31 mars 2005

Le Monde retourne sa veste...

Aprés avoir voté pour le "OUI" voilà maintenant que Jean-claude Casanova* tente explicitement de remotiver les oui (trés trés trés maladroitement) :
"Les raisons du non sont claires et vives. Un adversaire résolu de l'intégration européenne ou du capitalisme votera évidemment non, sans états d'âme. Les raisons de voter oui existent tout autant, mais..."et suit une liste non négligeable de raison d'être insatisfait de cette constitution... et l'enchainement sur les statisques est une requiem en chiffre mineur. Tout compte fait le seul qui trouve grâce à ces yeux et encore d'un e manière vraiment particulière est Mr Borloo, qui bidonne... et il l'avoue entre les lignes en parlant des contrats d'avenir que les journalistes découvrent "comme leurs employeurs,[qui] ont découvert la version finale du contrat, dans les tout derniers jours précédents la cérémonie". Vraiment cela me semble bien parti. Il est fort peu probable que le comportement général de cette équipe change tout comme leur réactions n'ont pas changé face au catastrophes politiques qui ont émailler leur parcours.

dans un article Nicolas Weil daté du 30.03.05 :
"Le directeur de la revue de centre droit Commentaire, Jean-Claude Casanova, affirme qu'il dira oui, le 29 mai, invoquant la position de l'UDF, mais qu'il s'opposera à l'entrée de la Turquie dans l'Union."

7 avril La date est tombée !

Voilà que les électeurs vont devoir être mis devant leur responsabilité comme disait Mr Raffarin. Le jeudi 7 avril les électeurs devront se retrouver devant le petit écran pour écouter un président qui avec la montée du NON doit faire preuve d'humilité. Et ce jour-là le message devra donc passer et qu'enfin la fin de cette campagne arrive ... le 7 avril soit 50 jours avant le scrutin. Cinquantes pendant lesquelles quoi ? que se passeras-t'il pendant cette période ? 50 jours c'est largement suffisant pour éteindre la controverse ...

Aïe Aïe, ces messieurs prennent le sujet sérieusement...

Raffarin,Borloo,Sarkoz,Rebsamen voilà qu'enfin le sujet est pris sérieusement mais problème les deux premiers sont disqualifié d'entrée : le Chomage a augmenté et surfe sur le 10.2 %. Il reste donc peu de places puisque la logique serait qu'il se justifie d'abord au niveaux national. Le Ministre Borloo s'en sort mieux toutefois et ces propos sont appréciables, finalement n'ayant que trés peu de temps avant d'avoir à gérer les problèmes de chomages il a lancé un inventaire à la prévers sur les avantages du Traité : "Le traité constitutionnel, c'est d'abord la définition des quinze valeurs qui sont uniques dans le monde. Il y a très peu de pays dans le monde qui pourraient signer ce traité", a insisté M. Borloo. Et de citer notamment l'"égalité hommes-femmes, la laïcité, la démocratie représentative, le fait syndical, le fait qu'on ne puisse pas licencier les gens n'importe comment, l'obligation des conventions collectives, la non-discrimination, la lutte contre le racisme, l'interdiction de la peine de mort". "C'est cela les valeurs de l'Europe, en fait c'est un bloc de valeurs", a-t-il martelé, définissant l'Union européenne comme "une économie sociale de marché". "Pour la première fois on explique que les sécurités sociales doivent être renforcées, qu'on doit améliorer les conditions de travail", on promeut l'égalité hommes-femmes "y compris en matière de rémunération", a encore cité M. Borloo. "Il est tout simple ce traité, il n'y a pas plus lisible, même moi je le comprends en le lisant", a-t-il plaisanté, invitant les Français à en lire surtout "les 30 premières pages".
Toutefois son jeu est un peu dangereux :il s'expose à deux remarques :
1) Le texte n'est toujours pas accessible
2) ces arguments permettent de dire que l'europe c'est bien mais pas que le traité doit être adopté.

Bref cela amplifie encore le mélange des genres qui est provoqué dans les esprits. En mélangeant l'option pour/contre l'europe et pour/contre la ratification du Traité. mais bon il reste le parti socialiste qui relance la campagne du PS avec les arguments de Sarkozy... ben le mariage est consommé, on dirait.. et sans vouloir reprendre l'affiche idiote d'Attac.

A propos de cette affiche, n'est-il pas scandaleux de la part d'une association censé faire de la pédagogie de faire de la démagogie. Leur propos aura peut-etre le mériet de créer une controverse mais cela sera 'il sur le bon sujet ? Vont-ils arriver à aborder le vrai sujet qu'est la constitution ? j'attends dce voir.
Bref La campagne prend les mauvais chemins, est-ce parce qu'elle a commencé trop tôt ? On voit bien ici et là(Borloo et Chevénement) des tentatives d'élever le débat mais elle ne sont pas vraiment reprise. La question se pose vraiment Les journalistes, les politiques ? Les deux mon général les uns maitrisent leur discours les autres le canalisent, malheureusement l'un ne va pas sans l'autre...

Le conseil constitutionnel s'interressait-il à notre démarche ?

Le site du conseil constitutionnel vient récemment de mettre en ligne une page concernant Le vote blanc.

évidemment on ne pouvait pas attendre de l'état qu'il parle des nombreux projets de loi déposé ces trentes dernières années. Pourtant il ne peut s'empécher de faire un peu de morale : en effet un bulletin nul est un "bulletin pirate" et le citoyen se met "hors-jeu" lorsque qu'il s'abstient. Bref le document tourne autour du pot sans assumer les propos et surtout sans oser aborder la comparaison avec d'autres pays... mais c'est vrai que ce référendum ne concerne que la france finalement...

30 mars 2005

Le Che à la rescousse d'un NON d'extrémiste...

j'ai découvert dans la recherche d'info sur Chevénement , Publius que je vous conseille chaudement. C'est de là que je tire le lien ou le Che anonce son programme de campagne pour le NON. Cela ne permet pas pour autant d'argumenter à mon sens sur cette dernière déclaration où il estime que le traité de Nice est "bien meilleur" que le projet de Constitution européenne.
Mr Chevènement ne dites pas trop fort que le Traité de Nice est largement suffisant à lui tout seul on risquerait de demander ce qu'il y a dedans ... L'un des problèmes de ce traité était la répartition des voix qui pouvait mettre la majorité qualifié au conseil de l'union au dessus de 70% faites à partir de nombres de voix par pays( pondération) , ce qu'on lui reproche essentiellement c'est que certains pays disposait d'une sorte de pouvoir de véto du fait de leur nombre de voix (voir en fin de note). La nouvelle est une stratégie à majorité qualifiée définit par trois élements : 15 pays(+ de 55%) du conseil et représentant plus de 65% de la population européenne. c'est notemment cela qui pose problème aux anti-Turques puisque qu'avec leur population ils pourront influé sur les décisions autant que l'Allemagne ou la France. Mouais bof ... allez voir le document et si pouvez, expliquez moi pourquoi c'est si important de changer ce f... conseil... et expliquez moi ce que veut chevénement exactement ... ce qu'ils disent sur le site officiel c'est que premièrement "Ce protocole lie la question de la pondération des voix à la taille de la Commission . En effet, les États membres, qui jusqu'à maintenant avaient deux nationaux au sein de la Commission, voulaient obtenir une certaine compensation du fait du changement, avec l'élargissement, de la composition de la Commission[à terme en 2014 la comission sera composée avec le TCE d'un nombre correspondant au deux tiers du nombre de pays et évoluera par rotation, ce nombre ne pourra changer qu'avec une décision à l'unanimité du conseil].

La seconde tient au fait que, après l'adhésion des nouveaux États membres qui sont pour la plupart moins peuplés, l'équilibre entre États membres en ce qui concerne la prise de décision au Conseil pourrait être affecté si l'on maintenait l'ancien système de pondération de votes. La Conférence intergouvernementale a étudié différentes solutions allant d'une pondération liée étroitement au poids démographique à un système de double majorité simple (majorité d'États membres et majorité de la population de l'Union). Un compromis a finalement été trouvé grâce à une nouvelle pondération des voix qui procède à une augmentation du nombre de voix pour tous les États membres, tout en augmentant plus fortement les voix des États membres les plus peuplés."

La seule conclusion que je peut donner c'est que malgré toute sa bonne volonté Mr Chevénement sur ce point est effectivement un grand réveur de croire que les citoyens vont se pencher sur la question. Il compte peut être sur le fait que ces même citoyens trouvent cela tellement compliquée qu'il laisse tomber et croie le che sur parole... On y reviendra quand même.

Répartition des voix et majorités au sein du Conseil :

(ancien système)

Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni : 10 voix chacun

Espagne : 8 voix

Belgique, Grèce, Pays-Bas, Portugal : 5 voix chacun

Autriche, Suède : 4 voix chacun

Finlande, Irlande, Danemark : 3 voix chacun

Luxembourg : 2 voix

Cela fait un total de 87 voix.

La majorité qualifiée se trouve à 62 voix.

La majorité qualifiée renforcée consiste en un minimum de 62 voix,

émanant d’au moins 10 Etats membres

La minorité de blocage est ainsi de 26 voix.

Répartition des voix et majorités au sein du Conseil :

(Après Nice, dès le 1er novembre 2004)

Allemagne, France, Italie, Royaume-Uni : 29 voix chacun

Espagne, Pologne : 27 voix chacun

Pays-Bas : 13 voix

Belgique, R. tchèque, Grèce, Hongrie, Portugal : 12 voix chacun

Autriche, Suède : 10 voix chacun

Danemark, Finlande, Irlande, Lituanie, Slovaquie : 7 voix chacun

Estonie, Chypre, Lettonie, Luxembourg, Slovénie : 4 voix

Malte : 3 voix

Cela fait un total de 321 voix.

La majorité qualifiée se trouve à 232 voix, émanant de la majorité des membres.

La majorité qualifiée renforcée consiste en un minimum de 232 voix,

émanant d’au moins 2/3 des Etats membres (17/25)

La minorité de blocage est ainsi de 67 voix.

+ possibilité de demander la vérification que au moins 62% de la population de l’UE soit comprise dans la majorité (nouveau 205 al. 4)

Nouveau mécanisme TECE (I-25 TECE) :

Ø Plus de pondération des voix.

Ø Majorité qualifiée : 55% des membres (au moins 15) et 65% de la population (I-25 § 1).

Ø Majorité qualifiée renforcée : 72% des membres et 65% de la population (I-25 § 2)

Ø Minorité de blocage : au moins 4 Etats membres (I-25 § 1 in fine)

29 mars 2005

Les électeurs ne suivent pas leur chef ?

Rien à redire à cela et je trouve ça même plutôt logique compte-tenu de la surdité persistente du secrétaire général du parti socilaiste. En effet beaucoup de commentateur le considérère comme un grand stratège parce qu'il aurait aidé la gauche à gagner au régionales. Sauf que cette élection est excéssivement marqué par un ras le bol de la politique de Mr Raffarin. Et que peu de résultats peuvent être attribué à un travail politique efficace sauf celui de quelques uns notemment celui de ségolène Royal qui à mes yeux est la seule à trouver grâce. Le chef-d'oeuvre de Mr Hollande sera à mon sens le référendum interne, afin de devancer Chirac (ou pour lui servir la soupe dira la gauche ATAC ) il compte les partisans sans avoir fait une véritable campagne de pédagogie. A ce compte là on constate que c'est le chef que les adhérents suivent , plutôt normal pour un pays marqué dans son histoire par la chefaillerie. Mais tout de même un vent de révolte souffle et prés de 40 % des adhérents refuse de ratifier ce qu'ils estiment comme un traité pas assez à gauche. Ce score sérré aurait dû lui faire comprendre la difficulté à faire passer la pillule. C'était trés clairement le révélateur au mieux d'une crise au pire d'un mouvement de fond à gauche. Ce même mouvement amplifié par Atac qui va bientôt devenir son meilleur ennemie. En effet celui-ci travaille explique convainc et bientôt les électeurs de gauche voteront "non" en connaissance de cause ... ça c'est pour le bon point Mais, on ne trouvera pas par contre chez les militants d'atac le nombre suffisants d'activistes pour emmener la population vers les urnes et faire en sorte que le France ne soit pas trop ridicule à coté des autres états.

Le dernier sondage ( 5éme )IFOP est érroné

Certes il est effectué aprés le sommet de bruxelles,
Certes il confirme un évolution du non
Certes il indique que majorité relative de sondés pensent que le oui va gagner
Certes l'abstention n'est plus pris en compte
Mais ce sondage arrive trés largement en retard, il est effectué sur un échantillon moin précis que les précédent. En effet il n'est fait que le 24 mars alors que la campagne FN a été lançé le 25 Mars. Le sondage d'Ipsos montre bien l'impact décisif que le vote FN a sur les votes. Donc un sondage qui ne sert à rien et est en retard...
Mais bon, des fois que personnes n'aurait pas compris que le non peut gagner ... La controverse serait-elle en train de se mettre en place ?

les fleurs sont plus belle lorsqu'elle viennent de mes ennemies

Sarkozy à propos de Hollande :"Il faut que les responsables du parti socialiste se mettent à apporter leur pierre à l'édifice et pierre aprés pierre il doivent lutter contre les fantasmes des deux groupes politiques qui parlent d'une Europe ultra-libérale, en leur répondant que jamais un traité n'a été aussi sociale."
François te remercie, cela est tellement généreux de ta part de lui filer un petit coup de main. A croire que tu connais son électorat mieux que lui...
Mais mieux le "NON" est aidée par des gens peu fréquentable :
En effet la lecture du sondage un peu plus dans le détail montre un ralliement des FN au "non". Jusqu'a présent cette frange semblait partagée entre les deux positions (début mars 48% pour le OUI), et maintenant c'est trés clairement pour le NON ( 80 %) sur 966 personnes intérrogées cela fait tout de même ( si le chiffre de 18 % des derniére élections est respectée) prés de 100 personnes et donc un ralliement d'un cinquantaine de personnes là la faiblesse du nombres de personnes interrogées ne peut plus compter.
On peut remarquer que le camp des Nons est fait de radicaux. On ne manquera pas de le faire remarquer dans les prochains jours. Ce qui avait peine à être justifié il y a quelques semaines puisque quasi au même niveaux. Aujourd'hui l'équilibre n'est plus du tout le même, le transfert de voix est deux fois supérieur au PS et cela tombe sous le sens car jusqu'a présent le "Chef" ne s'était quasiment pas exprimé sur la question. Voilà donc que le FN a lancé sa campagne et ceci à peu prés le même jour que le sondage. Cela me dépasse un peu de voir un changement aussi rapide, s'en est presque effrayant tant ces électeurs semble suivre la ligne directrice et le petit 20% qui traine est probablement amené à ce réduire. Par contre l'arrivée de Jospin et le lancement de la campagne d'extrème-droite provoquera probablement un recul des socialistes et l'instrumentalisation du FN. Et plus que jamais le FN, outil épouvantail va servir à remporter une élection fragile. Ni la mobilisation ni la pédagogie ne va permettre au socialistes de se sortir de ce guêt-apens. Et les français seront pris en otages par des politiques en repos de leur responsabilité.....

L'eurobaromètre de la participation

La france, n'en déplaise à certains, n'est pas la seule en europe et donc pas la seule non plus à hésiter à ratifier le présent Traité. Voici donc les autres pays qui soit ont déjà ratifié soit ratifierons.
OUI NON Participation Abst.

Belgique (oui) 70 13 83 17
Italie(oui) 72 10 82 18
Tchéquie(oui) 56 21 77 23
Pays-Bas
29 42 71 29
Allemagne(oui) 54 17 71 29
Danemark(oui) 44 26 70 30
Royaume-Uni 24 45 69 31
Slovénie(oui) 44 25 69 31
Autriche(oui) 44 25 69 31
Luxembourg(oui) 57 12 69 31
Finlande(oui) 42 24 66 34
Grece(oui) 45 18 63 37
Pologne(oui) 43 16 59 41
Létonie(oui) 41 16 57 43
Suede(oui (!)) 27 25 52 48
Portugal(oui) 40 7 47 53
Malte(oui) 31 13 44 56
Estonie(oui) 32 11 43 57
Chypre(oui) 23 10 33 67
Irlande(oui) 28 5 33 67





Ratifié




Espagne(oui)

Référendum


Lituanie(oui)
Parlementaire


Slovaquie(oui)
Parlementaire

Hongrie(oui)
Parlementaire

Les silences sont plus éloquents ?

Malheureusement vous ne trouverez plus dans les deniers sondages d'indication sur la particiapation depuis le dernier sondage d'Ipsos qui indiquait 51 % de NON, ,ous citoyens civiques ne pouvons plus nous estimer. Il se trouvennt pourtant que l'abstention serait intérréssannte à connaitre. En effet, en Esspagne 30% des abstentionniste avoue ne pas être aller voter par ignorance de constitution. Et même si Mr Le PRésident de la république invite les Français à "réfléchir". je me demande bien avec quels outils, du fait de quel explication ? La plupart des documents intérréssants sont en ventes et le reste, gratuit et distribué par des partisans , ne font que reprendre des positions manichéenne. A croire que les intelligents sont pauvres et les ignorants riches...
Je me permettrai d'expliquer aux deux catégories deux trois-petites choses ( qu'elles m'excusent de cette prétention), Messieurs les ignorants qui iront acheté le Duhamel ou le Fabius ou bien la constitution expliqué aux enfants ( décidément on vous a bien ciblé..), sachez que ces discours ne vous avanceront à rien. Il ne reprendront l'objetcif d'une constitution et que l'explication sur l'enjeu de l'europe vous permettra à peine de constater qu'il n'a pas changer depuis cinquante ans... et que finalement devant le bulletin oui , non vous hésiterez encore et que le bulletin blanc restera votre seule solution par dépit (et ceci malgré sa non-comptabilisation)...
Au moins riche... Jetez votre prospectus du NON ( ceux qui auront des "oui" me l'envoie surtout les oui UMP, j'en fais collections...) Les arguments sont déplacés: "Bolkestein" est certe toujours dans les bacs mais n'a jamais eu qu'un rapport lointain avec le traité. Le libéralisme a éxisté, éxiste et existera. Pareil pour l'immigration. La turquie est encore moins d'actualité que la directive-lois sus-citée... Bref de même que les riches vous serez devant votre oui, non et ce amlheureux bulletins blanc toujours pas reconnus.
Bref à la fin de l'histoire vous vous direz que l'abstention est la seule solution. Mais je vous mets en garde : le silence n'est pas bruyant... Et l'on ne vous entendera pas. Alors ALLEZ VOTEZ ! BLANC MAIS VOTEZ !

25 mars 2005

le NON se confirme ? 55% vs 45 %

Apparemment le CSA vient de faire passer un sondage qui sera publié demain dans marianne et qui avait été effectué alors que Jacques Chirac tentait de rattraper la directive dite "Bolkestein" à Bruxelles c'est à dire le mercredi 23 et 24 mars. Ce qui peut expliquer que le premier Ministre au vue de ce sondage qui semble, lui, être une confirmation des résultats, a cru bon d'intervenir à la télévision pendant la grande messe de TF1 . Mais que dit ce sondage au juste, d'une part les sondeurs ne souhaite toujours pas faire la différence en abstention et vote blanc et d'autre part l'abstention reste toujours stable à environ 50% de la population l'échantillon est par contre aussi petit que le précédent ( 856 ) . De plus quand exactement ont-ils fait le sondage avant, pendant ou aprés l'affaire bolkestein ? Enfin toute une floppée de question plus ou moins orientée ont été posée lors de ce sondage ... un florilège : pour les oui : "vous êtes pour l'Europe"," si une majorité de Français vote «non», l'influence de la France en Europe sera plus faible", "vous pensez que si le «non» l'emporte en France, cela entraînera une crise en Europe".
Et pour les non rescapés : "vous êtes opposé à l'entrée de la Turquie","ce traité ne vous convient pas et vous souhaitez qu'on le renégocie","vous voulez faire part de votre mécontentement à l'égard du gouvernement de Jean-Pierre Raffarin et à Jacques Chirac" et le plus beau de tous : "vous êtes contre l'Europe".
Mesdames et messieurs les citoyens-lapins, vous êtes chassés en plein champ et je vous souhaite bien du courage pour en réchaper ...

Et avant d'en finir avec ce sondage on voit aussi deux questions qui trés clairement aurait pu en faire qu'une :
"vous pensez que si le «non» est majoritaire, cela entraînera une réorientation des politiques européennes dans un sens plus social" et "ce traité ne vous convient pas et vous souhaitez qu'on le renégocie." Le score dans le sondage obtient respectivement 29 et 26 montre que la population souhaite majoritairement modifier ce traité. Ce qui manque à ce sondage c'est de savoir si les sondés se sentent suffisement informés ou non ..
Ces résultats sont étonnant, j'avoue que je ne m'attendais pas à un tel résultat j'étais resté sur l'idée de cet autre question : "Au fond de vous souhaitez-vous que le « oui » ou que le « non » l'emporte en France ?" à laquelle une majorité relative des citoyens répondent oui (37 %). à regarder ces sondages depuis deux-trois mois on voit bien que l'évolution du mécontentement des français qui va avec les grêves et les manifestations a un effet sur le score du non. A croire que les citoyens utilisent les sondeurs pour faire passer un message, une sorte de chantage affectif. L'inquiétude va redoubler dans le camp du oui. Le Week-end aurait pu être tranquille ... Pour moi il le sera ... Bon WE à tous.

Mr Raffarin a propos du Vote Blanc le 7 février 2001


"En ce qui concerne le vote
blanc, je reviens au débat que nous avons eu hier soir et qui s'est clos avec l'intervention talentueuse de notre ami le président Arthuis. Celui-ci a repris une expression que j'avais moi-même employée, ainsi que M. de Broissia, en disant qu'il ne fallait pas opposer la République d'en haut et la République d'en bas.
Bien sûr, quand on a, comme notre collègue, occupé Bercy, il ne faut pas opposer le haut et le bas : ce ne serait pas bon pour le haut. (Rires sur les travées des Républicains et Indépendants et du RPR.)
Nous ne voulons surtout pas opposer les deux Républiques. Ce que nous voulons dire, c'est que, dans la République, l'énergie et l'influence peuvent partir aussi bien d'en bas que d'en haut. C'est la même République ! C'est à la fois une République attentive à son terrain et à son citoyen et une République susceptible de donner des instructions, des directives.
Par conséquent, ce qui m'importe dans cette affaire de vote
blanc, c'est la responsabilité du citoyen et, de ce point de vue, je serais assez défavorable à cet amendement. En effet, pour ceux qui défendent l'humanisme libéral, par opposition à ceux qui se réclament du matérialisme déterministe, au fondement de tout, il y a le libre arbitre, ce qui signifie pour le citoyen la faculté de faire ses choix. Pour nous qui ne suivons ni M. Freud avec son inconscient, ni M. Marx avec ses classes sociales, ni le biologisme avec l'équation génétique, nous sommes libres, rien ne nous prédestine. C'est cette liberté qui fonde notre confiance en l'homme. Cela suppose à la fois le libre choix et l'engagement.
Je ne souhaite donc pas que, dans notre démocratie, on encourage le non-engagement, le silence, le refus de prendre position.
D'un point de vue théorique, le camp des humanistes libéraux doit faire, contre celui des matérialistes déterministes, le choix du libre arbitre, c'est-à-dire de l'engagement du citoyen. Dès lors, nous devons l'inciter à prendre position plutôt qu'à se dérober. C'est en prenant une décision qu'il crée son propre avenir et qu'il trouve ainsi sa dignité. (Très bien ! et applaudissements sur les travées du RPR et des Républicains et Indépendants.)"

Cet argument est le principal argument anti-Vote Blanc, comme à chaque fois la même erreur est commise : considéré au départ le vote blanc comme un acte sans conséquences, sans sens sans objectif et puis s'appuyer sur cette même conception pour affirmer que cela ne sert à rien. Pourtant en comptabilisant les votes blancs, on change l'équilibre électoral, l'enjeu n'est plus seulement d'être le premier mais aussi d'être le plus mobilisateur, ce qui n'est pas exactement la même chose. C'est une stratégie "gagnant-gagnant". La mobilisation pour une décision est ce qu'il y a de plus important pour une démocratie et pour un pays qui as besoin d'être gouverné et pour lesquels les décideurs ont besoin de recouvrer une légitimité non négligeable.

"Je serais responsable de la campagne d'explication"

On ne peut qu'être satisfait de cette prise de position. On était effectivement en droit d'attendre de premier ministre une vrai campagne de civisme. On peut se demander par contre si le fait que le premier ministre s'y implique personnellement n'est pas plutôt un indicateur de la faiblesse du tissu politique. De fait, mr le Premier Ministre prend des risques. Il souhaitent que le "oui" ne soit pas un oui à Hollande ou à Raffarin mais un "oui" à l'europe. Si les sondages disaient vrai, ces messieurs ne se seraint pas permis pareil discours. Avec des score de popularité aussi faible, il est certain que ce n'est pas pour eux que les citoyens votent. Ce qui est d'ailleurs inquiétant puisque Mr Jean-pierre semble s'intérresser aux mauvais sondages ( dans tous le sens du terme), Le sondage anonçant une fablesse du "oui" n'est pas fiable. Pourquoi dans ce cas ne pas se sacrifier pour laisser les partis faire leur travail de terrain. Il s'agit effectivement d'une "campagne d'explication" dont la France à besoin mais je voudrai que l'on m'explique comment on échange du haut d'une tribune ?

24 mars 2005

Jacque Barrot coincé par ses engagements

Mr Jacques Barrot est co-signataire d'une Proposition de loi modifiant le code électoral en vue de la reconnaissance du vote blanc aux élections proposée par Mr thierry Mariani le 24 septembre 2002, autrement dit au lendemain du "21 avril". Les députés à cette époque se sont senti concernés par les derniéres élections. et Mr barrot devait aussi se sentir sur la même longueur d'onde par la proposition de loi de mr Mariani lorsque celui-ci disait dans son argumentaire : "- Face à une absence d'écoute, l'électeur peut, au contraire, être tenté par un vote de mécontentement. Ne trouvant pas de réponse dans les propositions des partis traditionnels, nos compatriotes pourraient se réfugier dans un vote de protestation au travers de positions extrémistes éloignées des valeurs républicaines."
Mais celui-ci répond :"Mieux vaut, pendant la campagne référendaire, éviter d'ouvrir des débats trop conflictuels qui pourraient mettre le feu aux poudres."

Les papiers ont disent plus longs que les mots et pas assez sur les maux

Un jeu de vilain s'organise pour faire de chirac le sauveur de la situation quelques journaux de gauche ( Qu'on ne peut,donc , accuser d'être partisan) font une campagne où l'information est à la limite de la désinformation, par exemple pour le courrier international ,Chirac aurait fait annuler le projet de directive et pour Libération qui reprend Hollande, «cela fait un argument de moins pour les tenants du non mais surtout cela permet de rassurer les Européens sur la capacité qu'a l'Europe et qu'aura d'autant plus l'Europe avec la Constitution européenne de décider elle-même de son propre avenir». France soir dans un article de reuters re prend le syndicaliste François Chérèque: "qu'on ne fasse pas l'amalgame" entre la directive Bolkestein sur la libéralisation des services, dont Jacques Chirac a demandé et obtenu une refonte complète, et le référendum du 29 mai. Et enfin Le Parisien qui juge que : Chirac fait plier Bruxelles ,"Le risque de voir le non l'emporter le 29 mai en France a amené les Vingt-Cinq à dépasser l'exaspération que leur inspirent la France et un président jugé très... à gauche, et à multiplier les concessions. C'est l'union sacrée pour sauver le oui". Bien entendu à l'UMP, Jean-Louis Debré, le président de l'Assemblée nationale a estimé que l'affaire était «réglée» et que le débat européen était «débarrassé» de cette directive.
On ne peut se tromper sur l'opinion que Mr le président de la République se fait sur les français. Ils ne sauraient pas utiliser l'outil référendaire, "Cela suppose - et c'est toute une culture qui est un peu remise en cause - que, lorsqu'on fait un référendum, on ne veuille pas répondre à des questions différentes de celle qui est posée", a-t-il prévenu, sur fond de mécontentement à l'encontre du gouvernement et de grogne sociale.
L'affaire est donc pliée il ne reste plus qu'aux français "inapte" à croire un Président un tout petit peu manipulateur à voter un "OUI" sans aucunes espèces d'explications. Et surtout ne pas oublier les français, qui, faute d'avoir des idées sont surtout les plus forts en ... "gueule".
Ce qui est surprenant c'est que lors de cette "pré-campagne" anti-non, Pas une seule seconde, pas un seul média ne s'est posé de questions sur ces deux sondages ... Peu, ont décidé de prendre du recul sur ces derniers événements. Le sommet de printemps succédant à la renégociation du pacte, n'a permis à personne de se poser la question des "autres", de la Démocratie. Peu, voire aucun, ont émis l'hypothése que la France aussi grande soit-elle ne peut pas se permettre de décider pour les autres. Plus que jamais les médias français impose au français une vision chauviniste de notre pays-centre-du-Monde. Mais tout cela n'est pas une fatalité. Il faudrait que l'on retire du débat le mécontentement en le mettant dans les urnes sous forme de bulletins blancs c'est tout...

L'élection santionne le sortant

Dit Mr Bernard Debré (cultures et dépendances), descendant d'une longue famille de politique. Aujourd'hui en l'absence de réel politique de fond et d'idéal sociétal et démocratique. Le citoyen, en attendant mieux, ne peut que sanctionner le candidat sortant.

23 mars 2005

Lettre au Premier Ministre

Monsieur le premier Ministre,

Simple citoyen militant d'une association pour la reconnaissance du vote blanc (Parti Blanc), je ressens les difficultés actuelles dû à la montée du NON pour la ratification du Traité pour une Constitution pour l'Europe. Aujourd'hui, La montée du non vient d'une gauche qui s'est organisée pour faire valoir cette position et qui semble avoir à la fois réfléchie et informée pour conforter et motiver ce vote. Ceci malgré le sentiment diffus d'une population que je ressens profondément inquiète d'un non pour les mauvaise raisons. En effet des raisons diffuses mélant à la fois les affaires de corruptions, une certaine insécurité sociale et une inquiétude quant à leur propre avenir, font de ce vote un enjeu national. Cela n'est pas acceptable ! Vous serez d'accord avec moi pour considérer la difficulté à lutter face à des politiciens qui utilisent et manipulent la population pour en faire ressortir une certaine confrontation électoral qui fera perdre à la france son avancée et son caractère européen. En considération de cela, je vous demanderai de bien vouloir prendre en considération le vote blanc. Je vous sait, avec Mr le Président de la république, opposé à cet modification du scrutin, néanmoins en considérant la situation actuelle, et afin de donner à la population un moyen de canaliser leur message, la prise en considération d'un vote blanc séparé du vote nul comme en Espagne permettra de faire comprendre au français qu'il ne faut pas se tromper de question. Cela permettras, aussi, de donner un signe salvateur et fort de démocratie . Pour cela une proposition de loi adotée par l'Assemblée Nationale le 30 janvier 2003 qui semble ne pas avoir été entendu au palais du Luxembourg, serait un bon moyen de concrétiser cette démarche fort peu coûteuse (40 K€/élection). Un débat publique sur cette thématique permettras d'en faire la publicité nécéssaire et génerera l'information qui en falicitera, d'autant, le chemin vers les urnes et ainsi plaidera à la fois pour une france symbole de démocratie, symbole de débats et symbole de politiques ayant une volonté sincère de proximité avec la population.
Je me tiens à votre disposition si vous considérez que les informations et les motivations apportées ne sont pas suffisantes. Je vous prie de croire, Monsieur, Le Premier ministre, à mon plus sincère dévouenment envers la France.

Mr Guiraud
Président du Club de Paris du Parti Blanc

Nous , on est les plus fort !! ...en gueule

Les français sont décidément les plus forts et notre cher président en tête. Il a réussi à ... euh déplacer le vote de la directive à une date ultérieure.Voilà donc la directive dite "Bolkestein" est écarté du référendum et de son enjeu. Le premier ministre luxembourgeois, Jean-Claude Juncker, président en exercice de l'Union déclares que "Des modifications seront apportées" et, argumente-t-il,"S'il est possible de trouver un consensus sur la réforme du pacte de stabilité, il est sans doute aussi possible de trouver un consensus sur les lignes générales de la libéralisation des services". Mais surtout, loin des yeux, loin des coeurs et surtout loin du référendum. José Manuel Durao Barroso ajoute certain de son affaire, que les inquiétudes seront prises en compte. Ce qui m'inquiète, moi, simple citoyen, c'est qu'il ait fallu un référendum en balance dans un pays fondateur pour que la démocratie s'exprime.
Pendant que le oui de chirac joue les ni-ni ( ni plébscite ni l'alternance ) pour conjurer le sort d'un 21 avril Jean-pierre Raffarin relance la Participation, pour démontrer que l'état est capable de donner de l'argent. Sauf que l'erreur est récurrente depuis le 21 avril et la surdité de l'éxécutif français a une sérieuse tendance a énerver les français. De cet irresponsable surdité vient l'echec réccurant de l'état à convaincre sur l'intérêt des avancées qu'il propose y compris européennes.

22 mars 2005

Au forum du PS

Si un projet est un projet pour tous il faut que celui-ci donne la place à l'indécision à l'incertitude. C'est là à ces frontiéres que ce négocie l'avenir d'un peuple, là ou le politique est rappelé à l'ordre, rappelé à la source de son pouvoir, là où s'exprime l'inexprimable. Le Le Vote blanc comptabilisé est à mon sens un moyen de responsabiliser le citoyen et le politique, Le citoyen puisque son engagement devient actif. Car, tacitement il se dit à la fois civique, actif et refusant une proposition. son engagement est plus complexe, mais il se négocie. IL est l'objet d'un questionnement donc il a pour objectif une réponse. Cette réponse qu'il attend et négocie avec le politique est le coeur d'une démocratie participative. La réponse négocié et accepté de part et d'autres en fait pour le politique une force nouvelle. Car de cette responsabilté prise par le citoyen il émerge une obligation de réponse , et donc de moyens. Le politique s'en trouve responsabilisé par cet obligation.
Il reste que mettre en place le vote obligatoire, signifierai que la réponse n'est obligatoire. En effet les raisons d'un vote blanc étant vascillant, il se renégocie à chaque nouveaux rendez-vous. A quoi bon le renégocié si il éxiste de toute manière, s'il n'y a pas d'enjeu à le réduire ? c'est un contrat "win-win". Par ailleurs ce serait évidemment déresponsabilser le citoyen que le forcer à voter.

Donc je vous propose de mettre dans votre projet le vote blanc sans vote obligatoire.

Cordialement.
posté sur le forum du PS

21 mars 2005

nos politiques seraient incompétents...

Baroso comprend mal l'incompréhension française... et se plaint de l'incapacité des politiciens à expliquer que bolkenstein n'a rien à voir avec la constitution... c'est bizarre ça les autres trouve nos politiques mauvais .... et même une parlemantaire européenne de dire :" they fail to live up to their "enormous responsibility" by not sufficiently talking the truth". "Ils ne peuvent être en accord avec leur responsabilité en ne disant pas assez la vérité". Donc en gros les Fabius, Hollande, Raffarin, Bayrou, Sarkozy ( le grand ), et tout le toutim c'est des incapables.... en fait je ris jaune....

Qui veut mon "NON" pas cher ! 12% de réduc en un mois ... !

Comme je le disais dans cet article. Je ne crois pas à ces sondages, à mon sens il sont fait pour manipuler. Cela ne correspond à aucune évolution logique . Les sondeurs le disent et avouent que ces chiffres sont à prendre avec des pincettes vu le faible nombre de sondés (804). Mais le plus dommage c'est qu'il faut vraiment chercher la prévision de participation avec persévérance. Et l'on découvre que si la mobilisation est de plus en plus grande, la participation reste en dessous de 50%. Le message de frayeur s'étaye et même le président de l'UDF fait appel à l'intervention de Chirac voire même à une campagne en partenariat avec Hollande. La controverse étant en place, le public ne va pas "du tout" se sentir manipulé. D'autant que les alertes à la corruption et les glissements sur le racisme, l'islam ou la violence vont persuader les indécis que la France est un pays rétrograde... ("en plus ma bonne dame avec tous ces gens qui veulent pas l'europe" ). Aux indécis, je dirai : dites que vous allez voter mais blanc, et peut - être que l'on va vous motiver en vous expliquant un peu plus. Ces faux-débat sont de la perte de temps; par exemple cet ineptie du ministre de l'intérieur qui crée sa fondation pour l'islam ( allant complétement contre les messages de laicité du Président de la république et surtout contre la loi de 1905) et de ce fait va créer une mobilisation des anti-turques. A moins que ... à moins que cette création soit rejeté par le conseil constitutionnel ( qui est garante du bon respect des lois ) ... et dans ce cas il ne restera plus aucune raison aux "négationnistes" pardon , aux anti-turques , de voter non. Cela restera toutjours dans l'apparence mais permettras de récupérer dix points en faveur du oui à droite. Ceci les électeurs ne seront pas plus avancés sur le traité.
Il est toutefois nécéssaire de rappeler que l'entrée de la turquie ne fait pas partie de ce débat tout comme la présence musulmane en Europe. Cette présence musulmane en Europe est évalué à 3 % . Ce chiffre est sujet à caution puisque les déclarations personnelle de religions ne sont pas autorisé, notemment en france. L'arrivée de la turquie avec 71 millions d'habitans ne risque pas de changer la donne. Bref le vrai sujet reste encore la participation à moins de 50 % qui n'évolue pas et risque d'être un bien mauvais exemple pour les pays telle que la palestine, l'irak ou même l'afghanistan qui ont su, eux, montrer qu'il y a une différence entre choix de politiques et démocratie.

20 mars 2005

L'argent de l'europe à la rescousse des mauvais politiciens.

On pourrait plutôt dire l'argent de l'administration européenne, viendrait à la rescousse pour mieux informer les citoyens français. Malheureusement la logique reste la même qu'en france et c'est l'argent donné au entreprises de communication qui semble être à la hauteur de politiciens inapte à tout travail de terrain. Cela révèle beaucoup de choses : L'europe, indéniablement à tendance libérale, ne sais plus faire le 1 + 1 inérant à l'action civique et politique.

Par ailleurs l'article confirme qu'en espagne l'abstention était aussi une marque de défiance vis à vis de la constitution. Puisque 30 % d'abstentionniste ont boudé les urnes parcequ'il n'était pas "assez informé" , jusque là nous sommes d'accord. Mais faut - il que l'europe soit une fois de plus la vache à lait de politiques débiles ?

18 mars 2005

Hollande considérerait le référendum sous un oeil différent

Comme je l'ai écrit hier à propos du sondage du CSA, ces valeurs sont peu significatives compte tenu de la marge d'erreur. Pour contrer le CSA , IPSOS répond dans cet article pourquoi de toute manière rien n'est joué et qu'il ne faut pas avoir peur et que tout va bien se passer ... Messieurs les sondeurs, le peuple est-il aussi prévisible avec 53 % d'électeurs qui ne se sont pas encore décidé. Dans leur propos , la participation de l'époque ne saurait être la même puisque la controverse n'éxiste pas. En effet selon les dires de cet article à l'époque un certain "eurofatalisme" n'éxistait pas, alors qu'aujourd'hui l'euro étant dans les poches (mais pas dans les têtes, il est bon de le rappeler ).

Hollande déclare aussi que :
"la participation
, très élevée en 1992 et qui a certainement joué en faveur du "oui", notamment dans l'électorat âgé (en souvenir de la paix, de la démocratie, cf. effondrement du mur de Berlin), et la proximité des législatives de 1993, qui permettaient de dissocier le référendum des problématiques de sanction politique, à venir 6 mois plus tard."

Cela signifie t'il qu'une démission de Chirac dégagerait le terrain pour le OUI.... Moi j'ai rien dit hein !!

Cela n'empèche pas l'article de finir sous ces termes :"Pierre Giacometti conclue cette première partie en rappelant que le solde du "oui" à la construction européenne s'est consolidé et structuré ces 15 dernières années, mais que subsistent parallèlement un certain nombre d'indices de crise, d'interrogations et d'inquiétudes, qui équilibrent les débats. Plus qu'une mesure du rapport de force, l'enquête d'intentions de vote Ipsos-Le Figaro permet alors de mieux cibler les motivations de l'électorat, et le sens que donneront les électeurs au scrutin du 29 mai prochain". Ben oui madame c'est chez que nos citoyens ils sont les meilleurs , Chez nous on sait donc rien à craindre... C'est sans aucun doute ainsi que le discours sera mené pendant le Week-end. Aprés l'électrochoc du CSA. Sarkozy hésite à faire la campagne du PS et les appels au président semblent se faire plus préssant. JAAAAAAACQUES revient !!!

17 mars 2005

La vrai-fausse montée du non dans les sondages

Il faut savoir quelque fois prendre du recul sur le sondages, ça on le savait. Et lorsque les sondeurs vous disent, pour vous rassurer, que les sondages expriment des rapport de forces. Jusque là nous sommes tous d'accord. Mais la question que nous sommes en droit de nous poser c'est de savoir si les rapports de force ne permettent pas de manipuler l'opinion voyiez l'évolution du non : lente mais plutôt stable jusqu'a ce dernier sondage du CSA :
Début février Le 5 mars, IFOP donnait 61% pour le "oui", puis courant février une enquête BVA donnait le OUI à 58% .Le 5 mars, IFOP donnait 58% pour le "oui", le 12 mars, une enquête BVA donnait le OUI à 56%
Lors d'une enquète en début de semaine la TNS-Sofres pour LCI, RTL et «Le Monde» les Français se prononçaient pour le «oui» à 56%, le «non» récoltant 44%.
Le CSA annonce 51% pour le non contre 49 % pour le oui (16/03-17/03) alors qu'un mois auparavant elle annonçait 60/40 en faveur du oui ( enquête du 2-3 février ). Une variation jamais vu jusque là en un mois seulement. Cela ressemble plus à un formidable coup de pub. d'autant que nous sommes typiquement dans la marge d'erreur des sondages. Effectivement comme je le disais plus haut les médias sont plus sensibles aux éclats qu'à la réalité. Il est fort probable que le non soit annoncé à une valeur plus proche de 46-48 d'ici un mois environ et que le oui remonte symétriquement. Mais demain ce ne sera probablement pas à cause d'une manipulation des chiffres car l'effet du non aura effrayé les électeurs et un début de revirement se fera sans doute sentir. Cela sera t'il suffisant ? Nous nous trouvons donc au début d'une campagne médiatique qui nous laisseras un goût de tromperie. Et pendant ce temps depuis prés de cinq mois les promesses d'abstentions sont, elles, assez constantes à plus de 55% et ne font pas les titres de grands journaux. Mesdames et messieurs regardez le cirque passer et pendant ce temps le temps passe et la démocratie s'effrite...

La derniére campagne du PS ?

le ps va s'entre-tuer pour avoir droit au temps de parole et au financement des partis politiques pour la campagne référendaire . Et Mélenchon qui brave les consignes et s'affiche avec le PC et Fabius qui réaffirme son NON et Emmanuelli qui réaffirme une position qu'il a tout de même du mal tenir sans se faire du mal. Mais comment François Hollande va t'il faire pour garder un semblant de sens à ce parti socialiste ?
Un appel à Jospin ne va pas manquer de faire du bruit et risque du coup de faire plus de mal encore aux socialistes de base ( puisque cela démontrera que les politiques n'ont pas de paroles) . Vraiment là je ne sais pas comment les socialistes vont se sortir de ce guet-apens tendu avec bonheur le chateau qui doit résonner de rires bruyants. Et à chaque remarques de l'un ou de l'autre c'est un redoublement de rires qui doit leur répondre. Vraiment Tonton doit faire des bonds dans son caveau... Comme à chaque fois l'électeur se trouve démunie et cherchera en vain la démocratie le 29 Mai.

Financement public pour la campagne du référendum du 29 mai

17/03/2005 17h00
PARIS (Reuters) - Pour la première fois dans l'histoire de la Ve République, une campagne référendaire - en l'occurrence celle du scrutin du 29 mai sur la Constitution européenne - bénéficiera d'un financement public.

"Le président de la République a souhaité que les organisations politiques représentatives bénéficient d'une aide de l'Etat pour leur donner les moyens de participer effectivement à ce grand débat national et de présenter leurs arguments aux Français", a déclaré jeudi le porte-parole du gouvernement, Jean-François Copé, à l'issue du conseil des ministres.

Les responsables des partis représentés au Parlement, que Jacques Chirac avait reçus à l'Elysée début mars, avaient tous demandé un financement public pour la campagne, notamment pour garantir l'équité entre partisans du "oui" et avocats du "non" au traité constitutionnel européen.

Un décret présenté au conseil par le ministre de l'Intérieur, Dominique de Villepin, prévoit le remboursement, dans la limite de 800.000 euros, de dépenses qui sont limitativement énumérées, à savoir l'affichage sur les panneaux municipaux, l'impression et la diffusion des documents et l'organisation de réunions publiques.

Ces remboursements seront contrôlés par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques.

Le décret reprend par ailleurs les règles posées à l'occasion des précédents référendums pour être admis à participer à la campagne.

Les partis ou groupements politiques devront remplir l'une des deux conditions suivantes:

- soit avoir obtenu le rattachement d'au moins cinq députés ou cinq sénateurs en vue de l'attribution de la seconde fraction de l'aide publique aux partis prévue par la loi du 11 mars 1988 relative à la transparence financière de la vie politique;

- soit avoir obtenu au moins 5% des suffrages exprimés au plan national lors de l'élection des représentants français au Parlement européen le 13 juin 2004.

TROIS EUROS PAR ELECTEUR

Au ministère de l'Intérieur, on a précisé que huit partis au total répondaient aux deux critères.

L'UMP, le Parti socialiste, le Parti radical de gauche, l'UDF, le Parti communiste et le RPF de Charles Pasqua - qui compte cinq députés - répondent au premier critère.

Le Front national, les Verts et le Mouvement pour la France de Philippe de Villiers répondent au second critère.

Ces organisations politiques bénéficieront d'un temps d'antenne dans les émissions des sociétés nationales de programmes de 140 minutes d'émission télévisée et de 140 minutes d'émission radiodiffusée.

Un deuxième décret présenté jeudi par Dominique de Villepin arrête les règles relatives à l'organisation du scrutin, qui sera clos à 20h00 le dimanche 29 mai. Mais l'heure d'ouverture du scrutin pourra être anticipée et celle de clôture pourra être retardée, au plus tard jusqu'à 22h00.

Paul Masseron, préfet et secrétaire général adjoint du ministère de l'Intérieur, a précisé que les décrets seraient publiés "très rapidement" au Journal officiel.

Pour permettre aux quelque 42 millions d'électeurs de se prononcer en toute connaissance de cause, chacun recevra le texte de la question posée, le décret soumettant le projet de loi au référendum, le projet de loi autorisant la ratification du traité constitutionnel, le texte intégral de la Constitution européenne et deux bulletins de vote ("oui" et "non").

L'enveloppe pèsera 283 grammes.

Le coût total de la campagne est estimé "aux alentours de 3 euros par électeur".

La date limite pour le dépôt des demandes de participation à la campagne officielle est fixée au 29 mars. La campagne débutera le 16 mai à 00h00 et s'achèvera le samedi 28 mai à minuit (27 mai à minuit pour les électeurs de Saint-Pierre et Miquelon, Guadeloupe, Martinique, Guyane, Polynésie française et ceux inscrits dans les centres de vote du continent américain, qui votent le 28 mai).

"Tant qu'a voter non autant ne pas voter"

Horreur ! et pourtant je l'ai entendu. Mais alors que faire d'un "Oui" lorsque celui-ci représente une partie ridicule de la population et, pire Que faire d'un "Non" s'il représente 10% de la population. Une participation faible semble satisfaire les partisans du Traité. Il ne reste plus qu'à laisser trainer les choses, à rendre les débats de société les plus inaudibles possibles, à dire et redire que c'est décidément trop compliqué trop long, trop inaccessible à nous autres pauvres citoyens. Il ne reste plus qu'à continuer à déposséder les citoyens de leur démocratie et à dire que c'est la faute au politiques, à l'état, qu'il faut se dépécher de rendre le plus faible possible. L'enjeu des médias semble être de vouloir amplifier les désunions donner du crédit aux désengagements. La télévision spectacle a donc envahi les journaux et l'inforamtion. µLa presse aussi fondamentale soit-elle pour la démocratie est aujourd'hui prisonniére des enjeux capitalistes, et doit se conformer à cette rêgle : entre l'extraordinaire exception et la banalité, il faut choisir l'exceptionnel parce que la lumière attire l'oeil. Il faut profiter de l'attrait de cette éclat même si cela n'a aucun intérêt pour le comun des mortels. Même si cela rend l'engagement politique quotidien ridicule, même si c'est la démocratie qui perd et les citoyens avec....
Alors évidemment il ne reste plus au citoyen qu'a rester chez lui. Son acte de civisme étant d'une banalité quotidienne. Et surtout lorsque son discours peut être associée aux vomi de Mr
Emmanuelli , alors plutôt qu'à dire ce qu'on pense,"vu ce qu'une élection pèse aujourd'hui", autant ne pas voter. Et pourtant qu'allons nous faire de cet aprés référendum si il représente une faible partie de la population. Que va faire ce citoyen lorsqu'une décision européenne sera prise et qu'elle signifiera une guerre ou le soutien à un état despote. que fairons ceux-ci quand par ennui on lui diras que la démocratie doit être défendu dans tel ou tel pays. Que se dira-t-il lorsque, au chomâge, on lui expliquera que c'est le seul moyen de consolider la croissance., voir de la créer et peut-être même de l'accélérer....
Vraiment je préfère vivre entouré de citoyens motivés plutôt que dans union aux membres apathique. Assez ! Assez de faire croire que la démocratie est installé et que , comme ça, sans rien faire tout va bien aller . Mais pour paraphraser le film "la Haine" : ce qui fait mal ce n'est la chûte , c'est l'atterrissage" !!

l'élection de Sarkozy: Un plébiscite

Certes l'abstentions était de 60%, mais trés sincérement qui a entendu parler de la candidature de l'ex-ministre des finances ? 41,4 % de votants, c'est peu mais cela représente une plutôt bonne participation pour une élection partielle sans enjeux, mais logique compte-tenu du candidat. En comparant avec les précédent résultats, on a pu voir que la précédente élection étant provoqué par la démission de Mr de villiers ( élu au parlement européen ) avait eu le même score à peu de choses prés avec une participation comparable (37%) . On remarquera que l'élection du remplaçant d'Alain Juppé n'a pas eu les mêmes aspects et a plutôt consacré, même si cela n'a pas changé les couleurs politiques de la circonscription, une montée de la gauche. Pour en revenir à l'élection de Mr Sarkozy, il est a noter, aussi, que son élection a vu la baisse de l'extrême-droite. Son travail de terrain et ces différentes décisions lorsqu'il était Place Beauvau ont permis aux adeptes de la sécurité de se sentir plus proche du candidat de droite. Bref, quand les politiques sont actifs; cela se concrétise par une belle participation et une adhésion des citoyens. On ne peut que applaudir cela.

13 mars 2005

Le silence de copé et "de Robien"

Pas de réponses, pas de réactions de jean françois copé, qui aurait menti à plusieurs reprises sur ces logements . Aujourd'hui, pendant la diffusion de l'émission" ripostes". "Quand il n'y a pas de régles il faut en créer"... dit-il, Il ne fait pas de différence entre acharnement et transparence. confronté au questions du journaliste. La limite selon lui n'est pas définis ( à son avantage..) Il est obligé de se positionner, et son discours est "d'assumer". Et sa souffrance d'être mis en parallèle avec le situation de dominique baudis. Et christophe barbier de renchérir . Mais Mr le ministre dévie en placant le discours sur le point de vue de l'acharnement et noircit le tableau pour pouvoir s'en sortir. Le député UDF tente de l'aider en disant que tant d'élu sont honnètes... maladroit ou empoisonné ? à voir. Et finalement quand le débat continue et qu'Elisabeth Guigou souhaite continuer dans la même veine , et cela car Le ministre du budget n'a toujours pas répondu ni "assumé" Le journaliste ne peut s'empécher de déclarer : "pas la peine d'épiloguer à propos des choses "qui ne se font pas" et finalement le débat de se finir sur un brouhaha informe dans le quel les questions reste sans réponse.

A propos de De Robien dans l'interview du "grand jury" selon lui l'europe à rôle dans le monde et la France par son prestige a un enjeu capital. et l'europe permettra de lutter contre les extrêmes et particulièrement l'ultra-libéralisme, c'est étonnant. "S'il y a non pour l'europe, c'est une catastrophe c'est l'avenir du monde qui se joue...." troublant la journaliste . Mais c'est un ministre qui donne de la fierté à sa nation et vraiment s'il pouvait s'aligner.

Europe : Des infos à foison

Le discours tend à critiquer le manque d'information sur le traité constitutionnel. cela est certains tant que d'une certaine manière l'information n'est pas imposée. Au bout de quelques mois, nous aurons enfin la sensation d'être réellement informé.
En attendant voici quelques infos :

Pour ce qui est de se procurer la le texte:
Version éditée par L'Hémicycle et le Service d'information du
gouvernement
(traité + protocoles 1 et 2) : Traité établissant une Constitution pour
l'Europe, 29/10/04, 28 p.

Diffusé, dans la limite des stocks disponibles :

- à l'unité, auprès du Centre d'appel sur la Constitution européenne -

Tél. : 0 810 2005 25 (prix d'un appel local)
et qui est évidemment aussi disponible pour toutes vos questions.
- à l'unité, sur place, auprès de La Documentation française - 29, quai
Voltaire - 75007 Paris ;
- en nombre, par la Mission Europe du ministère des Affaires étrangères

mission.europe@diplomatie.gouv.fr.
Sur le site du sénat vous aurez une comparaison avec les textes précédent( paraît-il un peu orienté pour le oui).

Rappel :Vous ne trouverez pas sur ce Blog d'appel à voter pour ou contre et encore moin à voter blanc.

Référendum : Une promesse creuse...

Selon un élu (Philippe Marini sénateur UMP) , Les modifications sont mineures et permettent au mieux d'officilaliser certaines procédures déjà éxistantes. Voilà une jolie découverte !!! plus que jamais le vote du référendum ne servira à rien! Circulez y'a rien à voir ! De cette manière nous trouverons étonnant d'avoir une abstention record! voici donc l'arme du président et de notre saint premier ministre, il éxiste plus aucune raison pour ceux qui aurait voulu par miracle aller voter le 29 mai. le seul enjeu reste que le peuple ait une participation plus faible que l'espagne 38,36 % les paris sont lancé. Et la musique en mesure vient de commencer , dansez mesdames le chanteur est sur la scène et vous spectateurs et spectatrices regardez passer la vie. Plus rien ne vous concerne les décisions ont été prises bien avant. Dansez messieurs, et entrrez bien profond vos rêves, vos idéaux de démocratie. La démocratie se passe sans vous. Une solution peut-être : je me met à réver tout haut. Je me met à imaginer que tous les gens dépité par ce type de comportement se mettent à voter blanc. Les relevés des Renseignements Généraux donneront le nombre et les médias seront obligé de constater que le vote blanc a atteint cette fois-ci 30 ou 40 % des suffrages ( à comparer au 2-4 % habituel ). Alors je continue et poursuit mon rêve une loi passerait , les législatives et les présidentiel changeront de visage enfin éxistera une vision ... de la démocratie ? de l'europe ? des européens ?

11 mars 2005

Espagne :Un "si" conditionnel

Dix fois plus de bulletins blancs qu'aux derniéres
élections européennes (850 000 aujourd'hui à comparer
avec les 95 000 des dernières élections du 13 juin.).
Il faut constater que la valeur est nettement plus
significative que le taux d'abstention.
Pendant combien de temps les médias pourront dire que
les électeurs ne sont pas allé voter pour cause de
soleil resplendissant. Les derniéres élections
européennes avait eu lieu en plein mois de juin et, si
l'abstention avait été de 55 %, les votes blancs, eux,
n'ont atteint que 0,27 % des suffrages ( avec prés de
95 000 bulletins blancs). Si le score du "SI" est
aussi grand c'est par désaveu de la population. Sa
victoire correspond plus à un désintérêt du peuple
espagnol qu'a une adhésion au valeurs du traité
constitutionnel. Le OUI ne rassemblant qu'un tiers des
électeurs, cela fait prés de 20 millions d'espagnol
qui ne se sont pas sentis engagés dans la course
européenne, qui ne souhaitent pas s'affirmer pour
l'europe. Par contre 6 % des électeurs ont cru bon de
dire qu'il ne pouvait pas répondre à la question
posée. Plus de 800 000 espagnols ont pris leur
responsabilité et se sont affirmés. Comment le pouvoir
socialiste prendra en compte cette voix ? Comment les
politiques français interpréteront ce signal dangereux
de désaveu ? c'est une question à se poser, à leur
poser ...

Le Vote Blanc existera !

La reconnaissance du vote blanc existera. C'est son unique destin ! Au jour d'aujourd'hui il n'est toujours pas comptabilisé dans les suffrages exprimés, il ne permet toujours pas, en l'état, de faire éxister ces citoyens qui préfèrent le vote à l'abstention.
Ils savent tous, ces citoyens marcheurs, que la seule maniére de lutter contre la dépossession démocratique est d'éxister dans les urnes.
Ils savent que la démocratie d'opinion tronque les discours et raccourcie les pensées .
Ils ont compris qu'une démocratie n'est ni manichéenne ni bicéphale, mais qu'au contraire c'est partout ailleurs qu'elle se décide.
Ils ont compris que l'individualisme qui caractérisent nos sociétés ne peut déboucher que sur une nouvelle éthique du citoyen responsable et donc votant.
Ils ont compris que l'enjeu des démocraties qui s'éveillent est d'allier le moi et le surmoi et que cela passe par l'acceptation du désaccord.
Ils savent et ils ont compris, ces êtres uniques et citoyens, que l'engagement vaut pour tous.
Ils savent que l'engagement pour une cause en vaut d'autre, pourvu que cela mêne le peuple humain a son émancipation et à la créativité.

Messages les plus consultés