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13 avril 2007

France 5: Le vote blanc et encore des erreurs..


C'est dans l'air parle du vote blanc
Vidéo envoyée par partiblanc


Merci pour la prise de position de Jean-François Khann.
Voici que Dominique reynié s'est empétré dans ces propres point de vue. L'aspect supposé incitatif du vote blanc, n'est il pas l'expression d'une opinion ? Ce chercheur peut il donner des faits qui prouvent que la présence de vote blanc serait incitatif. Les français à ces yeux serait-il des "veau" ou est-ce que les candidats sont à ces yeux si mauvais que les français serait tous amenés à voter blanc ?
Aprés le Parti Blanc je me spécialise dans les courriers aux rédactions ...

Voici donc le courrier envoyé à France 5

Bonjour,
Lors de votre émission hier soir. Vous répondez à une question sur le vote blanc. En dehors de l'énormité de Dominique Reynié sur l'aspect présumé incitatif du vote blanc ( ça s'apelle un procés d'intention ).
En dehors du fait que le vote blanc est comptabilisé également au Pérou. Et qu'ils (La suède et le Pérou ) ont donc parfaitement trouvé des moyens de le rendre opérant.

Une autre erreur c'est glissé : Les machine à voter ont pour obligation de pouvoir enregistrer le vote blanc.
En effet :
"Aux termes de l'article L.57-1 du code électoral, les machines à voter utilisées dans les bureaux de vote des communes de plus de 3500 habitants doivent " permettre l'enregistrement d'un vote blanc". Elles comportent donc toutes un bouton "vote blanc"."
Le Collectif du Vote Blanc s'est organisé dés le mois de mai 2006 pour alerter les pouvoirs publics. Nous attendons la réponse du conseil d'état au prés duquel nous avons fait un recours le 15 février dernier.
Mehdi Guiraud.
Co-fondateur du collectif du vote blanc
Président du Parti Blanc,Parti pour la reconnaissance du vote blanc.

10 mai 2007

Le nouvel economiste : Qui a peur du vote blanc ?

Cet article a paru dans Le Nouvel Economiste :

Pouvoir politique
Démocratie
Qui a peur du vote blanc ?
Choisir de ne pas choisir ? une “horreur politique” pour les partis mais un indicateur d’insatisfaction qui serait utile en démocratie.
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© SIPA-Toute reproduction interdite


Selon un sondage, les motivations des électeurs blancs sont : le refus des candidats en présence (36 %), l’hostilité à l’égard de la politique (35 %), une marque de désintérêt (13 %) et enfin un manque d’information (11%).


Par bPhilippe Plassart

Le 22 avril dernier, on en a dénombré 536 000 au fond des urnes. Et l’on peut parier qu’ils seront encore plus nombreux le 6 mai au soir. De quoi s’agit-il ? Des bulletins blancs et nuls d’électeurs qui ont “choisi de ne pas choisir”. Une attitude qui ressemble en l’état actuel du système à un coup de pied pour rien dans la mare électorale puisqu’elle n’influe en aucune façon sur le résultat final. Ce qui fait dire à ses détracteurs que cette option revient à accepter ni plus ni moins que les autres décident à sa place. L’argument se veut dissuasif. Il n’empêche pas le vote blanc de progresser presque quasi inéluctablement. Lors des présidentielles de 1995, en % des inscrits, il avait atteint 4,9 % au deuxième tour, contre 3,1 % en 1988, 2,5 % en 1981 et 1,2 % en 1974. Lors de l’élection de 1969, celle du fameux “blanc bonnet , bonnet blanc” cher à Jacques Duclos, l’étiage était monté à 4,5 %, un chiffre voisin de la présidentielle de 2002 (4,4 %). Or une telle progression s’opère alors que rien ne n’est fait pour l’encourager. Qui a peur du vote blanc ?

L’amalgame bulletin blanc bulletin nul
“Pour les partis politiques, le vote blanc est l’ennemi. Ils ne veulent pas se créer une difficulté supplémentaire en le reconnaissant”, analyse Mehdi Guiraud, président du Parti blanc. Ce petit parti créé il y a une dizaine d’années pour promouvoir la reconnaissance du vote blanc aux élections tente régulièrement de présenter des candidats sous sa bannière. Mais pour l’heure, il a du pain sur la planche, car pas plus les partis politiques que la République n’aiment le vote blanc.
Depuis une loi de 1852, les votes blancs ne sont plus comptabilisés parmi les suffrages exprimés. Et le code électoral leur réserve un sort identique à celui des bulletins nuls. La différence entre les deux est pourtant importante. L’électeur qui vote blanc prend soin de confectionner son bulletin à l’avance – ce type de bulletin n’est en effet mis à sa disposition dans les bureaux – ce qui marque une démarche réfléchie de sa part. Toute la question porte sur l’interprétation de ce vote subliminal. Un sondage réalisé en 1998 indique les motivations des électeurs blancs : refus des candidats en présence (36 %), hostilité à l’égard de la politique (35%), marque de désintérêt (13%) et enfin manque d’information (11%). Il n’y a guère d’ambiguïté : le vote blanc marquant prioritairement le refus des candidats en lice exprime une défiance lourde vis-à-vis de l’offre politique .

Voter : choisir ou exprimer son opinion ?
Dans un échange d’arguments avec Mehdi Guiraud, le président du Parti blanc, Dominique Reynié, politologue, rappelle la finalité d’une élection. “La théorie du suffrage universel insiste sur la finalité “élective” de la procédure. Il faut choisir. La crainte du législateur est que la possibilité de spécifier le vote blanc amène de trop nombreux électeurs à s’y réfugier en dernière minute.” Un fait est significatif : les sondeurs en général évitent de proposer l’option sans opinion car ils savent que beaucoup de personnes se rangeraient spontanément dans cette catégorie… Et l’argument de la liberté d’expression ne saurait suffire à éluder la question : que faire des bulletins blancs ? La difficulté est si réelle que jusqu’ici, la Suède est le seul pays démocratique à la reconnaître (avec le Pérou).
En France, un sondage a fait revoter les électeurs du deuxième tour de la présidentielle de 1995 en incluant dans les choix possibles le vote blanc. Environ un quart des personnes interrogées (23 %) y aurait eu recours et parmi les participants qui ont voté pour Chirac ou Jospin, 14 % auraient voté blanc si cette option avait été possible. “L’effet sur les résultats serait considérable. Il n’y aurait pas d’inversion des vainqueurs. Mais Jacques Chirac au lieu de l’emporter par près de 53 % des suffrages exprimés aurait gagné avec 40 % des voix contre 37 % à Lionel Jospin. De quoi affaiblir la légitimité de tout président élu”, analyse Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (Cecop).

Un “indicateur d’insatisfaction”
Constitutionnellement, l’élection du président se fait en France à la majorité absolue des suffrages exprimés. La prise en compte des votes blancs dans le décompte des suffrages exprimés obligerait donc à modifier la Constitution pour prévoir qu’au second tour la majorité relative suffit, reconnaît Gérard Vignoble, député, dans un rapport de janvier 2003 sur la reconnaissance du vote blanc. A l’époque, la proposition de loi portée par l’UDF avait débouché sur une demi-reconnaissance du vote blanc. L’amendement adopté prévoyait en effet leur décompte séparé, mais il n’a pas été voté par la suite par le Sénat. Dommage : la reconnaissance du vote blanc contribuerait à améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Comme un thermomètre, il pourrait servir d”indicateur d’insatisfaction” utile pour les partis et d’aiguillon pour les appeler à se transformer et mieux répondre aux demandes des électeurs. “Avec le vote blanc, l’électeur ouvert au dialogue. C’est une façon de remettre le débat au cœur de la démocratie, mais avec une proportion de 25% de blancs de nouvelles élections devraient être organisées avec d’autres têtes”, s’enthousiasme Mehdi Guiraud. Alors à quand un bulletin blanc proposé dans les bureaux de vote ? Les premières expériences du vote électronique – celui-ci propose automatiquement une touche “vote blanc” – pourraient annoncer son développement que les partis politiques auront du mal à récuser.

19 avril 2007

Le Parti blanc voudrait légitimer les bulletins vierges

Cet article se trouve ici:
[Mise à jour] Au cas où il y aurait un doute. Je fais appel à un vote massif. Quelque soit le vote comme je l'ai dit ici et là. Par ailleurs ce n'est pas pour rien que je suis signataire de la charte de génération engagée !
Le Parti Blanc n'a jamais fait appel au vote blanc et ne le fera jamais quelque soit la configuration des tours. . Je ferai un billet sur ce sujet. Nous laissons tous les électeurs libre de se comporter comme ils veulent. Ce que nous souhaitons par contre c'est que les électeurs aillent voter massivement. Qu'il n'y ait pas de doute sur l'intention des électeurs, Eux seront là le 22 avril, aux élus ensuite de respecter ces électeurs qui se seront déplacés massivement.
Aux urnes citoyens !!!

Les membres du Parti blanc, qui militent pour la reconnaissance du vote blanc, étaient présents, mercredi 18 avril, lors d'une "grande marche pour la démocratie" co-organisée par plusieurs associations. Seulement une trentaine de personnes ont effectué le parcours, de la place de la République à la Bastille, à Paris.


Mehdi Guiraud, président du parti depuis décembre 2005, a appelé les électeurs à mettre en marche une "démocratie massive". "Le seul enjeu de ces derniers jours est la participation", a ajouté cet ingénieur de 31 ans. Sans inciter directement à voter blanc, M. Guiraud souhaite que le message du bulletin vierge devienne enfin une réalité comptable : "Il faut que le citoyen soit remis au centre de notre démocratie, en comptabilisant les votes de ceux qui ne se reconnaissent dans aucun des candidats." En 2003, l'Assemblée avait voté une loi séparant, au moment du comptage, les votes nuls des votes blancs, sans pour autant donner de légitimité à cette dernière expression. Mais le projet n'est jamais arrivé jusqu'au Sénat.

DEUX EXEMPLES DANS LE MONDE

Depuis 1958, la proportion des bulletins blancs et nuls n'a cessé de progresser lors des élections présidentielles, si l'on fait abstraction des 4,42 % du deuxième tour de l'élection de 1969, qui opposait Georges Pompidou à Alain Poher, et du chiffre très faible de 1974, année de l'élection de Valéry Giscard d'Estaing (0,9 % puis 1,3 %).

En 2002, la barre des 5 % des suffrages blancs et nuls exprimés est franchie pour la première fois lors du deuxième tour (5,39 %), contre 3,38 % lors du premier. Des chiffres relativement faibles, et pourtant, "les politiques rechignent à couper la branche de l'arbre sur laquelle ils sont posés, regrette Mehdi Guiraud. Leur logique est de ne pas parler du vote blanc, car ils ont besoin de rassembler des voix." Deux pays dans le monde prennent en compte le vote blanc : la Suède et le Pérou, où il doit totaliser respectivement 50 % et deux tiers des suffrages exprimés pour invalider une élection.

Par ailleurs, à quelques jours du premier tour de la présidentielle, le collectif du "21 avril" appelle les électeurs de Saint-Pierre-et-Miquelon à voter blanc pour "adresser un message fort au prochain président de la République". Une manière d'exister comme une autre.

Manuel Desbois
Article paru dans l'édition du 20.04.07

12 avril 2007

France 2 : Vote blanc


Le Vote Blanc vu par France 2
Vidéo envoyée par partiblanc

J'ai envoyé le message suivant au médiateur de FRANCE 2.
Bonjour,
Lors du journal télévisé du 13 heures, vous diffusez un reportage sur le vote blanc. Dans ce cadre vous expliquez : "[..]Mais si le vote blanc comptait comme les autres, il pourrait n'y avoir aucun vainqueur à l'élection présidentielle, car les deux finalistes pourrait obtenir moins de cinquantes pour cent des voix, le vote blanc bloquerait l'élection[..]" vient ensuite une explication qui ne justifie ni n'explique en rien l'affirmation fausse que vous venez de faire.
Plus loin vous expliquez que la Suède est le seul pays à reconnaitre le vote blanc, ce qui est également faux.

Voici les deux explications
1)Le vote blanc n'est pas un candidat comme un autre. C'est pourquoi cela n'a pas de sens de le comparer au score des autres candidats. Il faut le considérer comme le quorum électoral necessaire à une élection ( aujourd'hui 25% de suffrages exprimé,Art L126 du code électoral )
voire notre proposition : http://partiblanc.metawiki.com/proposition

2)La suède fonctionne avec ce même type de règle en effet si plus de la moitié des bulletins dépouillés sont des bulletins blancs alors l'élection est annulé. De la même manière, dans un autre pays que vous n'avez pas cité -le Pérou- ce seuil est fixé au 2/3.
Je suis navré que vos journalistes ne soient pas plus curieux.. Cela est bien dommage. Voilà beaucoup de Français désinformés, et le geste civique d'aller voter (même blanc) décrédibilisé. Comment voulez-vous que dans ces conditions l'électeur ne considère pas nos actions civiques comme ridicules ? Presque 3 millons d'électeurs dont peut-être 10 à 20 % préféreront s'abstenir...
Cela me rappele TF1 qui, le 30 Janvier 2003 avait anoncé la reconnaissance du vote blanc, sans vérifier que la loi soit voté au sénat.

Mehdi Guiraud, Président du Parti Blanc

28 juin 2006

Re: vote blanc en Belgique

2006/6/28, daniele xxxxxxx <daniele.xxxxxxx@gmail.com>:
En Belgique le vote est obligatoire, est-ce que cela implique que les votes blancs sont comptabilisés dans les suffrages exprimés ou non ?
Si le vote blanc est reconnu en France, qu'en sera-t-il ?
Merci pour votre réponse.
Daniele xxxxxxx

Bonjour
Le Vote est effectivement obligatoire en Belgique. Cela signifie donc que les votes blancs sont décomptés.
Mais l'article 156 du Code électoral sépare de ce décompte  les bulletins blancs et nuls.ils sont classés dans une catégorie "blancs et nuls". Ensuite L'article 157 considère comme "nul" ou invalide ( alinéa 4) : "Ceux qui contiennent l'expression d'aucun suffrage". Le résultat est ensuite proclamés par un cheminement assez comparable à la France.
*Vous trouverez ces informations sur le code électoral belge à cette adresse : http://www.elections.fgov.be/pdf/loiwet.pdf (pdf)

J'attire votre attention sur le fait que le décompte en soi est une chose aisée. Ce qui pose problème c'est l'absence de conséquence du bulletins blancs. Au Pérou, par exemple, lorsque deux tiers des électeurs vote blanc le scrutin est annulée. C'est à dire que le peuple possède une forme de droit de véto.
En France, il y a dans les projets politiques des partis politiques différentes propositions. qui reste à mon avis opportunément flou.
L'UDF : Bayrou s'est déclaré en faveur du vote obligatoire et du décompte des bulletins blancs. Il ne précise évidemment pas si le score élevé du bulletin blanc doit avoir une conséquence. Pourtant c'est bien un député UDF qui a proposé la dernière loi pour que les bulletins blancs soient comptabilisé dans les suffrages exprimés et ceci en 2003.
Le PS : Le Vote blanc semble avoir le même statut. Aprés l'initiative de laurent Fabius en 2002, puis le rejet en 2003, puis Ségolène Royal cettte année.
L'UMP souhaite depuis le 30 Janvier 2003 que les bulletins blancs soient décomptés à part.
Le FN, et l'extrème-gauche même le Parti Comuniste ne souhaitent pas que le vote blanc soit reconnu.

Voilà en espérant avoir répondu à votre question.
Cordialement.
Mehdi Guiraud, Président du Parti Blanc.

 

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