07 novembre 2006

Voter peut rapporter gros

Les liens sont en anglais..
Gagner 1 Millions d'euro si on va voter, ça vous intéresse ? L'Arizona met cette proposition au ... vote aujourd'hui lors des "mid-terms". On reparlera probablement de cette proposition, après le résultat de cette élection. La participation est notoirement faible aux Etats-unis. Cette journée ne devrait pas manquer de le démontrer. Evidemment on consacre (avec cette proposition) l'absence de démocratie, évidemment on change d'enjeu, évidemment cela signifie que la pauvreté est la meilleure garantie de participation à l'élection... pour moi c'est bof .. J'espère que personne n'aura envie de se moquer de nous avec cette proposition.. Car dans le détail cette proposition semble être construite de manière sérieuse et a des chances de passer. La rpoposition 200 a été faite par le Docteur ophtamologiste Mark Osterloh.

06 novembre 2006

Le Front n'est pas une fronde..

Les électeurs du Front National deviennent des français comme les autres, cela signifie qu'il peuvent se mettre à voter UMP ? Cette étude commandée par le Monde à une semaine de de la fête Bleu-Blanc-Rouge semble démontrer que les aspirations du Parti de Jean-Marie Le Pen s'il dérange en apparences semble avoir les mêmes aspirations que l'électorat de droite :

"Sur le plan économique et social, 72 % de ces derniers disent qu'il "faut que l'Etat donne plus de libertés aux entreprises" et autant que "les chômeurs pourraient trouver du travail s'ils le voulaient vraiment". Mais les sympathisants de l'UMP répondent à 82 % "oui" à la première question et à 71 % "oui" à la seconde."
Pourtant le sujet principal semble avoir disparu du sondage : La corruption. Alors que cela fait partie du discours de Jean Marie Le Pen depuis longtemps déjà. La défiance vis à vis du monde politique est un des débats les plus anciens en France, et les plus dérangeants depuis prés de trente ans. En le laissant au seul Front National on ne réponds pas au français qui reste devant un mur de silence. En le normalisant dans un discours ôtant soigneusement le principal enjeu de cette campagne électorale: La vérité.

Alain Juppé et Nicolas Sarkozy

Alain juppé pense que Dominique de Villepin serait un épigone de Gaulle.
épigone : Successeur qui manque d'originalité dans une école philosophique, littéraire ou un parti. Les épigones du romantismes. Littré.

02 novembre 2006

La démocratie est un mensonge..

Entretien avec José Saramago

Par Didier Jacob dans Le Nouvel Observateur - 2190 - 26/10/2006

« La démocratie est un mensonge »

Dans son nouveau roman, « la Lucidité », le grand écrivain portugais, prix Nobel de littérature 1998, dénonce l’imposture démocratique

Au début, c’est la pluie, pensent-ils, qui dissuade les gens d’aller voter. Lors d’élections municipales organisées dans un pays qui ressemble au Portugal sans être ainsi nommé, le taux d’abstention semble en effet devoir battre tous les records, quand les premiers électeurs font enfin leur apparition dans les bureaux de vote. Le gouvernement, rasséréné, ignore encore que ces électeurs s’apprêtent à voter blanc, à plus de 70%. Blanc, chez Saramago, c’est la couleur de la lucidité, du rejet, du ras-le-bol civilement exprimé. Le grand écrivain portugais raconte, dans cette brillantissime parabole sur l’imposture démocratique, la réaction du gouvernement devant ces résultats stupéfiants : il quitte la capitale que l’armée assiège, organise un « repli multiple » des services publics, charge un groupe de nutritionnistes d’élaborer « un menu de plats minimaux qui, sans affamer la population, lui ferait sentir qu’un état de siège porté à ses conséquences ultimes n’était pas exactement des vacances à la plage ». Que se passerait-il si les citoyens d’un pays refusaient un jour la donne démocratique, laquelle est pour Saramago un leurre et une façade ? Réponse dans ce conte étincelant d’un Nobel en colère.

Le Nouvel Observateur. - Votre roman,« la Lucidité », est une critique acerbe de nos gouvernements. Qu’est-ce qui vous irrite dans le système actuel?

José Saramago. -Les démocraties occidentales ne sont que les façades politiques du pouvoir économique. Une façade, avec des couleurs, des drapeaux, des discours interminables sur la démocratie. Nous vivons une époque où nous pouvons discuter de tout. A une exception près : la démocratie. Elle est là, c’est une donnée acquise. Ne touchez pas, comme dans les musées. Or il faudrait engager un débat, un grand débat mondial, avant qu’il ne soit trop tard, sur la démocratie.

N. O. - En quoi, selon vous, les démocraties ne sont-elles pas démocratiques?

J. Saramago . -Il y a longtemps, on parlait du plein emploi. C’était dans les programmes de tous les partis. Aujourd’hui, c’est fini. Nous vivons dans une sorte d’anesthésie sociale généralisée. Quand on arrive à 40 ans, et qu’on vous dit, c’est fini pour vous, qu’est-ce que ça veut dire ? Où va l’argent ? On est passé de cet idéal, de cette utopie du plein emploi, à l’emploi précaire. Qui a décidé cette transformation brutale dans les rapports de la personne avec le droit au travail ? Un gouvernement ? Le gouvernement français, italien, portugais ? Non, bien sûr. C’est le pouvoir économique. Je sais que cette expression peut paraître archaïque. Et pourtant, c’est le pouvoir économique qui contrôle le monde. C’est le pouvoir économique qui a donné aux gouvernements cette idée que l’économie devait avoir les mains libres, et que le plein emploi était un obstacle. Mais personne ne se souvient du moment où on est passé de l’idéal du plein emploi à cette donnée obligée de l’emploi précaire. C’est un chef-d’oeuvre dans l’art du tour de passe-passe.

N. O. - Vous appelez les gens à voter blanc?

J. Saramago . -Non. Je ne fais pas cette propagande-là. Ce que je dis, c’est que on peut choisir de voter pour un parti, on peut rester chez soi, on peut rayer son vote ou on peut voter blanc. L’abstention, c’est la solution la plus facile, mais ce n’est guère significatif. Tandis que les gens qui font l’effort d’aller voter peuvent, par le vote blanc, exprimer d’une manière claire un mécontentement. Et dire qu’ils en ont marre de voter depuis si longtemps sans voir, dans les faits, de changement. Même 20% de votes blancs pousseraient les gens à réfléchir. Vous savez, je ne fais pas mystère de mes convictions, je suis communiste. On me l’a souvent reproché, comme si j’étais un ennemi de la démocratie. C’est absurde. Je suis, au contraire, un communiste qui dit : sauvons la démocratie. Car ce que nous avons là, que nous appelons démocratie, n’est qu’un simulacre. On se rit des pauvres dans les cabinets du pouvoir. On rigole du troupeau que nous sommes. Il est temps de faire quelque chose.

N. O. - Le communisme n’a pas non plus changé les choses...

J. Saramago. -Le communisme ? Ça n’a jamais existé. On ne sait pas ce que c’est. Il y a des idéaux, des principes. Mais ces principes ont été dénaturés, dès lors qu’ils ont été mis en action. On ne peut donc pas dire que le communisme est ceci ou cela, car la vérité, c’est qu’on n’en sait rien. En Union soviétique, le communisme n’était rien d’autre qu’un capitalisme d’Etat. Et la Chine s’y met aussi, qui suit la même voie, avec la complicité des puissances occidentales, si démocratiques, qui applaudissent et disent bravo, bravo. C’est dégoûtant.

N. O. - Cette ouverture économique ne peut, selon vous, mener la Chine vers plus de démocratie?

J. Saramago. -Ouverture ? Mais les démocraties sont gérées par des pouvoirs qui ne sont pas démocratiques. Le Fonds monétaire international est-il une institution démocratique ? non. L’Organisation mondiale du Commerce ? non. Ce sont eux qui décident de nos destins, de notre bonheur. Il n’y a pas de démocratie, seulement une apparence de démocratie. Quant aux médias, ils sont la propriété des grandes entreprises, des banques. Nous vivons dans un simulacre. Si nous voulons la vraie démocratie, il faut l’inventer.

N. O. - Vous semblez annoncer, dans votre roman, un virage des démocraties vers l’autoritarisme.

J. Saramago. -Je me trompe peut-être. Mais je crois que nous allons, en effet, vivre une nouvelle ère de démocraties plus autoritaires.

N. O. - Vous avez 84 ans. Vous êtes célébré dans le monde entier. Qu’est-ce qui vous pousse à lutter encore pour un monde meilleur?

J. Saramago. -Des millions et des millions, des billions de personnes tiendraient le même discours que moi, si elles le pouvaient. C’est si simple. Si on peut dire ce qu’on croit être vrai, on ne doit pas se taire. C’est une chance extraordinaire de pouvoir s’exprimer par l’écriture. Alors c’est vrai que je pourrais rester chez moi, avec mon prix Nobel, en cultivant mon jardin, métaphorique ou réel. Mais je ne peux pas. Et je ne suis pas un héros. Je suis simplement un citoyen qui parle. Mais parler ne suffit plus. On a peut-être trop parlé. Je crois qu’il est temps maintenant de hurler. De hurler comme les chiens, comme je le dis dans l’épigraphe de mon livre. Avec ma petite voix, c’est ce que je fais. Propos recueillis par Didier Jacob

Didier Jacob

Cet article a été trouvé sur www.bellaciao.org. plus d'information :mguiraud [ate] laposte.net

01 novembre 2006

Affaire de conviction..

Le problème avec le vote blanc c'est que les parti ont l'impression de
tomber dans le vide. Tout au contraire , il constitue une partie de
l'électorat qui reste à convaincre.
Point.

La stratégie du PS après le 21 avril 2002 : vote ou crêve !

Pas de bulletins blancs pour désigner le candidat à la présidentielle. Pour obliger les adhérents à se prononcer. Est-ce par crainte des électeurs de Jospin ? La contestation régnerait-elle dans le camp socialiste ? Les électeurs n'auront donc qu'un seul choix : voter ou s'abstenir . Cela augure de bons présages pour la campagne à venir...
Les adhérents auront le choix entre trois bulletins de votes, mais il n'y aura certainement pas de bulletin blanc. Les amis de Lionel Jospin le souhaitaient pourtant.
Est-ce que cela signifie que Lionel Jospin est favorable à la reconnaissance du Vote Blanc ? Désormais ? Le vote blanc aurait-il un goût de liberté ?

Encore une question : Quelle leçon a retenu le Parti Socialiste du 21 avril 2002 ?!

Le vote blanc sur la Place Publique

C'est un petit renvoi d'ascenseur mais pour cela je n'ai pas eu de bières et rien d'autres d'ailleurs. Place publique a mis en ligne notre pétition pour la reconnaissance du Vote Blanc, elle mériterait un sérieux coup de boost. car malgré ces 1500 signatures, Le débat doit a avoir lieu et vite !!

Je tiens à rappeler pour ceux qui ne connaissent pas Place Publique que c'est un site qui favorise les actions citoyennes :
L’association Place Publique a pour objet de :
- Favoriser la diffusion d’une information non marchande sur l’économie solidaire, la culture vivante, la démocratie participative, le développement durable ;
- Enrichir la réflexion et le débat public sur les enjeux de société, du local à l’international ;
- Faciliter les échanges d’expériences entre citoyens, ainsi que la mise en commun des projets et des savoir-faire associatifs ;
- Développer une " coproduction de l’information " avec les acteurs sociaux, en tirant parti des possibilités d’interactivité offertes, en particulier, par Internet.
Et ils font cela depuis longtemps , avant le référendum, avant les référendums, depuis 1995 en tant que groupe associatif et 1996 en tant que site internet. Rappelons que c'est avant la bulle internet. Bravo donc et Merci.

"Nous sommes tous des non-candidats"

En dehors du fait que cette lettre semble appeler à voter blanc (ce nous ne faisons pas et ne ferons jamais) et que nous ne cautionnons aucun bords politique quelqu'il soit, . Cette lettre soulève un problème juste : où est le débat européen? Comment se fait-il que les candidats ne discute pas des institutions européenne ? Comment peut-on se satisfaire aprés le non français de la prise de positions de Ségolène Royal, de Nicolas Sarkozy ou de François Bayrou. Certes ils ont tous abordé le sujet tel un passage obligés mais le débat n'a jamais pris , d'autant qu'il n'ont pas été aidé par les journalistes que le sujet n'intérresse pas. Bref l'Europe est laissé sur le coté du chemin par manque de volonté politique essetiellement. Bilan des courses : le non des Français est resté dans les cartons. La politique semble avoir abandonné les décisions du peuple, c'est pourquoi un groupe ( plutôt de gauche ) ont publié cette lettre. Signé entres autres par André Bellon, ancien député.

Nous sommes tous des non-candidats

à l’élection présidentielle de 2007

Le suffrage universel est en danger depuis des années.

Le plébiscite de 2007 est en passe de l’achever.

Le 29 mai 2005, en refusant le traité constitutionnel européen, les citoyens français ont dit leur volonté d’une autre politique et refusé d’officialiser la disparition de la souveraineté populaire. Comme seule réponse, la plupart des dirigeants politiques ont décidé de continuer sur la même voie, négligeant ce scrutin, méprisant les citoyens et leur décision.

Depuis des années, d’élection en élection, le refrain est le même. Les électeurs sont invités à avaliser sans débat et sans contestation possible tous les textes poubelles que leur propose la classe dirigeante, à voter sans opposition pour les porte-parole qu’elle leur impose.

Des « spécialistes » expliquent doctement que nous vivons une « crise de la démocratie ». Mais de quelle crise s’agit-il sinon d’une offensive menée contre la volonté collective des citoyens ? En effet, une déconstruction progressive de la démocratie et une délégitimation du suffrage universel se développent au nom de la « contrainte internationale », des « impératifs de la construction européenne » ou de « l’efficacité économique ». En s’attaquant ainsi frontalement à la souveraineté populaire, les classes dirigeantes renouent avec des comportements aristocratiques : des élites autoproclamées se cooptent au pouvoir en refusant de rendre compte des choix de fond qu’elles effectuent, notamment en déniant toute valeur à quelque opposition sérieuse que ce soit.

Au total, c’est la liberté individuelle et le contrat social, fondements de la République, qui sont remis en cause. Le mépris affiché envers les partisans du « non » au traité constitutionnel européen est le symbole de cette régression tragique des pratiques démocratiques. Et l’élection présidentielle qui s’annonce s’inscrit dans la volonté d’effacer le vote du 29 mai en ne donnant le choix qu’entre plusieurs partisans du oui. Elle est donc plus un plébiscite en faveur de la classe dirigeante qu’un vrai choix politique. Dans ce contexte, une candidature du Non, vouée à la marginalité, ne peut que dévaloriser l’expression populaire.

Nous, citoyens conscients et responsables qui avons voté Non au projet de traité constitutionnel, refusons de cautionner un jeu pipé. Attachés au suffrage universel, nous allons toujours voter. Cette fois nous voterons blanc parce que cette présidentielle est, telle qu’elle se dessine, destructrice du débat politique et du choix démocratique. Seule cette attitude nous paraît cohérente avec le vote du 29 mai 2005.

Le suffrage universel : un combat

Le suffrage universel ne s’est jamais présenté comme une évidence. C’est une insurrection populaire qui l’imposa, d’ailleurs seulement pour les hommes, le 10 août 1792, à une Révolution française tâtonnante. Auparavant, la bourgeoisie triomphante avait organisé un suffrage censitaire réservant le droit de vote aux possédants. Par la suite, le suffrage universel a toujours été contesté de façon plus ou moins directe par des fractions de la classe dirigeante. Et ce sont les citoyens qui ont permis son maintien, en votant avec constance pour la République à partir des années 1880.

L’acceptation d’un contrat social et l’équilibre au sein de la société passent par l’expression de tous. Nul individu, nul groupe, ne peut prétendre imposer à tous sa vérité, sa volonté. C’est ainsi que la démocratie n’est pas l’alibi de la domination d’une classe mais la forme politique qui permet le dépassement, par conflits et compromis successifs, de cette domination. Les tensions et la violence sociales d’aujourd’hui sont aussi une conséquence de l’absence de démocratie.

Aujourd’hui, si le principe même du suffrage universel n’est plus officiellement attaqué, les forces qui lui sont hostiles cherchent à le contourner et à en réduire la portée. Mais cette nouvelle offensive contre la liberté et la souveraineté populaire, contre tout ce que les citoyens ont chèrement défendu naguère, reste aujourd’hui sans réponse.

Les attaques idéologiques contre les principes républicains ont eu pour but et souvent pour effet de dévaloriser le combat politique et social en même temps que l’expression du peuple. Les mots qui exprimaient jusqu’alors la volonté des citoyens sont eux-mêmes rejetés, déconsidérés. Parlez de souveraineté, on vous traitera de souverainiste, parlez de volonté populaire, on vous traitera de populiste, parlez de nation, on vous traitera de nationaliste. La démocratie elle-même est suspecte car on l’accuse de créer des tensions entre les citoyens. Le peuple est nié quand il n’est pas méprisé, rejeté. Autrefois, on parlait des banlieues rouges, de la zone, des classes dangereuses ; aujourd’hui on parle des racailles ou des salauds, suivant les origines des uns ou des autres. Dans les discours officiels, il n’y a plus d’intérêts qui seraient ceux de toute la nation, plus de peuple pour les définir. Il n’y a plus que les intérêts particuliers. Et les pouvoirs publics, malheureusement, se contentent de plus en plus d’en être les représentants.

Fait nouveau : ces assauts, menés autrefois essentiellement par des contre-révolutionnaires, sont aujourd’hui aussi conduits par des forces qui se réclament de la gauche. En effet, depuis des années, des philosophes membres de la soi-disant « nouvelle gauche » ont théorisé tous les abandons, ont légitimé tous les reniements. Pour eux, la notion de peuple est relativement indéterminée, l’égalité s’efface au profit de la liberté d’entreprise, l’intérêt général se confond avec le bon fonctionnement du libéralisme. De Pierre Rosanvallon à Michel Rocard, du Plan Juppé au traité constitutionnel européen, ils sont de toutes les régressions.

On installe ainsi l’idée d’un monde sans vie politique, sans débats fondamentaux, sans citoyens actifs. Les affirmations non contestées des experts se substituent aux confrontations politiques. Les émotions calculées et les prêches des responsables publics remplacent la condamnation des inégalités. Les mêmes qui ne veulent « laisser personne sur le bord du chemin » ne soutiennent-ils pas la libéralisation des marchés de capitaux ? Au total, l’invocation des contraintes économiques remplace la construction du contrat social, fondement de la République. Les citoyens sont invités à se soumettre à la mondialisation ou à une construction européenne sur laquelle ils n’ont aucune emprise et qui leur sont présentées comme incontestables.

Ne pas participer à l’élection présidentielle de 2007- Imposer la reconnaissance du vote blanc.

L’élection présidentielle est, de nos jours, organisée de telle manière qu’elle contraint les candidats soit à se couler dans le moule officiel, soit à demeurer marginaux. Faire émerger un nouvelle pensée ne résiste pas au jeu médiatico-institutionnel. Le rêve de nos dirigeants est, de plus en plus expressément, de constituer un système où la démocratie se résume à une compétition entre deux partis aux pensées assez proches, dessaisissant le citoyen de l’essentiel de sa capacité de choix. Les grands partis, soutenus par les médias, peuvent sans retenue user et abuser de la domination que leur confèrent les institutions. Ainsi 2007 se profile essentiellement comme une compétition entre des candidats tous partisans du oui à un référendum fondamental auquel le peuple français a dit non de la façon la plus nette.

Certes, des candidats honnêtes tenteront, par ailleurs, de porter les couleurs du Non. Mais ils se couleront dans un jeu réducteur dans lequel le clivage du 29 mai n’aura pratiquement pas de place. Ils ne seront alors que des candidats de témoignage ou des forces d’appoint dans les accords électoraux en préparation pour les législatives qui suivront et non des porte-parole crédibles d’une autre politique. Le faible score qu’ils feront comparé au 55% obtenus par le « non » signera leur erreur, tout en affaiblissant la portée du 29-Mai.

Car cette élection présidentielle est un jeu pipé d’avance qu’il ne faut pas cautionner. Il ne s’agit donc pas de trouver un candidat à jeter dans un nœud de vipères, mais de chercher collectivement la meilleure manière de donner un sens politique au Non. Le temps n’est plus aux petits accommodements avec le système dominant, mais à la construction d’une rupture avec lui qui soit cohérente, consistante et responsable.

Le 29 mai 2005 n’a pas vu, en effet, s’exprimer un vote ordinaire. Ce jour là, les électeurs ont montré qu’ils sont prêts à se mobiliser pour répondre à de vrais enjeux politiques. Ils ont affirmé « nous sommes le peuple et nous exprimons notre volonté ». C’est cette volonté et elle seule qu’il faut réaffirmer désormais aussi bien pour la détermination de la politique nationale que pour une construction européenne qui respecte le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Une nouvelle fois dans notre histoire, le Tiers-État n’est rien et doit redevenir tout. Le 29 mai a ouvert un espace politique qui redonne force et vigueur au suffrage universel.

En votant blanc, le refus de cautionner une élection qui n’est qu’une compétition entre des fractions de la nouvelle aristocratie doit permettre de déboucher sur une nouvelle organisation de la vie politique et, dans un premier temps, sur une Assemblée constituante. Celle-ci doit être réellement représentative du peuple français, c'est-à-dire être composée de représentants élus individuellement avec un débat public le plus large possible. Elle sera chargée de restaurer les principes républicains, démocratiques et laïques, la séparation des pouvoirs, l’égalité des citoyens et de donner corps au progrès social.

Face aux conséquences sociales dramatiques des politiques menées depuis des décennies, devant leur caractère destructeur de la société, seule une réappropriation collective de l’idéal démocratique peut permettre de reconstruire la légitimité du pouvoir politique.

le 23 octobre 2006,

Jean-Pierre ALLIOT, Journaliste, André BELLON, Ancien Président de la Commission des Affaires Etrangères de l’Assemblée Nationale, Michel BOUCHAUD, Enseignant, Anne CÉROBÉ, Enseignante, Daniel DERIOT, Travailleur social, Gilbert LEGAY, Graphiste, militant associatif et politique, Oise, Jérémy MERCIER, Étudiant, Jack PROULT, Militant associatif, Maine et Loire, François Roddier, Astronome à la retraite, Var, Claude Roddier, Astronome à la retraite, Var

L'aveuglement de José Saramago va devenir un film.

Aux états-unis Le Réalisateur Fernando Mirelles a trouvé un distributeur pour son film tirée du Livre de José Saramago, L'aveuglement, dont l'histoire parle d'un aveuglement qui devient contagieux. Focus features, qui avait distribué the Constant Gardener et Brokeback mountain, rencontre ses dernières années de francs succés avec des réalisateurs venu de nouveaux horizons. Il sera co-produit par des canadiens et des brésiliens : Toronto's Rhombus Media, bee vine films un producteur japonais et un producteur Brésilien, O2 Films.

La production du film commencera l'été prochain.

31 octobre 2006

Pré-gouvernement NS: Brice hortefeux, Ministre de de la propagande.

Pour accompagner la lecture voici une jolie chanson pour fêter l'engagement de Jacques Chirac (histoire de participer au BuZZ présidentiel.).

La Propagande c'est aussi une congrégation établie à Rome pour propager la foi. Elle ne caractérise pas forcément la désinformation. C'est dans l'histoire, sa mauvaise utilisation, qui en a donné cette vision très partielle. Certains diront que la Propagande, dans son sens plus moderne, date de la première guerre mondiale où "Les intellectuels progressistes de l'époque , disciples de John Dewey*, faisaient partie de ceux qui ont participé avec ferveur et enthousiasme à l'effort de guerre de Wilson.[..] , ils étaient très fier de compter au nombre des membres les plus intelligents de la société, c'est à dire de ceux qui s'étaient montrés capable de convaincre une population réticente d'épouser le parti de la guerre en l'épouvantant et en lui inspirant un chauvinisme extrême." On reconnaît le style de l'intellectuel de gauche (voire d'extrême gauche) Noam Chomsky. Il reste que la méthode appliqué reste la même puisque Nicolas Sarkozy demande à ce qu'il y ait plus de "ligne" et moins de "Brouhaha" à ces porte-flingues sous la direction de Brice Hortefeux.


Moins de "Brouhaha" et plus de "ligne" ?
Le coté péjoratif de la propagande pourrait faire provoquer un recul au quidam. Se dire que la mise en place de cette cellule est la preuve d'une manipulation. Rapprochons d'abord cette vision de la nécessité pour tous les partis d'avoir une propagande lors d'une campagne électorale. Cette propagande est contrôlée en terme de financements et elle est normale. Comment le citoyen pourrait se faire une idée sur l'enjeu de son geste ? C'est plutôt l'annonce d'une nouvelle stratégie de recentrage qui semble donner les signes d'affaiblissement de ce marathon présidentiel.

En quoi est-ce un révélateur d'une stratégie ? A cause de cette aveu tirée du Figaro :

En réalité, Nicolas Sarkozy est en porte-à-faux sur ce sujet. Il a souvent dit qu'il détestait « se laisser enfermer dans une position

.
On ne peut pas dire que le candidat ait jusque là manqué de l'intérêt des média. Cela lui a permis jusque là de pouvoir mener une campagne de marketing à coup de Buzz. En effet, lorsque les sarkozystes multipliaient les commentaires contradictoires sur son départ du gouvernement. Le ministre de l'Intérieur a mis un point final aux conjectures en annonçant, en conférence de presse, qu'il resterait au moins jusqu'au 14 janvier." Ce qui a permis de pouvoir faire parler de la marque "Nicolas Sarkozy".
Stratégie "buzz-iste" utilisé (et entretenu) ces derniers jours par Jacques Chirac, et encouragé par un sondage. Ils semblent donc manifestement à deux sur le même créneau. Mais cela ne suffit probablement pas à Nicolas Sarkozy et il s'attaque aussi par ce recentrage à la désunion qui guette dans son propre camp entre la remontée de Dominique de Villepin, de Jean Pierre Raffarin, et le lancement de campagne de MAM. Sans parler de François Bayrou qui revient poussé par des sondages favorables. En fait de sondages il s'agit seulement d'un potentiel présidentiel (pdf) à 30 % et face à Le Peng encore...
Donc nécessité de recentrer le discours à droite et enfin d'éviter de se mêler à une gauche qui peut être satisfaite de sa stratégie avec les débats qui même, interrompu par les sifflets du zénith ont tellement fait parler d'eux que certains l'ont même demandés à l'UMP. Mais au fond pourquoi Le président de l'UMP donnerait une surexposition à des candidats de son camp qui affaiblirait Nicolas Sarkozy et qui serait une « machine à perdre []... ».

*John Dewey :"Nos écoles sont-elles accordées à notre idéal démocratique, si elles ne fournissent pas aux élèves le moyen de les contester, et éventuellement de les justifier?"

Mama victime d'une campagne électorale

Mama est la première victime d'une campagne électorale qui entre médias et politique oublie que le peuple, lui, est au milieu et peut avoir à souffrir des balles perdus médiatiques. Marseille pleure, nous sommes tous Marseillais. Pourquoi faut-il que ce concours de violences entre banlieues se finisse par ça ? Et pourvu qu'ils se finissent...
J'ai piqué à l'émission de Laurent Ruquier la contribution chanté par Serge Iliado (chroniqueur permanent de l'émission) qui suit : ( d'aprés lili, de Pierre Perret ) Le fichier mp3.

29 octobre 2006

c'est bon de rire parfois !!



C'est un peu geek politique mais c'est trés drôle... Le générateur ad hominem de petites-phrases.com. c'est un petit programme informatique qui génére des citations du type :

Lionel Jospin, en raison de sa salve inacceptable à l'encontre des médecins, illustre d'autant plus sa suffisance balladurienne.

Jean-Louis Debré, par son insulte drolatique visant des producteurs de Chabichou, traduit de nouveau son ambition sans bornes.

ou encore :

Nicolas Sarkozy, suite à son pamphlet dramatique taclant des francs-maçons de droite, affirme à nouveau sa capacité de grand écart poujadiste.

génial !!!
[UPDATE]
j'ai failli le mettre en commentaire, mais je préfère l'assumer tout seul..
pour la paix des ménages :

"Laurent Gloaguen, suite à son intervention ignoble visant des femmes au foyer, démontre sans aucun doute ses penchants petit-bourgeois refoulés"

Partenariat proposé à Karl Zéro

Je ne suis pas resté sourd à ta proposition de faire appel au bloggeurs. Je me permet donc de te proposer mon aide. En effet, mon action est centré autour de la reconnaissance du vote blanc. Et depuis le mois de septembre j'ai pu blogger la réponse de cinq candidats à la présidentielle à la question suivante :
"Si vous étiez élu avec 30% de voix 20% pour l'autre et 50 % de bulletins blancs, que feriez-vous ? "
Les réponses sont publiés sur mon blog : http://Partiblanc.blogspot.com
J'ai eu l'occasion de poser la question à cinq candidats :
Dominique Voynet (les VERTS), François Bayrou(?) , Christian Chavrier( parti fédéraliste ), Jean marc governatori ( La France en Action ), et Corinne le Page (CAP21). La dernière candidate n'a pu avoir l'honneur de mon blog compte tenu d'une bévue technique. C'est notamment la raison pour laquelle il me parait intérressant de faire appel à votr aide.
Pour ce qui de la question du Vote Blanc, Je ressens une véritable difficulté à pouvoir m'exprimer sur les médias traditionnel. Parce que probablement ceux-ci pensent que le concept est trop compliqué pour les Français. nous considérons


La participation politique, un devoir civique et citoyen

Plusieurs raisons à ce "re-pompage" honteux de cet article. D'abord la photo est superbe,
puis cela répondra avantageusement à une partie de l'article d'éconoclaste
qui à mon avis ne voyage pas assez et ne sais pas à quel point le congo est aujourd'hui plus que jamais
"rempli de pensée magique et absurde"...
Dans ce pays, l'ONU organise les prochaines élections et dans un reportage passé au 19-20, il y avait ce responsable onusien qui admet qu'il y a eu 25% de bulletins nuls, signe d'engagement démocratique, rendu stérile par le manque d'information et l'ignorance du pays ayant souffert pendant quarantes de violentes guerres. Ici le slogan est : "vaut meux voter que violer", en France c'est "vaut mieux voter que bruler [des voitures, des bus]". Il faut savoir de temps garder du recul sur nos bases et ne pas forcément les considérer comme acquises. bonne lecture.

(Kimpwanza 29/10/2006) - Les citoyens disent souvent « je ne fais pas de politique, cela ne m'intéresse pas, je ne m'en occupe pas, je n'y comprends rien ». Ces phrases et bien d'autres sont prononcées de la manière la plus méprisante, comme si la politique était quelque chose de méprisant, de sale.La politique s'occupe de nous. Les impôts, les lois et règlements sont des fruits de la politique. (...)

Qui fait les lois ? Les élus encore, et le gouvernement qui en est l'émanation. Ces élus ne sont-ils pas des hommes qui ont été choisis par le peuple pour administrer en son nom les villages, les villes, gérer les départements et les sous- préfectures ?

Si on ne fait pas de politique, on refuse naturellement de participer à leur élection. On s'abstient, cela est reconnu en démocratie. Le seul droit qu'entraîne l'abstention, c'est celui de se taire et obéir, on se croirait encore au moyen Age. Chacun dans ce pays, peut s'exprimer. La première façon de s'exprimer, c'est de voter. S'abstenir, refuser délibérément d'être un sujet comme au temps du servage. Au contraire, participer à la vie de la communauté à laquelle on appartient, voter, c'est être un citoyen. Et c'est déjà, qu'on le veuille ou non, faire de la politique. La participation politique est l'affaire de tous. La participation à la vie politique est une des expressions essentielles du civisme au sein d'une communauté nationale, expressions que le citoyen est appelé à assumer et à reproduire dans son comportement de tous les jours.

Le civisme lui se conçoit en toute démocratie dans le sens d'amener le citoyen à se convaincre de la nécessité d'adopter le comportement civique requis dans la communauté nationale. C'est pourquoi, la démocratie n'est réalisable que si une formation civique et politique appropriée est assurée à la population concernant les droits et les devoirs du citoyen vis-à-vis de sa communauté nationale. Est-il important de participer à la politique ? Et si cela est justifié, de quelle manière cette participation aux affaires publiques de la cité doit-elle se réaliser pour qu'elle soit correcte utile et efficace ?

Tout citoyen majeur ressent intimement, c'est appel politique. Il est naturellement appelé à participer à l'activité politique de la nation simplement parce qu'il se reconnaît d'une manière ou d'une autre, se sent responsable de l'histoire et de la destinée de cette communauté dont il fait corps. Chacun est ainsi appelé pour le bien de tous, un acteur politique. Le citoyen ne doit s'exclure ni être exclu de la vie politique de son pays, aucun n'a le droit de laisser les individus médiocres et brouillons diriger une communauté.

Participer aux affaires publiques de son pays, c'est reconnaître que la politique, lieu suprême de décisions, est très importante pour être abandonnée entre les mains des personnes médiocres. La population fait un effort de création de paix et de justice sociale, d'ordre et des possibilités d'épanouissement de tous. Elle est de ce fait une activité de noble intention qui doit être assumée par tous, et orientée par les seules personnes qui s'efforcent au mieux d'échapper à la médiocrité. C'est pourquoi, la tâche de la communauté à laquelle chacun est appelé à collaborer, est d'éliminer l'injustice, un mal qui divise et tue, et de faire triompher le bien qu'est la justice qui seule permet l'intégration, la cohésion et la coexistence harmonieuse.

Ainsi, l'une des exigences les plus fondamentales pour les dirigeants politiques, les gouvernants et tous ceux qui assument les fonctions. C'est l'usage correct de l'autorité ne jamais négliger l'accomplissement des tâches relatives à son autorité et ne jamais abuser de cette dernière, pour ne pas tomber dans l'incivisme. La visée dernière de la participation politique est de faire en sorte que le pouvoir se distingue le plus largement le plus harmonieusement et le plus équitablement possible parmi les différents membres de la cité et que l'autorité politique assure à chacun et à tous un maximum d'épanouissement spirituel, moral, social et matériel par un partage équitable, des chances de vie et de survie. Certes, comme le dit Alfred Pose « l'homme politique est un homme et en tant que tel, il est faible et est perpétuellement enclin à abuser de son pouvoir. Mais l'idée de la nécessité et de la noblesse de la fonction qu'il assume doit constamment le forcer à revenir sur le chemin de la moralité, de la justice et du bien commun à garantir ».C'est là, le comportement civique d'un dirigeant politique exemplaire, conscient de sa responsabilité devant les générations présentes et à venir.

Chrysostome Yves-Laurent

27 octobre 2006

Débat politique de fond en France : Première !

Ségolène dans son ton et ses propositions semble poser problème. Beaucoup de critiques et l'effet de meute semble dépasser la nécéssaire courtoisie et le calme nécéssaire au débat. Mais que doit-on penser des autres courtoisies interne à Droite : Jacques Chirac en direct de la Chine «Je voudrais rappeler que le Conseil des ministres est un lieu et un temps où se prennent des décisions qui peuvent relever notamment de la sécurité nationale ou des intérêts stratégiques de la Nation », a-t-il dit. Et « cela doit se faire en toute sérénité et, surtout, hors de toute pression, quelle qu'elle soit..». En réponse à Dominique de Villepin qui proposait de mettre des caméras dans le salon Murat: «le conseil des ministres soit télévisé et que les Français puissent voir fonctionner en direct leur instance démocratique».Taclâge donc à distance de son ami de trente ans ... Mais cette proposition reste loin du compte. Elle répond certes à une autre proposition politique, mais sur le mode démagogique et bien loin de la démocratie.

Ainsi à gauche comme à droite le débat est en cours et ce sont les coups bas qui sont venus en premier. Passés Les premiers agacements, c'est une stratégie de sape, donnant le plus mauvais des exemples à la France qui se prépare à aller voter. En même temps Mme Royal communique sur le mouvement AC le FEU. Ce qui lui permet de ménager le chèvre et le chou, imposant ainsi son calendrier en travaillant le fond et la forme. bon j'avoue, elle vient sur un terrain que j'apprécie...
Débattre du fond messieurs, se poser la question suivante : Est-ce que cela (le jury citoyen) réponds à un problème d'engagement civique des Français.
A mon avis non, Mais cela a le mérite d'aborder la question de la confiance envers de tous les politiques. Question à laquelle , peu de politique veulent bien essayer de se prononcer. Y compris Ségolène qui associe cette mesure à des responsables locaux qui ne sont pas vraiment ceux qui pose problème en terme de proximité.. de son propre aveu..

26 octobre 2006

Belles Républiques... et suite de commentaire

Plus de Jolies femmes hier soir et passionné de politiques avec ça ! Les Jurys citoyens avaient une bonne audience et même si on en sait un peu plus à chaque heure qui passe .. Entre le débat et les articles dans le monde et vingt minutes ... et s'en est même plein la blogosphére dites donc... Bref La république était belle hier soir et je me suis répandu en propos qui renforce encore un peu plus mon ego. Je souhaite donc longue vie à Desmotsdescouleurs.com que Pierre Abruzzini a initié de main de maître.
Salut à l'ingénieur du son génial (en photo ).


Dans la salle à manger, j'ai commencé ce commentaire que je reprends et complète ici :
on a eu le débat aussi avec Quitterie et virginie, et un jeune homme qui semblait avoir perdu ces illusions et ne croyais plus dans les partis politique. C'est paradoxale quant au rôle du Parti Blanc, mais je me retrouve trés souvent à réaffirmer qu'un parti politique ne devrait pas être une machine électorale et je crois bien que c'est cela qui l'a pervertis ... Du coup forcément le vote partisan devient le seul enjeu. Quid de l'engagement ? des idées ? des interrogations ? Du doute ? J'oserai dire que la France de ces --trentes-- --cinquantes-- soixantes dernières années s'est habituée à des partis qui se construisent autour d'élite et de poulain voire de canasson ... Du coup forcément quand on arrive à parler avec un néofyte de financements, d'alliances, de place sur une liste.. Je me retrouve en face de la réalité utopique des Français, qui me dit: "mais non ce n'est pas de ça dont je vous parle c'est de démocratie directe , d'engagement citoyen"... Ah euh oui c'est vrai. Peut-être suis-je trop vieux mais je sais, qu'en ce moment, c'est le travail véritable des partis politique et comme nous en sommes un... Hors période il y avait moins de monde pour organiser des débats et/ou des rassemblements .. Nous avons eu du mal avec mes camarades de Démocratie Active dans l'organisation des First tuesday citoyens. La faute à qui ? au fait que l'on est trop habituée à ce préoccuper de société en seule période électorale. pourtant la réussite de mes amis de la nouvelle Arcadie, me redonne confiance. Alors la méthode : faire participer les citoyen ? leur donner un droit d'expression, sans préjugé de leur expertise ? Allez il faut bien admettre nous nous y mettons tardivement mais on progresse vite.. si si.

24 octobre 2006

Le Jury Citoyen.. bof ... Comment le rendre utile ?

Le Jury Citoyen est un concept plaisant, Sa jeunesse est certaine, malgré le travail de nombreux chercheurs sur la question. Cette démarche d'expertise citoyenne est passionnante, elle a le mérite de pousser la démocratie vers une égalité croissante sans pour autant faire de l'égalitarisme. Ceci dit, Le concept de tirage au sort me parait gênant. Il sous-entend que tout un chacun est capable de 1) s'auto-former 2) d'être indépendant. Je crois sincèrement qu'il y a des sujets sur lequel l'expertise vient par l'élection ( le meilleur d'entre nous) et d'autre sur lequel c'est l'égalité au sens absolu ( par exemple pour les budgets participatifs ).
Enfin la limite du sujet participatif reste quand même le domaine de compétence attribué à ce jury. Et à la démocratie participative dans son ensemble.. Question sur laquelle Ségolène reste assez vague. En tout cas ça a le mérite de soulever le débat..

Dans le vifs du sujet:

Par ailleurs il est a remarquer que l'axe que propose Ségolène Royal est plutôt original en ce qui concerne les jurys, en effet il s'agit d'appliquer cela afin "de savoir comment une participation populaire peut aider les élus à accomplir leur mandat". Traditionnellement les jurys citoyen sont associés à la gestion d'une ville et non à chapeauter les actions de l'élu. Est-ce une manière de sonder l'opinion sur la nécéssité de contrôler les élus. Vous me trouverez mégalomane, mais les discussions que j'ai eu avec Jacques Floch trouverait ici une forme de concrétisation. Le fond, en effet, de cette proposition suppose de rendre le citoyen plus proche des élus, mais les objectifs semble peu clairs. Encore une fois, la question des élus qui est en fait la raison d'être d'une aristocratie, doit pour passer comme légitime, éxister à travers le suffrage. La question n'est pas de dire qu'il est bon de pouvoir surveiller et éventuellement sanctionner, Mais plutôt de rendre le citoyen plus proche de la démocratie : (audio) Pour essayer d'associer ceux qui se sentent déconnectés des affaires publiques, on va les chercher : on leur propose de venir participer à des jurys de citoyens qui comparent les promesses avec les résultats. Or Est-ce vraiment le rôle de groupe de citoyens ? N'est-ce pas plutôt le rôle des média ?

Le Jury n'a de sens que dans la prise de décision.
Le rôle de jury citoyen se comprend mieux et paraît plus légitime lorsqu'il s'agit de décision. Afin que celle-ci soit admise par tous d'une manière égal et sans soupçon de préférence. Il paraît logique comme en Allemagne ou aux États Unis de l'associer à des prises de décisions. Mais à l'évaluation ? En fait l'utilisation de ces "focus groups" apparaîtrait compréhensible dans le cadre d'une gestion marketing de l'élu.. Ségolène Royal confonderait-elle une campagne électorale avec l'exercice du pouvoir ? Car cet exercice suit la plupart du temps une stratégie, Pourrait-on, par exemple, installer un tramway, avec les problèmes d'embouteillages que cela suppose, dans une ville ? L'exercice du pouvoir est donné au "meilleur d'entre nous" par le suffrage, ensuite il est jugé à son échéance électorale. Le Jury citoyen ou groupe de concertation lui décide afin que cette décision soit appréciée par tous d'une manière égale. Il reste qu'il y a besoin de choisir entre l'un ou l'autre. L'idée est bonne Mme Royal, mais peut-être un peu approximative.

23 octobre 2006

Jospin fait-il du mal au Parti Socialiste et à la Démocratie ?

Commentaire vu sur un blog jospinien :

Il reste un moyen pour peser sur la désisicion de Jospin: Ne pas voter le 16 et le 23 novembre 2006.S'abstenir c'est voter Jospin.Tous les jospinistes doivent relayer par tous les moyens cette information et atteindre le maximum de section socialistes. France et outremer.

Il ne semble pas y avoir de régles spécifiques ceoncernant les quorum au parti Socialistes ni de gestion des bulletins Blancs. Règle que semble vouloir proposer le projet socialiste avec la notion de vote obligatoire : en effet, dans les statuts seule..

"La majorité absolue des suffrages exprimés est requise pour être déclaré élu(e) au premier tour". Donc pas de quorum.

Or cela ne me paraît pas dans le sens du projet socialiste qui a l'ambition de consulter les Français sur le "vote obligatoire" et comptabiliser les bulletins blancs ( certes, à part) . Comment croire un parti politique qui ne s'applique pas à lui-même des règ les qu'il souhaite pour la France entière. Je suis certain pourtant qu'il s'agit d'un oubli innocent. Encore faut-il rester attentif lorsque des messages tel que celui que j'ai mis en introduction fleurissent à l'approche de l'élection du candidat à la candidature présidentielle. D'autant que, plus que jamais la participation et la Démocratie doit être une idée à porter avec force. Allez, Mr Jospin, je suis sûr que vous pourrez faire avancer les choses au Parti Socialiste, en donnant un vrai signe de changement et d'engagement. Parce qu'au fond c'est bien de cela dont il s'agit.. non?

Parti Fédéraliste : Un week-end trés riche.

Un week-end fantastique organisé par le Parti Fédéraliste où j'ai croisé pendant leur université de rentrée Marielle de Sarnez vice présidente de l'UDF, France Gamère de Générations écologie Antoine Sfeir des cahier de l'orient et Yoland Bresson entre autres excusez moi pour moi pour ceux que j'oublie, ils n'en étaient pas moins brillants. Les sujets abordés respectivement : Europe,Ecologie, Liban et Revenu d'éxistence et RIB ( Revenu Inconditionnel de Base). Tout cela animé de main de maître par Laurent Watrin.

Cela m'a aussi permis de rencontrer d'autre personnes : Noel Communod, trés sympathique au demeurant et même un envoyé de l'association pour la reconnaissance du Vote blanc d'Olivier Durand. Il y avait parait-il des gens de l'UMP... mais il ne sont pas beaucoup manifesté...

Il y avait aussi le Parti fédéral Marocain qui était là dans le fond de la salle, en amis.

Mais sincèremet ce que j'ai hâte de faire ( en dehors de vous rendre compte de mes discussions sur le vote blanc), c'est de travailler avec la France qui marche.
Enfin je ne peux pas finir ce compte rendu en courant sans remercier chaleureusement Christian Chavrier, Il a été disponible , à l'écoute, un être humain qui me paraît exceptionnel.
PS : Bientôt, bientôt le compte rendu du débat sur le vote blanc et l'interview de Christian Chavrier, je vous parlerai aussi de la proposition de paroles pour l'hymne européen d'Edmond Carlier, Aprés la République des blogs tout de même...

19 octobre 2006

CEVIPOF : La tolérance des Français à l'égard des politiques.

Ici et , l'information est minimisée voire tronquée. car le dossier du cevipof offre sur un plateau cette synthése: les ¾ des enquêtés perçoivent la corruption comme un phénomène grave, voire très grave, et un quart seulement comme un phénomène « normal »,
Que ce soit TF1 ou Libération, et même Le Monde qui dans le genre grand écart : Une grande entreprise qui, pour obtenir le marché de construction d'un tramway, offre au maire une somme importante est ainsi réprouvée à 87,1 %. Mais si, en échange du marché, l'entreprise propose de rénover le stade municipal, alors la désapprobation baisse à 62,2 %.
"baisse"
Il fallait bien un moment touver un moyen de placer ce mot. Une baisse qui en 30 ans fait passer cette défiance de 30% à 75%.
On voit dans l'étude qu'il y a un fort rapport entre le niveaux d'accés au ressources sociales rares et la confiance envers les politiques. Ainsi le rapport confirme que la proximité entre les politiques et les citoyens favorisent une forme de tolérance. Ceci dit dés lors qu'il y a une dénonciation à faire , les médias ne sont pas ou peu crédible ( 72% ne leur font pas confiance ). Du coup la boucle est bouclé...

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