31 mai 2005

Opinion sur le vote "non" à la constitution



D'aprés les raisons invoqué dans le sondage du parisien, il y a d'abord le rejet de la politique du gouvernement(47%), ensuite seulement le rejet du libéralisme du texte(autour de 30%).
Par ailleurs il ne faut pas oublier que les processus d'élaboration des traités successifs n'ont pas ou peu fait appel au peuple. comme si il était évident pour les responsables européens que cela n'interressaient pas les peuples. Dans ces conditions le désaveu est populaire (70% de participation + 55% de non) sans parler des 60% d'abstention de l'Espagne qui permet à une droite qui est traditionnellement mobilisée. Certe, si le constat du non est clair, on voit se poindre les même personnes qui avaient les faveurs des médias et dénoncer la vacuité du message du non et surtout l'incapacité notable de proposer. C'est notamment un des reproches que l'on fait d'une manière générale à la contestation(et quelque fois au vote blanc). Le dilemne, pourtant, c'est que le la question est pris complétement à l'envers, ce n'est pas au peuple de proposer mais au gouvernement issu de ses représentants de synthetiser les aspirations du peuple et donc de les exécuter. C'est en tout cas de cette maniére que j'interprête notre constitution :

Art. 2. - [..]

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
[..]

Ajouté à cela qu'il s'agissait d'un référendum et non d'une elections sur un programme politique. De deux choses l'une : soit le non était politique soit il est contestataire. Et mon sentiment se confirme sur l'aspect éminemment contestataire du résultat (si on met à part le FN et la LCR), en tout cas sur l'aspect "libéral" du Traité. Celui là même qui a été installé dans la construction de l'europe avec peu ou pas de consultation populaire. on en revient au début.
Je pense que le vote blanc aurait permis de pouvoir compter équitablement la contestation qui n'a pu s'exprimer que dans les non. Cette contestation, en s'exprimant dans les non, ne permettra peut-être pas de remettre en cause le libéralisme économique. Le projet d'un autre monde équitable semble s'opposer au Traité. Pourtant, Cette espression de la contestation jette, malgré elle mais par la force des chose, le bébé avec l'eau du bain. D'autant qu'une majorité de français souhaitent continuer la construction française(75%).

Analyse de la variation 1992/ 2005.


Variation depuis 1992

 

 1992

2005

Nombre

Var(% inscrits)

  Inscrits

38 299 794

41 799 866

3 500 072

8,37

  Abstention

11 603 168

12 814 573

1 211 405

9,45

  Votants

26 696 626

28 985 293

2 288 667

7,90

 

 

Nombre

% votants

  Blancs ou nuls

904 451

728 620

-175 831

-24,13

  Exprim�s

25 792 175

28 256 673

2 464 498

8,72

 

Voix

% exprim�s

  OUI

13 165 475

12 806 394

-359 081

-2,80

  NON

12 626 700

15 450 279

2 823 579

18,28


Voici donc les r�sultats par rapport au r�f�rendum de 1992,
La variation � observ� est le nombre d'�lecteurs en plus (3,5 Millions)
La baisse significative du vote blanc, que j'interpr�te comme une plus grande volont� des �lecteurs d'exprimer un vote santion.
mais par contre proportionnelement l'abstention a augment� si elle avait baiss� le chiffre aurait du �tre inf�rieur � 8,37 %. la variation est de 1,18 %. on est d'accord pour dire que c'est pouill�mesque.
en m�me temp c'est pr�s de 500 000 �lecteurs en moins...

Le vote blanc ne se tirent pas tr�s bien de ce suffrage. c'est un signe que les fran�ais ne souhaitent pas badiner avec le vote et qu'ils expriment une volont� sinc�re et profonde de changement par les urnes.



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Mehdi Guiraud est membre du Parti Blanc - www.partiblanc.fr
et anime ce blog :partiblanc.blogspot.com
Membre de Démocratie active
qui organise les First Tuesday Citoyens
www.firsttuesdaycitoyen.org

12 mai 2005

Une proposition de la méthode de comptage du vote blanc

Bonjour à tous,

En attendant d'organiser une action pour le 29 mai. JE vous propose de donner votre avis sur la proposition de prise en compte du vote blanc suivante :
Les votes partisans étant ce qu'on apelle aujourd'hui les suffrages exprimés.
les suffrages exprimés serait donc bulletins blancs + bulletins partisans.
ce total varie aujourd'hui entre 60% et 70% des inscrits selon les scrutins.
Le scrutins est annulé si les votes partisans n'ont pas une majorité qualifié.
Une majorité qualifié correspond à 2/3 des suffrages exprimés dans ce cas là.
C'est à dire que si plus 1/3 de bulletins blancs (soit entre 20 et 25 % des inscrits) le scrutin est considéré comme non valide. En effet une démocratie ne saurait fonctionner correctement si une majorité qualifié d'électeurs n'éxiste pas pour soutenir la politique et le programme politique choisit.L'annulation du scrutin a la même forme que les annulations faite par le conseil constitutionnel.

Le terme de majorité qualifié est choisi parce que c'est ce type de majorité qui garanti une adhésion indiscutable des électeurs.Elle garantit aussi une minorité qui est réellement minoritaire.

11 mai 2005

Ipsos.fr - 53 / 47 pour le Oui : le Oui repasse en tête

Ipsos.fr - 53 / 47 pour le Oui : le Oui repasse en tête: et cela peu aprés les interventions de Jospin,VGE et des médias du service public. Cette semaine de vacance est venue à point nommée. Cela à permit de prendre du recul sur l'action des médias en matière de propagande électorale. Mais la chute du non a provoqué un réveil un peu brutal des politiques. A tel point que l'on peut se demander si les politiques et les médias ne se sont pas cogner la tête. en tout cas l'équilibre (pour peu qu'il y ait une volonté pour qu'il éxiste) va être difficile à rattraper. regardons les derniers chocs politique et médiatique pour montrer la dernière énergie avec laquelle les politiques français ont du se lancer dans la bataille de OUI.
Les Politiques tout d'abord :
Simone Weil et et Valérie Giscard d'Estaing se sont mis en congé du conseil constitutionnel pour mener une campagne politique en faveur de la ratification du Traité. Mais cela pose un problème grave de démocratie : comment ceux qui garantissent le résultat d'un scrutins pourrait t'il rester neutre si ils ont pris publiquement partie pour le résultat . Le référendum est tout bonnement remis en cause. Je suis trés malheureux pour Mme Weil pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration. La liste des dérapages commence à s'allonger dans cette course poursuite tendant à la panique. Il faut en effet ajouter les dérapages de Mr Sarkozy qui entre appels du pied au électeurs du FN ( notemment avec sa position officiel contre l'adhésion de la turquie ) et les promesses électorales afin d'acheter le vote des buralistes ( j'en avais parlé dans un précédent billet ). Cela fait beaucoup pour une démocratie et surtout pour la France. Pourvu simplement que le score soit suffisemment clair pour que le conseil constitutionnel n'ait pas besoin de trancher. Auquel cas quelque soit les précédents les deux membres du coseil constitutionnel serait juge et partie ce qui est largement suffisant pour remettre en cause la validité d'une décison du conseil.
En ce qui concerne les médias l'équilibre est dénoncé depuis maintenant trois semaines et aucun médias ne peut plus nier une nette préférence en faveur du Traité. En effet on a pu voir comment l'intervention de Jospin a été amené comparé à Danielle Mitterand et cela sur la même chaine pourtant. Les citoyens observe et constate cette variation dans le traitement et se trouveront peut-être dans l'obligation de se tourner vers des associations dont certains disent déjà qu'il sont subventionné en fonction de leur accord au traité. Voilà donc l'ensemble du tissu sujet à caution. Est-ce condamnable ? En fait non cela montre simplement la vigueur de la bataille démocratique qui se joue. On ne peut en vouloir à l'état d'ètre en faveur d'un traité que les plus hautes autorités ont souhaité. On ne peut pas reprocher au médias de militer eux qui disent être au-dessus de tout engagement militant. s'enfermant dans un piège il ne pourront plus dire qu'on ne les y reprendra plus. On leur rétorquera jamais deux sans trois ...

Voilà ce n'est pas encore la fin des haricots... Mais en attendant la confiance règne...

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