cevipof : les poltiques et la corruption (1)
Depuis le sondage de 1998 nous avons peu eu l'occasion de mesurer la défiance vis à vis des politiques. Nous voyions dans la dernière livraisons du CEVIPOF des raisons de nous inquiéter. Le resultat du sondage est accessible en pdf. Elle met surtout en évidence que la relation politique-citoyen n'a jamais vraiment été étudié. Depuis les années 80 , la part des français qui considérent que les politiques sont corrompus est passé de 38 % en 1977 à 60-65% en 2001. Cette augmentation en 30 ans s'appuie de plus sur une légitimité de la question qui passe de 70 % 95 %. Cela semble confirmer que le sujet est d'actualité pour les citoyens. Et là c'est plutôt le gouvernement qui est considéré comme corrompu (77% !), la présidence de la république ( 69%) puis viennent les députés avec 68% tout de même. Ces valeurs restent trés élevés et démontrent le sentiment d'impunité qui éxiste aux yeux des français à l'égard des politiques. D'autant que les sondés considérent dans une grande majorité que les tribunaux ne sont pas assez sévères ( entre 85 % et 55% ).
L'utilité du vote blanc c'est qu'il permettrait de redonner leur légitimité à ces élus, qui par leur travail sérieux, dans leur trés grande majorité, remporte des suffrages de soutien. Alors que le nombre élevé permet lui de metre en évidence un problème de crédibilité. Les résultats montrent les ambiguités et les ambivalences de ces résultats. Cela met en évidence la nécéssité d'une proximité plus grande des citoyens avec les causes soulevés par ce sondage. C'est à dire que les citoyens ont probablement besoin de mieux comprendre comment s'articule la corruption, et qu'une forme de déni existe dans les différentes institutions françaises car les "partis et syndicats [ils] restent très prudents sur le sujet." Ce qui confirme la difficile relation entre le politique et le citoyen.
L'utilité du vote blanc c'est qu'il permettrait de redonner leur légitimité à ces élus, qui par leur travail sérieux, dans leur trés grande majorité, remporte des suffrages de soutien. Alors que le nombre élevé permet lui de metre en évidence un problème de crédibilité. Les résultats montrent les ambiguités et les ambivalences de ces résultats. Cela met en évidence la nécéssité d'une proximité plus grande des citoyens avec les causes soulevés par ce sondage. C'est à dire que les citoyens ont probablement besoin de mieux comprendre comment s'articule la corruption, et qu'une forme de déni existe dans les différentes institutions françaises car les "partis et syndicats [ils] restent très prudents sur le sujet." Ce qui confirme la difficile relation entre le politique et le citoyen.
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