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26 avril 2007

Dominique Reynié, à propos de la reconnaissance du vote blanc.


J'ai eu la chance d'avoir un échange électronique avec le chercheur Dominique reynié suite au passage sur l'émission de Yves Calvi "C'est dans l'air" et de son passage sur un reportage de France 2.
Je lui avais envoyé ce message (le 13 avril 2007):










Bonjour,
Je tenais à vous signaler un billet que j'ai écrit, où je ne suis pas très tendre avec votre prise de position sur le caractère incitatif du vote blanc.
Voici le lien :
Voici le "copié-collé" de sa réponse (le 21 avril à à 19h25) :
Bonjour,

merci pour votre information. En fait, la théorie du suffrage insiste sur la finalité "élective" de la procédure. Il faut choisir. la crainte du législateur est que la possibilité de spécifier le vote blanc amène de trop nombreux électeurs à s'y réfugier en dernière minute. Ce n'est pas ma position mais celle du législateur, ce que je dis dans mon intervention à C dans l'air. C'est un peu "l'état de la doctrine". Le vote Blanc, comme vous le savez, exprime une pluralité de points de vue et malheureusement il n'est pas possible d'en rendre compte. On ne peut que conjecturer à propos de ce que veut dire le vote Blanc, au détriment de la pluralité des formes d'opinion ou de message qu'il contient : protestation, de droite ou de gauche, insatisfaction face à l'offre, contre le système, incertitude ultime, etc.. En fait, je crois qu'il faut distinguer deux problèmes au moins : 1) la reconnaissance du vote blanc indépendamment des votes nuls, c'est-à-dire une comptabilisation à part ; 2) et la comptabilisation des votes blancs dans la catégorie des suffrages exprimés ; le premier point me semble aisément accessible et ce d'autant plus que le développement du vote électronique - si cela se confirme - amène à autonomiser le vote Blanc, car on ne peut pas faire un vote nul électroniquement, ou bien à refuser purement et simplement le vote Blanc.ce qui devient compliqué. Mais, force est de constater que pour cette élection, une inégalité de taille est installée entre les 1,5 d'électeurs pour lesquels le vote blanc est autonomisé grâce à la machine électronique, et les 43 millions qui restent contraints d'accepter de mélanger leur vote "blanc" à des votes "nuls". Cette inégalité de fait est assez spectaculaire pour être constatable par tout un chacun. En ce qui concerne les différentes machines à voter, on m'avait raconté que certaines ne possédaient pas la touche "vote Blanc" alors que j'ai pu constater moi-même, à l'occasion d'un reportage, des machines possédant cette touche. Je suppose par votre remarque que vous avez les moyens de vérifier que les machines installées dans les 82 communes offrent toutes cette possibilité, dont acte. Je reste convaincu qu'il faut distinguer la comptabilisation à part du vote Blanc de son intégration dans la catégorie "suffrage exprimé" et qu'une inégalité de fait est désormais introduite sur ce point entre ceux qui utiliseront le papier et ceux qui utiliseront la machine.

Bien cordialement,

Dominique Reynié

Ce à quoi je me suis permis de répondre ceci (le 21 avril à 20:07):

Merci de votre réponse. Je souhaiterai la publier sur mon blog, en ai-je l'autorisation ? elle serait plus mise en valeur par rapport à un simple commentaire. Ensuite sur le point 1) je suis évidement d'accord avec vous. J'irai plus loin en ce qui concerne les machines à voter: Avec d'autres associations nous avons formé un collectif du vote blanc qui avait pour mission de porter à l'attention du conseil d'état cette inégalité. vous trouverez sur le site suivant les informations qui retracent notre action initiée le 6 mai 2006 et dont l'envoi de la lettre au premier ministre et le dépot de la requète au conseil d'état sont les éléments marquants. En résumé puisque l'Article L 57-1 impose l'enregistrement du vote blanc sur les machines à voter. Il nous a paru logique de demander la présence de bulletins blancs dans tous les bureaux de vote. C'est un point sur lequel nous somme d'accord. Par ailleurs, concernant la comptabilisation des bulletins blancs parmi les suffrages exprimés. Il était un temps ou l'élection s'appelait une consultation. La dérive progressive s'est faite sur le fait que les bulletins ont fini par être imprimé ( il me semble au début du XIXéme siècle ) cette impression des bulletins (billet blancs à l'époque) ne permettait plus l'expression de candidat autre que ceux en présence. Elle ne permettait plus, non plus, l'expression d'une adhésion à la démocratie sans pour autant accepter la délégation de responsabilité que peut être le vote. Pourtant le système semble pousser plus à l'abstention. En effet encore aujourd'hui seul l'abstention fait l'objet de débat avant l'annonce de l'élection. Cette expression de non-choix n'a pas non plus été relevé malgré les 1,7 Millions de vote blancs et nuls lors du second tour des précédentes présidentielles. Ce millions est comparable au score de François Bayrou au premier tour ( 1,9 Millions ) par exemple.. Pour ce qui est du premier tour on peut comparer les 997 262 bulletins blancs et nuls au voix de Christine Boutin (339 112), Robert Hue(960 480),Bruno mégret(667 026), Corinne Lepage(535 837), Daniel Gluckstein(132 686), Christine Taubira(660 447).. Vous allez me dire je compare des torchons et des serviettes. Pourtant Un million d'électeurs se sont déplacés pour aller voter. Ne méritent-ils pas d'être plus encouragés que les abstentionnistes ? La démocratie ne mérite-elle pas d'offrir la possibilité d'une ouverture par la simple possibilité de pouvoir regarder un rapport de force qui existe, ne nous en déplaise... Ignorer sciemment cet état de fait est à mon sens - mais je veux bien en discuter - un crime fait à notre idée de la démocratie. Et au principe du "gouvernement du peuple par le peuple". Veuillez m'excuser pour mon discours un peu militant, cela j'espère ne m'empêche pas d'entendre et de vous répondre, si cela m'est possible. Citoyennement. Mehdi Guiraud
Je le remercie pour son aimable autorisation pour la publication de notre correspondance.

13 avril 2007

France 5: Le vote blanc et encore des erreurs..


C'est dans l'air parle du vote blanc
Vidéo envoyée par partiblanc


Merci pour la prise de position de Jean-François Khann.
Voici que Dominique reynié s'est empétré dans ces propres point de vue. L'aspect supposé incitatif du vote blanc, n'est il pas l'expression d'une opinion ? Ce chercheur peut il donner des faits qui prouvent que la présence de vote blanc serait incitatif. Les français à ces yeux serait-il des "veau" ou est-ce que les candidats sont à ces yeux si mauvais que les français serait tous amenés à voter blanc ?
Aprés le Parti Blanc je me spécialise dans les courriers aux rédactions ...

Voici donc le courrier envoyé à France 5

Bonjour,
Lors de votre émission hier soir. Vous répondez à une question sur le vote blanc. En dehors de l'énormité de Dominique Reynié sur l'aspect présumé incitatif du vote blanc ( ça s'apelle un procés d'intention ).
En dehors du fait que le vote blanc est comptabilisé également au Pérou. Et qu'ils (La suède et le Pérou ) ont donc parfaitement trouvé des moyens de le rendre opérant.

Une autre erreur c'est glissé : Les machine à voter ont pour obligation de pouvoir enregistrer le vote blanc.
En effet :
"Aux termes de l'article L.57-1 du code électoral, les machines à voter utilisées dans les bureaux de vote des communes de plus de 3500 habitants doivent " permettre l'enregistrement d'un vote blanc". Elles comportent donc toutes un bouton "vote blanc"."
Le Collectif du Vote Blanc s'est organisé dés le mois de mai 2006 pour alerter les pouvoirs publics. Nous attendons la réponse du conseil d'état au prés duquel nous avons fait un recours le 15 février dernier.
Mehdi Guiraud.
Co-fondateur du collectif du vote blanc
Président du Parti Blanc,Parti pour la reconnaissance du vote blanc.

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