10 mai 2007

LE conseil constitutionnel appuie l'absence de machine à voter

Outre un calcul plus précis qui permet de recalculer la légitimité de Nicolas Sarkozy :
En effet il a obtenu 50,84 % des voix des votants.

Le conseil constitutionnel indique :

Les incidents et les délais d'attente liés à l'utilisation des « machines à voter » ont été réduits. L'expérience de cette élection au suffrage universel a cependant montré que les formes traditionnelles du scrutin - enveloppe, bulletin, isoloir, urne, puis dépouillement, recensement des voix et proclamation - participent à « un rituel républicain » dont l'importance ne doit pas être sous-estimée.


Paradoxal puisque Monsieur Jean-Louis Debré déclare :

Certains, même si les choses se sont mieux déroulées au deuxième tour, nous ont fait part de leurs réticences à l'égard des machines à voter.

Je crois, pour ma part, que cela provient du fait que le problème posé par les machines à voter est plus psychologique que technique.

L'usage de l' urne et des bulletins, le dépouillement manuel rendent palpables et familières les opérations électorales. La présence de scrutateurs assure un contrôle mutuel et visuel des opérations de vote. Tout cela est, d'une certaine façon, rassurant.

L' apparition des machines à voter ne permet plus cela, les habitudes sont bouleversées, les rites ne sont plus respectés.

Je rappelle que l' usage des machines à voter est ancien dans notre pays puisque le principe de leur utilisation a été autorisé en 1969.

Trois impératifs doivent être pris en compte :

1) offrir à nos concitoyens la certitude du respect de la sincérité du scrutin,

2) conserver intacte leur envie de prendre part au processus démocratique,

3) éviter de désacraliser le scrutin.

En effet, le vote est l'expression d'une célébration, celle de l'unité de la Nation.


En en espérant bonne réception à Pierre et Chantal.

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