Opinion sur le vote "non" à la constitution
D'aprés les raisons invoqué dans le sondage du parisien, il y a d'abord le rejet de la politique du gouvernement(47%), ensuite seulement le rejet du libéralisme du texte(autour de 30%).
Par ailleurs il ne faut pas oublier que les processus d'élaboration des traités successifs n'ont pas ou peu fait appel au peuple. comme si il était évident pour les responsables européens que cela n'interressaient pas les peuples. Dans ces conditions le désaveu est populaire (70% de participation + 55% de non) sans parler des 60% d'abstention de l'Espagne qui permet à une droite qui est traditionnellement mobilisée. Certe, si le constat du non est clair, on voit se poindre les même personnes qui avaient les faveurs des médias et dénoncer la vacuité du message du non et surtout l'incapacité notable de proposer. C'est notamment un des reproches que l'on fait d'une manière générale à la contestation(et quelque fois au vote blanc). Le dilemne, pourtant, c'est que le la question est pris complétement à l'envers, ce n'est pas au peuple de proposer mais au gouvernement issu de ses représentants de synthetiser les aspirations du peuple et donc de les exécuter. C'est en tout cas de cette maniére que j'interprête notre constitution :
Art. 2. - [..]
Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.
Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
[..]
Je pense que le vote blanc aurait permis de pouvoir compter équitablement la contestation qui n'a pu s'exprimer que dans les non. Cette contestation, en s'exprimant dans les non, ne permettra peut-être pas de remettre en cause le libéralisme économique. Le projet d'un autre monde équitable semble s'opposer au Traité. Pourtant, Cette espression de la contestation jette, malgré elle mais par la force des chose, le bébé avec l'eau du bain. D'autant qu'une majorité de français souhaitent continuer la construction française(75%).