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01 avril 2007

Faut-il rendre le vote obligatoire ? (Invitation à la conférence-débat du 4 avril)


Conférence-débat du 4 avril / inscription obligatoire auprès de coordination@danslacite.org
Faut-il sanctionner ceux qui ne votent pas ? Et si oui, quelles sanctions ? Et si non, comment rendre l'acte de vote plus désirable ?
La crise politique est réelle aujourd'hui en France. Elle se traduit par une dégradation de l'image de la classe politique, une chute de l'engagement politique et par des abstentions et des votes blancs et nuls en augmentation constante. Les records d'abstention ont notamment été atteints au cours de ces dernières années. L'abstention n'est assurément pas un signe de bonne santé pour une démocratie. Mais quelles réformes, quelles mesures auraient pour conséquence de la faire disparaître ou tout du moins de la réduire de façon importante ?
Nous vous proposons d'échanger sur ce thème le mercredi 4 avril prochain avec :
- Anne Jadot, Docteur en science politique et chercheur associée aux enquêtes électorales du CEVIPOF

- Mehdi Guiraud, Président du " Parti blanc, parti pour la reconnaissance du vote blanc ". Pour le parti blanc, la reconnaissance et donc la comptabilisation du vote blanc permettraient de dissocier le vote d'accord du vote de contestation, de faire diminuer l'abstention et les votes de sanction et d'avoir une idée du paysage réel de notre pays.

- Stéphane Crozat et Sylvain Spinelli (" v otedevaleur.info ") qui promeuvent un système de vote qui exprimerait plus fidèlement ce que pense ou ressent l'électeur, ce qui aurait pour conséquence de rapprocher le citoyen du système démocratique. Au lieu de voter pour un tel, et par conséquent contre tous les autres, l'électeur donne une valeur à chaque candidat, par exemple de -2 à +2. Au dépouillement, on additionne les points attribués par tous les électeurs à chaque candidat, le candidat qui obtient le plus de points l'emporte.

Débattons !

Rendez-vous au " Progrès "
1 rue de Bretagne (Paris 3ème)
4 avril - 19 h 30

L'inscription est gratuite mais obligatoire (par retour de mail avant le 31 mars)

Attention inscrivez-vous rapidemment le nombre de place est limité.


> Cette conférence est organisée par Laconstituante.org

> LaConstituante.org est coordonnée par l'association Dans la Cité ( www.danslacite.asso.fr)

20 mars 2007

Ségolène Royal a t'elle menti ?

Il y avait l'affirmation de Nicolas Sarkozy sur le Vote Blanc qui n'a pas été mentionné dans le projet législatif de l'UMP.
Il y avait le faux vote blanc de François Bayrou et cette jolie montée que certain lui envie.
Il y a maintenant la petite blague de Ségolène; une vraie farçeuse...
Certains connaissent la blague du magicien qui finit par la phrase "et hop sans les mains". Ici c'est un peu la même chose : Arnaud Montebourg a proposé la reconnaissance du vote blanc,ségolène sur TF1 déclare être favorable à la reconnaissance du vote blanc.
et puis quand il s'agit de l'annoncer officiellement .. ça disparaît.. et hop...
J'ai un peu le vague à l'âme en vérité.. tout ces mensonges et les médias qui s'en f** !
Ces électeurs indécis oscillant entre indécision et rejet et un vote blanc photographiée à 10%.
Mais rien, nulle part...
Pas de réaction, pas de réveil,rien..

Ces électeurs qui attendent probablement que la vie aille mieux... Ils peuvent toujours attendre. Telle que c'est parti :
-La révolution démocratique n'aura pas lieu dans les urnes.
-L'insurrection électorale ne se fera pas dans les bureaux de vote.

Hulot n'a pas fini d'être décu...
Je suis pessimiste.
Mais j'attends vos réponses.

16 mars 2007

Beaucoup de gens ont l'intention de faire preuve d'incivisme et vous ?

Voilà a peu prés la question telle qu'elle a été posé par le CEVIPOF dans le dernier Baromètre Politique Français (2006-2007) CEVIPOF-Ministère de l'Intérieur.

Dans une question qui est aussi orientée comment peut-on espérer une réponse sincère ?
La véritable question est :

Beaucoup d'électeurs n'iront sans doute pas voter au premier tour de l'élection présidentielle le 22 avril prochain. Vous-même, avez-vous l'intention d'aller voter au premier tour de l'élection présidentielle ? Et diriez-vous que c’est tout à fait certain, pratiquement certain, il y a de grandes chances ou ce n’est pas certain ?
Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai plutôt tendance à répondre :
- ben non moi je suis citoyen je vais aller voter... ( de toute manière cela ne m'engage à rien de le dire )... je suis même tout a fait certain... ( promis juré ).

Alors il ne faut pas s'étonner que 79 % des personnes interrogées répondent oui je vais aller voter :

Oui, tout à fait certain ......................................... 76 %(Décembre) 79% ( en Février)


Et puis moi j'ai plutôt tendance à me dire que le "beaucoup d'électeurs" est manifestement là pour manipuler les sondés...

19 décembre 2006

Le Cevipof explique la différence entre Abstention, Vote blancs et Vote nuls.

Merci Aline.
Cette interview d'Anne Muxel donne un début de définition des acteurs du Vote Blancs. Ma remarque sur le vote nul toutefois, est-ce que cela existerait si les électeurs avait des bulletins blancs mis à leur disposition. Cette abstention politique s'exprimerait-elle dans ce cas par des griffonages ?
Par ailleurs la remarque savoureuse pour dire qu'il ne faut pas reconnaitre le vote blanc :

...le risque est grand de voir se développer encore davantage le refus de l’offre électorale proposée. Et la légitimité des résultats d’une élection risquera d’être affaiblie...
Merci du coup de main Madame. Si je comprends bien la situation est trop grave pour reconnaître le vote blanc c'est bien ça ?

Pourtant :
"Les votes blancs et nuls dépassent rarement les 5%". Les contradictions sont légions lorsque qu'il s'agit de comprendre pourquoi on ne souhaite pas reconnaitre le vote blanc. Une chose est simplement certaine. Aucun argument valable n'a jusqu'à aujourd'hui été avancé.

19 octobre 2006

CEVIPOF : La tolérance des Français à l'égard des politiques.

Ici et , l'information est minimisée voire tronquée. car le dossier du cevipof offre sur un plateau cette synthése: les ¾ des enquêtés perçoivent la corruption comme un phénomène grave, voire très grave, et un quart seulement comme un phénomène « normal »,
Que ce soit TF1 ou Libération, et même Le Monde qui dans le genre grand écart : Une grande entreprise qui, pour obtenir le marché de construction d'un tramway, offre au maire une somme importante est ainsi réprouvée à 87,1 %. Mais si, en échange du marché, l'entreprise propose de rénover le stade municipal, alors la désapprobation baisse à 62,2 %.
"baisse"
Il fallait bien un moment touver un moyen de placer ce mot. Une baisse qui en 30 ans fait passer cette défiance de 30% à 75%.
On voit dans l'étude qu'il y a un fort rapport entre le niveaux d'accés au ressources sociales rares et la confiance envers les politiques. Ainsi le rapport confirme que la proximité entre les politiques et les citoyens favorisent une forme de tolérance. Ceci dit dés lors qu'il y a une dénonciation à faire , les médias ne sont pas ou peu crédible ( 72% ne leur font pas confiance ). Du coup la boucle est bouclé...

cevipof : les poltiques et la corruption (1)

Depuis le sondage de 1998 nous avons peu eu l'occasion de mesurer la défiance vis à vis des politiques. Nous voyions dans la dernière livraisons du CEVIPOF des raisons de nous inquiéter. Le resultat du sondage est accessible en pdf. Elle met surtout en évidence que la relation politique-citoyen n'a jamais vraiment été étudié. Depuis les années 80 , la part des français qui considérent que les politiques sont corrompus est passé de 38 % en 1977 à 60-65% en 2001. Cette augmentation en 30 ans s'appuie de plus sur une légitimité de la question qui passe de 70 % 95 %. Cela semble confirmer que le sujet est d'actualité pour les citoyens. Et là c'est plutôt le gouvernement qui est considéré comme corrompu (77% !), la présidence de la république ( 69%) puis viennent les députés avec 68% tout de même. Ces valeurs restent trés élevés et démontrent le sentiment d'impunité qui éxiste aux yeux des français à l'égard des politiques. D'autant que les sondés considérent dans une grande majorité que les tribunaux ne sont pas assez sévères ( entre 85 % et 55% ).
L'utilité du vote blanc c'est qu'il permettrait de redonner leur légitimité à ces élus, qui par leur travail sérieux, dans leur trés grande majorité, remporte des suffrages de soutien. Alors que le nombre élevé permet lui de metre en évidence un problème de crédibilité. Les résultats montrent les ambiguités et les ambivalences de ces résultats. Cela met en évidence la nécéssité d'une proximité plus grande des citoyens avec les causes soulevés par ce sondage. C'est à dire que les citoyens ont probablement besoin de mieux comprendre comment s'articule la corruption, et qu'une forme de déni existe dans les différentes institutions françaises car les "partis et syndicats [ils] restent très prudents sur le sujet." Ce qui confirme la difficile relation entre le politique et le citoyen.

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