27 décembre 2005

Lettre au Vice-président de l'U.M.P.

Monsieur,

Nous avons pu constater depuis le 21 avril 2002 une remobilisation de l'électorat. De nombreuses explications ont été fournis : remords du premier tour présidentiel, volonté de contrer la majorité actuelle, volonté de manifester des idées républicaines. Il reste qu'au sein de paysage politique français, si l'offre est multiple, elle ne profite qu'au président de L'U.M.P. Il y a cependant un risque à cette unique surexposition. C'est en cela que nous nous proposons depuis Le référendum sur le quinquenat de canaliser les oppositions extrêmes qui ne manquent jamais de se manifester lors de rendez-vous électoraux. Cette proposition est appuyée par les centristes UDF. Elle provoque dans votre camp des débats certains. Néanmoins ce débat signifie la vivacité de l'engagement politique. Donner une existence à la reconnaissance du Vote Blanc redonne au corp électoral la possibilité d'être le champ de bataille politique telle qu'il a été imaginé dés 1948 à l'instauration du suffrage universel. Les derniers événements en banlieue et la mobilisation qui a suivie, et malgré son aspect plutôt médiatique, ont montré une volonté profonde d'engagement politique des citoyens français. Comment faire, pourtant, pour que ce vote ne soit pas canaliser vers des groupements trés largement inexpérimentée. Certe, votre projet se chargera de les convaincre, et c'est le rôle des partis politiques. Mais il est utopique, voire dangereux de penser que le rassemblement républicain ne puisse se caractériser que par un seul parti. A quoi pourront servir ces inscriptions ? Si ce n'est qu'a amplifier la frustration dèjà trop fortement ressenti. La comptabilisation des Bulletins Blancs dans les suffrages exprimées est pour nous une solution incontournable qui redonnera au parti politique toute la latitude nécéssaire pour comprendre et concrétiser les aspirations des citoyens français. Nous comprenons évidemment les inconvénients constitutionnels et les adaptations nécéssaire du code électoral. Je me tiens personnellement à votre dispositions, pour en discuter et trouver des solutions et éventuellement des champs d'expérimentations électoraux.
Dans l'attente de votre réponse veuillez accepter l'expression de mes sentiments distingués.

Mr Mehdi Guiraud
Président du Parti Blanc
www.partiblanc.fr

20 décembre 2005

Appel pour l'inscription sur les listes

Je relaie volontiers cet appel pour l'inscription sur les listes électorales.


Dans un appel du collectif "Devoirs de mémoires" publié jeudi 8 décembre par le Nouvel Observateur, un certain nombre de personnalités (voir plus bas) appelent à s'inscrire sur les listes électorales pour "que Liberté, Egalité, Fraternité s’inscrivent réellement dans notre quotidien".

"POUR QUE NOS VOIX COMPTENT, FEDERONS NOUS !"

"Le 20 décembre, allons nous inscrire !

Allons jeunes et moins jeunes de la patrie, le jour de s’inscrire sur les listes électorales est arrivé. Parce que nous existons, tous autant que nous sommes, passons ce message d’avenir, voici une des solutions concrètes après les révoltes sociales. La République appartient à tous, soyons représentés ensemble dans le cadre républicain. Surtout quand nos frères immigrés en sont privés.

Nos destins sont imbriqués ! Chacun de nous est une voix, chacun de nous a des droits sur les choix sociaux, économiques, culturels et politiques, faisons-les valoir. Nous exigeons que Liberté, Egalité, Fraternité s’inscrivent réellement dans notre quotidien. Parce que la société française est composée de nous tous, faisons-nous entendre.
La démocratie n’attend que nous, quels que soient notre couleur, nos origines (sans reniement), notre lieu d’habitation, France hexagonale, France d’outre mer, cités, milieu ruraux et autres. Retissons les liens parfois abîmés. Non à la séparation, Non aux boucs émissaires. Oui au dialogue, Oui à l’écoute et au rapprochement.
La jeunesse, des quartiers et d’ailleurs, est notre avenir. Pansons et renforçons les solidarités. Prenons cette initiative comme une arme démocratique ; comme un acte d’ouverture. Dans ce contexte d’Etat d’urgence sociale, de peur agitée, de préjugés, de discriminations, il est impératif de se mobiliser en cette journée nationale d’action citoyenne.
Nous voulons une histoire et un avenir commun. Si on ne s’occupe pas de la politique, la politique s’occupe et s’occupera de nous. Oeuvrons chacun à notre échelle.
Ensemble choisissons de construire l’avenir. S’inscrire, c’est nécessaire, surtout maintenant. Nous ne voulons pas revivre le 21 avril 2002. Passons le message.
Nous appelons parallèlement le monde associatif de terrain à soutenir cette initiative."

Les parrains de l’initiative

Jamel Debbouze
Joey Starr
Jean-Pierre Bacri
Lilian Thuram
Mathieu Kassovitz
Mohamed Dia
Alain Chabat
Les Robins des bois
Lady Laistee
Dadoo
Tété
Bruno Gaccio
Devoir de réagir
Collectif Devoirs de Mémoires

19 décembre 2005

Les résultats du congrés Blanc du 19 décembre 2005


Quitus moral et financier
83,33% Valide le quitus moral et financier
0,00% invalide le quitus morale et financier
16,67% Votes blancs

Stratégie politique globale
16,67% pour étendre son programme
70,83% Se cantonner à la présentation de candidats
8,33% Vote blancs

Politique contextuelle
87,50% pour la présention de candidats au législatives
4,17% contre la présention de candidats au législatives
4,17% Vote blancs


37,50% pour la présentation d'un candidats à la présidentiel
45,83% contre la présentaiton d'un candidat au présidentiel
8,33% Vote blancs

Concordat citoyen
70,83% pour la participation au concordat
4,17% contre la participation au présidentiel
25,00% Votes blancs

Nouveau Bureau
87,50% Election de mr Guiraud
0,00% contre la présentation de mr Guiraud
8,33% Votes Blancs

Le sénat est-il trop loin des urnes et de l'assemblée nationale... ?

Voici un petit rappel sur le fait que les votes blancs ne sont ni comptabilisés ni décomptés à part des bulletins nuls.

Les machines à voter font la différence mais les bulletins "n'entrent pas en compte" dans le dépouillement dans le résultat du dépouillement. vous pourrez le constater ici malheureusement. La loi n'ayant pas été appliqué ni voté à l'assemblée nationale.. voir le dossier législatif Le sénat est donc encore trop loin des citoyens et de l'assemblée nationale.

09 décembre 2005

La Démocratie est une torture

..de l'esprit.
Je lis attentivement vos chronique et je savoure les bons mots et les réflexions qu'elles apportent. Toutefois il me faut vous dire qu'il y a aujourd'hui une petite contre-vérité, en effet :
La démocratie ne saurait pas empécher la torture. Ce n'est pas dans sa définition et pas dans sa tradition; car en vérité tant de crimes ont été commis au nom de celle-ci. Par exemple, la terreur ... ou plus proche de nous : les deux élections de bush. Bref la démocratie ne garantie pas les droits de l'homme. Or c'est les droits de l'homme qui interdit la torture. pas la démocratie et encore moins la république...
Je crois sincérement qu'il faut cesser de croire que la démocratie est la solution de tous nos maux, tant de choses en dépendent. Je finira simplement par cette petite phrase:
La démocratie est trop importante pour qu'on la prenne au sérieux.
bien à vous...


à l'attention de hervé le tellier... du monde interactif

09 octobre 2005

La solidarité "ne représente qu'elle même"

C'est toujours étrange de voir des représentants de l'état ( Mr le ministre de l'intérieur) parler des "coordinations" et de "collectifs". c'est là où la mobilisation demandé par les associations pour faire avancer certains dossier rencontre le terme de mobilisation électorale. On peut voir à quel point certaines associations sont simplement déconsidérés pour se prétexte qu'elle ne peuvent pas se présenter devant  les électeurs. Est-ce que les électeurs n'ont pas le droit d'être mécontent. La colère n'aurait qu'un seul axe : celui géré par de l'argent.

20 septembre 2005

A gauche et à droite rien de nouveau : Les électeurs pris pour des imbéciles.

Les électeurs du nord appelé a voter blanc par le PS. Et voilà qu'une rumeur sur le fait que le vote blanc soit un outil anti-démocratique de se développer. Mais explorons la choses avec détail :

Mr Daubresse n'est pas heureux de son élection, en effet, il "[..] déplore les méthodes extrémistes employées pendant cette campagne, [qui] a été malhonnête[..]". Probablement parce qu'il ne s'attendait pas à se retrouver au second tour.

Effectivement l'ancien ministre délégué au logement a été élu et cela "malgré" les électeurs de gauche qui n'ont ni voté UDF et encore moins PS au premier tour. Il faut simplement rappeler que Mr Daubresse avait été élu dés le premier tour en 2002 avec 50,7% des voix. Et la victoire n'est pas aussi courte que les apparences semble le montrer. Avec prés de 15 candidats engagés à l'époque, il n'avait pas normalement de peur à avoir pour sa réélection aujourd'hui... Mais cette fois-ci il a dû attendre un second tour pour se faire réélire... et l'appel a voter blanc des socialistes n'a fait qu'empêcher Olivier Henno (ex-collaborateur de l'ancien ministre ) d'être élu... Bref l'émiettement de son électorat est la dernière leçon qu'il aurait dû prendre de cette élection. Puisque la première d'entre elle aurait été à propos de l'abstention : en effet avec prés de 70 % d'abstention on peut considérer sainement qu'il n'a pas remporté le suffrage de l'adhésion. Les électeurs de gauche, condamné à voter, se sont reporté sur les votes blancs. ayant pourtant gagné à 54 voix prés, et ayant bénéficié d'un report très significatif des voix ( 2 fois celle du premier tour), il peut être fier de son travail de mobilisation au sein des parti faute de le faire au sein du peuple français... et de mobiliser les électeurs. Je prévoit qu'au prochaine élection l'abstention sera encore plus importante.

19 septembre 2005

Le "NON" contestataire mêne a plus de démocratie !!

Traduction par mes soins :
Les Parlementaires européen veulent un grand référendum pour l'europe:
de nombreux membres du parlement européen sont en faveur d'un grand référendum européen en 2009. Certains parlementaires ont suggéré que le référendum devrait être à propos des conséquences d'une nouvelle convention élu directement.
Ceci est le résultat des discussions à propos de de la la phase de réflexions dans le comité sur les affaires constitutionnelles du parlement européen. En Juin 2005, les chefs d'états européens ont apellé à une phase de réfléxions, qui devait suivre les résultats des référendums en France et au Pays-Bas. Dans les prochaines années, les institutions européennes, en incluant les parlements nationaux, les organisations civique et les citoyens, ont l'intention de stimuler le débat sur le futur de l'Europe. Même le commissaire Wallström travaille sur une stratégie de communication pour mieux impliquer les citoyens dans les sujets de l'Union Européenne.
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Version originale :
Parliamentarians want EU wide referendum

Many members of the European Parliament are in favour of a European wide referendum in 2009. Some Parliamentarians suggest that the referendum should be about the outcomes of

a newly and directly elected Convention.

This was the result of a discussion about the Reflection Phase within the Committee on Constitutional Affairs of the EU Parliament.

In June 2005, the European Heads of State called for a Reflection Phase, following the referendums in France and the Netherlands. Within the next year the EU institutions, including national parliaments, civic organisations and the citizens, intend to stimulate a debate on the Future of Europe. Even Commissioner Wallström works on a Communication Strategy to better involve the citizens in EU matters

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source : un lobbyeuropéen citoyen :

http://www.democracy-international.org/committee.html

04 septembre 2005

L'initiative politique étouffé ou comment on éteint une démocratie�

Une Loi est passée en 2003 dans une grande discrétion: Une loi sur les financements des partis politiques. De nombreux élus se sont élevés contre cette disposition.Le Parti fédéraliste a déposé une plainte devant la cour européenne des droits de l'homme. Il n'est pas évident que cela porte ces fruits. Le conseil constitutionnel n'a rien trouvé à redire sur cette loi.
Le texte dit pourtant clairement : "[..]
La première fraction des aides prévues à l'article 8 est attribuée :
- soit aux partis et groupements politiques qui ont présenté lors du plus récent renouvellement de l'Assemblée nationale, des candidats ayant obtenu chacun au moins 1 % des suffrages exprimés dans au moins cinquante circonscriptions
[..]". Cela signifie en gros que pour une circonscription de 55 000 électeurs inscrit on aura besoin de 27500 voix également réparti dans au moins cinquante circonscriptions. C'est notre problème majeur aujourd'hui. éxistant aujourd'hui sur la base de ce financement et à l'origine sur la base d'un financement provenant d'un don personnel. Aujourd'hui, nous sommes face à un défi qui ressemble à une fuite en avant. Aux militants de décider.

17 juillet 2005

Le lien entre aristocratie et démocratie

Même s'il y a des risques de se sentir pédant lorsque l'on cite des grands auteurs comme Tocqueville,
lorsque celui-ci parle des manucfacturiers comme d'une aristocratie encore plus dangereuse que l'aristocratie médiévale. Il est intérréssant de remarquer que cette aristocratie n'est pas celle que l'on vise habituellement. Ce groupe considéré là comme dangereux est par ailleurs considéré comme le moteur de la démocratie et cela d'autant plus aujourd'hui. On peut donc remarquer que le moteur du mouvement altermondialiste est ancrée dans des terrains bourgeois peu propice à l'émergence d'un système révolutionnaire telle que cela semble être demandée ou en tout cas affichée.

16 juillet 2005

Daniel Mermet nous parle dans cette émission du lien que les lobbyiste de Bruxelles font entre l'emploi et la marche de leur entreprise. Le chantage à l'emploi est donc devenu une manière incontournable pour faire passer des propositions voire des lois faite sur mesure pour les entreprises et cela au nez et à la barbe des citoyens électeurs. Par ailleurs la structure des administrations européenne et le découpage des projets se fait d'une telle manière que les technocrates ne savent pas entre eux sur quoi ils travaillent. Prenons par exemple une réforme de l'éducation, l'un peut travailler sur la constitution des programme l'autre sur le financement des formateurs et un autre sur la capacité des familles à financer l'éducation. Ainsi on peut trouver une directive globale sur la privatisation de l'éducation. évidemment dans ce dernier cas on voit que chaque technocrate est fragile et peut être alimenter par les données d'un lobbyiste qui lui sont comuniquées.

31 mai 2005

Opinion sur le vote "non" à la constitution



D'aprés les raisons invoqué dans le sondage du parisien, il y a d'abord le rejet de la politique du gouvernement(47%), ensuite seulement le rejet du libéralisme du texte(autour de 30%).
Par ailleurs il ne faut pas oublier que les processus d'élaboration des traités successifs n'ont pas ou peu fait appel au peuple. comme si il était évident pour les responsables européens que cela n'interressaient pas les peuples. Dans ces conditions le désaveu est populaire (70% de participation + 55% de non) sans parler des 60% d'abstention de l'Espagne qui permet à une droite qui est traditionnellement mobilisée. Certe, si le constat du non est clair, on voit se poindre les même personnes qui avaient les faveurs des médias et dénoncer la vacuité du message du non et surtout l'incapacité notable de proposer. C'est notamment un des reproches que l'on fait d'une manière générale à la contestation(et quelque fois au vote blanc). Le dilemne, pourtant, c'est que le la question est pris complétement à l'envers, ce n'est pas au peuple de proposer mais au gouvernement issu de ses représentants de synthetiser les aspirations du peuple et donc de les exécuter. C'est en tout cas de cette maniére que j'interprête notre constitution :

Art. 2. - [..]

Son principe est : gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple.

Art. 3. - La souveraineté nationale appartient au peuple qui l'exerce par ses représentants et par la voie du référendum.
[..]

Ajouté à cela qu'il s'agissait d'un référendum et non d'une elections sur un programme politique. De deux choses l'une : soit le non était politique soit il est contestataire. Et mon sentiment se confirme sur l'aspect éminemment contestataire du résultat (si on met à part le FN et la LCR), en tout cas sur l'aspect "libéral" du Traité. Celui là même qui a été installé dans la construction de l'europe avec peu ou pas de consultation populaire. on en revient au début.
Je pense que le vote blanc aurait permis de pouvoir compter équitablement la contestation qui n'a pu s'exprimer que dans les non. Cette contestation, en s'exprimant dans les non, ne permettra peut-être pas de remettre en cause le libéralisme économique. Le projet d'un autre monde équitable semble s'opposer au Traité. Pourtant, Cette espression de la contestation jette, malgré elle mais par la force des chose, le bébé avec l'eau du bain. D'autant qu'une majorité de français souhaitent continuer la construction française(75%).

Analyse de la variation 1992/ 2005.


Variation depuis 1992

 

 1992

2005

Nombre

Var(% inscrits)

  Inscrits

38 299 794

41 799 866

3 500 072

8,37

  Abstention

11 603 168

12 814 573

1 211 405

9,45

  Votants

26 696 626

28 985 293

2 288 667

7,90

 

 

Nombre

% votants

  Blancs ou nuls

904 451

728 620

-175 831

-24,13

  Exprim�s

25 792 175

28 256 673

2 464 498

8,72

 

Voix

% exprim�s

  OUI

13 165 475

12 806 394

-359 081

-2,80

  NON

12 626 700

15 450 279

2 823 579

18,28


Voici donc les r�sultats par rapport au r�f�rendum de 1992,
La variation � observ� est le nombre d'�lecteurs en plus (3,5 Millions)
La baisse significative du vote blanc, que j'interpr�te comme une plus grande volont� des �lecteurs d'exprimer un vote santion.
mais par contre proportionnelement l'abstention a augment� si elle avait baiss� le chiffre aurait du �tre inf�rieur � 8,37 %. la variation est de 1,18 %. on est d'accord pour dire que c'est pouill�mesque.
en m�me temp c'est pr�s de 500 000 �lecteurs en moins...

Le vote blanc ne se tirent pas tr�s bien de ce suffrage. c'est un signe que les fran�ais ne souhaitent pas badiner avec le vote et qu'ils expriment une volont� sinc�re et profonde de changement par les urnes.



--
Mehdi Guiraud est membre du Parti Blanc - www.partiblanc.fr
et anime ce blog :partiblanc.blogspot.com
Membre de Démocratie active
qui organise les First Tuesday Citoyens
www.firsttuesdaycitoyen.org

12 mai 2005

Une proposition de la méthode de comptage du vote blanc

Bonjour à tous,

En attendant d'organiser une action pour le 29 mai. JE vous propose de donner votre avis sur la proposition de prise en compte du vote blanc suivante :
Les votes partisans étant ce qu'on apelle aujourd'hui les suffrages exprimés.
les suffrages exprimés serait donc bulletins blancs + bulletins partisans.
ce total varie aujourd'hui entre 60% et 70% des inscrits selon les scrutins.
Le scrutins est annulé si les votes partisans n'ont pas une majorité qualifié.
Une majorité qualifié correspond à 2/3 des suffrages exprimés dans ce cas là.
C'est à dire que si plus 1/3 de bulletins blancs (soit entre 20 et 25 % des inscrits) le scrutin est considéré comme non valide. En effet une démocratie ne saurait fonctionner correctement si une majorité qualifié d'électeurs n'éxiste pas pour soutenir la politique et le programme politique choisit.L'annulation du scrutin a la même forme que les annulations faite par le conseil constitutionnel.

Le terme de majorité qualifié est choisi parce que c'est ce type de majorité qui garanti une adhésion indiscutable des électeurs.Elle garantit aussi une minorité qui est réellement minoritaire.

11 mai 2005

Ipsos.fr - 53 / 47 pour le Oui : le Oui repasse en tête

Ipsos.fr - 53 / 47 pour le Oui : le Oui repasse en tête: et cela peu aprés les interventions de Jospin,VGE et des médias du service public. Cette semaine de vacance est venue à point nommée. Cela à permit de prendre du recul sur l'action des médias en matière de propagande électorale. Mais la chute du non a provoqué un réveil un peu brutal des politiques. A tel point que l'on peut se demander si les politiques et les médias ne se sont pas cogner la tête. en tout cas l'équilibre (pour peu qu'il y ait une volonté pour qu'il éxiste) va être difficile à rattraper. regardons les derniers chocs politique et médiatique pour montrer la dernière énergie avec laquelle les politiques français ont du se lancer dans la bataille de OUI.
Les Politiques tout d'abord :
Simone Weil et et Valérie Giscard d'Estaing se sont mis en congé du conseil constitutionnel pour mener une campagne politique en faveur de la ratification du Traité. Mais cela pose un problème grave de démocratie : comment ceux qui garantissent le résultat d'un scrutins pourrait t'il rester neutre si ils ont pris publiquement partie pour le résultat . Le référendum est tout bonnement remis en cause. Je suis trés malheureux pour Mme Weil pour laquelle j'ai beaucoup d'admiration. La liste des dérapages commence à s'allonger dans cette course poursuite tendant à la panique. Il faut en effet ajouter les dérapages de Mr Sarkozy qui entre appels du pied au électeurs du FN ( notemment avec sa position officiel contre l'adhésion de la turquie ) et les promesses électorales afin d'acheter le vote des buralistes ( j'en avais parlé dans un précédent billet ). Cela fait beaucoup pour une démocratie et surtout pour la France. Pourvu simplement que le score soit suffisemment clair pour que le conseil constitutionnel n'ait pas besoin de trancher. Auquel cas quelque soit les précédents les deux membres du coseil constitutionnel serait juge et partie ce qui est largement suffisant pour remettre en cause la validité d'une décison du conseil.
En ce qui concerne les médias l'équilibre est dénoncé depuis maintenant trois semaines et aucun médias ne peut plus nier une nette préférence en faveur du Traité. En effet on a pu voir comment l'intervention de Jospin a été amené comparé à Danielle Mitterand et cela sur la même chaine pourtant. Les citoyens observe et constate cette variation dans le traitement et se trouveront peut-être dans l'obligation de se tourner vers des associations dont certains disent déjà qu'il sont subventionné en fonction de leur accord au traité. Voilà donc l'ensemble du tissu sujet à caution. Est-ce condamnable ? En fait non cela montre simplement la vigueur de la bataille démocratique qui se joue. On ne peut en vouloir à l'état d'ètre en faveur d'un traité que les plus hautes autorités ont souhaité. On ne peut pas reprocher au médias de militer eux qui disent être au-dessus de tout engagement militant. s'enfermant dans un piège il ne pourront plus dire qu'on ne les y reprendra plus. On leur rétorquera jamais deux sans trois ...

Voilà ce n'est pas encore la fin des haricots... Mais en attendant la confiance règne...

29 avril 2005

La citoyenneté européenne à l'épreuve du vote blanc

Quelques infos d'agumentations.
Lors d'un colloque, en pologne, sur la citoyenneté européenne:
Le politologue Gérard Grunberg:
"Ce qui est frappant c'est quand on regarde les vingt-cinq pays - on a pu le constater après les élections européennes - on voit qu'il y a très peu d'abstentionnistes qui s'abstiennent d'une manière constante, ce que l'on appelle l'abstentionnisme structurel ou d'indifférence. D'après un sondage postélectoral, 80 % sont des abstentionnistes intermittents. Ce qui augmente, ce n'est pas donc l'abstentionnisme d'indifférence, mais un abstentionnisme à forte dimension politique qui concerne les citoyens qui ont un intérêt pour la politique mais qui ne se retrouvent pas dans le système politique tel qu'il fonctionne et dans l'offre politique... ".
Gérard Grunberg est directeur de recherche au Centre d'étude de la vie politique française. Il est président de la section 40 du CNRS et directeur du programme de sociologie politique dans le DEA d'études politiques de l'IEP de Paris.

Et quel est le message des dissidents aux yeux de Marek Ziolkowski de l'Université de Poznan, en Pologne ? Est-il toujours présent ou bien s'est-il effacé avec le temps ?
« L'héritage des dissidents n'est pas mort. Les dissidents ont réalisé leur rêve. Leur but a été réalisé, celui de bâtir une société tout à fait libre. Je crois que c'était la première phase nécessaire, mais pas suffisante pour atteindre d'autres buts. Dans quelques éléments, c'était naïf. Les dissidents parlaient toujours de la dimension politique, mais ils n'ont jamais touché les questions économiques, les questions liées à la vie quotidienne qui pour les populations de l'Europe centrale sont maintenant le défi principal. Il faut justement s'adapter à ces insuffisances de la vie quotidienne


Pour ceux qui entendrait les remarques sur le fait que l'abstention est un fait provenant d'une certaine faignantise ou du beau temp, etc ...Il se trompe. L'abstention vient de l'enjeu politique du scrutin proposé comme le montre le politologue Gérard Grunberg. Un étude de l'INSEE montre aussi que les votes deviennent des abstentions sytématiques (pdf) . Si l'abstention est un enjeu politique cela conduit à voir un système politique qui favorise la désaffection démocratique compte tenu de la tendance actuelle à gommer les idées politiques dérangeantes, réduisant ainsi l'enjeu politique au stricte nécéssaire. Ne pas considérer, le vote blanc comme un des moyens de rassemblement politique et d'entrainement démocratique est donc criminelle ( pour la démocratie évidemment ).

25 avril 2005

Le oui reprend de l'énergie. et l'abstention ?

Voilà aprés une petite saison en enfer, Le oui reprend des couleurs. Les arguments ne sont pas beaucoup plus nombreux. Il aura juste suffit d'être les seconds et de se jeter dans la bataille avec un peu plus d'énergie. mais que n'aurons - t'il perdu ces politiques ? Que n'aurons t'il fait perdre à la république !
Voilà VGE qui s'affronte seul et à l'écart de toute contradicteur, voilà cet autre qui revient à la télé pour parler mieux que tout le monde. Mais que devient dans cette histoire l'abstention .... quel sont les commentaires sur cet engagement de la population pour s'engager d'une manière décisive.

18 avril 2005

Un Gars, une méthode et pendant ce temp la démocratie s'enfonce...

C'est donc la faute à Raffarin, puisque c'est Mr De Villepin qui va faire la campagne, le calcul auait pu être bon, sauf Me de Villepin n'est pas prêt, Son intervention à l'ONU est encore beaucoup trop dans les mémoires. Mr le ministre n'a pas produit une bonne image place beauveau , et n'a pas réussi à faire oublier l'image de Sarkozy , d'une, ensuite on peut remarquer que face au chiffre assez catastrophique de la violence policière. Le résultat risque donc d'être mitigé, d'autant que le Mr est surtout en quête du poste de Premier Ministre. Mais arrivé au constat d'une certaine ambition, de quoi est vraiment capable ce Monsieur on peut dignement se poser la question. De ce point de vue on constate quand même qu'il n'y a pas ou peu de réponse. Lorsque la france demande de la proximité et une pédagogie générale on lui répond avec l'archétype du décalage et de l'éloignement. On sait de Villepin trés attaché à la haute fonction publique et cela ne fera pas bon ménage aprés un Raffarin qui fait clairement la différence entre la France du Bas et la France du Haut. Donc un autre gars avec une trés probablement une autre trés mauvaise méthode.

Il reste que selon le monde datée de demain on voit que Jacques Chirac demande à tout ses députés de battre la campagne se prenant ainsi comme un président prime de l'UMP... Ouille
Attendons de voir ce qui choisirront leur camp....

Sous le regard de l'Europe, la France montre l'ineptie de ses politiques.

Ce qui ressortira de ce débat ce n'est pas le CAP de la jeune avocate, ni la timidité de certains jeunes, ni encore le papal "N'ayez pas peur" mais bien l'éloignement croissant de Mr Chirac de ces électeur. A gauche ce ne serat pas la division ni l'éloignement de l'ancien premier ministre qui ferat presse mais bien l'loignement avec une patrtie des électeurs qui tangue vers le non.

Voilà le problème
1)A gauche: Mr Hollande a refusé de voir dans les 40 % un vrai risque de basculement. Une vision trop manichéenne de la politique donne cela il ne manquait plus que 120 000 léecteurs pour que les électeurs basculent. Chose faites depuis longtemps puisque Raffarin et d'autres se sont inquiétés d'entrée de la montée du non.Les leaders du Oui n'ont pas vraiment laissé le temp à la campagne de s'installer. Et l'interprétation d'un ras-le bol de la politique du gouvernement est apparu rapidement ( à juste titre ). En l'espace de 4 sondages Mr le premier secrétaire du Parti Socialiste a réaffimer la comdamnation des partisans du non dans son Camp et Fabius de surfer à nouveau sur le NON. Alors qu'il avait tenté de faire croire à sa reconversion. Bref la prise en compte de cette inquiétude a conforté les électeurs dans leur volonté de prendre en otage un référendum qui n'avait pas, au départ, d'ambition national.

2) A droite :L'absence remarqué de Sarkozy ( fort de ces 90 % de vote Oui), laissait le champ libre au ténor d'une droite particulière en la personne de mr de villiers. Lui aussi a su se faire entendre. La campagne étant à peine dans les têtes que déjà Mr Chirac convoaquait les deux chambres pour faire barrage au vote Anti-turquie. Et voilà donc les électeurs de droites enrolés et mobilisé parce qu'une de leur question est pris en compte . Ensuite Le gouvernement tout entier se met en campagne Le plus impopulaire d'entre eux à leur tête et promet pour la France une proximité jamais connue. Le Vote de ras-le-bol est plus que jamais récompensé. Mais l'illusion n'est pas et raffarin se retrouve seul devant ses élus à nice, Sarkozy se retrouve lui à promettre en échange de vote pour le OUI .

Le résultat n'est pas qu'on ne devrait pas prendre ses réticences au sérieux mais plutôt faire oeuvre de pédadogie et utiliser la démocratie.

15 avril 2005

Délocalisons notre président !

Les délocalisations n'ont jamais eu bonne presse. Hier soir les jeunes ont tenté de dire au président l'inquiétude porté et colporté par les médias la question est de savoir si tout cela est justifié. Il semble que non Les délocalisations ont un effet limités sur les emplois. Alors si l'argument est un argument de Gauche qui as surtout empoisonné le référendum interne du PS, c'est que la vision que l'on en a, produite par les médias en donne une vision castatrophique et surtout largement ingérable. Pas étonnant que c'est une question qui revienne et surtout reste sans réponse. Car comme les fantasmes populaires ils sont pour le plupart irréversibles en situation de crise. Mais comme l'explication argumentée et fondamentalement pédagogique a un prix trop élevé, elle est laissée de coté, voilà tout. Je vous propose donc de nous débarrasser de ce président et de le délocaliser rapidement.

Voir le rapport de gremetz

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