16 mars 2007

Beaucoup de gens ont l'intention de faire preuve d'incivisme et vous ?

Voilà a peu prés la question telle qu'elle a été posé par le CEVIPOF dans le dernier Baromètre Politique Français (2006-2007) CEVIPOF-Ministère de l'Intérieur.

Dans une question qui est aussi orientée comment peut-on espérer une réponse sincère ?
La véritable question est :

Beaucoup d'électeurs n'iront sans doute pas voter au premier tour de l'élection présidentielle le 22 avril prochain. Vous-même, avez-vous l'intention d'aller voter au premier tour de l'élection présidentielle ? Et diriez-vous que c’est tout à fait certain, pratiquement certain, il y a de grandes chances ou ce n’est pas certain ?
Je ne sais pas pour vous mais moi j'ai plutôt tendance à répondre :
- ben non moi je suis citoyen je vais aller voter... ( de toute manière cela ne m'engage à rien de le dire )... je suis même tout a fait certain... ( promis juré ).

Alors il ne faut pas s'étonner que 79 % des personnes interrogées répondent oui je vais aller voter :

Oui, tout à fait certain ......................................... 76 %(Décembre) 79% ( en Février)


Et puis moi j'ai plutôt tendance à me dire que le "beaucoup d'électeurs" est manifestement là pour manipuler les sondés...

15 mars 2007

Les dossiers du net : François Bayrou

Me voilà à coté des plus grands, c'est peu mérité ( é ), d'autant que je fais des fautes plus grande que moi ( je fais 1,85m ). Bref me voilà à coté de personnes qui ont largement plus que moi la place dans ce genre de regroupement d'article.
Peut-être que cela va générer des commentaires un peu intéressants.

Ensuite pour ce qui est du vote de défiance, cet extrait du discours du mois de septembre 2006 montre que le choix qui a été fait n'est pas le meilleur et c'est celui du rejet des autres partis :


Car dans la vie politique française, il n’y a aujourd'hui qu’une seule alternative.
À La Rochelle, à Marseille, ce sont les partis du monopole, les deux partis dominants, dominants minoritaires - 28% les bonnes années, 18% les mauvaises - ils ont tous les pouvoirs depuis un quart de siècle. Ailleurs, chez les Verts, mouvement intéressant, que l'on soit d'accord avec eux ou non, c’est l’acceptation de la domination du grand frère socialiste.
Ailleurs encore, ce sont les extrêmes, c’est-à-dire les meilleurs alliés du maintien du monopole, l’assurance tous risques contre toute contestation, l’épouvantail qui sert à jeter les moineaux dans le filet des chasseurs.
Il n’y a donc qu’un seul chemin possible, et je le dis sans forcer le trait, un seul chemin possible pour les millions de Français qui rêvent d’un autre destin, et c’est ici que ce chemin commence.
Je le dis sans orgueil ! Et je ne suis pas rassuré d’avoir à vous le dire.
Je préfèrerais qu’il y ait d’autres réponses : on choisirait la meilleure !

etc...
A partir de là on a la description d'un certains nombres de ces propositions qui expliquent les raisons de cette défiance.
La conclusion c'est que l'extrême centriste souhaite montrer la voie vers quelque chose de nouveau mais pas forcément meilleur.. je ne suis pas rassuré non plus.

14 mars 2007

bien qu’en augmentation, sensible au fil des scrutins,....

... reste dans l’ensemble marginal..
C'est toujours un peu la même chose lorsque l'on parle du vote blanc... On dit que ça bouge beaucoup que c'est une envie sérieuse, 10% dans la dernière vague de mesure du CEVIPOF.

Donc le constat est sérieux , et il n'est pas mesuré dans les sondages pourtant.

On sent bien que l'outil n'est pas maitrisé.
Ils aurait dû me passer un coup de fil...

Anne Muxel écrit :

Cache-t-il la tentation abstentionniste difficile à avouer, marque t-il encore davantage la part d’indécision d’aller voter ou revêt-il une réelle signification politique et un désaveu face aux candidats en lice ? Comment interpréter l’ampleur de cette réponse à trois mois du scrutin ? Qui sont ces électeurs qui déclarent vouloir voter blanc ? Sont-ils sociologiquement et politiquement plus proches des abstentionnistes ou des votants ayant déjà arrêté leur choix sur un candidat ?
Une envie abstentionniste ? Qui de surcroit, serait cachée... parce que difficilement avouable.
C'est faux, (sauf votre respect) l'abstention est mesurée et même si elle est faible(moins de 4%) elle ne fait pas honte pour autant. Par contre la mesure est claire... 10% sont prêt à voter blanc. Cela fait plus de quatre millions d'électeurs.

la part d’indécision d’aller voter ? Quelle est la différence avec l'abstention ? L'auteur semble se perdre en conjecture.

une réelle signification politique ... Oui, celle de ne pas savoir pour qui on va voter et les raisons pour lesquelles l'électeur n'en sait rien vient du fait qu'il n'est convaincu par aucun des candidats pris individuellement. C'est à dire qu'il a une ou plusieurs raison de ne pas voter pour chacun des candidats. Je ne sais pas si c'est une signification politique ça, pour moi cela me semble assez clair.

un désaveu face aux candidats en lice ? Pourquoi pas, un désaveu pour certain mais par forcément pour d'autres. C'est à voir individuellement.

Sont-ils sociologiquement et politiquement plus proches des abstentionnistes ou des votants ?

Ben trés clairement. Ils sont plus proches des votants et ces même ça qui fait leur spécifictés ...

13 mars 2007

[Hors Sujet]- C 'est trop d'honneur..


Je suis de mauvaise humeur. Votre commentaire ne m'a pas plu. Je ne le publie pas. Vous pouvez hurler si vous voulez.
Dit-il..

[Update:]Ben finalement non, mon commentaire a été réhabilité... C'est un retour en grâce ou une forme de dédain ? Merci en tout cas.
reprise du cours normal du billet....

Je ne hurle pas, j'essaie d'argumenter. Mais je reconnais qu'à un article un peu provocateur, j'ai répondu par la provocation aussi...


C'est vrai, quoi, se poser la question de l'utilité de la corruption en économie, c'est quand même jouer les barjos, non ? Bon, certes j'y connais rien en économie, mais je peux quand même essayer de regarder la corruption avec un oeil un peu différent quand même. Alors, j'ai pris l'exemple ivoirien de l'intoxication.

Alors c'est sûr lorsqu'il y a quinze décès et des milliers d'intoxiqués, c'est tout de suite plus difficile de faire de l'humour noir... ( wouaaaaarf, c'est trop drôle... )...
Bref, relaxons notre rates. Dans cette affaire qui est comparable à tellement d'autres histoires de corruption.

Finalement le coût de la corruption avait été intégré sans forcément intégrer le coût Humain... L'estimation de ce coût-là par la société Trafigura est de 198 millions de dollars (150 millions d'€). Donc 15 personnes + des milliers d'intoxiqués qui n'avait rien demandé ça coûte ça pour l'instant...

Je me suis dit que la corruption c'était pas forcément drôle et que donc il était bon d'en mettre une couche. Mais je comprends que ça mettes de mauvaise humeur. Moi-même là ça me rends triste pour ces familles dont les personnes qui au départ n'avait pas forcément les moyens de se soigner, se retrouvent face à cette calamité..

C'est pas que j'en veuille particulièrement à l'économie ou que je sois un gauchiste qui refuse tout notion d'enrichissement personnelle où un truc dans le genre ( tout au contraire ). Mais c'est quand même bien de dire les choses vrai de temps en temps, non ?

Je suis d'accord avec le principe de base la corruption est une forme d'impôts mais cela signifie institution ou que cela soit correctement "centralisée" et surtout qu'il y est une structure qui permettes de pallier aux effets secondaires.
Ce n'est pas le cas.

Je le pensais quand je vivais en Afrique et qu'il me fallait absolument justifier des fonctionnements contre productifs, probablement par jeunesse.

Maintenant je sais que pour se développer il faut essayer d'avoir un peu de sérieux, qu'il faut aussi savoir marcher en rang serré. Et qu'un corrompu -même en costume- c'est celui qui donne des coups de pieds destructeurs dans la fourmilière.

Et du coup pour moi la corruption n'est jamais acceptable. Elle n'est acceptable que lorsque l'on lutte contre elle.

D'ailleurs de dire ça me met de plutôt bonne humeur, cela me rassure plutôt sur ma conception humaine des choses.

Maintenant que ça c'est dit, c'est plutôt bien d'avoir l'occasion de pouvoir dire cela. Que finalement nous avons de la chance d'avoir des talents qui peuvent aborder le sujet et suggérer le tdébat. Merci pour ton savoir-faire et ton exigence pédagogique, éconoclaste.
Et me faire jeter c'est peut-être que j'avais toucher juste, alors je trouve que c'est vraiment trop d'honneur..








La défiance des électeurs justifie la montée de François Bayrou

L'étonnement n'est pas si grand dans les états majors, Je crois qu'il savent depuis longtemps que les français sont en défiance avec les politiques. L'article de Dominique Reynié sur la défiance électorale a depuis longtemps guidé les stratégies de campagne des leaders politiques. Si l'un a les yeux rivés sur les sondages, l'autre a carrément utiliser une méthode participative qui semblait avoir fait ses preuves pendant les régionales. Mais comme ces stratégies ne convainc pas forcément tout le monde.
Les citoyens pour exprimer leur désaccord ou leurs besoins de débat n'ont pas d'autres solutions que de se déclarer en faveur d'un candidat qui exprime cette défiance de manière républicaine.
Sur ce sujet François Bayrou n'a jamais caché son ambition de canaliser les votes de défiance de manières républicaines.
Alors on pourra toujours questionner la manipulation comme pour déligitimer la montée de ce vote on questionnant l'influence de l'UMP sur les sondeurs. Il n'en reste pas moins que le besoin d'un vote blanc est fort dans la population. Si les cartes était distribué plus clairement on aurait un débat entre projet politique et non cette absence de débat qui se caractérise par les distributions de portefeuille et circonscriptions seul enjeu que peuvent utiliser les médias pour "égayer" l'actualité..

Les chaises musicales

La musique commence à s'entendre de plus en plus forte, et la fin de la période des parrainages arrive bientôt à son terme.
Azouz Begag ,Dont François Fillon vient de déclarer qu'il n'avait jamais vu la valeur ajouté. a choisi de rejoindre François Bayrou.
Claude Allègre, ancien ministre de l'éducation du gouvernement Jospin Explique qu'il ne soutiendra pas Ségolène Royal... Alors il va voter Bayrou ? Non, il dit qu'il est de gauche et que son coeur est à gauche..
bref il est entre deux chaises.
Borloo, lui, fait monter les enchères, et parle d'un projet à faire accepter par Fillon. Qui y croît ? En tout cas s'il veut être premier ministre il ira probablement chez Bayrou.

Bref pendant que toutes ces personnes plutôt compétentes passent leur temps à négocier leur boulot de dans demain, le débat sur l'emploi n'est jamais traitée, le débat sur l'énergie passe au second plan, sans parler de la mixité sociale qui a pris un sacré coup dans l'aile..

Mais dansez dansez messieurs.. Quand la musique s'arrêtera le vote blanc aura repris ces droits.. Et le citoyen ne pourra plus être ignoré.
[Base des enchères : Le projet Radical, en lisant on regrette l'absence du vote qui permettrait de répondre de donner un outil pour réclamer la pédagogie necessaire au citoyen ]

12 mars 2007

Un soutien lyonnais

Merci Jean claude !

Qu'est-ce que la reconnaissance du vote blanc dans les suffrages exprimées ?

Voici une aimable collaboration de Participation Citoyenne, dont le président a écrit cet excellent article sur la reconnaissance du vote blanc.


Reconnaitre le Vote Blanc, c'est quoi ?
Vidéo envoyée par partiblanc

10 mars 2007

Gilles De Robien a un point commun avec François Bayrou...

Voilà donc l'avis de Gilles de Robien, actuel Ministre de l'éducation, Maire de la ville d'Amiens et l'un des précurseurs en matière de réduction de temps de travail. Ces derniers temps, il est surtout connu pour être un dissident de l'extrême-centriste François Bayrou, qui a déclaré en le visant, « Rien n’est plus dangereux que les déstabilisations qui viennent de l’intérieur ». Car Gilles de Robien voyait son avenir dans le centre-droit.

Comme on a pu le contaster François Bayrou ne voit son avenir qu'au centre gauche.

Comme quoi on peut ne pas être d'accord et trouvez au moins un point d'accord : Le vote blanc.
Ainsi, dans l'émission de Stéphane Berne, les fous du roi, et à l'occasion de la promotion pour son nouveau livre, il répond aux questions des chroniqueurs. Ici, il répond à Agnés Michaux. ( ex-animatrice sur Canal Plus ).

La question est classique: "pourquoi ne pas reconnaitre les bulletins blancs" ? La réponse du ministre part du principe qu'il ne faut pas confondre bulletins blancs et nuls. Pour la chroniqueuse, la question ne se posait pas, et il n'y avait absolument aucune confusion. La conclusion du responsable du ministère le plus important de France est donc que si cette position du vote blanc est officialisé :"aucun des candidats ne me plait mais je veux faire mon acte de citoyen d'aller voter". Dans ce cas-là on pourrait reconnaitre les vote blancs.
Voilà il ne me reste plus qu'à le contacter pour le filmer et le mettre sur monsieurvoteblanc.blogspot.com .
Et puis Agnés Michaux aussi, tant qu'à faire... C'est quand même plus agréable que les députés...


09 mars 2007

Nouveau Blog : Monsieurvoteblanc.blogspot.com


Voici ce nouveau blog qui sera exclusivement réservée à ces personnalité qui soutiennent la reconnaissance du vote blanc.

05 mars 2007

Voir tous les sondages d'un seul click..


C'est un outil pratique comme celui de LCI mais tout de même on se pose la question de cette frénésie de sondages. Plus que jamais ceux-ci sont au coeur de cette campagne. Qu'ils indiquent un problème d'autorité pour Nicolas Sarkozy et voici qu'il nous fait un grand discours sur le sujet, Que François Bayrou monte dans les sondages, Ségolène Royal décide de remettre en ordre son staff de campagne. Et que ce dernier voit son flan se découvrir en terme de l'absence de parti le voici qu'il propose un grand parti démocrate de France. Mais bon on aura du mal à le coincer sur ce sujet, même si celui-ci ne peut s'empêcher de les regarder pour les autres et de dénoncer le fameux matraquages.

Bonjour, c'est matin plus au téléphone
















La version du 05/03/2007 est disponible en PDF ici .
( p 12)
Elle m'a appelé Mercredi soir, le téléphone a sonné longtemps avant que je réponde. Et pourtant on s'est parlé. longtemps presque une demi-heure.
C'est rare que la presse soit juste dans leur propos. Là pour une fois j'arrive sur un journal papier en région d'ile de France dans de bonnes conditions. J'ai pas grand chose à rajouter.
Ah oui si, dans mehdi le H est entre le E et le D pas ailleurs... Ce prénom est lourd de sens dans certain pays, je souhaiterais que les journalistes fassent un peu d'efforts.. allez encore un peu..

C'est qui celui qui as dit que ce qu'on faisait avec le ministre de l'intérieur ne servait à rien...

03 mars 2007

La présidence nous parle ..


Merci dilgo, du Bondy blog, d'avoir mentionné notre éxistence. Tu es décidément le plus fantastique des présidents....

La faillite d'un système en ligne de mire

L'image provient de l'initiative Carnet d'envie, qui propose également une pétition

La dissidence électorale est vécu comme un risque majeur dans cette présidentielle. Il y avait jusqu'à présent le candidat Le Pen qui permettait de canaliser une grande partie de la contestation. Or celui-ci a amené sur sa personne une véhémence anti-républicaine. Du coup, un certains nombre de Maires refuse de donner leur signature afin d'éviter d'avoir à souffrir comme en 2002 de graffitis et d'insultes.
Mais tout cela ne poserait guère de problèmes si la contestation avait trouvé une réponse depuis 2002. Il se trouve cependant que celle-ci se sont amplifiés même si elle se divise entre François Bayrou et Jean-Marie Le Pen.
J'ai toujours pensé que ces votes était considéré comme inutile par les principaux parti politiques de gouvernement. Cela est mis en évidence par les propos du secrétaire du Parti socialiste qui tombe d'accord avec l'UMP pour dire que la seule contestation possible est celle incarné par Jean-Marie Le Pen. Ainsi mettant à l'écart un vote plus ou moins pestiférés, ils ne se sentent pas obligé de devoir répondre à leur expression ou même de convaincre cet électorat. Même si je reconnais que Nicolas Sarkozy se démène sur cette question.

Il reste qu'il y a tout de même des difficultés pour mobiliser au-delà des camps traditionnels. Et pour cause, les réponses ne peuvent pas être apportés lorsque dés le départ, les sujets sociaux sont masqués par l'aspect politique un peu poujadiste de certains partis. Ainsi ne pouvant accéder à la réalité de l'expression contestataire, il est plus aisée de la mettre de coté et de la diaboliser, entretenant ainsi un cercle vicieux.

La difficulté de mobiliser se fait donc ressentir de manière croissante. Lorsque le candidat ministre dit sans dire que les maires UMP doivent donner leur parrainages à Jean-Marie Le Pen. Lorsque Noël Mamère fait une démarche encore plus directe en confiant, hier, au Figaro : « Je pense que tous les courants de pensée doivent être représentés. Si Le Pen n'était pas présent à la présidentielle, plusieurs millions de Français se sentiraient humiliés. » Serait-il prêt à parrainer Le Pen ? « Ce n'est pas à nous à le faire, que la droite assume ses responsabilités. »
Sans parler de François Hollande qui propose tout simplement une réforme des parrainages..Car si les parrains socialistes ne doivent pas donner leur accord, "[les] autres, ceux qui sont de gauche font ce qu'ils veulent ".

La boucle est bouclée, la légitimation du vote contestataire légitime par miroir le vote vers un parti devenu républicain.

Et même si le vote Bayrou paraîtra la solution de secours la plus "républicaine". Il reste que l'entreprise est une pure utopie tant le candidat centriste ne possède pas les moyens de ces ambitions. Et même si celui-ci appelle à la création d'un
nouveau grand parti, il devra le constituer sur la base d'un électorat composite dont le potentiel est aujourd'hui toujours très instable. Un paris sur l'avenir, qui ne peut porter ses fruits que pour 2012. Qui peut croire en effet que le Parti Socialiste acceptera de faire un gouvernement d'union Nationale, (cela ne pourra se décider qu'au sortir des législatives ), alors que la cohabitation serait nettement plus envisageable. Quand à l'UMP il seront trop ravi de s'opposer directement au pourfendeur de leur champion.

Ainsi quelque soit les partis qui canaliserait la contestation, aucun de cela seront en capacité de réformer la société, si jamais on en doutait...

Après, lorsque l'élection se fera sur la base d'un ou de plusieurs épouvantails, il ne sera pas étonnant de voir les partis de gouvernements laisser les média crier au loup, et élection après élection le même jeu se fera. Les français, dépité, ne pourront que constater la faillite d'un système.

Donc avant qu'il ne soit trop tard, mobilisons-nous .

01 mars 2007

Generation 2007 : Présentation du Parti Blanc

Voici une présentation du Parti blanc et de son rôle :

Merci à Christophe Grébert pour son travail pour Génération2007.fr.




J'ai fait une erreur plus grosse que moi dans mes propos :
L'Union pour un Mouvement Populaire a touché en 2004 et en 2005 aux environ de 33 Millions d'euros. Le Parti socialiste est quand à lui aux alentours de 18 Millions d'euros, quand à ce fameux parti d'extrême-droite c'est plutôt 5 Millions d'euros. Rien à voir, donc, avec les chiffres que j'ai cité, plus en rapport avec l'argent que j'ai respectivement en Suisse et aux îles Caïman... et à Monaco.
;-)
Ceci dit cela reste beaucoup d'argent comparé au 7000 € que l'on touche par an.

25 février 2007

Une augmentation sans précédent des inscriptions sur les listes

+ 378% à Angoulême ( Charentes )
+ 317 % à Chalon-sur-Saône (Saône-et-Loire)
+ 277% à Athis-Mons (Essonne)
etc..

Indiquée dans une enquête du monde, ces nombres sont extraits d'une soixantaine de villes en France. Ils seront complétés dés la fin du mois de février. Ces chiffres correspondent, à mon avis à une tendance des indications que l'on aura à la fin de la semaine prochaine. L'attente des électeurs est donc exceptionnelle.

Le 24 Mars Les rédacteurs d'agoravox se réunissent

Au début, nous affirmions que la contestation est un outil indissociable de la démocratie. L'initiative de publier sur sur Agoravox ne venait pas de moi, mais de mon ami Nicolas. Puis nous avons eu droit au reportage fait par Pierre du site des mots des couleurs. Lorsqu'il nous a paru necessaire de publier un article sur notre combat Encore une fois c'est sur le site fondé par Carlo Revelli qu'ils nous a semblé bon de parler du vote blanc comme outil de modernisation de la vie politique.

Il est donc logique de lancer et de parler des prochaines rencontres d'Agoravox.


Les premières rencontres du 5e pouvoir

Recommandé par des Influenceurs

24 février 2007

Scandaleux !!!

Difficile de ne pas aller à la rescousse, d'aller aider, l'ami bloggeur. Les personnalités politiques utilisent les moyens les plus scandaleux pour diffamer.

Ce que j'aimerais c'est que ce genre de diffamation soit puni sévèrement, que la punition soit si exemplaire, que l'erreur ne soit pas possible et que les vrai coupables aillent réellement plus vite en prison. Sur ce type de sujet je crois qu'il ne peut pas y avoir de demi-mesure. Des personnes ont terriblement souffert de ce genre de fausses accusations.

Le vote blanc ? Et après ?

C'est une question qui revient souvent :
Je vais tenter de répondre, mais je ne serai pas sûr de convaincre tout ceux qui savent déjà pour qui voter et qui iront voter. De plus, le soucis de ce genre de texte est son coté moraliste. Assumons-le jusqu'au bout.

A voter et à faire voter.
Les votants étaient 33 Millions en 2002 et la population en âge de voter est d'environ 47,5 Millions. Mon discours s'adresse donc en priorité au 15 millions restants. Ceux qui ne sont pas inscrits en forme la moitié et l'autre moitié les abstentionnistes. ça fait du monde, même si d'autres calculs parlent de 5 millions de non-inscrits.
Nous aurons besoin des 33 millions , mais là aujourd'hui je m'adresserai à tous ceux qui sont inscrits et qui hésitent encore à aller voter.
Ceux qui voteront peut-être parce que nous les aurons convaincu de se déplacer et d'aller voter. Voilà la première chose à laquelle sert le vote blanc;
A voter et à faire voter.

Pourquoi et pour quoi ?
Entreprise ardue il est vrai aujourd'hui, nous réalisons jours aprés jours à quel point la confiance entre les politiques et les citoyens est affaiblie. La question n'est plus de savoir si c'est justifié ou pas, la défiance est sans équivoque pour 2/3 des français qui ne font confiance ni à la droite ni à la gauche pour gouverner. Chez les abstentionnistes c'est encore plus grave évidemment, ils sont 87 %. Voilà donc la défiance mise en évidence et qui justifie d'autant le fait de ne plus voter. Ainsi pour ces abstentionnistes voter est un outil qui légitime ces mêmes élus qu'il jugent éloignés de leur préoccupation. Bref, pour ceux qui sont inscrits et qui peuvent voter, à quoi bon .
Nous en sommes là.

Le vote blanc permet de séparer cette défiance du politique de la défiance de la démocratie. Il est plutôt sain d'attendre de ces responsables une certaines proximité, en tout cas qu'ils se sentent proche des attentes citoyennes, qu'ils les comprennent, qu'il y est un minimum d'empathie. Las, aujourd'hui les discours et les images ne montrent et ne démontrent qu'un éloignement qui semble inéxorable. Par contre le modèle démocratique est sur toute la planète, l'enjeu de batailles incessantes. Quelque soit le pays; qu'il soit en voie de dévelloppement ou établie, ce modèle fait figure d'objectif à atteindre. Comme une utopie nécéssaire au bien-être commun. Le rejeter, correspond à insulter le désir de progrès humain. Faire donc la différence entre démocratie et politique est pour moi faire oeuvre de salubrité publique.

Suffit-il de voter blanc pour que les élus se rapprochent des citoyens ?
Si le nombre de vote blanc est faible, la majorité gagne, et l'éloignement persiste, on peut imaginer que l'environnement social peut se charger de réguler ce dysfonctionnement. Si non lorsque le nombre est élevé, l'élu est en position de devoir prendre en compte cette demande. J'ai déjà démontré que l'abstention ne permet pas l'amélioration de cette relation. Par élimination, je pourrai me contenter de dire que le vote suffit.
On peut ajouter toutefois que sur le terrain un électeur qui va voter blanc le dit et l'affirme. Il devient donc l'enjeu du travail de conviction de l'élu. Ce geste met en évidence un manque de choix satisfaisant pour l'électeur, le candidat se doit d'aller au contact de l'électeur, c'est la rêgle du genre. Il aura à priori plus de "facilité" à convaincre un électeur qui est prêt à voter plutôt que celui qui va voter pour un autre candidat.

Le vote blanc ? et aprés ?
On a vu qu'il fallait aller voter, on a essayé de montrer pourquoi et enfin nous avons abordé une des conséquences du vote blanc. La finalité reste, toutefois, à préciser. Le vote blanc est un outil, on voit bien qu'un outil à une fonction. Sa fonction est de représenter les électeurs qui n'ont pas trouvé de candidats qui leurs conviennent.
Et après ?
Et après, lorsque les votes blancs sont nombreux ou sont majoritaires, comment décemment une gouvernance peut-elle s'opérer ? Aprés donc, devant le suffrage unanime, une nouvelle élection est provoquée avec de nouveaux candidats. Parce qu'une démocratie porte en elle le progrés de l'humanité. Et c'est bien ainsi qu'est entammé un cercle vertueux.
Et qu'il est du devoir des citoyens de savoir dire non à une déviance des politiques.

S'il les citoyens ne le font pas qui le fera ?

Aprés, donc, une meilleure démocratie.

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