15 avril 2007

Vu à la télé


Campanet s'occupe du Parti Blanc
Vidéo envoyée par partiblanc

Je ne suis pas le fondateur du Parti Blanc, le fondateur du Parti Blanc est Blaise Hersent Le Chatreux.

14 avril 2007

Grande Marche pour la Démocratie: Mercredi 18 avril

Grande Marche pour la Démocratie

Mercredi 18 Avril

Paris 14h30

Place de la république

A

Place de la Bastille

Nous appelons toutes les citoyennes et tous les citoyens à se rassembler à nos côtés pour une grande marche pour la démocratie de la République à la Bastille à l’image de la grande Marche du 1er Mai 2002.

Le Parti Blanc milite pour la reconnaissance du vote blanc

et dans vote blanc il y a vote.

Plus que jamais et pour refuser l’insatisfaction et l’indécision qui risque d’entraîner une abstention massive.

Par refus de cette fatalité, Le Parti Blanc appelle à la

Démocratie Massive

aux cotés d’autres citoyens et associations.

Rejoignez-nous sans bannières ni slogans pour entraîner la France dans le cercle vertueux d’une participation exceptionnel.

Afin que les citoyens puissent pas leur vote, quel qu’il soit, revendiquer une valeur fondamentale.

media-@-partiblanc.fr

un peu de détente ... on en a besoin !!



Via sex&cie

Revue de blogs 11: ça devient sérieux

Le chercheur et citoyen Philippe Breton a établit sa position :

"ma position en l’état actuel des choses est très claire : je vais voter blanc au premier tour des élections présidentielles."
Ce chercheur qui tient à dissocier son statut de chercheur cnrs de sa condition citoyenne, affirme :" le vote blanc est un message assez clair. Il dit que je ne me reconnais pas dans ces élections et que je ne souhaite apporter ma voix à aucun des candidats, quel que soit d’ailleurs la sympathie ou l’adhésion partielle que je peux ressentir pour l’un ou l’autre."
Après une démonstration que je vous encourage à lire tant son érudition est tout a fait exceptionnelle dans laquelle est critiquée la peopolisation de la campagne et les méthodes de sélection des partis politiques.
"Le résultat est navrant : une valse des ego, une absence de programme réel, un manque remarquable de projet de réforme institutionnelle qui transférerait le pouvoir aux citoyens,[..]"
sa conclusion :
"Voter, dans le cadre des élections présidentielles, revient à cautionner ce système et cette dérive, qui fait bien évidemment, à terme, le lit de l’extrémisme autoritaire. Devinez qui sera le meilleur candidat si cette tendance se poursuit.Voter blanc permet d’affirmer démocratiquement que je ne souhaite pas participer à cette évolution très inquiétante."
Ainsi :
"[..]ma contribution se limitera dimanche 22 avril à découper soigneusement un carré blanc au format réglementaire et à le glisser dans l’enveloppe qui ira dans l’urne. Ce modeste carré portera toute ma parole."
Pfff... quel charge ! Cela me convaincrait presque de voter blanc..

Devrais-je parler des autres blogues après cela ? ça sera pas forcément aussi original et brillant. Pourtant faut-il être Bac + 15 pour compendre les raisons du vote blancs ? non je ne crois pas, non la preuve l'auteur de se blogue est bac + 2.. Voici ce site qui analysent les indécis et comprends que :
"Ce nombre non négligeable d’indécis peut remettre en question le débat sur la comptabilisation du vote blanc. En effet, si certains hésitent et n’arrivent pas à se décider face à 12 candidats dont ils ne partagent pas les mêmes opinions, leur envie de voter et de se manifester demeure néanmoins une priorité. Alors que l’abstention est une forme de « non vote », le vote blanc et le vote nul ont un signification plus politique car ils correspondent à un refus de l’offre électorale proposée tout en manifestant la volonté de remplir son de voir civique de voter"
Et puis ceci est il une prémonition ?
"Quelle est la solution qui prend le plus en compte le pluralisme politique pour ces 42% d’électeurs hésitants qui représentent le plus fort parti, celui des « sans-parti » ?"


Je me demande ?...

Bernard Kouchner : Le vote blanc oui , le vote obligatoire bof..




Le vote blanc ne serait pas une avancée dit-il. C'est assez faux, a tel point qu'il reconnait qu'il faut le reconnaitre...
Ensuite est-ce forcément en perallèle avec le vote obligatoire. Je trouve qu'il se contredit un peu.

Ensuite l'ancien ministre fait allusion a des occasion exceptionnel, peut-être pense t'il à la Thaïlande.

Vous trouverez toutes les vidéos des personnalités qui soutiennent le vote blanc ici :
http://monsieurvoteblanc.blogspot.com

Donc nous avons donc le PS, il y avait déjà l'UMP, et l'UDF. Nous allons travailler aux autres partis politiques ...

Un immense merci à Caroline et Jérome et M Clergery du service de presse du PS.

13 avril 2007

France 5: Le vote blanc et encore des erreurs..


C'est dans l'air parle du vote blanc
Vidéo envoyée par partiblanc


Merci pour la prise de position de Jean-François Khann.
Voici que Dominique reynié s'est empétré dans ces propres point de vue. L'aspect supposé incitatif du vote blanc, n'est il pas l'expression d'une opinion ? Ce chercheur peut il donner des faits qui prouvent que la présence de vote blanc serait incitatif. Les français à ces yeux serait-il des "veau" ou est-ce que les candidats sont à ces yeux si mauvais que les français serait tous amenés à voter blanc ?
Aprés le Parti Blanc je me spécialise dans les courriers aux rédactions ...

Voici donc le courrier envoyé à France 5

Bonjour,
Lors de votre émission hier soir. Vous répondez à une question sur le vote blanc. En dehors de l'énormité de Dominique Reynié sur l'aspect présumé incitatif du vote blanc ( ça s'apelle un procés d'intention ).
En dehors du fait que le vote blanc est comptabilisé également au Pérou. Et qu'ils (La suède et le Pérou ) ont donc parfaitement trouvé des moyens de le rendre opérant.

Une autre erreur c'est glissé : Les machine à voter ont pour obligation de pouvoir enregistrer le vote blanc.
En effet :
"Aux termes de l'article L.57-1 du code électoral, les machines à voter utilisées dans les bureaux de vote des communes de plus de 3500 habitants doivent " permettre l'enregistrement d'un vote blanc". Elles comportent donc toutes un bouton "vote blanc"."
Le Collectif du Vote Blanc s'est organisé dés le mois de mai 2006 pour alerter les pouvoirs publics. Nous attendons la réponse du conseil d'état au prés duquel nous avons fait un recours le 15 février dernier.
Mehdi Guiraud.
Co-fondateur du collectif du vote blanc
Président du Parti Blanc,Parti pour la reconnaissance du vote blanc.

12 avril 2007

Deux articles sur le vote blanc : le nouvel obs et Témognages Chrétien

Le nouvel Obs :
Témoignage Chrétien :

France 2 : Vote blanc


Le Vote Blanc vu par France 2
Vidéo envoyée par partiblanc

J'ai envoyé le message suivant au médiateur de FRANCE 2.
Bonjour,
Lors du journal télévisé du 13 heures, vous diffusez un reportage sur le vote blanc. Dans ce cadre vous expliquez : "[..]Mais si le vote blanc comptait comme les autres, il pourrait n'y avoir aucun vainqueur à l'élection présidentielle, car les deux finalistes pourrait obtenir moins de cinquantes pour cent des voix, le vote blanc bloquerait l'élection[..]" vient ensuite une explication qui ne justifie ni n'explique en rien l'affirmation fausse que vous venez de faire.
Plus loin vous expliquez que la Suède est le seul pays à reconnaitre le vote blanc, ce qui est également faux.

Voici les deux explications
1)Le vote blanc n'est pas un candidat comme un autre. C'est pourquoi cela n'a pas de sens de le comparer au score des autres candidats. Il faut le considérer comme le quorum électoral necessaire à une élection ( aujourd'hui 25% de suffrages exprimé,Art L126 du code électoral )
voire notre proposition : http://partiblanc.metawiki.com/proposition

2)La suède fonctionne avec ce même type de règle en effet si plus de la moitié des bulletins dépouillés sont des bulletins blancs alors l'élection est annulé. De la même manière, dans un autre pays que vous n'avez pas cité -le Pérou- ce seuil est fixé au 2/3.
Je suis navré que vos journalistes ne soient pas plus curieux.. Cela est bien dommage. Voilà beaucoup de Français désinformés, et le geste civique d'aller voter (même blanc) décrédibilisé. Comment voulez-vous que dans ces conditions l'électeur ne considère pas nos actions civiques comme ridicules ? Presque 3 millons d'électeurs dont peut-être 10 à 20 % préféreront s'abstenir...
Cela me rappele TF1 qui, le 30 Janvier 2003 avait anoncé la reconnaissance du vote blanc, sans vérifier que la loi soit voté au sénat.

Mehdi Guiraud, Président du Parti Blanc

10 avril 2007

Comment voter si on part en vacances pendant les élections présidentielles ou législatives ?

Vous trouverez sur internet de nombreuses versions de ce guide pour le vote par procuration.
Aucune n'égale celle-ci qui est de loin la meilleure, bien que honteusement "piquée" ailleurs.

Pour les résidents à l'étranger c'est ici aussi. Mais vraiment ça ne sert à rien d'aller voir puisque la mienne est la meilleure...
Très chér(e)s futur(e)s électeurs,


Des élections arrivent à grand pas :

Les dimanches :
22 avril : 1er tour des Présidentielles
6 mai : 2ème tour des Présidentielles
10 juin : 1er tour des Législatives
17 juin : 2ème tour des Législatives.

Pour ceux qui souhaitent participer au choix de nos élus, et ne veulent pas rester bloqués chez eux ces 4 dimanches, il existe la possibilité de voter par procuration. Le système est très simple et il permet de se faire représenter, le jour d'une ou plusieurs élections, par un électeur de son choix.

L'électeur choisi (le mandataire) pour voter à votre place doit :
  • être inscrit dans la même commune que vous (le mandant), mais pas obligatoirement dans le même bureau de vote,
  • ne pas avoir reçu plus d'une procuration, sauf si la procuration a été établie à l'étranger (dans ce cas, le mandataire peut recevoir deux procurations, l'une établie en France et l'autre établie à l'étranger, ou deux procurations établies à l'étranger).

Les vacances représentent un motif légitime de vote par procuration, et il n'y a aucune preuve à apporter (c'était le cas jusqu'en 2003).

La démarche à suivre est simple et gratuite : il suffit de se présenter en personne au commissariat de police ou à la brigade de gendarmerie de ton lieu de résidence ou de travail, avec un justificatif de son identité (carte nationale d'identité, passeport, permis de conduire...) .

Lors de l'établissement de la procuration, un formulaire particulier doit être rempli - en 3 exemplaires, sans rature - où sont précisées plusieurs informations sur le mandataire (nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance : n'oubliez pas de les amener avec vous).


Ce formulaire inclut une attestation sur l'honneur mentionnant le motif de l'empêchement. Il vaut mieux faire cette démarche au moins 2 semaines avant la première élection concernée, pour être sûr que les 2 exemplaires expédiés par courrier (au bureau de vote et au mandataire) soient arrivés avant le scrutin.

Le jour de l'élection, le mandataire devra venir avec le formulaire qu'il aura reçu par courrier et sa pièce d'identité, dans votre bureau de vote (et pas le sien s'il est différent).

En principe, la procuration est valide :
- soit pour un seul scrutin,
- soit pour les 2 tours d'une même élection,
- soit pour une durée à définir (1 an maximum à compter de sa date d'établissement) .

Il faudra l'indiquer sur le formulaire.

Si vous avez du mal à trouver quelqu'un de confiance et disponible inscrit dans la même commune que vous, sachez que vous pouvez vous adresser à la permanence politique du candidat de votre choix; elle vous indiquera une bonne âme, prête à secourir votre candidat commun.

Voilà qui devrait nous permettre de profiter du printemps tout en ayant fait notre devoir de citoyen et de souverain!

Plus d'info :

Ministère de l'intérieur

Service-public.fr

Les autres exemples par pays
Salut voisin.

Lancement du spot de génération engagé

Avec :
Julie Coudry, présidente de la Confédération Etudiante, Mohamed Mechmache, président d’ACLEFEU, Grégory Huchon, secrétaire général du Mouvement Rural de la Jeunesse Chrétienne, Sihem Habchi, vice présidente de Ni Putes Ni Soumises, , Nicolas Delesque, secrétaire général de l’AFEV, David Vaillant, président d’actenses.



Les jeunes et le vote

Aller voter

Aller voter est devenu au cours de ces dernières années un refrain, presque un hymne. A la suite d'une abstention record qui aurait été à la source de la présence d'un parti d'extrême au second tour des élections présidentielles. A la suite de révoltes dans les zones mises au ban de la société. Suite à des mobilisations étudiantes pour ne plus subir les réformes mais en être les acteurs. La mobilisation a été sonné dans tous les partis politiques pour ces élections présidentielles. Le discours s'est principalement adressé aux jeunes. Ces jeunes qui pendant trop longtemps ont été écarté d'un accès équitable au monde du travail. De mesures en mesures qui stigmatisaient leurs conditions, aucune solutions réalistes et durables ne leur ont données les moyens d'exister à part entière.
Ces personnes entre 15 et 30 ans ont donc subit de plein fouet la mutation de la société. Et cela sans pouvoir dans leur grande majorité profiter des fruits des années 70. Dans un environnement social et politique dont la caractéristique principale est l'évolution d'une stabilité avec deux blocs politiques très identifiés vers une société dont la définition est que justement il n'y a plus de définition . Seule une organisation avec un idéal de société, seule un groupe qui sait se rendre homogène, seul un individu qui sait prendre ses responsabilités donnent du sens à ce monde.
Cela commence par le vote et par la démocratie.
Ces jeunes qui avaient perdu confiance ont donc l'objectif de reprendre la place qui leur revient. A coté de leurs aînés, ils iront à la reconquête du rassemblement civique qu'est le vote. Cette société est et sera entre leur mains et c'est en cela qu'il est important que leur mobilisation soit plus que jamais la plus importante. Le vote est le premier élément fondateur de leur ralliement à une société dont ils seront les acteurs, dont ils seront les moteurs.
Spéciale dédicace à ce collectif...




Si je m'inscris c'est que demain je vote !!!

09 avril 2007

Le point de vue de Michel Onfray sur Nicolas Sarkozy

S'il n'y avait qu'un seul avis à retenir sur la définition du bonhomme, ce serait celle-là :

"[..]elle parait plus en phase avec un manque de soi plus qu’avec une envie d’exister dans le regard aimant d’autrui . Un freudien verrait probablement dans cette tyrannie de la puissance défaillante - qui architecture une existence toute entière- un écho à la castration, donc la menace d’une ombre du père – du géniteur, père réel, aux modèles politiques, pères symboliques, évidemment."

Revue de blogs 10: du talent , du rêve et des analyses

En vérité je ne sais où donner de la tête , les blogs et les sites sont nombreux qui témoignent de cette revendication du vote blanc. Il y a des vidéos dont une qui ne manquera pas de fleurir sur le net. Les origines du vote blanc sont de tout bords, on ne saurait les affecter à un camp ou à un autre, il ne saurait non plus être assimilé à une certaine opposition. Et même les idées certe anciennes de libéralisme n'arrivent à trouver leur chemin dans les nouvelles alliances et les nouvelles aspirations de certains partis politiques. Du coup la déception est grande :
J'ai l'intention de voter Blanc aux 2 tours de l'élection présidentielle puisque aucun candidat est en mesure de me convaincre plus de 5 minutes et sur plus de 50% de son programme.
Les alliances entre partis sont désastreuses lorsqu'elle sont faites dans la précipitation, celle-ci est un exemple.

Des discussions sur une fin de siècle, une fin de la démocratie telle qu'on la connaît, sont lancés ici, brillantes avec une conclusion aigre-douce :

La véritable alternative se joue dans ces coordonnées nouvelles et on se souviendra, avec Malraux, qu'elle sera, quoi qu'il en soit, imprévisible. C'est, sans doute là, la seule bonne nouvelle.

Aprés vient la revendication agacé du véritable sens du vote blanc comme seul possibilité de pouvoir dire un autre "oui" :
Pourquoi le vote blanc ne pourrait-il pas être considéré comme un « oui », comme un véritable choix démocratique ? Même si le système actuel les assimile, par besoin de continuer à croire encore à la pertinence de ce système et de ses mécanismes, le vote blanc ne signifie pas abstention : il est l’expression d’un véritable choix et non un désintéressement pathologique de la vie citoyenne du pays.
Discours qui aboutissent sur un vote blanc plutôt qu'un vote nul sur les conseils d'un commentaire de zappathoustra. J'aurai souhaité vous en dire plus mais je vous en laisse la lecture.

Une dernier élément à porter à votre connaissance est ce dossier lancé par l'observatoire de la démocratie qui a pour objectif de faire le point sur la reconnaissance du vote blanc.

Je souhaite rester à trois quatres blogs par revue, d'abord parce que cela prend du temps de tous les regarder, ensuite parce décemment je ne veux pas faire de cette série de billets un catalogue.

BHL soutient Ségolène Royal !

Bernard Henry Lévy et déplore la confusion de la société et de l'élection. L'annonce a été retardé jusqu'à la dernière minute avec Dominique strauss Khan comme premier ministre. Le philosophe souvent contesté a orchéstré son soutien , que dis-je mis en scéne un soutien et tout cela pour ne pas être comptabilisé dans les décompte horaire du CSA.

Il déclare donc que malgré l'amitié qu'il vout à Nicolas Sarkozy il votera pour la candidate socialiste.

C'est la mise en scène et l'orchestration du soutien que je remarque ici: Il fait un appel au milieux de l'émission, en disant qu'il est disposé à indiquer son vote personnel. L'animateur Stéphane Paoli organise son "coming out" pour que celui-ci intervienne dans les dernières minutes de l'émission "Le franc parler" la mal nommé..

Le vote blanc : volet présidentiel

Dans ce deuxième volet d'analyse de la note du centre d'analyse stratégique nous aaborderon l'aspect de l'election aux suffrages universel. Cet aspect est abordé dans un premier temps à travers le prisme du référendum. Le référendum en effet necessite une majorité de suffrages exprimé tout comme l'élection présidentielle. Dans ce cas, l'affirmation suivante est amené comme une évidence :
"Il suffirait en effet que le nombre de bulletins blancs soit supérieur à celui des voix positives. Le vote blanc s’allierait donc au « non » au sein d’une majorité de rejet"
Pourquoi le vote blanc s'allierait-il au "non" ? Exprime t'il la même chose ? Lorsque qu'un électeur vote blanc souhaite dire non à la question est-ce un refus ou un doute ? Il y a rejet et rejet. Certes Le rejet d'une question peut se manifester en disant "non" mais elle peut aussi être en exprimant une non-recevabilité de la question et dire "je ne peux pas répondre, reformuler votre question".

Du coup il y a une contradiction avec le cas péruvien qui justement fonctionne correctement :
Cela peut d’ailleurs, dans une certaine mesure, être rapproché du cas péruvien : le Jury National des Affaires Electorales est en effet tenu de déclarer la nullité totale des élections lorsque les votes blancs ou nuls, ensemble ou séparément, sont supérieurs aux deux tiers du résultat des bulletins valides.
00Effectivement dans ce cas le vote blanc ou nuls provoque la "nullité totale de l'élection" mais ne signifie pas qu'une réponse a été donné au référendum et dans ce cas l'élection est invalidé. Replanifié ou reformulé, il n'y a simplement pas de réponse donné à la question, il ne s'agit pas non plus d'un refus. On peut simplement prendre l'exemple du référendum sur la constitution européenne qui avec plus de 25% de vote blanc aurait put être reprogrammé six mois plus tard. Ce qui aurait permis de rediscuter l'information des citoyens et de sortir du contexte politique.

Dans le cas de l'élection présidentielle, Il y a une extrapolation de la théorie précédente : Les vote blancs s'additionneraient au vote de l'adversaire perdant. Cette logique n'ayant aucun bon sens, il aurait trés bien pu être interprétés comme en Grêce ou le vote blanc s'additionne au vainqueur. Selon l'interprétation faite dans la note :
Or, dans le cas du second tour, où ne peuvent se maintenir que les deux candidats arrivés en tête au tour précédent, une telle majorité ne relèverait plus de l’évidence.
puisque par exemple :
En témoigne l’élection de 1995. Si le vote blanc avait été comptabilisé comme un suffrage exprimé, l’élection de Jacques Chirac n’aurait pu être proclamée : ses 52,6 % se seraient en effet mués en 49,5 %, le plaçant en deçà de la majorité absolue.
Ce qui signifie que ceux qui ont voté blanc aurait très bien pu voter pour Lionel Jospin à l'époque... s'ils avaient deviné la règle établi ici. Très clairement l'interprétation dépend de la règle donné aux conséquences du vote blanc. Or cette règle varie au cours de la note: Au départ dans le cas des municipales les sièges vides ne sont pas concevable puis à la fin du document les votes blancs s'allient à l'opposition...
Il faudrait simplement s'accorder sur une règle : celle que je propose au début de l'analyse :
Aucun sièges ne pouvant être attribuée aux votes blancs, seul le rapport des votes blancs par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection.
La conclusion fera l'objet d'un billet..

08 avril 2007

Gérard Schivardi votera blanc au second tour

Je me demande si cela ne sera pas l'action politique la plus médiatisé de ce candidat de gauche : En 2002 nous avions eu beaucoup de soutiens de la part des maires. Cela est peut être une manière pour lui de sortir de ce piège qu'à été pour lui cette élection. En effet dans les médias ce ne fut que raillerie.
Il aura eu certe un peu de médias mais la complaisance n'aura pas été la même qu'avec les partis de gouvernement. Le discours pour replacer les "petits maires" dans la campagne n'aura pas été aidé par le ton de beaucoup de journalistes qui semblait se préoccuper plus de son petit score que de la situation des petites communes.
Dommage, mais la démocratie en France en est là; faite de ces differends acteurs et les journalistes ont leur part de responsabilité.
Il y en a plusieurs qui réclame l'utilisation du vote blanc en ce qui les concerne : Bayrou, Bové et peut-être désormais Schivardi...

Revue de blogs 9 : Les indécis agacés !

A travers la bolgosphére qui n'en finit pas de croître , avec plus de 70 millions de blogs d'aprés david sifry's.

Et des nouveaux sujets apparaissent sans pour autant trouver preneur :








Et cette rumeur sur Nicolas Sarkozy qui met tant de temps à apparaitre que je commence à me dire non qu'elle est fausse mais qu'en fait, je me demande si les gens s'en préoccupent, vu que presque tout le monde est au courant mais que personne ose le dire...

Mais le sujet n'est pas au "gossips" sur la vie personnelle de nos politiques mais plutôt à cette élection qui plus que jamais semble agacer les indécis :
Comme par exemple sur le blog de Fabrice et Milena, on se demande si on voter pour le moins pire ou si on va voter blanc. Cette question semble se poser sur un autre blog qui semble-t'il aurait préféré que le vote blanc ait éxisté en 2002 tant le vote Chirac du second tour a sembler donner un blanc-seing au fondateur de l'UMP. Ce vote qui ne fut pas suffisemment bien utilisé à son gôut :
" je regrette un peu quand je vois où ça nous a mené aujourd'hui. Avec du recul, je me dit qu'un vote blanc aurait aidé les umpistes à garder la tête froide."
Un point commun toutefois entre ces bloggeurs : La volonté de dire non à chacun des candidats, en les observant. si les griefs sont differends ils déplorent la propention au petites phrases.

Le vote blanc serait donc un geste réfléchi, une sorte d'alternative au vote extrême. c'est ce que l'on peut retrouver sur le blog utopie :
"..quand j'entend que certains, pour exprimer leur mécontentement.... comptent voter "fachos".... j'ouvre les oreilles, l'horreur de ce que j'entend, me fait bouillir au fond de moi.[..]Tous ceux qui ne sont pas contents, unissions nous et essayons ensemble de le leurs démontrer, en votant blanc (tous un même bulletin)même si pas de prise en compte cette fois encore, un jour peut-être, on nous entendra... mais pas de déviations..par pitié..faut arrêter les c.."
Je ne voudrais pas finir ce petit compte-rendu sans parler du combat pour ne pas avoir de machine à voter de Pierre Muller. Cette inquiétude est assez bien décrite dans cet article de Thierry Vedel. L'embétant pour moi est évidemment sur le fait que les machines à voter est le seul élément qui donne la possiblité aux électeurs de voter blanc. C'est un paradoxe puisque ces machines sont aussi peu fiables puisque l'électronique et l'informatique peuvent dissimuler des malversations. Que faudrait-il faire ? dire oui à l'électronique au nom du progrés ou refuser au nom de la démocratie ... Je choisis la démocratie.






07 avril 2007

le vote blanc par le centre d'analyse stratégique

Voici de l'analyse de la note de veille publié par Centre d'Analyse Stratégique.

La partie qui suit est plus appropriée à nos questions. En effet dans les derniers paragraphes, les arguments de fond apparaissent avec l'application de la comptabilisation du vote

blanc dans les differends modes de scrutins.

Le premier cas de l'élection proportionnelle est assez vite évacué avec une conclusion surprenante:

"Dans le cadre des élections à la représentation proportionnelle (élections européennes et régionales), la reconnaissance du vote blanc n’aurait aucun effet sur la répartition des sièges"

La raison en est simple :

Des bulletins blancs ne peuvent, logiquement, entraîner l’attribution de sièges au bénéfice d’une liste qui n’existe pas

Le vote blanc ne porterait donc à aucune conséquence dans ces cas là ... Et d'aprés l'auteur cela expliquerait la reconnaissance du vote blanc en Suède. Il se trouve cependant qu'en Suède qu'une majorité de bulletins blancs invalide l'élection. C'est donc ce qui pourrait être considéré dans le cas des élections proportionnelles :

Aucun sièges ne pouvant être attribuée au votes blancs, seul le rapport vote blanc par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection comme en Suède (Article 25 ), justement.

Je regrette le peu de curiosité de l'auteur qui aurait pu pousser lègèrement plus loin son enquète sans en rester aux apparences.

Ensuite la deuxième partie s'adresse à l'un des arguments principaux des adversaires du vote blanc. Le scrutin majoritaire, à deux tours, propre aux élections cantonales et législatives. Dans le cas de ces deux élections en effet c'est le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix qui remporte l'élection. C'est d'ailleurs ce qui provoque les marchandages de second tour dans les fameuses triangulaires.

Or, le décompte des bulletins blancs entraînerait mécaniquement une élévation du seuil de cette majorité, et rendrait ainsi plus souvent nécessaire l’organisation d’un second tour.

Puisque cela arrive déjà je ne vois pas en quoi cela serait un problème. En dehors de démontrer un deficit de légitimité des candidats en présence. De plus ces arguments sont une reformulation de l'argumentation faite par Jean-François Copé le 30 Janvier 2003:

Aux élections au scrutin majoritaire à deux tours, telles que les élections législatives, le décompte des bulletins blancs parmi les suffrages exprimés aurait pour premier effet d'élever le chiffre de la majorité absolue. L'élection d'un candidat au premier tour serait ainsi rendue plus difficile, ce qui augmenterait le nombre des cas où il faudrait procéder à un second tour.

Jean-françois copé devrait demander des droits d'auteurs...

Encore une fois, l'argumentation en reste là. Ce n'est pas la grande nouveauté dans l'argumentation, la voici, d'ailleurs :

En ce qui concerne les élections municipales, la comptabilisation des votes blancs pourrait, dans une certaine mesure, conduire à un appauvrissement du jeu démocratique : dans les communes de 3 500 habitants et plus, les listes qui n’obtiennent pas 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à répartition des sièges. Dans le cadre d’une prise en compte des votes blancs, ce seuil serait évidemment plus conséquent en nombre de voix et pénaliserait ainsi les « petites » listes.
Ah effectivement, c'est la seule nouveauté, voilà que désormais les petites listes se voient prise en compte dans les reflexions, et qu'en vertu de l'article 262 du code électoral. les petites listes seraient lésés du fait du plus grand nombre de suffrages exprimés. Effectivement cet argument est valable si on considère le vote blanc comme un vote partisans. La répartitions peut trés bien se faire avec des votes partisans ( vote pour les partis ). C'est d'ailleurs étrange que dans un cas on considère que "Des bulletins blancs ne peuvent, logiquement, entraîner l’attribution de sièges au bénéfice d’une liste qui n’existe pas" puis ensuite dire que ces sièges devrait implicitement être réservé au décompte du vote blanc. Puisque qu'en effet on validant la comparaison des scores avec les autres scores et celui du vote blanc on répartie les vote blanc entre tous les candidats. Pour être plus clair,-et c'est un des soucis de cette affirmation que son manque de clarté- Admettons que dans le cas d'aujourd'hui le vote blanc face 20% des voix. Il n'a aucune conséquence.



petite liste vert bleu rouge rose blanc
cas normal 100 6 15 40 30 9 25
répartition des sièges 20 1 3 8 6 2
cas simulé 80 4,8 12 32 24 7,2
répartition des sièges 19 0 3 8 6 2

Dans le cas évoqué par l'auteur, un siège serait retiré du conseil municipal. Or le vote blanc n'est pas un siège vide comme c'est indiqué plus haut. Dans ce cas ce qui serait fait c'est de répartir le ou les sièges des petits partis entre les partis ayant eu largement au dessus de 5% de voix.Cette hypothése a effectivement pour effet de nier la proposition précédente qui est simplement de donner au vote blanc des conséquences électorales et non simplement statistiques ou mathématiques. je me permet de rappeler la proposition faite plus haut :

Aucun sièges ne pouvant être attribuée au votes blancs, seul le rapport vote blanc par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection comme en Suède (Article 25 ), justement.


L'analyse du cas des présidentielles au prochain billet..

06 avril 2007

Une génération s'engage

Longue vie à cette initiative !!

Bilan de quelques actions

Certains d'entre vous avait souhaité militer sur le terrain en faveur de la reconnaissance du vote blanc.
Je vous remercie car , bien que la question du vote utile n'a pas de rapport avec la reconnaissance du vote blanc, j'ai conscience tout comme vous que le rejet est facile.
Cela doit être considéré comme un encouragement à la pédagogie et la clarification.
Vous le savez sans doute, il ne s'agit de prôner le vote blanc, mais d'informer nos élus et nos concitoyens pour préparer une réforme du mode de scrutins dés la rentrée 2007 qui prennent en compte les bulletins blancs dans les suffrages exprimés.
Ce travail se fait dès aujourd'hui, en période électorale, car les esprits y sont sensibilisé. L'idée serait d'avoir une vue d'ensemble des points de vue sur la question, et de se donner les moyens de convaincre de cette réforme civique.


Quelques éléments encourageants :

  • Nous avons des soutiens dans tous les partis politiques de Gouvernement (en dehors du PC que je n'ai pas encore contacté).Thierry Marianni (UMP),Gérard Vignoble(UDF), Najat Belkacem(PS),etc... ( http://monsieurvoteblanc.blogspot.com)
  • Le centre d'analyse stratégique a publié une note sur la reconnaissance du vote blanc le 2 avril. Cela signifie que le premier ministre se pose la question de cet outil de contestation.
  • Une étudiante a proposé de créer une section étudiante, à la suite d'un vote mise en place dans sa fac où elle a imposé l'utilisation du vote blanc et sa différenciation des votes nuls.Son expérience démontre d'ailleurs que reco vote blanc n'empêche pas le vote utile.
  • Un article sur une de nos militantes devrait être publié la semaine prochaine dans le Nouvel Observateur. France 3 et lemonde.fr ont reporté l'interview qu'il devait faire en région parisienne cette semaine. à Marseille un de nos responsables a été contacté par France 3.
  • La part des votants blancs a été évalué à près de dix pour cent en février par le Cevipof, qui est le Centre d'étude de la vie politique Française. Ce centre fournit des études au ministère de l'intérieur.
Comment Agir :
  • Il y a des personnes comme vous à travers toute le France (et même en Outre-mer). Ils échangent leurs expériences sur la liste de diffusion reconnaitrelevoteblanc@yahoogroupes.fr. Vous pouvez vous inscrire en passant par l'interface disponible sur le site internet à votre disposition : http://communaute.partiblanc.fr/militant/.
  • Vous pouvez contacter des associations pour leur proposer d'organiser un débat, c'est ce qui va d'ailleurs se passer dans la Drôme ce samedi et s'est passé à Paris Mercredi dernier. L'objectif est évidemment de parler du vote,des procurations et de participation électorale.
  • Les médias locaux sont souvent très disponible à nos revendications, n'hésitez pas à les appeler pour leur signaler vos actions, ou simplement votre présence. L'inexpérience étant plus un argument en notre faveur. compte tenu du ras-le-bol général vis à vis des professionnels de la politique.

N'hésitez pas à donner votre avis afin que ce ne soit pas simplement les "responsables" du parti blanc qui s'y expriment. Le ton y est libre, et quelques fois même très vivifiant.

Merci en tout cas pour votre implications que je vois notamment grâce à la pétition qui a vu son nombre de signatures sensblement augmenter (nous ne sommes pas très loin des 3000 )

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