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25 février 2012

Bayrou : un référendum sur la reconnaissance du vote blanc dés Juin


François Bayrou a annoncé lors de la clôture du quatrième forum sur la démocratie un référendum dés le 10 Juin , s'il est élu. (discours)
Ce référendum d'après ce que j'ai pu voir et lire serait sur la parité à l'assemblée nationale et sur la reconnaissance du vote banc (qui a reçu de nombreux applaudissements), entre autres (d'après Médiapart):


  • Fixer les règles de composition d’un gouvernement resserré, composé de moins de vingt ministres, tous ministères compris.
  • Interdir les cumuls de mandat pour les députés et les limiter pour les sénateurs.
  • Créer une règle nouvelle pour que les députés ne puissent déléguer leur vote, de sorte à obliger à la présence effective du député, et tous les votes seront publics, ce qui est déjà le cas, puisqu’il est possible de consulter les votes des députés sur le site de l’Assemblée nationale.
  • Diminuer le nombre des députés à 400 et des sénateurs à 100.
  • Introduire la proportionnelle sur un quart des sièges des élus afin «de représenter de manière substantielle les courants d’opinion qui passent la barre des 5 % des voix»
  • Reconnaître le vote blanc.
  • Renforcer l’obligation de parité, sans davantage de précisions.
  • Supprimer «la myriade de micro-partis individuels ou de complaisance».
  • Définir le conflit d’intérêts, obliger à la déclaration publique des intérêts privés avant l’entrée dans la fonction et lors de toute modification et «fixer les incompatibilités», chez les élus comme les hauts fonctionnaires.
  • Instituer une Autorité de déontologie de la vie publique qui pourra être saisie par les citoyens.
  • Empêcher le retour dans la vie publique des élus condamnés pour corruption.
  • Faire adopter par vote du Parlement à une majorité qualifiée la nomination par le premier ministre et le président du ministre de la justice.
  • Supprimer la nomination des présidents de l’audiovisuel public par le chef de l’État.
  • Soumettre au parlement les nominations pour «éviter les nominations de complaisance»

Cela semble bien, et pour autant ça manque de détail. L'idée politique de François Bayrou est évidemment de créer un choc et de réorienter le débat autour de ses idées. Maintenant, à mon avis, il pèche par excès et je crains que sa reconnaissance du vote blanc soit un peu flou. D'ailleurs, le texte sera décidé lors d'un atelier avant le 1er tour d'après un militant.

Par le passé la reconnaissance du vote blanc a souvent été cité par François Bayrou. En effet, outre le vote obligatoire -pas cité ici-, Le président du Modem considère que pour être élu, un candidat doit faire un score supérieur à un autre candidat plus le vote blanc... sauf qu'évidemment dans ce cas 2% de bulletins blanc peuvent annuler une élection si l'autre candidat est à 49%. Ce qui est absurde convenons-en.. Pour aller plus loin, ,j'en avais discuté dans un long billet (le faux vote blanc de François Bayrou).

Maintenant s'il veut revoir sa copie, je serais le premier à applaudir de mes deux mains et de mon bulletin de vote. En attendant voici ce qui me parait être le fondement de la comptabilisation des bulletins blancs : un vote révocatoire.

Un vote révocatoire, qui, s'il est majoritaire ( c'est à dire que le décompte des bulletins blancs est supérieur aux nombres de bulletins du meilleur des candidats) remet en cause les candidats et donc l'élection. Les candidats sont inéligibles pendant un an et une élection est provoqué dans les trois à six mois comme cela se passe habituellement (annulation de scrutin pour fraude).

La proposition peut être discuté, débattu et je vous encourage à le faire. C'est à mon avis du bon sens, et cela provient de plus de dix années à militer pour la reconnaissance du vote blanc.

22 avril 2007

Le monde a changé:Des Mutations importantes dans le paysage politique.

Entre le parti comuniste qui fait encore moins bien qu'en 2002, Arlette qui perd la moitié de son électorat Ségolène qui fait deux fois mieux que Jospin. Bayrou qui fait plus de trois fois le score de leur Parti... c'est tout de même Le pen qui résiste un peu.

Finalement la révolution civique aura eu lieu..

François Bayrou (UDF) +263,1%
Ségolène Royal (PS) +116,2%
Nicolas Sarkozy (UMP) +97,4%
Olivier Besancenot (LCR)+47,7%
Gérard Schivardi (PT)+14,7%
Jean-Marie Le Pen (FN)-14,5%
Marie-George Buffet (PC)-16,8%
Dominique Voynet (Verts)-59,3%
Frédéric Nihous (CPNT)-62,1%
Arlette Laguiller (LO)-65,0%



Proclamation des résultats
Vidéo envoyée par partiblanc

Un relatif echec du vote de défiance

Bayrou dira en comité "tout ça pour ça !!" ... Je trouve que c'est plutôt bien et que les choses rentre dans l'ordre. Le vote blanc est recalée en deuxième partie de soirée alors que la participation devrait être le héros.
La démonstration est faite que l'éxistence d'un vote de défiance est necessaire, il est démontré également que l'étude de ce vote devrait être nettement plus présente. Mais comment le faire si il n'est pas mis à disposition des élus la comptabilisation du vote blanc. Aujourd'hui le vote de défiance "Républicain" a canalisé. prés de 20% de voix. Ces voix vont être négocié entre ces deux tours qui feront la différence. En effet vu le résultat il faudraitque 70% des électeurs de François BAYROU se reporte pour ségolène royal.
Je pense que les jours qui suivent vont décider de l'avenir du Pays alors que l'on pensait que ce serait réglé lors du premier tour ... Plus que jamais il faudra se mobiliser au second tour, le seul intérêt de cette deuxième partie de campagne va être dans la manière dont va négocier, et de la manière dont vont s'exprimer les deux représentants dinosaures.
Voilà que beaucoup d'électeurs vont eux aussi se retrouver sans leur candidats, le vote blanc explosera encore un peu plus au second tour. Mais l'analyse restera impossible et la prise en compte de ces voix ne seront pas pris en compte. DEL a voter blanc il va mettre en ligne demain sa vidéo du vote blanc.

19 avril 2007

Votez en connaissance de cause.

Voici un argument positif par candidat pour vous aider à vous décider à voter. Cela n'a pas été si difficile. Evidemment je n'ai pas fait mon "relou" avec le vote blanc. mais tout de même c'est surtout dans le cadre institutionnel.
Trois camps donc: Parti de gouvernement, parti de composition et petit parti

Parti de Gouvernement,
Ce sont les candidats soutenu par des partis politiques qui ont été aux "affaires" et dont un des membres a été à un trés haut poste de décision ( premier ministre ou président de la république ) depuis le début de la Véme république.
Ségolène Royal:
Proposition 73 : Introduire la démocratie participative dans toutes les collectivités publiques (jurys citoyens, budgets participatifs, etc.)"
François Bayrou:
Réforme de l'état : ...modifier la formation de la haute fonction publique...

Nicolas Sarkozy:
2. Une démocratie irréprochable : ... Je limiterai à deux le nombre de mandats du président de la République..


Parti de Composition
Ce sont les candidats issu de partis politique qui, sans diriger un gouvernement, en ont fait partie.

Marie-George Buffet:
Réforme des institutions : Initiative d'actions de groupe

Dominique Voynet :
Constituer une 6ème République : ..Maintien et renforcement des services publics dans les territoires urbains et ruraux en difficulté, extension des maisons de services publics...

"Petit Parti"
Ce sont les candidats issu de Parti qui n'ont jamais accédé à une fonction officielle dans un gouvernement. En matière de propositions c'est souvent moin complet puisque que de toute manière ils ont peu de chance d'être dans un gouvernement.

Arlette Laguiller :
Logement : le logement doit être une priorité nationale, passant avant tout le reste

Olivier Besancenot :
L’appropriation sociale et la planification autogestionnaire s’appuient donc sur une redistribution des pouvoirs permettant une remise en cause radicale des fonctions bureaucratiques de l’État dans la perspective de son dépérissement en tant qu’appareil bureaucratique répressif.

Jean-Marie le Pen :
Fonction publique et institution: Engager la responsabilité du Président lorsque celui-ci procède à la dissolution de l’Assemblée en cours de mandat.

Philippe de Villiers :
La démocratie, La représentativité: Rendre inéligible à vie tout élu condamné pour corruption.

Frédéric Nihous
Pour une vraie démocratie :Instaurer une écologie incitative et d’équilibre respectueuse de l’Homme et de ses activités, ...

José Bové
Rompre avec la Ve république, fonder une VIe république: La participation directe des citoyens à la vie politique et institutionnelle est un principe démocratique fondamental.

Gérard Schivardi
Parité politique et accès aux responsabilités : Je suis pour l’égalité en droits de tous les citoyens, principe fondé sur la République une et indivisible. Je suis donc contre toute notion de quota, notion qui nous vient des Etats-Unis.

ou.. vote blanc, on attendant que ça compte...

22 mars 2007

Revue de Web 3

Ma revue ne fait que démarrer, et pourtant je suis ravie de constater tout les jours des avis et des points de vue toujours aussi pointue.

Cette analyse sur le vote blanc d'Antoine Bouthier qui me convient quasi parfaitement, pour moi rien est à jeter , mais je mettrai en exergue ce pargraphe :

On vote pour le candidat qui nous plait le plus, à la lumière du choix des autres. Cependant, cela n’a de sens que si la majorité est d’accord avec ce candidat. Mais que ce passe-t-il si tout le monde vote par dépit, que plus personne n’est convaincu ?
Tu ne m'en voudras pas Antoine si j'utilise cet argument par la suite ? ( j'essaierai en parlant de faire un lien sur ton site )..

Ensuite dans les groupes de discussion font appel au droits de l'Homme et à la révolution Française :
" le vote blanc n'étant même pas reconnu par la loi, alors que pourtant dans les Droits de l'Homme, il est bien spécifié que le peuple doit toujours avoir une porte de sortie pour se dégager d'une autorité étatique, qui (si par hasard ça arrivait encore s'étaient-ils dit déjà en 1789) commence à suivre le chemin du totalitarisme."
Et sur le site de notre ami Olivier Durand, on lit cet extrait d'interview où Bayrou explique sur RMC le 19 mars 2002 que le vote obligatoire n'est pas français...
François Bayrou: Ca n'est pas une tradition français de rendre le vote obligatoire et si vous rendiez le vote obligatoire, vous verriez aussitôt se lever des objecteurs de conscience qui diraient: "Vous avez beau me mettre une amende, comme on fait en Belgique, mais je ne voterai pqs parce que ça me..., voilà, j'exerce ma volonté de non votant". En revanche, il y a une chose, Louis, que l'on peut faire, c'est reconnaître en France le vote blanc. Moi, je suis favorable à cette idée parce que je pense que beaucoup de votes protestataires ou extrémistes sont, en réalité, des votes blancs déguisés. Comme on ne peut pas faire reconnaitre son vote si l'on n'est pas d'accord avec ceux qui se présentent, eh bien on choisit un bulletin de vote qui n'a aucune chance d'arriver mais qui embête au maximum les commentateurs et les candidats du système. Voilà ce que je crois et c'est pourquoi je défends l'idée de la reconnaissance du vote blanc qui est, d'une certaine manière, aller dans votre sens, que beaucoup plus puissent s'exprimer même s'ils ne sont pas d'accord avec le système.
pour changer d'avis à a rentrée 2006 :
"Je suis partisan de la reconnaissance du vote blanc, en contrepartie de l’instauration du vote obligatoire."
Le 19 mars étant avant le 21 avril 2002, on l'excusera de ce revirement d'autant que ce sont les députés UDF qui ont réussi à faire discuter une proposition de loi à l'Assemblée Nationale.

Enfin, et je m'arréterais là pour aujourd'hui avec Larcenette qui retrouve la France dans un beau "bordel", et hésite entre le vote noir et le vote blanc. L'essentiel étant qu'elle aille voter. En même temps, larcenette, si tu vote blanc ce sera quand même plus clair pour les politiques et les commentateurs : Tu ne choisis aucun des candidats ..
Voilà ça ira bien pour aujourd'hui...

[Update:] Effectivement : Larcenette s'exprime par l'hésitation entre plusieurs votes.. :
Mais dans ce très gros instant de doute dans l'isoloir, je me dis que le concept du vote noir ;) n'est sans doute pas moins pire que le vote blanc ou celui de voter Lepen pour tout faire péter...
Perso je persiste à penser qu'au pire ça devrait être le vote blanc. Mais d'ici le 22 avril elle aura, j'espère, l'occasion de trouver le bon candidat.

Ceci dit le commentaire de Looic, est dans le bon ton :
Si au moins le vote blanc était reconnu comme une adhésion au principe de démocratie et un rejet des candidats en lice, et non comme une abstention, peut-être que nos élites politiques réfléchiraient à la manière dont elles ont conduit la politique depuis ces 20 dernières années.



Cette revue du web est faite avec un peu trop de rapidité va falloir que je prenne un peu plus mon temps et que je m'applique un peu..

20 mars 2007

Ségolène Royal a t'elle menti ?

Il y avait l'affirmation de Nicolas Sarkozy sur le Vote Blanc qui n'a pas été mentionné dans le projet législatif de l'UMP.
Il y avait le faux vote blanc de François Bayrou et cette jolie montée que certain lui envie.
Il y a maintenant la petite blague de Ségolène; une vraie farçeuse...
Certains connaissent la blague du magicien qui finit par la phrase "et hop sans les mains". Ici c'est un peu la même chose : Arnaud Montebourg a proposé la reconnaissance du vote blanc,ségolène sur TF1 déclare être favorable à la reconnaissance du vote blanc.
et puis quand il s'agit de l'annoncer officiellement .. ça disparaît.. et hop...
J'ai un peu le vague à l'âme en vérité.. tout ces mensonges et les médias qui s'en f** !
Ces électeurs indécis oscillant entre indécision et rejet et un vote blanc photographiée à 10%.
Mais rien, nulle part...
Pas de réaction, pas de réveil,rien..

Ces électeurs qui attendent probablement que la vie aille mieux... Ils peuvent toujours attendre. Telle que c'est parti :
-La révolution démocratique n'aura pas lieu dans les urnes.
-L'insurrection électorale ne se fera pas dans les bureaux de vote.

Hulot n'a pas fini d'être décu...
Je suis pessimiste.
Mais j'attends vos réponses.

15 mars 2007

Les dossiers du net : François Bayrou

Me voilà à coté des plus grands, c'est peu mérité ( é ), d'autant que je fais des fautes plus grande que moi ( je fais 1,85m ). Bref me voilà à coté de personnes qui ont largement plus que moi la place dans ce genre de regroupement d'article.
Peut-être que cela va générer des commentaires un peu intéressants.

Ensuite pour ce qui est du vote de défiance, cet extrait du discours du mois de septembre 2006 montre que le choix qui a été fait n'est pas le meilleur et c'est celui du rejet des autres partis :


Car dans la vie politique française, il n’y a aujourd'hui qu’une seule alternative.
À La Rochelle, à Marseille, ce sont les partis du monopole, les deux partis dominants, dominants minoritaires - 28% les bonnes années, 18% les mauvaises - ils ont tous les pouvoirs depuis un quart de siècle. Ailleurs, chez les Verts, mouvement intéressant, que l'on soit d'accord avec eux ou non, c’est l’acceptation de la domination du grand frère socialiste.
Ailleurs encore, ce sont les extrêmes, c’est-à-dire les meilleurs alliés du maintien du monopole, l’assurance tous risques contre toute contestation, l’épouvantail qui sert à jeter les moineaux dans le filet des chasseurs.
Il n’y a donc qu’un seul chemin possible, et je le dis sans forcer le trait, un seul chemin possible pour les millions de Français qui rêvent d’un autre destin, et c’est ici que ce chemin commence.
Je le dis sans orgueil ! Et je ne suis pas rassuré d’avoir à vous le dire.
Je préfèrerais qu’il y ait d’autres réponses : on choisirait la meilleure !

etc...
A partir de là on a la description d'un certains nombres de ces propositions qui expliquent les raisons de cette défiance.
La conclusion c'est que l'extrême centriste souhaite montrer la voie vers quelque chose de nouveau mais pas forcément meilleur.. je ne suis pas rassuré non plus.

10 mars 2007

Gilles De Robien a un point commun avec François Bayrou...

Voilà donc l'avis de Gilles de Robien, actuel Ministre de l'éducation, Maire de la ville d'Amiens et l'un des précurseurs en matière de réduction de temps de travail. Ces derniers temps, il est surtout connu pour être un dissident de l'extrême-centriste François Bayrou, qui a déclaré en le visant, « Rien n’est plus dangereux que les déstabilisations qui viennent de l’intérieur ». Car Gilles de Robien voyait son avenir dans le centre-droit.

Comme on a pu le contaster François Bayrou ne voit son avenir qu'au centre gauche.

Comme quoi on peut ne pas être d'accord et trouvez au moins un point d'accord : Le vote blanc.
Ainsi, dans l'émission de Stéphane Berne, les fous du roi, et à l'occasion de la promotion pour son nouveau livre, il répond aux questions des chroniqueurs. Ici, il répond à Agnés Michaux. ( ex-animatrice sur Canal Plus ).

La question est classique: "pourquoi ne pas reconnaitre les bulletins blancs" ? La réponse du ministre part du principe qu'il ne faut pas confondre bulletins blancs et nuls. Pour la chroniqueuse, la question ne se posait pas, et il n'y avait absolument aucune confusion. La conclusion du responsable du ministère le plus important de France est donc que si cette position du vote blanc est officialisé :"aucun des candidats ne me plait mais je veux faire mon acte de citoyen d'aller voter". Dans ce cas-là on pourrait reconnaitre les vote blancs.
Voilà il ne me reste plus qu'à le contacter pour le filmer et le mettre sur monsieurvoteblanc.blogspot.com .
Et puis Agnés Michaux aussi, tant qu'à faire... C'est quand même plus agréable que les députés...


19 février 2007

Le faux vote blanc de François Bayrou

Malgré tout le respect que je lui dois, François Bayrou est resté au milieux du gué dans sa proposition sur la reconnaissance du vote blanc.

Dans un premier temp, Le vote blanc est conditionné par le vote obligatoire :
"Je suis partisan de la reconnaissance du vote blanc, en contrepartie de l’instauration du vote obligatoire".

Mes remarques sur le vote obligatoire restent toujours les mêmes, lorsque l'on regarde le comportement en Belgique. Il est trés clair qu'en l'absence d'une conséquence clair du vote blanc, d'un effet réel sur le scrutin électoral, les électeurs se reportent sur les extrêmes. Tous mes articles sur la question le mettent en évidence, celui-ci en particulier.

Et François Bayrou semble accepter cette déduction implicitement :
"Peut-être découvrira-t-on alors que certains votes extrémistes n'étaient pas autre chose que des votes blancs."

Ainsi il justifie sa proposition :
"Cela signifie que pour obtenir une majorité de premier tour, il faudra regarder l'ensemble de l'expression, le vote blanc en faisant partie."

bien voici donc sa grande proposition,et je suis réellement agacé lorsque l'on me dit :
"mais pourquoi tu te bats puisque François Bayrou est favorable à la reconnaissance du vote blanc ?"
Non trois fois non, il n'y a pas de reconnaissance du vote blanc dans le programme de Bayrou.
D'abord définissons le vote blanc :
La comptabilisation des bulletins blancs parmi les suffrages exprimés supposent dans un premier temps que l'on compare le nombre des bulletins blancs avec le nombre de bulletins de chaque autre candidat. Dans un second temps, si le nombre de bulletins blancs est supérieur à chacun des autres scores, dans ce cas, ce serait le bulletin blanc qui gagnerait. Or comme cela ne correspond à aucun candidat, l'élection est invalidé. il est donc procédé à une nouvelle élection.

Il y a de nombreux commentaires qui sont faits sur ce point : combien de fois on refait l'élection? et si on arrive à élire personne comment on fait ? etc.. Mon sujet est de montrer que la proposition de François Bayrou est très largement inachevé, je répondrai directement aux argumentations dans un autre billet. Ici ce n'est pas le sujet.
N'est pas le sujet non plus de donner notre proposition qui annule l'élection et même si celle-ci est dans la première colonne... ;-)

Ainsi lorsqu'il est dit :"obtenir une majorité de premier tour" cela signifie que pour passer au second tour chaque candidat doit faire un score supérieur à ce seuil de de 12,5 % de suffrages exprimés y compris le vote blanc(par exemple pour les élections législatives). Évidemment dans ce cas les bulletins blancs ne sont pas comparé au nombre de vote pour chaque candidat. cela signifie simplement que plus le nombre de bulletins blanc est élevé plus le seuil de qualification est élevé, mais il y a forcément élection :

Abstention 20,00 20,00 25,00 60,00 30,00 20,00 25,00 25,00
Vote Blanc 25,00 2,00 33,00 25,00 75,00 67,00 75,00 80,00
Candidat A 10,00 13,07 8,93 10,00 3,33 4,40 3,33 2,67
Candidat B 25,00 32,67 22,33 25,00 8,33 11,00 8,33 6,67
Candidat C 40,00 52,27 35,73 40,00 13,33 17,60 13,33 10,67
suffrage exprimés 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00 100,00









Contestation 40,83 21,67 51,40 75,63 87,69 75,83 85,00 89,00
Candidats 75 98 67 75 25 33 25 20
TX Réel de vote blanc 20,83 1,67 26,40 15,63 57,69 55,83 60,00 64,00

Le TX Réel de vote blanc est correspond au pourcentage de vote par rapport aux inscrits.
La "contestation" est le taux de votes blancs réels additionnés à l'abstention.


L'élection n'est quasiment jamais remis en cause et cela même lorsque l'abstention et les vote blanc totalise 75 % d'exprimé !! Alors, on pourra toujours dire à plus de 80 % il n'y a pas d'élection, mais franchement pour moi c'est déjà trop tard depuis longtemps. D'autant qu'on peut voir qu'avec 75 % totalisé par le vote blanc réel et l'abstention il y a aussi une élection, or aujourd'hui ce score annule le scrutin... conformément à la loi 126 du code électoral.
Mais Admettons..
Non j'y arrive pas.
Allez je fais un effort :

Le second tour ?
Il n'y a pas de comptabilisation de vote blanc au second tour...et puis vraiment je me demande quel respect auront les électeurs de celui qui sera élu avec 75% de vote blanc au premier tour...

Ce qui m'embète un peu c'est la confusion induite dans le mélange des genres :
On annonce vote blanc, mais est abordé le vote obligatoire, l'élection présidentielle puis un seuil à 10 %...
Les citoyens surfeur auront peut-être par ce billet un peu d'éclairage et un peu de clarté.

Cette proposition de vote blanc est une mauvaise idée, je veux bien réfléchir avec des personnes de son équipe pour obtenir une meilleur solution. Mais évidemment, ma proposition n'est pas exclusive et je veux bien aussi participer à des tables de réflexions que ce soit au Parti Socialiste ou à l'UMP. Comme je l'ai déjà fait avec d'autres parti.

Vraiment désolé mr Bayrou mais votre proposition ne sert à rien.

03 janvier 2007

83% de bulletins blancs à l'investiture de Nicolas Sarkozy ...

Cette hypothése romanesque n'est guère enviseageable... Ne serait-ce qu'à cause de l'avance du candidat-pas-qu'en-rasant parmi les 336 838 adhérents. Aujourd'hui à l'investiture de l'UMP ça sera donc blanc ou Sarko. Les abandons successifs des autres candidats et la non-non-candidature de MAM et de De Villepin. Le score sera t'il supérieur à celui de François Bayrou avec 98 % ? tout dépend la manière de calculer évidemment. Ce qu'il faudrat observer le 14 janvier est évidemment la participation. A l'UDF, elle était de 60%, au Parti socialiste, 82% avec plus de 180 000 adhérents qui se sont déplacés. En vérité l'annonce de l'utilisation des bulletins blancs est bien là pour motiver les adhérents UMP à se déplacer. En effet, le vote sur le projet législatif n'avait pas ou avait trés peu mobilisé ( 50,1 % ) avec 146 000 adhérents. L'objectif est donc trés clairement de rassembler les adhérents...

Les bulletins blancs permettent, donc, à l'UMP de mobiliser...

Les nombres de bulletins blancs ne permettra pas pourtant d'être un indicateur. Aucune conséquence n'est associée à ce score il n'y a donc aucun enjeu pour les adhérents. Le seul enjeu est éventuellement de manifester une opposition à Nicolas Sarkozy. On aurait pu avoir un seuil à 30% ou même 50% ce qui aurait au moins eu l'avantage de donner à cette élection un enjeu. Mais non il n'y aura pas d'enjeu et même si l'opposition était plus forte au parti socialiste il est fort à parier que les bulletins blancs ne dépasseront pas les 2%... au dessus ce serait presque un echec.. pour la participation entre 145 000 et 180 000. Il serait quasi inacceptable pour le président de l'UMP d'être en dessous de ce score. Il y aurat donc pendant ces quinze prochain jours une campagne interne intense. Les sondages vont se succéder et nous verront toutes sortes d'outils de propagande à l'attention des adhérents pour qu'ils aillent "voter".

Mais est-ce l'UMP ne va pas faire là preuve de nombrilisme pendant quinze jours ? Alors qu'il aurait suffit de poser un seuil de participation et un seuil de vote blanc. Ce qui aurait permis de responsabiliser les électeurs.

Pas de conséquences électorales, pas d'électeurs.


Ces électeurs qui vont voter blanc sont des militants au milieu de potentiels abstentionnistes. Ils se positionnent et permettent aux autres d'émettre une opinion aussi et donc de les mobiliser, en quelque sorte ils deviennent des leaders d'opinion. Evidemment si le vote n'est pas suivie d'effet, ces électeurs "blancs" sont discrédités d'emblée. Il n'y a pas non plus de débat possible et c'est la démocratie qui y perd. Ils sont inefficaces à la mobilisation. C'est aussi la raison pour laquelle, il faut que les règles soient dites dés le départ. Les conséquences électorales est la seule manière de rendre utile le vote blanc.

Attendons pour voir ...

15 novembre 2006

65% à ne faire confiance ni à la gauche, ni à la droite pour diriger le pays

Le dernier sondage du Cevipof a été livré dans le Figaro. LCI s'est un peu mélangé les pédales dans ces comptes rendus entre le sondage TNS etcelui du CEVIPOF. On retrouve, toutefois, les résultats que nous avions eu quelque semaines auparavant. Et la défiance des français à l'égard des politiques sans avoir baissé est un peu plus précise dans cette étude(pdf) où on apprend que Seul 50% de la population a voté à toute les élections... Je suis très étonné et du coup on peut qu'encourager ces jeunes qui se battent pour l'inscription sur les listes électorales que ce soit au centre ou à gauche. D'autant que 60 % des Français pensent que c'est voter qui peut permettre d'exercer le plus d'influence sur les décisions politique. Peut-être faudra t'il que les français soient convaincu que cela puissent améliorer la situation de la France. Ce qui est peu probable pour 60% des français interrogés ( + de 5000 personnes ). Le besoin de proximité est grand puisque 64 % des Français considèrent que les communes n'ont pas assez de pouvoir alors que 62% dentre eux pensent que ce sont les médias qui a trop de pouvoir.

Ni Nicolas, ni Ségolène ni François Bayrou n'ont trouvé la clef de la campagne. Tandis que JC, lui, prend la clef des champs.


En effet, le paysage politique reste relativement inchangé : Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal reste au coude à coude avec une petite avance conservé par Nicolas Sarkozy. Il est étonnant de voir le peu de changement en l'espace de six mois alors que les deux candidats n'ont cessé pourtant d'être sur le devant de la scène. On remarque de plus que François Bayrou, lui n'ont plus, n'a pas su convaincre une plus grande population, au contraire son potentiel électoral à l'air de se "tasser" ( de 24 à 23 ). On peut donc qualifier sa stratégie jusqu'à aujourd'hui d'échec manifeste. AÏE AÏE AÏE tapez pas la blogosphère !! D'ailleurs c'est pire pour Straus-Khann ( de 20 à 18 ) et pour Jospin (33 à 27 !) . En fait c'est pareil pour tout le monde sauf pour Nicolas Sarkozy ( 46 à 49 ) , de ségolène Royal ( 45 à 46 ) et ... Jacques Chirac ( 19 à 20 ) ! Si c'est pas un retour de derrière les fagots ... Quant à Jamel Pet ( JMLP ) lui reste stable à 17 ce qui l'éloigne singulièrement du second tour.

Enfin pour terminer, c'est Nicolas Sarkozy qui semble avoir convaincu les abstentionnistes ( peu tout de même ) qui en six mois a emmener à droite ceux qui auparavant ne pouvait pas se positionner. Ce travail de terrain n'est malheureusement pas assez mis en évidence.


Voter la mort dans l'âme, mais voter...

Ce qui reste, c'est qu'un paradoxe est assez flagrant : alors que 65 % des français ne font confiance ni à la Gauche ni à la Droite pour gouverner il y a par contre 35 % des français qui ne se considère ni à gauche ni à droite. Cela signifie que 30 % de l'électorat vote moins par conviction que par devoir démocratique. C'est à dire des personnes qui vont voter un peu la mort dans l'âme sans vraiment faire confiance à nos élus... Je trouve le tableau est triste à plus d'un titre.

01 novembre 2006

"Nous sommes tous des non-candidats"

En dehors du fait que cette lettre semble appeler à voter blanc (ce nous ne faisons pas et ne ferons jamais) et que nous ne cautionnons aucun bords politique quelqu'il soit, . Cette lettre soulève un problème juste : où est le débat européen? Comment se fait-il que les candidats ne discute pas des institutions européenne ? Comment peut-on se satisfaire aprés le non français de la prise de positions de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy ou de François Bayrou. Certes ils ont tous abordé le sujet tel un passage obligés mais le débat n'a jamais pris , d'autant qu'il n'ont pas été aidé par les journalistes que le sujet n'intérresse pas. Bref l'Europe est laissé sur le coté du chemin par manque de volonté politique essetiellement. Bilan des courses : le non des Français est resté dans les cartons. La politique semble avoir abandonné les décisions du peuple, c'est pourquoi un groupe ( plutôt de gauche ) ont publié cette lettre. Signé entres autres par André Bellon, ancien député.

Nous sommes tous des non-candidats

à l’élection présidentielle de 2007

Le suffrage universel est en danger depuis des années.

Le plébiscite de 2007 est en passe de l’achever.

Le 29 mai 2005, en refusant le traité constitutionnel européen, les citoyens français ont dit leur volonté d’une autre politique et refusé d’officialiser la disparition de la souveraineté populaire. Comme seule réponse, la plupart des dirigeants politiques ont décidé de continuer sur la même voie, négligeant ce scrutin, méprisant les citoyens et leur décision.

Depuis des années, d’élection en élection, le refrain est le même. Les électeurs sont invités à avaliser sans débat et sans contestation possible tous les textes poubelles que leur propose la classe dirigeante, à voter sans opposition pour les porte-parole qu’elle leur impose.

Des « spécialistes » expliquent doctement que nous vivons une « crise de la démocratie ». Mais de quelle crise s’agit-il sinon d’une offensive menée contre la volonté collective des citoyens ? En effet, une déconstruction progressive de la démocratie et une délégitimation du suffrage universel se développent au nom de la « contrainte internationale », des « impératifs de la construction européenne » ou de « l’efficacité économique ». En s’attaquant ainsi frontalement à la souveraineté populaire, les classes dirigeantes renouent avec des comportements aristocratiques : des élites autoproclamées se cooptent au pouvoir en refusant de rendre compte des choix de fond qu’elles effectuent, notamment en déniant toute valeur à quelque opposition sérieuse que ce soit.

Au total, c’est la liberté individuelle et le contrat social, fondements de la République, qui sont remis en cause. Le mépris affiché envers les partisans du « non » au traité constitutionnel européen est le symbole de cette régression tragique des pratiques démocratiques. Et l’élection présidentielle qui s’annonce s’inscrit dans la volonté d’effacer le vote du 29 mai en ne donnant le choix qu’entre plusieurs partisans du oui. Elle est donc plus un plébiscite en faveur de la classe dirigeante qu’un vrai choix politique. Dans ce contexte, une candidature du Non, vouée à la marginalité, ne peut que dévaloriser l’expression populaire.

Nous, citoyens conscients et responsables qui avons voté Non au projet de traité constitutionnel, refusons de cautionner un jeu pipé. Attachés au suffrage universel, nous allons toujours voter. Cette fois nous voterons blanc parce que cette présidentielle est, telle qu’elle se dessine, destructrice du débat politique et du choix démocratique. Seule cette attitude nous paraît cohérente avec le vote du 29 mai 2005.

Le suffrage universel : un combat

Le suffrage universel ne s’est jamais présenté comme une évidence. C’est une insurrection populaire qui l’imposa, d’ailleurs seulement pour les hommes, le 10 août 1792, à une Révolution française tâtonnante. Auparavant, la bourgeoisie triomphante avait organisé un suffrage censitaire réservant le droit de vote aux possédants. Par la suite, le suffrage universel a toujours été contesté de façon plus ou moins directe par des fractions de la classe dirigeante. Et ce sont les citoyens qui ont permis son maintien, en votant avec constance pour la République à partir des années 1880.

L’acceptation d’un contrat social et l’équilibre au sein de la société passent par l’expression de tous. Nul individu, nul groupe, ne peut prétendre imposer à tous sa vérité, sa volonté. C’est ainsi que la démocratie n’est pas l’alibi de la domination d’une classe mais la forme politique qui permet le dépassement, par conflits et compromis successifs, de cette domination. Les tensions et la violence sociales d’aujourd’hui sont aussi une conséquence de l’absence de démocratie.

Aujourd’hui, si le principe même du suffrage universel n’est plus officiellement attaqué, les forces qui lui sont hostiles cherchent à le contourner et à en réduire la portée. Mais cette nouvelle offensive contre la liberté et la souveraineté populaire, contre tout ce que les citoyens ont chèrement défendu naguère, reste aujourd’hui sans réponse.

Les attaques idéologiques contre les principes républicains ont eu pour but et souvent pour effet de dévaloriser le combat politique et social en même temps que l’expression du peuple. Les mots qui exprimaient jusqu’alors la volonté des citoyens sont eux-mêmes rejetés, déconsidérés. Parlez de souveraineté, on vous traitera de souverainiste, parlez de volonté populaire, on vous traitera de populiste, parlez de nation, on vous traitera de nationaliste. La démocratie elle-même est suspecte car on l’accuse de créer des tensions entre les citoyens. Le peuple est nié quand il n’est pas méprisé, rejeté. Autrefois, on parlait des banlieues rouges, de la zone, des classes dangereuses ; aujourd’hui on parle des racailles ou des salauds, suivant les origines des uns ou des autres. Dans les discours officiels, il n’y a plus d’intérêts qui seraient ceux de toute la nation, plus de peuple pour les définir. Il n’y a plus que les intérêts particuliers. Et les pouvoirs publics, malheureusement, se contentent de plus en plus d’en être les représentants.

Fait nouveau : ces assauts, menés autrefois essentiellement par des contre-révolutionnaires, sont aujourd’hui aussi conduits par des forces qui se réclament de la gauche. En effet, depuis des années, des philosophes membres de la soi-disant « nouvelle gauche » ont théorisé tous les abandons, ont légitimé tous les reniements. Pour eux, la notion de peuple est relativement indéterminée, l’égalité s’efface au profit de la liberté d’entreprise, l’intérêt général se confond avec le bon fonctionnement du libéralisme. De Pierre Rosanvallon à Michel Rocard, du Plan Juppé au traité constitutionnel européen, ils sont de toutes les régressions.

On installe ainsi l’idée d’un monde sans vie politique, sans débats fondamentaux, sans citoyens actifs. Les affirmations non contestées des experts se substituent aux confrontations politiques. Les émotions calculées et les prêches des responsables publics remplacent la condamnation des inégalités. Les mêmes qui ne veulent « laisser personne sur le bord du chemin » ne soutiennent-ils pas la libéralisation des marchés de capitaux ? Au total, l’invocation des contraintes économiques remplace la construction du contrat social, fondement de la République. Les citoyens sont invités à se soumettre à la mondialisation ou à une construction européenne sur laquelle ils n’ont aucune emprise et qui leur sont présentées comme incontestables.

Ne pas participer à l’élection présidentielle de 2007- Imposer la reconnaissance du vote blanc.

L’élection présidentielle est, de nos jours, organisée de telle manière qu’elle contraint les candidats soit à se couler dans le moule officiel, soit à demeurer marginaux. Faire émerger un nouvelle pensée ne résiste pas au jeu médiatico-institutionnel. Le rêve de nos dirigeants est, de plus en plus expressément, de constituer un système où la démocratie se résume à une compétition entre deux partis aux pensées assez proches, dessaisissant le citoyen de l’essentiel de sa capacité de choix. Les grands partis, soutenus par les médias, peuvent sans retenue user et abuser de la domination que leur confèrent les institutions. Ainsi 2007 se profile essentiellement comme une compétition entre des candidats tous partisans du oui à un référendum fondamental auquel le peuple français a dit non de la façon la plus nette.

Certes, des candidats honnêtes tenteront, par ailleurs, de porter les couleurs du Non. Mais ils se couleront dans un jeu réducteur dans lequel le clivage du 29 mai n’aura pratiquement pas de place. Ils ne seront alors que des candidats de témoignage ou des forces d’appoint dans les accords électoraux en préparation pour les législatives qui suivront et non des porte-parole crédibles d’une autre politique. Le faible score qu’ils feront comparé au 55% obtenus par le « non » signera leur erreur, tout en affaiblissant la portée du 29-Mai.

Car cette élection présidentielle est un jeu pipé d’avance qu’il ne faut pas cautionner. Il ne s’agit donc pas de trouver un candidat à jeter dans un nœud de vipères, mais de chercher collectivement la meilleure manière de donner un sens politique au Non. Le temps n’est plus aux petits accommodements avec le système dominant, mais à la construction d’une rupture avec lui qui soit cohérente, consistante et responsable.

Le 29 mai 2005 n’a pas vu, en effet, s’exprimer un vote ordinaire. Ce jour là, les électeurs ont montré qu’ils sont prêts à se mobiliser pour répondre à de vrais enjeux politiques. Ils ont affirmé « nous sommes le peuple et nous exprimons notre volonté ». C’est cette volonté et elle seule qu’il faut réaffirmer désormais aussi bien pour la détermination de la politique nationale que pour une construction européenne qui respecte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Une nouvelle fois dans notre histoire, le Tiers-État n’est rien et doit redevenir tout. Le 29 mai a ouvert un espace politique qui redonne force et vigueur au suffrage universel.

En votant blanc, le refus de cautionner une élection qui n’est qu’une compétition entre des fractions de la nouvelle aristocratie doit permettre de déboucher sur une nouvelle organisation de la vie politique et, dans un premier temps, sur une Assemblée constituante. Celle-ci doit être réellement représentative du peuple français, c'est-à-dire être composée de représentants élus individuellement avec un débat public le plus large possible. Elle sera chargée de restaurer les principes républicains, démocratiques et laïques, la séparation des pouvoirs, l’égalité des citoyens et de donner corps au progrès social.

Face aux conséquences sociales dramatiques des politiques menées depuis des décennies, devant leur caractère destructeur de la société, seule une réappropriation collective de l’idéal démocratique peut permettre de reconstruire la légitimité du pouvoir politique.

le 23 octobre 2006,

Jean-Pierre ALLIOT, Journaliste, André BELLON, Ancien Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, Michel BOUCHAUD, Enseignant, Anne CÉROBÉ, Enseignante, Daniel DERIOT, Travailleur social, Gilbert LEGAY, Graphiste, militant associatif et politique, Oise, Jérémy MERCIER, Étudiant, Jack PROULT, Militant associatif, Maine et Loire, François Roddier, Astronome à la retraite, Var, Claude Roddier, Astronome à la retraite, Var

28 septembre 2006

François Bayrou : Le vote Blanc ?

Voilà je commence à poster mon fichier audio. On va commencer par Bayrou . C'est malheureusement l'enregistrement de plus piètre qualité. C'est pourquoi je vais faire le script.L'enregistrement commence par une question ( et ma présentation de moi quand même... :-)
M.G :Bonjour monsieur Bayrou ( bon c'est le soir mais je suis troublé ..), je suis M. Mehdi Guiraud président du Parti Blanc, je ne sais pas si vous connaissez ? ( apparement non ). Nous sommes pour la reconnaissance du Vote Blanc.
F.B : Ah oui ! ( peut-être est il soulagé ...? ). Moi aussi c'est dans mon programme et dans mon prochain livre ...
M.G : Oui, hum, alors oui effectivement, je vais vous poser une question assez rapide, mais je crois que vous vous êtes déjà prononcé là dessus. (Là je fais référence au discours signalé par un commentaire que ma fait FredericLN ) je continue :
Donc si vous êtes élu avec 30 % des voix et qu'il y a 50 % de voix blanches, enfin de bulletins blancs ( Je suis troublé, je vous dis, c'est pas simple !! ).. que faites vous ?
F.B : ça veut dire que vous n'avez pas réussi à convaincre les gens et qu'il vous reste plus qu'à les convaincre .. (là intérieurement je suis sur le c..)
M.G:ça veut dire qu'il vous reste une mandature pour les convaincre ? (!)
F.B : oui (ou un truc dans le genre). en tout cas une moue qui aquièsce... là je crois qu'il cherchait à être dans la caméra qui de toute manière s'intérréssait à la jolie brune derrière. bref...
M.G: donc vous restez en poste.. il a un petit moment de doute là quand même... mais il persiste :
F.B: Reconnaitre le vote blanc ce n'est pas mettre le vote blanc au pouvoir...
M.G : 50 % c'est tout de même vingt millions d'électeurs...
F.B : 50 % c'est une vue de l'esprit, vous pouvez paralyser une démocratie.
Argument classique : évidemment ils oublient que 20 millions d'électeurs qui vote blanc c'est que la démocratie est, de fait, paralysé. Que le vote blanc soit reconnu ou non... un peu attéré par ce qui semble être un retournenement de veste j'enchaine sur ce qu'il me paraît être un bon argument : Le mouvement des 63 ... ouf, en l'entendant j'ai cru que j'avais oublié ce truc ...
F.B :vous pouvez paralyser une démocratie, en l'empéchant de fonctionner .
M.G : Oui mais c'est justement ce que vous avez voulu dénoncer avec le mouvement des 63...
F.B : ? il fait une tête bizarre là ... genre : "c'est quoi ce truc ?"
M.G : C'est le mouvement qui fait la soustraction du premier et du second tour [des présidentielles] Et là tu es remonté dans mon coeur quand tu as commençé à dire :
F.B : Je suis pour qu'au premier tour on ne puisse pas être élu si on a pas la majorité [y compris vote blanc ]. au deuxième tour on doit laisser l'élection se faire...
M.G : Ok pour les elections présidentielles, pour les élections uninominale, et pour les scrutins de liste ?
F.B: oui on fait la même chose... etc ..
aprés c'est coupé, j'avais plus de place sur la CF de mon appareil photo... Pardon pardon si j'avais su, je me serais mieux préparé, j'ai pas le temps, moi, d'aller trouver le blog qui parle de ça.. bon bref il est dans mes favoris et bientôt dans ma blog roll...

Conclusion de cet intermède bruyant et inaudible (et pourtant j'avais lu les bons papiers. )

A l'horizon de l'UDF rien de nouveau : Bayrou est en pointe sur la reconnaissance du vote blanc. Il a probablement la réflexion la plus aboutie sur le sujet, ce qui me fait douter de la simple entreprise démagogique.
Qu'est ce que veut dire sa reconnaissance du vote blanc ?
"Y compris vote blanc" : Que l'élu passe au second tour si son score est supérieur à tous les autres scores y compris vote blanc. Cela produit un seuil relatif pour les bulletins blancs comptabilisé qui devrait se trouver autour des 20-30%.
A vous de juger si c'est satisfaisant, pour l'instant je ne me fais pas d'avis; j'attends de voir comment il défend cette vision là.
J'ai pris des contacts, et, je devrais aller voir des gens d'alternative libérale et d'autres de désirs d'avenir... J'ai aussi adoré discuter avec Quitterie Delmas et Virginie Votier. Heureux aussi d'y retrouver mon p'tit fabien. Et puis tous les autres : Pierre bruzzini , Valério, et puis tant d'autres dont je n'ai pas noté le blog ... j'ai applaudi Christophe évidemment et il faut le soutenir. Parce que son oeuvre est citoyenne... Bon bref j'y serais à la prochaine c'est sûr !!! d'ailleurs voyez à gauche ! <--.

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