Sud-Ouest : La quinzaine du blanc
3e CIRCONSCRIPTION. -- Xavier Forsans s'essaie à la campagne pour faire reconnaître le vote blanc. Le nom de son parti annonce la couleur
La quinzaine du blanc
Votez blanc, votez Forsans. C'est ce paradoxe que s'apprête à défendre le Talençais Xavier Forsans à la législative sur la troisième circonscription. Ils ne sont que six en France à représenter son parti, dont lui. Les autres sont à Caen, Marseille, Paris, Strasbourg et Toulouse. Il fait sérieux. Expert-comptable, 40 ans, trois enfants de 11, 8 et 5 ans, marié à une infirmière qui est aussi sa suppléante, il fera campagne en famille. Le candidat fut acteur associatif de quartier, un bénévole du sport qui vient du scoutisme, un électeur de Bayrou le 22 avril, c'est un catholique actif, mais tout ça n'a « rien à voir » : « la démarche du parti blanc est totalement apolitique, parce qu'il regroupe des gens qui viennent de tous les horizons. Une formule lui sert à résumer sa démarche : « j'offre mon nom » à ceux qui, comme lui, voudraient que le bulletin blanc soit reconnu comme l'expression d'une « opinion complète ». Un acte citoyen. Son parti, certes pas de masse, est né en 2000, il y a adhéré en 2006. « Il s'agit de faire revenir les électeurs aux urnes. C'est dommage de s'abstenir quand aucun candidat ne vous convient vraiment. C'est une vote de défiance, de rejet des autres candidats, mais c'est un acte citoyen. Il faudrait même un dispositif pour qu'une élection puisse être annulée en cas de majorité du vote blanc. Tant qu'on ne reconnaît pas ce bulletin, les gens sont tentés par les votes protestataires aux extrêmes, comme en 2002. Ce que je dis aux électeurs, c'est que si les onze autres candidats de la circonscription ne leur plaisent pas, ils votent pour moi. Et si j'étais élu, je défendrais cette unique loi, et une fois adoptée, je démissionnerais ». Même le taux de participation très fort de la présidentielle ne démonte pas sa démonstration : « le vote Bayrou était en partie une forme de vote protestataire », pense-t-il. Un programme en un seul point, c'est évidemment facile à défendre. Xavier Forsans a une quinzaine de jours pour convaincre, aidé par une poignée d'amis, de boites aux lettres en marchés. Un meeting à la salle Son Tay, à Bordeaux, le 5 juin, à 20 h 30, en sera le point d'orgue.
Votez blanc, votez Forsans. C'est ce paradoxe que s'apprête à défendre le Talençais Xavier Forsans à la législative sur la troisième circonscription. Ils ne sont que six en France à représenter son parti, dont lui. Les autres sont à Caen, Marseille, Paris, Strasbourg et Toulouse. Il fait sérieux. Expert-comptable, 40 ans, trois enfants de 11, 8 et 5 ans, marié à une infirmière qui est aussi sa suppléante, il fera campagne en famille. Le candidat fut acteur associatif de quartier, un bénévole du sport qui vient du scoutisme, un électeur de Bayrou le 22 avril, c'est un catholique actif, mais tout ça n'a « rien à voir » : « la démarche du parti blanc est totalement apolitique, parce qu'il regroupe des gens qui viennent de tous les horizons. Une formule lui sert à résumer sa démarche : « j'offre mon nom » à ceux qui, comme lui, voudraient que le bulletin blanc soit reconnu comme l'expression d'une « opinion complète ». Un acte citoyen. Son parti, certes pas de masse, est né en 2000, il y a adhéré en 2006. « Il s'agit de faire revenir les électeurs aux urnes. C'est dommage de s'abstenir quand aucun candidat ne vous convient vraiment. C'est une vote de défiance, de rejet des autres candidats, mais c'est un acte citoyen. Il faudrait même un dispositif pour qu'une élection puisse être annulée en cas de majorité du vote blanc. Tant qu'on ne reconnaît pas ce bulletin, les gens sont tentés par les votes protestataires aux extrêmes, comme en 2002. Ce que je dis aux électeurs, c'est que si les onze autres candidats de la circonscription ne leur plaisent pas, ils votent pour moi. Et si j'étais élu, je défendrais cette unique loi, et une fois adoptée, je démissionnerais ». Même le taux de participation très fort de la présidentielle ne démonte pas sa démonstration : « le vote Bayrou était en partie une forme de vote protestataire », pense-t-il. Un programme en un seul point, c'est évidemment facile à défendre. Xavier Forsans a une quinzaine de jours pour convaincre, aidé par une poignée d'amis, de boites aux lettres en marchés. Un meeting à la salle Son Tay, à Bordeaux, le 5 juin, à 20 h 30, en sera le point d'orgue.
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