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01 mai 2007

Aux anti-républicains; l'abstention. Aux républicains: le vote blanc

J'ai du mal à comprendre le paradoxe lepenien : "nous ne sommes pas considéré, nous, comme des républicains" et puis ensuite il demande et réclame "l'abstention massive". Heureusement, les électeurs lepeniste ne suivront pas tous ses consignes et orienteront leur vote soit vers un des candidats soit vers un vote lepen, meilleur marque de leur soutien à leur chef.

Si monsieur LePen ne veut plus être considéré comme un anti-républicain; son choix est simple : ne pas promouvoir l'abstention.

Mais justement dans ce cas on pourrait le compter et compter les électeurs du Front.. Et ça, il faut éviter de se mettre dans une spirale de défaite... Car si les législatives ne sont pas au rendez-vous... plus de financements... Le FN n'aura plus droit à ces 5 millions d'euros par an ... et puis là...

non monsieur Le Pen pas d'abstention !!

Vraiment ce gars me sciera toujours.....


Jolie "cadeau" fait à Ségolène Royal.. Mais en attendant Il aurait pu appeler à voter blanc.

ça aurait été un bel avertissement fait aux politiques. Toutes ces voix se cumulant les unes aux autres auraient envoyées un message clair aux politiques.
Leur geste ne sera pas plus comptabilisé dans l'abstention que ne l'est celui du pécheur, du chasseur ou même du vacancier.

Mais ce monsieur est un grand malin, n'étant pas certain que cet appel soit réellement respecté tant le vote anti-ps est fort dans les rangs des frontistes. Il pourra toujours plus se réclamer les abstentionnistes...

Comme il y en aura toujours au moins 5 millions... alors 2 ou 3 millions ça ne se verra pas... alors qu'un vote blanc massif lui aurait permis de se compter... Ce qu'il souhaite éviter puisqu'un certain nombre de ces électeurs vont quand même voter pour Nicolas sarkozy. Bref comment se faire remarquer sans pour autant se mouiller ... Ah! il est malin le bougre ... !

28 avril 2007

Revue de Web 13: Et si l'extrême droite votait blanc ?

Ils sont nombreux ceux, qui décus par leur champion ou insatisfait par les ralliements de second tour, iront voter blanc au second tour dimanche prochain le 6 mai. Au moins quelques soient leur point de vue, ils iront voter. Comme par exemple la flamme de phedon qui en rendant hommage à Slava a toute mon estime. Et qui explique comment il votera blanc :

"j'ai décidé de voter blanc, autant le faire en s'amusant un peu... Je metterais un bulletin fait maison dans l'urne, avec peut etre un bulletin Jean Marie Le Pen en guise de signature"
Même d'autres personnes éminentes de la droite disons ... très à droites et souverainistes voteront blanc. En effet Paul-Marie Coûteaux explique, "Perdre l'indépendance de sa voix pour deux sièges de députés, c'est dérisoire", en déclarant qu'il est partisan d'un vote blanc le 6 mai.

Alors que la gauche se mobilise...

Et si on va de l'autre coté de l'échiquier politique les démarches sur le vote blanc ne font pas recettes : en effet pour certains leader comme Nickonof; "S’abstenir, voter blanc ou nul, c’est voter Sarkozy." C 'est un exemple parmi d'autres du rassemblement qui est en train de se faire à gauche. Alors que certains électeurs de Bayrou hésite encore : "Il sera temps ensuite de se déterminer, soit le vote blanc, soit le vote barrage au Shérif de Nottingham. je n'ai en effet aucun siège de député ou de Conseiller général à sauvegarder au mépris de mes convictions !"

En effet l'électorat de Bayrou (qui ira voter massivement j'ose l'espérer) interesse les candidats qualifiés et évidemment ces discussions d'entre-deux tours agacent fortement, car cet électorat n'est pas moin interessant qu'un autre. Je ne peux qu'aquiéscer lorsqu'autre avenir écrit :
[au] lieu d'essayer de rallier les votants de M. Bayrou, les candidats à la présidence devraient plutôt convaincre les abstentionnistes et les votants "blanc".

22 avril 2007

Le monde a changé:Des Mutations importantes dans le paysage politique.

Entre le parti comuniste qui fait encore moins bien qu'en 2002, Arlette qui perd la moitié de son électorat Ségolène qui fait deux fois mieux que Jospin. Bayrou qui fait plus de trois fois le score de leur Parti... c'est tout de même Le pen qui résiste un peu.

Finalement la révolution civique aura eu lieu..

François Bayrou (UDF) +263,1%
Ségolène Royal (PS) +116,2%
Nicolas Sarkozy (UMP) +97,4%
Olivier Besancenot (LCR)+47,7%
Gérard Schivardi (PT)+14,7%
Jean-Marie Le Pen (FN)-14,5%
Marie-George Buffet (PC)-16,8%
Dominique Voynet (Verts)-59,3%
Frédéric Nihous (CPNT)-62,1%
Arlette Laguiller (LO)-65,0%



Proclamation des résultats
Vidéo envoyée par partiblanc

19 avril 2007

Votez en connaissance de cause.

Voici un argument positif par candidat pour vous aider à vous décider à voter. Cela n'a pas été si difficile. Evidemment je n'ai pas fait mon "relou" avec le vote blanc. mais tout de même c'est surtout dans le cadre institutionnel.
Trois camps donc: Parti de gouvernement, parti de composition et petit parti

Parti de Gouvernement,
Ce sont les candidats soutenu par des partis politiques qui ont été aux "affaires" et dont un des membres a été à un trés haut poste de décision ( premier ministre ou président de la république ) depuis le début de la Véme république.
Ségolène Royal:
Proposition 73 : Introduire la démocratie participative dans toutes les collectivités publiques (jurys citoyens, budgets participatifs, etc.)"
François Bayrou:
Réforme de l'état : ...modifier la formation de la haute fonction publique...

Nicolas Sarkozy:
2. Une démocratie irréprochable : ... Je limiterai à deux le nombre de mandats du président de la République..


Parti de Composition
Ce sont les candidats issu de partis politique qui, sans diriger un gouvernement, en ont fait partie.

Marie-George Buffet:
Réforme des institutions : Initiative d'actions de groupe

Dominique Voynet :
Constituer une 6ème République : ..Maintien et renforcement des services publics dans les territoires urbains et ruraux en difficulté, extension des maisons de services publics...

"Petit Parti"
Ce sont les candidats issu de Parti qui n'ont jamais accédé à une fonction officielle dans un gouvernement. En matière de propositions c'est souvent moin complet puisque que de toute manière ils ont peu de chance d'être dans un gouvernement.

Arlette Laguiller :
Logement : le logement doit être une priorité nationale, passant avant tout le reste

Olivier Besancenot :
L’appropriation sociale et la planification autogestionnaire s’appuient donc sur une redistribution des pouvoirs permettant une remise en cause radicale des fonctions bureaucratiques de l’État dans la perspective de son dépérissement en tant qu’appareil bureaucratique répressif.

Jean-Marie le Pen :
Fonction publique et institution: Engager la responsabilité du Président lorsque celui-ci procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat.

Philippe de Villiers :
La démocratie, La représentativité: Rendre inéligible à vie tout élu condamné pour corruption.

Frédéric Nihous
Pour une vraie démocratie :Instaurer une écologie incitative et d’équilibre respectueuse de l’Homme et de ses activités, ...

José Bové
Rompre avec la Ve république, fonder une VIe république: La participation directe des citoyens à la vie politique et institutionnelle est un principe démocratique fondamental.

Gérard Schivardi
Parité politique et accès aux responsabilités : Je suis pour l’égalité en droits de tous les citoyens, principe fondé sur la République une et indivisible. Je suis donc contre toute notion de quota, notion qui nous vient des Etats-Unis.

ou.. vote blanc, on attendant que ça compte...

03 mars 2007

La faillite d'un système en ligne de mire

L'image provient de l'initiative Carnet d'envie, qui propose également une pétition

La dissidence électorale est vécu comme un risque majeur dans cette présidentielle. Il y avait jusqu'à présent le candidat Le Pen qui permettait de canaliser une grande partie de la contestation. Or celui-ci a amené sur sa personne une véhémence anti-républicaine. Du coup, un certains nombre de Maires refuse de donner leur signature afin d'éviter d'avoir à souffrir comme en 2002 de graffitis et d'insultes.
Mais tout cela ne poserait guère de problèmes si la contestation avait trouvé une réponse depuis 2002. Il se trouve cependant que celle-ci se sont amplifiés même si elle se divise entre François Bayrou et Jean-Marie Le Pen.
J'ai toujours pensé que ces votes était considéré comme inutile par les principaux parti politiques de gouvernement. Cela est mis en évidence par les propos du secrétaire du Parti socialiste qui tombe d'accord avec l'UMP pour dire que la seule contestation possible est celle incarné par Jean-Marie Le Pen. Ainsi mettant à l'écart un vote plus ou moins pestiférés, ils ne se sentent pas obligé de devoir répondre à leur expression ou même de convaincre cet électorat. Même si je reconnais que Nicolas Sarkozy se démène sur cette question.

Il reste qu'il y a tout de même des difficultés pour mobiliser au-delà des camps traditionnels. Et pour cause, les réponses ne peuvent pas être apportés lorsque dés le départ, les sujets sociaux sont masqués par l'aspect politique un peu poujadiste de certains partis. Ainsi ne pouvant accéder à la réalité de l'expression contestataire, il est plus aisée de la mettre de coté et de la diaboliser, entretenant ainsi un cercle vicieux.

La difficulté de mobiliser se fait donc ressentir de manière croissante. Lorsque le candidat ministre dit sans dire que les maires UMP doivent donner leur parrainages à Jean-Marie Le Pen. Lorsque Noël Mamère fait une démarche encore plus directe en confiant, hier, au Figaro : « Je pense que tous les courants de pensée doivent être représentés. Si Le Pen n'était pas présent à la présidentielle, plusieurs millions de Français se sentiraient humiliés. » Serait-il prêt à parrainer Le Pen ? « Ce n'est pas à nous à le faire, que la droite assume ses responsabilités. »
Sans parler de François Hollande qui propose tout simplement une réforme des parrainages..Car si les parrains socialistes ne doivent pas donner leur accord, "[les] autres, ceux qui sont de gauche font ce qu'ils veulent ".

La boucle est bouclée, la légitimation du vote contestataire légitime par miroir le vote vers un parti devenu républicain.

Et même si le vote Bayrou paraîtra la solution de secours la plus "républicaine". Il reste que l'entreprise est une pure utopie tant le candidat centriste ne possède pas les moyens de ces ambitions. Et même si celui-ci appelle à la création d'un
nouveau grand parti, il devra le constituer sur la base d'un électorat composite dont le potentiel est aujourd'hui toujours très instable. Un paris sur l'avenir, qui ne peut porter ses fruits que pour 2012. Qui peut croire en effet que le Parti Socialiste acceptera de faire un gouvernement d'union Nationale, (cela ne pourra se décider qu'au sortir des législatives ), alors que la cohabitation serait nettement plus envisageable. Quand à l'UMP il seront trop ravi de s'opposer directement au pourfendeur de leur champion.

Ainsi quelque soit les partis qui canaliserait la contestation, aucun de cela seront en capacité de réformer la société, si jamais on en doutait...

Après, lorsque l'élection se fera sur la base d'un ou de plusieurs épouvantails, il ne sera pas étonnant de voir les partis de gouvernements laisser les média crier au loup, et élection après élection le même jeu se fera. Les français, dépité, ne pourront que constater la faillite d'un système.

Donc avant qu'il ne soit trop tard, mobilisons-nous .

13 février 2007

Les sondages ne disent rien de bon

Ce matin un sondage est paru.
-Aïe, aïe, n'en jetez plus , oui je sais les sondages c'est nuls, ça sert à rien ça se trompe, ça nous a trompé et pi d'abord c'est pas bô...
-oui mais
-y'a pas de mais
-ben si il y a un mais et chacun s'accordera à regarder les tendances dans les sondages. Dans les partis, on dit que Le Pen est à 20...et qu'il grimpe ( quand, depuis quand, quel est l'évolution ... ?) Pour se faire un peu peur, peut-être. Chiffre invérifiable de toute manière..
AU cours des analyses, on oublie souvent de rappeler dans les comparaisons avec 2002 qu'à lépoque Jean marie Le Pen était sous estimé, et que donc si aujourd'hui ( c'est à dire Vendredi 9/02 et samedi 10/02 ) il recueille 12 %, c'est que probablement il était également au même niveau à l'époque, compte-tenu aussi de la surestimation et de la tentation d'instrumentaliser le vote Le Pen ( en l'absence d'un vote blanc reconnu, est-il besoin de le rappeler ?). Il ne serait pas étonnant de voir monter également les autres extrêmes , qui face à des programmes dont les contours restent encore trop flous,. En effet les chiffrages et les idées sont si inconséquentes que ceux-ci n'auront pas de mal à égréner des constats souvent justes. Donc voilà ce que disent les sondages, rien de bon ni dans la forme ni dans le fond.

Ainsi le seul enjeu des partis est donc de rassembler pour justifier le vote utile. rien de constructif,, à mon sens.

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