Vote blanc par José Saramago
Le Voilà donc le Livre de José Saramago sur le Vote Blanc. A se procurer d'urgence !!!
D'aprés la Fnac :
Dans La Lucidité ( au Seuil ), pas de nom de pays, de ville, de personnages, aucun nom propre et cependant ce roman, apparemment abstrait et théorique, est bâti autour d’une intrigue bien concrète pour accuser les formes dévoyées de nos démocraties, se moquer de la corruption du pouvoir, de la stupidité des partis politiques de droite comme de gauche.
A la suite d’élections municipales qui font apparaître 83% de votes blancs sans aucune abstention, le gouvernement et tous les partis politiques paniquent et, convaincus qu’il s’agit d’une conspiration organisée, choisissent la répression : espionnage, arrestations, état d’urgence. En réponse, les citoyens couvrent la ville d’autocollants ou est inscrit « j’ai voté blanc » et organisent des manifestations avec des drapeaux blancs. La pagaille s’installe. Le gouvernement et le parlement décident alors de quitter la ville, de nuit. Lorsque les cortèges se dirigent vers la sortie de la ville, toutes les fenêtres s’allument. Puis la ville est livrée à elle-même et encerclée par l’armée. La population résiste pacifiquement. Les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense décident alors d’envoyer un commissaire de police et deux inspecteurs pour trouver et arrêter les meneurs. Sans résultats : il n’y a pas de suspect. Le pouvoir organise alors un attentat qu’il met sur le compte des organisations subversives. Lorsqu’une lettre anonyme accuse la femme qui, dans L’Aveuglement, avait été la seule à garder la vue, le bouc émissaire est tout trouvé. La presse se déchaîne. Mais le commissaire qui mène l’enquête sur place se rend bien compte que les votes blancs n’ont été que la simple utilisation d’un droit parfaitement démocratique et que tout le reste n’est que manipulation du pouvoir. Sa prise de conscience s’achèvera en ...
A la suite d’élections municipales qui font apparaître 83% de votes blancs sans aucune abstention, le gouvernement et tous les partis politiques paniquent et, convaincus qu’il s’agit d’une conspiration organisée, choisissent la répression : espionnage, arrestations, état d’urgence. En réponse, les citoyens couvrent la ville d’autocollants ou est inscrit « j’ai voté blanc » et organisent des manifestations avec des drapeaux blancs. La pagaille s’installe. Le gouvernement et le parlement décident alors de quitter la ville, de nuit. Lorsque les cortèges se dirigent vers la sortie de la ville, toutes les fenêtres s’allument. Puis la ville est livrée à elle-même et encerclée par l’armée. La population résiste pacifiquement. Les ministères de la Justice, de l’Intérieur et de la Défense décident alors d’envoyer un commissaire de police et deux inspecteurs pour trouver et arrêter les meneurs. Sans résultats : il n’y a pas de suspect. Le pouvoir organise alors un attentat qu’il met sur le compte des organisations subversives. Lorsqu’une lettre anonyme accuse la femme qui, dans L’Aveuglement, avait été la seule à garder la vue, le bouc émissaire est tout trouvé. La presse se déchaîne. Mais le commissaire qui mène l’enquête sur place se rend bien compte que les votes blancs n’ont été que la simple utilisation d’un droit parfaitement démocratique et que tout le reste n’est que manipulation du pouvoir. Sa prise de conscience s’achèvera en ...
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