'édition du 20.04.07

02 avril 2007

Interview sur Radio Nova


Radio Nova, C'est une radio parisienne qui a découvert de nombreux talent comme Edouard Baer, Jamel debbouze, etc.. elle a souvent été à l'avant-garde des modes musicales. Toujours la première à donner sa place aux jeunes talents. Elle reste incontournable pour écouter les styles de musiques un peu alternatives mais toujours festives.

En marge de la manifestation "Votons pour la planète", j'ai donc été interrogé sur le vote blanc par Magalie(?).

01 mars 2007

Generation 2007 : Présentation du Parti Blanc

Voici une présentation du Parti blanc et de son rôle :

Merci à Christophe Grébert pour son travail pour Génération2007.fr.




J'ai fait une erreur plus grosse que moi dans mes propos :
L'Union pour un Mouvement Populaire a touché en 2004 et en 2005 aux environ de 33 Millions d'euros. Le Parti socialiste est quand à lui aux alentours de 18 Millions d'euros, quand à ce fameux parti d'extrême-droite c'est plutôt 5 Millions d'euros. Rien à voir, donc, avec les chiffres que j'ai cité, plus en rapport avec l'argent que j'ai respectivement en Suisse et aux îles Caïman... et à Monaco.
;-)
Ceci dit cela reste beaucoup d'argent comparé au 7000 € que l'on touche par an.

13 février 2007

La croix met à l'honneur le Parti Blanc à Strasbourg

Rubrique : Loin des états-majors
A Strasbourg, le "parti blanc" veut se présenter aux législatives

Elle a choisi de se présenter aux élections législatives, dans la 2ème circonscription de Strasbourg, comme représentante d'un parti inhabituel : le parti blanc. Géraldine Grün, 30 ans, journaliste, n'a pourtant jamais voté blanc. Ancienne étudiante en sciences politiques, ancienne militante de l'association Démocratie active, elle veut faire entendre ceux qui ne se reconnaissent pas dans les autres partis. Le parti blanc, qui existe également à Paris, Marseille, Toulouse, Caen et en Bretagne, milite pour que soient comptabilisés les votes blancs. En attendant, il a trouvé l'astuce de présenter des candidats. Aussi étonnant que cela puisse paraître, "le parti blanc n'appelle pas à voter blanc, on espère que les gens vont pouvoir se décider pour un parti politique", assure-t-elle, simplement désireuse de "permettre de compter les voix de ceux qui ont décidé de voter blanc".

A Strasbourg, elle était jusqu'à présent seule- il y aun an, elle habitait encore à Paris-, alors elle cherche à recruter. "J'espère qu'on sera trois à se présenter dans trois circonscriptions de Strasbourg", indique-t-elle. Géraldine Grün ne défend aucune idée politique particulière, hormis la nécessité de "moderniser la démocratie" et de "rendre un certain pouvoir aux citoyens". Ses moyens sont modestes, alors les meetings et les affiches géantes risquent de ne pas faire partie de son plan de campagne. Un blog devrait bientôt être mis en ligne. Restent les tracts. Dans les rues, sur les marchés, les campus universitaires... En français mais aussi en allemand, car le parti, qui ne se limite pas à la perspective des législatives, veut essaimer Outre-Rhin. (1)

Bientôt, un tract sera aussi édité en alsacien. Ici, il est encore très parlé, notamment chez les personnes les plus âgées. "On veut montrer qu'on est proches des citoyens, et que la démocratie moderne concerne aussi les plus âgés", explique Géraldine Grün. Une octogénaire fait d'ailleurs partie de son équipe naissante.

Elise Descamps.
(1) strasbourg@partiblanc.fr

21 décembre 2006

David Baz milite pour le vote blanc

Paru dans la dépèche du Midi du 17 Juillet 2006.

A 30 ans, David vient de créer le Club vote blanc Toulouse pour « moderniser la démocratie, lutter contre l'abstention, écarter le candidat, programme ou parti, qui ne plaît pas, clarifier la contestation de manière civique, et sanctionner les acteurs politiques ». Tout un programme. Normal, puisque ce club est relié au parti blanc, et donne rendez-vous aux législatives de 2007. « La comptabilisation des votes blancs donnerait un moyen de contestation autre que les partis extrêmes ».

Plus d'infos, tolosa@partiblanc.fr.

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