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31 mars 2025

Marine Le pen : La justice révoque comme un vote blanc

 

La récente condamnation de Marine Le Pen pour détournement de fonds publics, assortie d'une peine de cinq ans d'inéligibilité avec exécution immédiate, a déclenché une vague de réactions au sein de la classe politique française. Cette décision judiciaire, bien que conforme aux lois en vigueur, soulève des questions sur l'attitude de certains responsables politiques face à leur propre législation.

L'hypocrisie politique face à la justice

Il est pour le moins paradoxal de voir des législateurs critiquer une décision de justice qui ne fait qu'appliquer les lois qu'ils ont eux-mêmes élaborées et adoptées. Cette situation met en lumière une certaine incohérence : comment peut-on dénoncer l'application stricte de règles que l'on a contribué à instaurer ? Cette posture interroge sur la responsabilité et la cohérence des acteurs politiques dans le processus législatif.

Un épouvantail politique en moins

L'absence de Marine Le Pen lors des prochaines échéances électorales prive certains partis d'un adversaire idéal, souvent utilisé pour mobiliser leur électorat par la peur ou le rejet. Sans cette figure emblématique à opposer, il devient plus complexe de fédérer autour d'une opposition simpliste, obligeant ainsi les formations politiques à recentrer le débat sur des propositions concrètes plutôt que sur la diabolisation d'un adversaire.

Vers une forme de "vote blanc" judiciaire ?

D'une certaine manière, cette décision judiciaire peut être perçue comme une application indirecte d'un "vote blanc révocatoire". En effet, la justice, en se basant sur des lois votées par les représentants du peuple, écarte une personnalité politique n'ayant pas respecté les règles établies. Cela reflète une volonté institutionnelle de maintenir l'intégrité du système démocratique en sanctionnant les comportements déviants, tout comme le ferait un électorat exprimant son désaveu par un vote blanc reconnu et comptabilisé.

Cette affaire souligne l'importance de la cohérence entre la législation adoptée et son application, ainsi que la nécessité pour les acteurs politiques de respecter les lois qu'ils contribuent à créer. Elle invite également à une réflexion sur les mécanismes démocratiques permettant de sanctionner les manquements à l'éthique et à la légalité, renforçant ainsi la confiance des citoyens dans leurs institutions.

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07 septembre 2014

L'élection présidentielle de 2017 se fera au premier tour

C'est d'abord le résultat d'une politique qui ne fait pas ce qu'elle dit et qui ne dit pas ce qu'elle fait.
Car lorsque le premier tour de l'élection arrivera en 2017 et qu'elle consacrera le FN au premier tour malgré l'appel au vote utile, la France se mobilisera pour voter pour «L'autre»...

Que ce soit François Hollande, Manuel Valls, Nicolas Sarkozy, Alain Juppé ou François Fillon, il sera élu juste parce qu'il est «L'autre».

À deux ans et demi de l'élection du 8ème Président de la Vème République, les prétendants sont là, devant nous. Les projets politiques qu'ils proposent les différencient difficilement. Ainsi deux axes se dessinent : celui du Front National et en face des élus qui auront tous des bilans peu reluisants.

Pour le Front National, c'est simple, leur reprocher quoique ce soit serait faire un procès d'intention. Or le procès d'intention qui alimente leur victimisation occupe une bonne part de leur marketing politique aidé en cela par des journalistes en manque d'audience. Le FN arrive pourtant à enfumer les médias en évitant lui aussi des débats de fond sur la gouvernance.

Pour le PS ou l'UMP, la bataille pour la candidature n'a pas encore eu lieu. À Gauche, une  scission se prépare entre d'un côté les réformateurs et de l'autre des contestataires. Comme pour les primaires de 2011, les membres du parti et les associations à gauche se rapprocheront du candidat légitime. Il n'y aura pas de discussions de fond, c'est trop tard. Mais les contestataires ne se laisseront pas dicter la suite et useront de leur portée médiatique simplement parce que les alliances pour les législatives, si elles jouent en leur faveur, leurs ouvriront les portefeuilles ministériels. Et «un ministère, ça ne se refuse pas».

à Droite, on a d'abord envie de rigoler. Et puis, devant le comportement d'un parti censé vanter la responsabilité, on reste coi. En lisse il y a Alain Juppé, François Fillon et le peut-être-mais-pas-certain-quoique-eventuellement Nicolas Sarkozy. Il s'agira pour celui-ci de décrédibiliser une primaire sans décrédibiliser le parti. Pour François Fillon, il s'agira de décrédibiliser Nicolas Sarkozy sans ré-récrédibiliser les primaires. Et Alain Juppé de tenter de rester au-dessus du panier de crabe. Les électeurs étant fatigués de cette galère à la dérive vont à mon avis choisir l'ancien collistier de Jacques Chirac. Je me demande juste comment va réagir François Fillon... L'autre hypothèse serait la victoire au primaire de l'ex Premier Ministre au grand dam de l'ex-Président. En position de force par rapport à Sarkozy, l'élu de la Sarthe représentera une menace pour celui-ci. Et s'il a réussi à écarter son lieutenant Jean-François Copé, il ne fera pas preuve de mansuétude avec son ex-patron. Le rapport entre ces deux là est si compliqué que la solution Juppé va s'imposer pour les adhérents de l'UMP. Il laissera ainsi ces deux-là se neutraliser.  Une nouvelle lutte fratricide étant probable.

Beaucoup, beaucoup de bruit pour rien.

On pourrait discuter des heures des raisons de ce désarroi dans nos élites politiques: la mondialisation, les crises, les mutations sociétales... Il y a de quoi nourrir des débats. Mais ces débats n'ont pas eu lieu. Les intellectuels sont aux abonnés absents ou tout simplement incompétents. Et il faut être au minimum professeur à Science-Po pour être entendu. Mais n'en doutez pas, ils feront le tour des plateaux télé au lendemain du premier tour pour nous expliquer ce qui était prévisible.
Ce qui est également probable c'est que pour être élu le prochain candidat à la Présidence de la République devra réunir moins d'un quart des électeurs inscrits, dés le premier tour.

À ce moment là, ça fera mal de découvrir que le bulletin blanc n'a aucune conséquence sur le scrutin puisque les trois autres quarts des Français n'auront pas choisi leur Président de la République.





03 mai 2012

Sarkozy tente de convaincre un électeur du #FN de ne pas voter blanc

L'idée du vote blanc est de réinstaurer le lien entre citoyen et les politiques. Ici un exemple. Après une tentative de disqualification du vote blanc en l'assimilant à de l'abstention, Nicolas Sarkozy essaie de convaincre cet électeur de Marine Lepen de voter pour lui.

Dommage que la discussion n'ait pas pu durer plus longtemps.
Source.

24 avril 2012

Marine Le Pen et l'appel au Vote Blanc

Des rumeurs et des tweets insinue que Marine Le Pen appelera le 1 er Mai au vote blanc. Je me suis dit que c'était l'occasion de faire un petit point sur les appels de ce type. Cet inventaire n'est pas exhaustif évidemment.



L'appel au vote blanc est une pratique courante des partis politiques en situation de difficulté. En 2002, c'était Arlette Laguiller qui avait appelé à voter blanc(27-04-2002). On ne peut considérer que son appel ait réussi, vu la coalition et l'appel de tout les éliminés du premier tour à faire barrage à Jean Marie Lepen. Notons qu'au second tour il y avait prés de 2 millions de bulletins blancs et nuls.

François Hollande avait refusé l'utilisation du vote blanc : “ voter blanc ou nul, ce n’est pas suffisant si l’on veut qu’il y ait véritablement un référendum contre l’extrême droite ” dit-il sur RTL le 29 avril 2002.

Jean-Pierre Chevénement le 14 mai 2009, avait appelé au vote blanc ou nul pour les européennes : 
Le Mouvement républicain et citoyen appelle au vote blanc ou nul de préférence à l’abstention : le peuple français, en effet, ne doit pas laisser bafouer la volonté qu’il a démocratiquement exprimée le 29 mai 2005.[Le référendum sur la constitution européenne] 
Il y avait eu 781 480 bulletins blanc et nuls mais cela doit être relativisé avec une très faible participation de l'ordre de 40%.  


Xavier Bertrand avait appelé au vote blanc  lors des cantonales de 2011, alors que Jean François Copé donnait cette déconcertante consigne ni-ni aux électeurs : Ni parti Socialiste, Ni Front National.

A l'international, en 2006, en Thaïlande, plusieurs partis s'était allié pour appeler au vote blanc afin de renverser le premier ministre considéré comme corrompue. J'en avais parlé à l'époque.

Donc en ce qui concerne l'utilisation de l'appel au vote blanc. Il s'agit donc d'un acte politique destiné à affablir la position de l'adversaire, alors que l'on est soit-même faible.


Le vote blanc permet néanmoins de participer à un scrutin et à un modèle démocratique. Sur certains sites islamistes fondamentaliste, en effet,  on trouve des "fatwah" (édits législatifs dans l'Islam) qui ne veulent même pas appeler à voter blanc, puisque cela implique de participer à un système qui les exclut...

On peut trouver le même genre de propos à l'extrême gauche radicale et libertaire.

(la présence de cette image n'est pas un soutien)

Donc appel au vote blanc ou non, celui-ci n'a pas de couleur et vous permet de participer à la démocratie. Participer au vivre ensemble comme on dit.

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