14 mai 2007

RFI et lieux commun: Compte rendu d'entretien

Je ne veux pas m'éterniser sur le podcast de lieux commun. Eolas m'a simplement un peu crucifier par son talent. Juste une petite remarque c'est assez étonnant à quelle point j'entends un décalage entre notre ressentie du débat et le traitement du débat.

Ensuite voici le résultat du débat à RFI .
bon oui je sais j'ai été particulièrement mauvais. Au début je bafouille, tout le temps je perds pieds. J'ai du mal à trouver mes arguments, je n'étais pas très préparé à ce type de débat. Vous pouvez donc avancer très largement et laisser derrière le premier tiers du débat.

Ce débat s'est déroulé dans les débats du jour de RFI animé par Jean-François Cadet
et avec en face de moi Didier maus.

13 mai 2007

François Hollande met les vote blancs dans l'abstention..


Ce soir Dans l'émission du France-Europe Express, François Hollande s'exprime sur l'abstention. En estimant que cet abstention démontrera si c'est bien sur Nicolas Sarkozy que c'est faite la formidable participation.

Cependant François hollande parle un peu du vote contestataire et hésite à placer le vote blanc dans la contestation ou dans l'abstention.

Je vous le rappelle encore une fois monsieur le secrétaire général du Parti Politique :
Dans une élection il y a les inscrits et les non-inscrits.
Dans les inscrits il y a des abstentionnistes et les votants. Dans les votants il y a les bulletins exprimés et les bulletins invalides. Dans les bulletins invalides il y a les bulletins nuls et les bulletins blancs.

Bref un abstentionniste est très différent d'un votant. Et un votant blanc est très différent d'un votant qui choisit un candidat. voilà: je me déplace , je vote , je compte, point.

10 mai 2007

LE conseil constitutionnel appuie l'absence de machine à voter

Outre un calcul plus précis qui permet de recalculer la légitimité de Nicolas Sarkozy :
En effet il a obtenu 50,84 % des voix des votants.

Le conseil constitutionnel indique :

Les incidents et les délais d'attente liés à l'utilisation des « machines à voter » ont été réduits. L'expérience de cette élection au suffrage universel a cependant montré que les formes traditionnelles du scrutin - enveloppe, bulletin, isoloir, urne, puis dépouillement, recensement des voix et proclamation - participent à « un rituel républicain » dont l'importance ne doit pas être sous-estimée.


Paradoxal puisque Monsieur Jean-Louis Debré déclare :

Certains, même si les choses se sont mieux déroulées au deuxième tour, nous ont fait part de leurs réticences à l'égard des machines à voter.

Je crois, pour ma part, que cela provient du fait que le problème posé par les machines à voter est plus psychologique que technique.

L'usage de l' urne et des bulletins, le dépouillement manuel rendent palpables et familières les opérations électorales. La présence de scrutateurs assure un contrôle mutuel et visuel des opérations de vote. Tout cela est, d'une certaine façon, rassurant.

L' apparition des machines à voter ne permet plus cela, les habitudes sont bouleversées, les rites ne sont plus respectés.

Je rappelle que l' usage des machines à voter est ancien dans notre pays puisque le principe de leur utilisation a été autorisé en 1969.

Trois impératifs doivent être pris en compte :

1) offrir à nos concitoyens la certitude du respect de la sincérité du scrutin,

2) conserver intacte leur envie de prendre part au processus démocratique,

3) éviter de désacraliser le scrutin.

En effet, le vote est l'expression d'une célébration, celle de l'unité de la Nation.


En en espérant bonne réception à Pierre et Chantal.

Le nouvel economiste : Qui a peur du vote blanc ?

Cet article a paru dans Le Nouvel Economiste :

Pouvoir politique
Démocratie
Qui a peur du vote blanc ?
Choisir de ne pas choisir ? une “horreur politique” pour les partis mais un indicateur d’insatisfaction qui serait utile en démocratie.
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Selon un sondage, les motivations des électeurs blancs sont : le refus des candidats en présence (36 %), l’hostilité à l’égard de la politique (35 %), une marque de désintérêt (13 %) et enfin un manque d’information (11%).


Par bPhilippe Plassart

Le 22 avril dernier, on en a dénombré 536 000 au fond des urnes. Et l’on peut parier qu’ils seront encore plus nombreux le 6 mai au soir. De quoi s’agit-il ? Des bulletins blancs et nuls d’électeurs qui ont “choisi de ne pas choisir”. Une attitude qui ressemble en l’état actuel du système à un coup de pied pour rien dans la mare électorale puisqu’elle n’influe en aucune façon sur le résultat final. Ce qui fait dire à ses détracteurs que cette option revient à accepter ni plus ni moins que les autres décident à sa place. L’argument se veut dissuasif. Il n’empêche pas le vote blanc de progresser presque quasi inéluctablement. Lors des présidentielles de 1995, en % des inscrits, il avait atteint 4,9 % au deuxième tour, contre 3,1 % en 1988, 2,5 % en 1981 et 1,2 % en 1974. Lors de l’élection de 1969, celle du fameux “blanc bonnet , bonnet blanc” cher à Jacques Duclos, l’étiage était monté à 4,5 %, un chiffre voisin de la présidentielle de 2002 (4,4 %). Or une telle progression s’opère alors que rien ne n’est fait pour l’encourager. Qui a peur du vote blanc ?

L’amalgame bulletin blanc bulletin nul
“Pour les partis politiques, le vote blanc est l’ennemi. Ils ne veulent pas se créer une difficulté supplémentaire en le reconnaissant”, analyse Mehdi Guiraud, président du Parti blanc. Ce petit parti créé il y a une dizaine d’années pour promouvoir la reconnaissance du vote blanc aux élections tente régulièrement de présenter des candidats sous sa bannière. Mais pour l’heure, il a du pain sur la planche, car pas plus les partis politiques que la République n’aiment le vote blanc.
Depuis une loi de 1852, les votes blancs ne sont plus comptabilisés parmi les suffrages exprimés. Et le code électoral leur réserve un sort identique à celui des bulletins nuls. La différence entre les deux est pourtant importante. L’électeur qui vote blanc prend soin de confectionner son bulletin à l’avance – ce type de bulletin n’est en effet mis à sa disposition dans les bureaux – ce qui marque une démarche réfléchie de sa part. Toute la question porte sur l’interprétation de ce vote subliminal. Un sondage réalisé en 1998 indique les motivations des électeurs blancs : refus des candidats en présence (36 %), hostilité à l’égard de la politique (35%), marque de désintérêt (13%) et enfin manque d’information (11%). Il n’y a guère d’ambiguïté : le vote blanc marquant prioritairement le refus des candidats en lice exprime une défiance lourde vis-à-vis de l’offre politique .

Voter : choisir ou exprimer son opinion ?
Dans un échange d’arguments avec Mehdi Guiraud, le président du Parti blanc, Dominique Reynié, politologue, rappelle la finalité d’une élection. “La théorie du suffrage universel insiste sur la finalité “élective” de la procédure. Il faut choisir. La crainte du législateur est que la possibilité de spécifier le vote blanc amène de trop nombreux électeurs à s’y réfugier en dernière minute.” Un fait est significatif : les sondeurs en général évitent de proposer l’option sans opinion car ils savent que beaucoup de personnes se rangeraient spontanément dans cette catégorie… Et l’argument de la liberté d’expression ne saurait suffire à éluder la question : que faire des bulletins blancs ? La difficulté est si réelle que jusqu’ici, la Suède est le seul pays démocratique à la reconnaître (avec le Pérou).
En France, un sondage a fait revoter les électeurs du deuxième tour de la présidentielle de 1995 en incluant dans les choix possibles le vote blanc. Environ un quart des personnes interrogées (23 %) y aurait eu recours et parmi les participants qui ont voté pour Chirac ou Jospin, 14 % auraient voté blanc si cette option avait été possible. “L’effet sur les résultats serait considérable. Il n’y aurait pas d’inversion des vainqueurs. Mais Jacques Chirac au lieu de l’emporter par près de 53 % des suffrages exprimés aurait gagné avec 40 % des voix contre 37 % à Lionel Jospin. De quoi affaiblir la légitimité de tout président élu”, analyse Jérôme Jaffré, directeur du Centre d’études et de connaissances sur l’opinion publique (Cecop).

Un “indicateur d’insatisfaction”
Constitutionnellement, l’élection du président se fait en France à la majorité absolue des suffrages exprimés. La prise en compte des votes blancs dans le décompte des suffrages exprimés obligerait donc à modifier la Constitution pour prévoir qu’au second tour la majorité relative suffit, reconnaît Gérard Vignoble, député, dans un rapport de janvier 2003 sur la reconnaissance du vote blanc. A l’époque, la proposition de loi portée par l’UDF avait débouché sur une demi-reconnaissance du vote blanc. L’amendement adopté prévoyait en effet leur décompte séparé, mais il n’a pas été voté par la suite par le Sénat. Dommage : la reconnaissance du vote blanc contribuerait à améliorer le fonctionnement de notre démocratie. Comme un thermomètre, il pourrait servir d”indicateur d’insatisfaction” utile pour les partis et d’aiguillon pour les appeler à se transformer et mieux répondre aux demandes des électeurs. “Avec le vote blanc, l’électeur ouvert au dialogue. C’est une façon de remettre le débat au cœur de la démocratie, mais avec une proportion de 25% de blancs de nouvelles élections devraient être organisées avec d’autres têtes”, s’enthousiasme Mehdi Guiraud. Alors à quand un bulletin blanc proposé dans les bureaux de vote ? Les premières expériences du vote électronique – celui-ci propose automatiquement une touche “vote blanc” – pourraient annoncer son développement que les partis politiques auront du mal à récuser.

08 mai 2007

Et pendant que nous votions à Paris :


Ils y étaient à Toulouse ...

Comme ça ils n'ont pas l'air nombreux mais c'est parce que ce n'est que sur la fin que la photo a été prise..

Mais voilà la dépèche du Midi est passé et Métro/Toulouse également.

Des bulletins blancs ont été distribués car voyez-vous; en France il y a des électeurs qui ont de la chance et ceux qui en ont moins...

Il y a ceux qui ont une machine à voter et ceux qui ne dispose pas de machine à voter et qui ne dispose de bulletins blancs non plus.
C'est triste mais c'est ainsi.
Il est donc juste que nous réclamions le RESPECT DE TOUS LES ELECTEURS.

07 mai 2007

Et si nous avions perdu 12 ans ?


En lisant le billet de Géraldine je me dis que les légitimités seront bien l'oeuvre des votes blancs.

Car on pourra enfin savoir si une majorité d'électeurs est favorable à son projet ou non. Ajouté à cela que cela nous permettras de ne plus perdre 12 années.

Voyez donc le résultat qu'elle met en évidence: Si le vote blanc était comptabilisé comme un suffrage exprimé, Nicolas Sarkozy serait rejeté par 49,17 % des électeurs et non par 46,94 %.

Quelle différences ? Dans tous les cas il ne s'agit pas d'une majorité, c'est exact. Et en démocratie c'est la dictature de la majorité.
Nous sommes d'accord.

Mais lorsque prés de quarante millions de personnes se déplacent aux urnes, peut-on se permettre de négliger les détails qui n'en sont plus. Aujourd'hui on peut vouloir mettre le doigt sur cette élection avec une majorité qui n'est pas celle que l'on croit. En l'occurence, Nicolas Sarkozy a également contre lui prés de 20 millions d'électeurs qui compte tenu du peu de mobilisation sur le programme de Ségolène Royal, ont majoritairement voté contre Nicolas Sarkozy. Cette très forte contestation fait certe face à une encore plus forte adhésion à son programme. Ce qui coupe la France en deux. Les éxités des vitrines cassés et coktail molotov en sont malheureusement une triste démonstration. Et pour l'instant à ce que j'ai pu entendre ou voir: Seule AC le feu et François Hollande ont su appeler au calme.

Tout cela pour dire, qu'une victoire à 1,67 % est une petite victoire. Une victoire qui peut appeler la contestation. Que la partie n'est donc pas gagnée.
Lorsque l'on ne fait pas attention à ce type d'indicateur on peut se retrouver comme en 2002 où l'élection qui précéda fut l'arrivée illégitime de Jacques Chirac en 1995. En effet Cette année là, si le vote blanc avait existé, les deux candidats aurait pu être rejeté et une nouvelle élection avec de nouveaux candidats aurait du avoir lieu.
Les chiffres de l'époque l'indique clairement : en comptant le vote blanc, Jacques Chirac rassemblait plus de voix contre lui (16 082 792) qu de voix en sa faveur (15 763 027). Cette majorité d'électeurs qui le rejette aurait du guider les pas d'une démocratie qui se respecte...
Quoique l'on puisse en dire, si on respecte la démocratie, ce sont bien ce type d'amélioration que nous devrions avoir.

Un score élevé du vote blanc

Je comprends que la comparaison entre un premier tour et un second tour paraît bizarre. Mais c'est aussi une manière de prendre conscience du sens politique du vote blanc.
Le score du vote blanc au lendemain du 6 mai 2007 est en cinquième place entre Jean-Marie Le PEN et Olivier besancenot, loin devant Philippe de Villiers, Marie George Buffet (Le parti communiste Français),Dominique Voynet, Arlette Laguiller, José bové,M. Frédéric Nihous et le fameux M. Gérard Schivardi...
1,5 millions et demi, cela confirme au moins une chose. C'est que le choix n'a pas été si facile.

M. Nicolas SARKOZY 11 448 663 31,18
Mme Ségolène ROYAL 9 500 112 25,87
M. François BAYROU 6 820 119 18,57
M. Jean-Marie LE PEN 3 834 530 10,44
Bulletins Blancs et nuls 1 569 450 4,2
M. Olivier BESANCENOT 1 498 581 4,08
M. Philippe de VILLIERS 818 407 2,23
Mme Marie-George BUFFET 707 268 1,93
Mme Dominique VOYNET 576 666 1,57
Mme Arlette LAGUILLER 487 857 1,33
M. José BOVÉ 483 008 1,32
M. Frédéric NIHOUS 420 645 1,15
M. Gérard SCHIVARDI 123 540 0,34

Fin de soirée et 1 er résultats

Me voilà donc de retour, chez moi ou je vais pouvoir dans le calme faire un point sur le vote blanc.
Inquiet toutefois de ce qui se passe chez ceux qui y ont cru .
Les résultats commence à poindre du coté du ministère, encore partiels, voici les résultats :
4,2 % de bulletins blancs et nuls ...

C'est beaucoup, en 2002, qui était une élection un peu particulière, il y en avait 4,3 %

Mais comme les pourcentages peuvent ne pas forcément tout dire, il faut remarquer que le nombre de bulletins blancs a baissé cette fois-ci. Il ne reste plus qu'à rentrer dans le détail pour essayer de comprendre comment se sont fait les reports.

Ce qu'on peut simplement dire, c'est que la campagne électorale était très intense, et la proximité avec les électeurs énormément recherché. Mais il est un peu tôt pour faire le bilan de la campagne.




Voici le résultat année pas année avec les bulletins blancs et les inscrits :

1974 356 788 1,34% 30 600 775
1981 898 984 2,88% 36 398 762
1988 1 161 822 3,62% 38 168 869
1995 1 902 148 5,97% 39 976 944
2002 1 769 307 5,38% 41 191 169
2007 1 569 450 4,20% 44 472 363

06 mai 2007

Le seul politique responsable de la soirée ?

Alors que des banlieues sont en train de perdre leur calme.


La seule personne qui ne s'occupe pas de son intérêt personnel et François Hollande .. Ce n'est pas partisans, c'est juste que Dominique Strauss-Khan qui commence déjà à placer ces billes pour l'avenir et ces autres qui pavannent sur les plateaux...
Il y en a un qui gardent la tête hors de l'eau :

22h14, France 2 - Alors que dans plusieurs villes, des échauffourrées ont
éclaté, notamment place de la Bastille à Paris, François Hollande appelle au
calme.


Voici un témoignage du futur candidat blanc à Toulouse :

Adissatz,

Je viens de faire un tour en vélo près des cités-ghettos du Miralh (j'habite
en face) côté Bellefontaine
çà brûle !!!! Les forces de police circulent à
toute vitesse, j'ai pu voir les hommes de la BAC enbusqués dans les rues
parallèles pour attendre leurs poissons. Un amis m'a appellé pour me dire que
les jeunes courent dans les coursives ouvertes sur l'extérieur et se préparent à
descendre. On entend les tirs des lacrymos, ou spaceball, je ne sais pas .... çà
sent le crâmé dans tout le quartier. Des fumées obscurcissent la lumière des
réverbères.
Encore des pauv' gars qui n'auront plus de véhicules pour aller
bosser demain.... quoiqu'ils étaient prévenus d'aller la garer ailleurs ce soir
!!

Tiens, on viens de m'appeller, les groupes se déplacent vers la
grande dalle et la Reynerie. Mes cochons de potes sont en train de tout mâter
depuis leur fenêtre !!!

La recomposition peut elle démarré à gauche ?

Dominique fustige la gauche , et le modèle socio-démocrate qu'il a proposé et que personne n'a écouté..
Ségolène tente de rassembler.
Et Nicolas pardon le président fait un discours rassembleur ...
Un discours en direction de l'europe et de l'internationale...

La banlieue s'inquiète et les messages de paix tardent à venir

On doit rappeler aux électeurs du parti Socialiste que si ils avaient eu les moyens de regarder leurs erreurs ils n'en seraient pas arriver là...

La répartition des voix dans la population française





Participation

43 651 575 86%

37540354,5
Vote blancs 1 000 000 2,66%
Nicolas sarkozy 19 914 493 54,50%
Ségolène Royal 16 625 861 45,50%



Diférences 3 288 632





Le meilleur score depuis George Pompidou ... ( 58,02 % )

Mais jamais un candidat n'a eu autant de voix : Près de 20 Millions de voix ...
ni à Gauche ... avec 16 Millions de voix..
J'estime le vote blanc à un million mais je pense qui sera nettement supérieur ..

Discussion entre un roi et un demi-dieu.


A gauche le Roi Versac et à droite le demi-dieu Pisani

Les sabots de France 3

Certains blogs font la météo de cette fin d'élection .. Mais nous avons tous pris le parti de ne pas publier les chiffres. Nous verrons cela ce soir .. Je me demande combien se souviendront des sabots que montre en ce moment France 3.
Et à voir l'ambiance devant la salle Gaveau et dans la rue solférino ? on se pose des questions sur la fuite supposée des informations .

Les candidats blancs seront bientôt lancés

Voilà La campagne législatives va être lancé Avec des candidats qui se donneront les moyens de redonner une voie équitable à l'expression de chaque candidats.

Je parlerai plus tard De xavier, Géraldine, David et Marie laurence, Alain, etc ..

Il fait le ciel est presque bleu

Et les enfants jouent à coté du Pavillon Baltard. Nous sommes installés et le live blogging commence ...

A qui profite le vote blanc ?

1)A la démocratie, vous êtes partis voter. Le seul message que vous faites passer est votre adhésion à la démocratie à défaut d'être convaincu par un candidat. C'est d'ailleurs cela qui gène les élus : on leur dit clairement par un vote blanc qu'ils n'ont pas été satisfaisants.

2)Tout comme l'abstentionniste, il favorise le candidat majoritaire et enfonce le candidat minoritaire. C'est à dire que le calcul de la majorité se fait sur moins de voix et donc, celui qui est devant a plus de chances d'être devant. Et, pour celui qui est derrière, il manque une voix pour être plus devant.

En espérant vous avoir aidé pour cette question souvent posée.

83,78 % de participation : Record à Battre

Alors que les bureaux de vote d'outre-mer ont fermé. Il y a déjà plus de 3 points de participation en plus. A midi entre le 22 avril et le 6 mai il y a 3 points de plus. D'après ce que montre les médias, ce n'est pas spécialement une ruée de plus. Mais les bureaux semblent mieux organisés et les temps d'attente sont beaucoup plus faible. beaucoup ont déjà voté.

Alors qu'en Turquie, Abdullah Gül renonce à se prononcer sos la pression de la rue. On voit la pression de la rue modifier le cours des choses. Et c'est ce que veulent les peuples qui comptent en Démocratie. Un jour peut-être, les oligarques comprendront ...

Citoyens Gardez le pouvoir !

Allez voter !!

05 mai 2007

Quelques réponses sur l'abstention et le Vote Blanc

[edit : Ce billet n'est pas fait pour inciter blanc, quelque soit votre choix préférez un vote en faveur d'un candidat]
Vu les recherches qui aboutissent sur mon site : Des citoyens-clickeurs cherchent à savoir pourquoi et comment décemment il faudrait aller voter demain.

Donc quelle est la différence entre bulletin blanc et abstention ?

L'abstentionniste c'est strictement aux yeux de la loi celui qui ne va pas voter, ou qui n'a pas trouvé de moyens de pouvoir de se faire remplacer grâce à une procuration.
C'est ce qu'il reste de la soustraction des votants aux inscrits.
Un bulletin blanc ést considéré comme un bulletin nul. C'est à dire "qu'il n'entrent pas en compte dans le résultat dépouillement.
Ce décompte est annéxé au procés-verbal.
L'abstention n'est donc pas un acte de vote.
Il pourrait être assimilé comme un acte d'expression, mais il a plusieurs sens : car il peut autant signifier que l'électeur n'a pas pu aller voter (origine mécanique de l'abstention) que le fait qu'il rejette la démocratie ou les candidats (origine politique). Ce qui n'est pas le cas d'un vote blanc qui ne signifie qu'une seule chose :"aucun des choix ne me satisfait".


Est-ce qu'une enveloppe vide est un bulletin blanc ?
oui
mais non.

OUI :
Car le ministère de l'intérieur le dit et l'écrit: les bulletins blancs c'est identique au envellopes vides.

à mon grand désarroi je dois vous l'avouer. J'ai toujours considéré qu'un bulletin blanc était un message plus "clair" qu'une enveloppe vide. Car une enveloppe vide à mon sens pourrait être considéré comme une erreur.

Mais Non:
Mais aucun texte ne mentionne le décompte des enveloppes vides: et c'est l'objet d'une discussion que j'ai eu avec Maitre Eolas :

[..], vous en en conviendrez également qu'il n'est pas fait mention des enveloppes vides :
"Les bulletins blancs, ceux ne contenant pas une désignation suffisante ou dans lesquels les votants se sont fait connaître, les bulletins trouvés dans l'urne sans enveloppe ou dans des enveloppes non réglementaires, les bulletins écrits sur papier de couleur, les bulletins ou enveloppes portant des signes intérieurs ou extérieurs de reconnaissance, les bulletins ou enveloppes portant des mentions injurieuses pour les candidats ou pour des tiers n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement."
L'article réglemetaire R66-2 cite plus précisément (?), mais ne liste pas les enveloppes vides..
Je comprends bien lorsque vous me dites que les enveloppes vides sont considéré comme des bulletins blancs ... mais il semble que rien ne l'indique ou n'oblige à cela.
et même (L65):
"[..]Si une enveloppe contient plusieurs bulletins, le vote est nul quand les bulletins portent des listes et des noms différents. Les bulletins multiples ne comptent que pour un seul quand ils désignent la même liste ou le même candidat.. "
Je conviens donc que les procés-verbaux mentionnent les enveloppes vides, mais pour être mentionnées, font-elles parties des votants ?
Notre ami n'a pas eu le temps de me répondre, mais le flou est artistique, et je ne vois pas comment un résultat avec beaucoup d'enveloppe vide ne pourrait pas être considéré comme une "fraude" et donc être déclaré non significatif .

La conclusion : Si vous hésitez entre blanc et enveloppe vide : choisissez le bulletin blanc, c'est plus sûr..

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