26 août 2006

Re: En quoi le comptage du vote blanc peut-il améliorer la démocratie ?

posté sur Bookcrossing

Oui je suis d'accord, il faut une majorité pour gouverner. Mais pourquoi faut -il toujours voir la gestion de la vie politique comme un choix entre le moins pire et l'extrême. Pourquoi en est on venu à penser que si le vote blanc était compté, la république serait renversé. Est-ce parce que comme le dit la constitution de l'an I (1793) que quand "le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est pour le peuple...art. 35"?
A l'opposé, donc, cela signifierait finalement que lorsque il n'y a plus de possibilités, ou que le possible est en désaccord avec ces convictions. il vaut mieux ne rien faire et choisir l'autre camp. Le problème vraiment c'est qu'a force de choisir le moins mauvais des choix en finit par baisser le niveau de qualité des comportements démocratique. C'est comme si on passait son temp à dire à son enfant: "c'est mieux que rien", plutôt que "tu peux faire mieux". Voilà en quoi à mon avis le comptage du vote blanc et surtout les sanctions que cela pourrait occasionner peuvent améliorer la démocratie. Parce que je veux du "mieux" plutôt que du "moins pire".

1 commentaire:

  1. J'avais écrit il y a deux ans sur mon
    propre site
    :

    J'attends que le renouveau des pratiques politiques revenu dans les conversations depuis ce regrettable 21 avril contienne la prise en compte du vote blanc, séparé des nuls. Les abstentionnistes inciviques perdraient ainsi la possibilité d'apporter une justification politologique controuvée à un comportement qui relève au pire de la lâcheté, au mieux de la paresse coupable.
    Si le Président actuel avait été élu avec 35 % des suffrages exprimés, et non 80 %, et avait dû prendre en compte l'existence de 45 % de votes blancs, nul doute que les orientations et pratiques de son gouvernement eussent été différentes.
    D'autant plus que rien n'empêcherait alors que la loi électorale stipule que si les votes blancs arrivent en tête, c'est l'élection qui est nulle et il faut recommencer...

    Aucune expérience plus récente n'est venue invalider ma prise de position.

    J'y avais ajouté quelques considérations sur le vote noir : «bulletin du candidat + bulletin noir» = «accord sur le programme + désaccord sur le nom du candidat».
    Par exemple «UMP mais pas Sarkozy» ou «PS mais pas Jospin»...Les partis politiques en tireraient, en décomptant les voix gagnées et perdues à la fois, des conclusions sur l'utilité de consulter leurs votants avant de choisir leur porte-drapeau. Le mécanisme est expliqué sur le site...
    Tous les partis, ou presque, nous disent votez pour notre programme, et nous font ensuite voter pour un candidat dont le moins que l'on puisse dire est que certains, au vu de leurs pratiques antérieures, n'inspirent aucune confiance.

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