18 juin 2007

La démission d'un maire

Que ce soit à propos d'Alain Juppé ou bien de Jean-pierre Chevénement : il est bon de rappeler que la démission d'un maire ( qui est d'abord un conseiller municipal ) :

Il y a la loi L258:

[..]Toutefois, dans l'année qui précède le renouvellement général des conseils municipaux [Mars 2008] , les élections complémentaires ne sont obligatoires qu'au cas où le conseil municipal a perdu plus de la moitié de ses membres.
Dans les communes divisées en sections électorales, il y a toujours lieu à élections partielles quand la section a perdu la moitié de ses conseillers.
Donc aucune de ces démissions ne devrait provoquer de nouvelles élections ...

3,42 % de bulletins blancs ... et 40 % d'abstention

C'est ce que nous donne le site du ministère de l'intérieur. On voit par là une augmentation non négligeable de cette expression entre le premier et le second tour.

Certains candidats en ont fait les frais mais le plus édifiant reste le score sur certaine circonscriptions. Voyons le score du candidat Thierry Mariani. En effet même si sa victoire ne fais pas de doutes, les 5,94 % de vote blancs montre une forte opposition sur sa circonscription. L'abstention reste, elle, assez élevée.

Alain Juppé, Patrick Menucci, François Bayrou :les bulletins arbitre de plusieurs ciconscriptions en France ...

Par lequel commencer ?
Les plus grande figures de cette campagne ont eu à souffrir du Vote Blanc... Peu de campagnes auront été marqué par l'impact du vote blanc dans les campagnes présidentielles et législatives.

Allez commençons par celui dont tout le monde parlera cette semaine : Le ministre d'état et ministre du développement durable Alain Juppé... bref le super-vice premier-ministre va être sacrifié sur l'autel du "ministre choisi par le peuple". Son élimination s'est faite au vote blanc près... 2.02 % de bulletins blancs , 746 bulletins blancs sont un peu plus de voix qui séparent Mme Delaunay et M. Juppé (670). La moyenne du pays est plus basse, il y a donc clairement des voix qui ont manqué à M. Juppé et c'était bien l'intention des électeurs. Ne pas comptabiliser les bulletins blancs c'est s'interdire de les étudier. C'est s'interdire de pouvoir l'anticiper. C'est foncer dans un mur en se disant qu'il y aurait bien un moment pour enlever le bandeau sur les yeux...

Ensuite Patrick Menucci, l'inséparable de Ségolène Royal... Celui qui l'a porté pendant toute la campagne présidentielle... perd également avec 3.39% de bulletins blanc et nuls.. soit plus 850 voix. Encore une fois c'est largement au-dessus de la moyenne nationale.. L'électeur a donc voulu ne pas voter ni pour l'un des candidats ni pour l'autre.

La proposition de Nicolas Sarkozy de différencier les bulletins blancs n'est pas suffisante, Il faut les comptabiliser pour pouvoir faire campagne en fonction de leur nombre. Les comptabiliser dans ces différends cas aurait peut être permis de ne pas voir éliminer ces candidats par une campagne plus adaptée...

Ensuite ces deux candidats du Modem voient leur message largement égratignée un niveau hors du commun des votes blancs.. 11,20 % pour ce candidat d'Île-et-Vilaine et 10,02 % pour .... François Bayrou... Son élection n'a donc pas été facilité... par une partie de l'électorat UMP qui n'ont probablement pas apprécié son positionnement anti-sarkozyste.. Le prendra t'il en compte dans ces discours futurs ?
Sa traversée du désert sera l'occasion d'y réfléchir ...

Pour être clair : comptabiliser les bulletins blancs canalisent les votes blancs et évitent de transformer le résultat d'une élection en jeu du hasard. Je le répèterai jusqu'à ce qu'il y est un vrai débat de fond sur ce sujet...

17 juin 2007

Le vote «blanc» ne progresse pas

14/06/2007 21:27 Le vote «blanc» ne progresse pas

Six candidats du Parti blanc se sont présentés pour que le vote blanc soit mieux reconnu

Ils ont été six dimanche dernier 10 juin à se présenter dans toute la France, pour défendre une couleur : le blanc. Inutile de chercher à les positionner sur un curseur gauche-droite, le « Parti blanc » a pour seul programme une meilleure reconnaissance du vote blanc. Dans la configuration actuelle, celui-ci n’apparaît, sans distinction avec les bulletins nuls, que dans la différence entre votants et suffrages exprimés. Dès lors, cette possibilité de marquer sa protestation ou son indécision, sans céder à l’abstention, n’a pas d’impact. Pour y remédier, et attendant que la loi change, le Parti blanc, créé en 2 000, a choisi de présenter, dimanche dernier, des candidats qui serviraient uniquement à comptabiliser les « électeurs blancs », pour pouvoir les faire apparaître dans les tableaux de résultats.

Après une liste aux élections municipales de Caen en 2001, 38 candidats aux législatives de 2002, l’association a été contrainte, financièrement, de n’en présenter que six cette année, à Marseille, Caen, Paris, Toulouse, Bordeaux et Strasbourg. Ils ont totalisé 1 593 voix, avec des scores allant de 0,21 % à 1,04 % selon les circonscriptions, soit approximativement les mêmes qu’en 2002. Mehdi Guiraud, président du Parti blanc et candidat dans la 16e circonscription de Paris, ne se dit pas déçu. « On ne fait pas campagne pour voter blanc, notre objectif est juste de donner la possibilité aux électeurs de le faire », affirme-t-il.

« Le score n’est pas important pour nous », affirme même Géraldine Grün, la candidate dans la 2e circonscription du Bas-Rhin (lire aussi La Croix du 13 février dernier). « Ma déception, ce n’est pas mes 0,74 % mais les 40 % d’abstention », martèle-t-elle, allant jusqu’à dire que « dans une démocratie idéale, il n’y a pas de vote blanc, car tous les électeurs trouvent un candidat qui emporte leur adhésion ». D’ailleurs, en cas de victoire, les candidats du Parti blanc s’étaient engagés à démissionner. « Je sais que notre démarche est subtile, et souvent les gens ne comprennent pas que nous ne sommes pas un vrai parti », reconnaît Géraldine Grün.

Marquer sa différence

L’association fait pourtant tout pour marquer sa différence. Sur leurs affiches, les visages des candidats du Parti blanc n’apparaissaient pas. À la place, cette inscription : « Votez », et cette mention « bulletin blanc mais reconnu ». La démarche est simple, mais les faibles moyens pour mener une vraie campagne d’information n’ont pas permis de l’expliquer. D’ailleurs, dans les circonscriptions où se présentait un candidat blanc, les traditionnels votes blancs et nuls subsistent, et les dépassent souvent.

« Les électeurs n’ont peut-être pas confiance, se disent que c’est une arnaque », estime Mehdi Guiraud, et surtout ils sont peu informés : « On n’a pas eu droit aux grands médias », regrette-t-il. Pour l’heure, l’association a décidé de contacter tous les députés dès leur élection, afin de les inciter à proposer une loi pour la reconnaissance du vote blanc.
Élise DESCAMPS

15 juin 2007

Le suffrage universel en danger

Dimanche, se joue plus que l'on ne peut imaginer. Dimanche c'est le suffrage universel qui est en danger. Mais d'où vient cet alerte trop grave pour être accepter en l'état ?

En vérité nous sommes dans une transition d'une rare importance. A travers tout le pays on a senti un vent d'une vigueur sans pareil et d'une rare pugnacité pendant la campagne présidentielle. Une sourde colère nourrit par cinq année sous le joug d'un affront démocratique ayant renversé les équilibres traditionnels.

Car ce renversement a concrétisé une situation politique qui avait déjà eu l'occasion de s'exprimer dans les urnes en 1995 . Dès cette élection, les bulletins blancs ont atteint prés de 2 millions de bulletins blancs..

Un débat aurait dû apparaitre à ce moment là sur la légitimité d'un président de la république élu avec autant de bulletins blancs. D'autant que Jacques Chirac à eu plus de vote contre lui que pour lui ?

Mais en quoi cela mettrait-il en danger le suffrage universel ? Aujourd'hui il y a le constat de cet abstention massive au premier tour des élections législatives. Celle ci succède à une élection trés personnalisée, et par de nombreux aspects avec des accents populistes. Et déjà on a vu poindre des envies de vote obligatoire. Comme si retirer la liberté d'exercer un droit était la garantie d'un élan civique. Un paradoxe révélateur de la volonté d'écarter l'analyse de la situation par la mise en cause du peuple.

En vérité il s'agit de ce vote intermittent de nos concitoyens. Ceux-ci vont voter lorsque l'enjeu en vaut la chandelle. Et déjà ici et là les partis politiques proposent le vote obligatoire. Certains électeurs disent qu'ils ne veulent pas voter pour un partis qui perd.

Que faire ?
Nous sommes dans une démocratie d'opinion. Cette démocratie d'opinion, à mon sens, date de l'instauration du suffrage universel. Il est illusoire de penser que lorsque l'on donne au plus grand nombre le droit de vote, celui-ci s'exprimera sur la seule base de l'étude raisonnée et comparée de chaque candidat et chaque programme. Cela est heureux d'ailleurs. Un peuple est porté par un homme, une figure, une image. Un pays avance par le désir d'un modèle, d'une utopie et d'une image utopique du futur.

Cette vision idéale de la société est en danger. La mettre en question est le contraire d'une bonne réponse. C'est le pire qu'il pourrait arriver. Or c'est bien cela qui est remis en question lorsque l'on vote pour gagner exclusivement. Il faut savoir se battre et convaincre pour son rêve
. On peut ne pas avoir le même que les autres, car là n'est pas le problème.

En effet, les politiques veulent nous faire penser que le peuple n'est là que pour payer des impôts et voter. Dés le lendemain du vote, le rêve et l'utopie disparaitrait aussitôt. Et non, un citoyen pour pouvoir porter le pays, doit avoir envie de se battre pour le futur et ceci dés le présent imparfait...

Lorsque les médias parlent de vague bleu dés avant les élections ils ne font que montrer une réalité. Mais celle-ci est toujours plus compliqué. La réalité est que d'un coté il y a eu un travail sérieux et de l'autre une arrogance anesthésiante. Cette arrogance n'a pas voulu voir un vote de contestation lors des primaires socialistes. Ce refus de voir la réalité a été en particulier flagrant dans le refus de comptabiliser les bulletins blancs. Cette réalité est donc bien là.

Donc si le vote est décrédibilisé ainsi, c'est bien par l'absence de la comptabilisation des voix dissidente, c'est bien par l'absence de comptabilisation de cette contestation. C'est bien par le refus de voir dans le peuple cette capacité à rêver autre chose.

La faiblesse d'un programme politique, son dépassement pour quelque raison que ce soit, fait partie de la démocratie. Le suffrage universel donne cette capacité à rêver, à donner une expression possible à un renouvellemnt, à une refondation comme on dit en ce moment.

Si les électeurs ne vont pas voter c'est parce que le geste de désaveu est associée à l'abstention. La confusion entre les désaveu et abstention est entretenu par l'absence de bulletins blancs. Ni le vote obligatoire, ni le vote censitaire ne pourrait répondre à ce désaveu.

Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.

A la pèche au votants ....

Ce dimanche préférez le matin pour aller voter... l'après midi il fera un temps à pleurer...

Plus sérieusement, Les journaux ont enfin décidé de se préoccuper de l'abstention La Croix suit Lamour dans le 15ème, Le monde relatent l'appel au sursaut des socialistes, Libération montre les efforts de Dominique Straus-Khan pour rattraper du terrain et le Figaro, lui, regarde ailleurs... et ne parlent pas de l'appel de Fillon pour les électeurs de gauche et du centre que seul la dépèche du midi entre autres met en perspective...

C'est ainsi que cela se passent aujourd'hui, après le silence assourdissant en début de semaine

14 juin 2007

[Colère Blanche] L'Europe contre les citoyens ...

"Nicolas Sarkozy m’avait fait part de son intention de faire approuver cette partie du texte, sans modification, au cours de la session parlementaire du mois de Juillet, pour prouver la détermination de la France de rejoindre le convoi européen. Cette attitude m’a paru juste et raisonnable."

Voilà ce qu'on peut lire sur le tout nouveau blog de Valéry Giscard d'Estaing. C'est ma grande tristesse contrairement à ce que dit l'ancien président de la république :
La première partie, qui porte sur les institutions n’a pas été réellement contestée. Même en France, pendant et depuis le referendum, elle n’a pas été remise en question.
Si la constitution avait été en débat à la suite du résultat du référendum ça se saurait ... Mais qu'est-ce qui me gène dans cette "première partie" ?
Cet article-là (46-4):
La Commission peut, sur initiative d’au moins un million de citoyens de l’Union issus d’un nombre significatif d’États membres, être invitée à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application de la Constitution. La loi européenne arrête les dispositions relatives aux procédures et conditions spécifiques requises pour la présentation d’une telle initiative citoyenne.
Pardon, je sais que ce texte est un tout, qu'il faut le regarder dans son ensemble... Mais franchement je ne saurais attribuer qu'à la seule extrême-gauche le rejet de ce texte. Et encore moins aux souverainistes. Je souhaiterai tellement qu'il y ait un débat sur cette soi-disante démocratie Européenne.

Il n'y en aura pas. Nicolas Sarkozy ne s'en ai jamais caché : voter pour lui, c'est faire passer la convention européenne..

Ce débat est pour moi le fondement de cette démocratie : Nous avons vu depuis plus de quarante ans l'Europe sous l'angle économiste. Qu'on la rende aux citoyens !!

Cette convention est un modèle de langue de bois en la matière. Même les avancées les plus fondamentales - et qui semblaient acquises- sont faites sur la pointes des pieds :
TITRE VI: LA VIE DÉMOCRATIQUE DE L’UNION
Article 44: Principe d’égalité démocratique
Dans toutes ses activités, l’Union respecte le principe de l’égalité de ses citoyens. Ceux-ci bénéficient d’une égale attention de la part des institutions de l’Union.
D'une "égale attention..." Attention, justement il faut faire à ne pas aller trop loin dés fois que l'on y croit... Mon ironie ne peut être à la hauteur de ma colère. Voici comment les Français se dirigent aujourd'hui vers une constitution qui sera adopté sans coups férir...

Dans le silence de l'abstention on entend pas les citoyens crier...

D'aprés Nicolas Sarkozy et Valérie Giscard d'Estaing, la Partie I et II ne contiennent pas d'aspect politique :

"la dimension fondamentalement politique de l’Europe, se posera dans un second temps."

et pourtant qu'est-ce que :

Article 39: Dispositions particulières à la mise en œoeuvre de la politique étrangère et de
sécurité commune
Article 40: Dispositions particulières à la mise en oeuvre de la politique de sécurité et de
défense commune
Article 42: Clause de solidarité
Article 43: Les coopérations renforcées
Article 47: Les partenaires sociaux et le dialogue social autonome
Article 51: Statut des églises et des organisations non confessionnelles
Article 56: L’Union et son environnement proche...

Si tout cela n'est pas une dimension fondamentale de l'Europe, alors oui je suis un incompétent en politique...
Mais alors, dans ce cas là, expliquez-moi ...

P.s : A ceux qui me prendront pour un anti-europe qu'ils me contactent, que je leur explique à mon tour...

12 juin 2007

Une intervention bien tardive...

Avec un peu de retard, je vous prie de bien vouloir m'en excuser, voici l'intervention de Geramain lors du café du commerce le 4 Juin dernier... (!)

Belle intervention donc Germain et très bonnes réponses ..


Suignard paris'cap
Vidéo envoyée par partiblanc

Soirée passionante à Paris Cap


Dommage que cela se termine la semaine prochaine... Mais bon je suis nous nous y retrouverons pour cette dernière soirée.

J'y ai retrouvée un voisin.
que j'invite à me contacter sur mon mail partiblanc[at]gmail.com pour les autres photos


Je suis plutôt content de cette rencontre. Le débat était très clivée. j'espère que les électeurs ne seront pas repousser par les électeurs.

Ils est capitale que la participation soit bien meilleure qu'au premier tour...

Il y a également eu une vidéos faites par mon camarade Germain. Mais c'est encore trop tôt...

11 juin 2007

Rendez-vous ce soir à Paris Cap


Ce soir nous nous trouverons au bar "Le Commerce", 2, rue Planchat dans le 20ème arrondissement (metro Avron ou Rue des Boulets).

ce rendez-vous sera tourné autour du bilan du premier tour.

Et j'espère que nous parlerons un peu d'avenir que ce soit pour le Parti Blanc ou pour l'Europe.

Germain reprendra son étiquette fédéraliste pour présenter des nouveautés.

Mais, je vous fairais une petit vidéo où il vous dira ces propositions...

France info regarde ailleurs...

Ce matin je réagis à propos de France-Info qui semble accepter de ne pas traiter le problème de l'abstention:

Bonjour,

Permettez moi de m'agacez quand au type d'information que vous mettez en avant le lendemain d'une abstention historique ( pour la 5ème République ) . L'avis de l'entraineur de Laure Manaudou me parait être moins signifiant que le score de 1,31 % d'un candidat du Parti Blanc dans le 6ème canton de Bordeaux.. Cela me parait moins signifiant que 40% d'abstention... L'enjeu apparemment absent et une gauche démobilisé est et devrait être au coeur de vos investigations. Car si l'expansion du Parti de Nicolas Sarkozy est extraordinaire. Il n'est pas moins extraordinaire de voir l'effondrement de valeur politique ayant plus de cent ans..

Je trouve scandaleux, qu'il n'y ait pas une prise de conscience de votre rédaction sur ce point. Quand bien même mon analyse serait mauvaise, cette abstention est révélatrice d'une crise institutionnelle. Cette crise était, je vous le rappelle, un des thèmes de la présidentielle.

Comment peut-on, aujourd'hui, parler d'autre choses que de participation électorale ?


10 juin 2007

Et la participation elle, s'éffondre

Pendant que tout ces candidats se crêpent... l'abstention a 38 % se gaussent...
et pourtant il y avait le choix, hein ?

Le résultat est visible sur le site de Versac.

A mon avis, elle est pire encore, si on regardait la représentation française...

déjà quelques tendances :nos scores tournent autour de 0,75%.

Marie-Laurence Gaillot ( Toulouse ) = 0,75%
Carole Hersent-Lechatreux (Caen) = 0,92 %
Géraldine Grün-Nevers (Strasbourg) = 0,74 % VB= 0,9%
Mehdi Guiraud (Paris) = 0,60 % VB=0,71%
Alain Assouad ( Marseille) = 0,21 % sans profession de foi ...
Xavier Forsans ( Bordeaux ) = 1,04% VB=1,73%

Une abstention qui sanctionne la pipolisation de la campagne.

Une abstention qui semble être autour des 45 %.
Un constat est simple :

1) Echec de l'appel au rassemblement à gauche comme à droite. L'élan revendiqué par Ségolène Royal, par Nicolas Sarkozy ou même par François Bayrou n'a pas eu lieu. Les électeurs attendent une concurrence des idées. Il y en avait pas, de fait les électeurs ne sont pas aller voter.

2) Pas d'enjeu donc faute d'une concurrence réelle. Cette concurrence aurait pu être créé par la comptabilisation du vote blanc avec un seuil à 25%.

3)La campagne présidentielle a mobilisé les média, mais cette fois-ci, ils ont boudé cet enjeu fatigué eux-mêmes, ils ont estimés que les français étaient également épuisés par la démocratie.
Publier le message
Les scores de nos candidats arriveront au fur et à mesure ils seront relayés sur le site des législatives.

08 juin 2007

Aller voter, blanc ou pas , mais allez voter !

J'aurai pu aussi bien le dire que Géraldine à Strasbourg.
Mais je le dis à ma manière : Votez, respirez, vivez ! Et commencez dés ce Dimanche.

Dans cette élection législative de 2007 si particulière, tous les scores comptent. Même le score de celui qui sera premier à coup sûr: 75% cela ne dit pas la même choses que 51 %. Et si vous n'y arrivez pas pour un des partis majoritaires, il y en aura au moins dix autres en moyenne qui attendront vos votes. En France, le Parti Blanc en propose six. Et dés ce dimanche le sort en sera jeté...
Arriverons nous à faire baisser l'abstention là où nous serons ? Comment les citoyens réagiront ils, après l'enjeu de l'élection de Nicolas Sarkozy.. ? Personne ne sait vraiment seule le geste des électeurs donnera du poids à leurs votes. Mais ils doivent être nombreux à aller voter.

Votez! C'est la seule conclusion que j'ai pu trouvé chez Maurice hier soir :
Merci à lui de m'avoir invité j'en suis réellement fier.


Photos du Café du Commerce

Lors de notre soirée télévisé avec Germain Suignard, de nombreuses photos ont été prises.

Dont celle-ci où on voit Germain en pleine action et répondant aux questions d'Alessandro. La vidéo est ici.

Les candidats du Parti Blanc

Les candidats blanc sont à la gauche de ce blog. Vous trouverez pour Xavier ( Bordeaux ) et Carole ( Caen ) des mini CV sur leur pages respectives.
Bientôt les autres suivront, allez-y donc régulièrement, d'autant que notre actualité évolue chaque jour.

A la fin de la semaine nous présenterons les lettres de démission lors d'une réunion publique à l'école LAUGIER à 19 heures, Vendredi : 16 rue Laugier 75017 Paris.

Une réunion aura lieu à Bordeaux ce Jeudi :

Jeudi 7 Juin à 20 h 30 à la Salle SON-TAY, 1 Rue Son-Tay à BORDEAUX (33800).

Ce sera l'occasion de répondre aux questions de nos concitoyens.

Rendez-vous là-Bas, donc ce vendredi !

07 juin 2007

Passage sur La chaine Parlementaire


Assemblée Numérique
Vidéo envoyée par partiblanc

Rendez-vous de la semaine.

En vrac les rendez-vous de la semaine :

Jeudi 22h00
Ce soir Rendez-vous chez Maurice Radio Libre sur Radio Néo, que vous pourrez écouter en ligne si vous n'êtes pas à Paris ou sur 98.2 en FM.
deux heures, donc à être cuisiné...

Je ne sais pas comment ça va se passer mais en tout cas je suis fier d'aller chez ce gars...

Lundi Soir
Paris 'cap avait organisé un débat diffusé en direct sur NOOS. avant la diffusion j'ai été interviewé en podcast, Il y avait de nombreux invités.



et ce Mardi 5 Juin, la diffusion d'une petite séquence d'Assemblée Numérique La chaine Parlementaire.

Demain http://www.marianne2007.info, Merci à Anna.

Et puis n'oubliez pas le rendez-vous de Vendredi à 19 H00 16 rue Laugier dans le 17 ème.

02 juin 2007

Géraldine Grün-Nevers : comptabiliser le vote blanc

dans les DNA
vendredi 1er Juin

Géraldine Grün ira voter les 10 et 17 juin. « J'ai même une petite idée de pour qui je vais voter », ajoute-t-elle. Et on peut être sûr que ce ne sera pas pour elle.
En effet, la candidature de cette jeune femme de 30 ans, rédactrice-conceptrice multimédia, diplômée de l'IEP et de l'école de journalisme de Strasbourg (CUEJ), ne vise pas à récolter le maximum de voix pour être élue. La responsable de la cellule locale du « Parti blanc » milite pour la reconnaissance du vote blanc. Pas de raison donc de lui donner sa voix si on est convaincu par l'un des seize autres candidats de la circonscription. Elle espère d'ailleurs faire le moins de voix possible et aucune photo d'elle n'apparaît sur son matériel électoral. Ses bulletins devraient porter la mention « bulletin blanc mais reconnu ».
Melle Grün se dit d'abord « citoyenne », passionnée de droit constitutionnel. Pendant ses études, elle fut frappée d'apprendre que le vote blanc n'était pas comptabilisé, et qu'il n'avait pas plus de poids que les bulletins nuls. « Très européenne », elle milita lors de la campagne sur le référendum européen en 2005, sans prosélytisme ni pour le « oui », ni pour le « non », mais en expliquant le texte aux citoyens.

« Respecter » celui
qui vote blanc

Opposée au vote de protestation qui favorise les extrêmes, ou au vote « à contrecoeur » sans réelle adhésion, elle se fait l'apôtre du « carton blanc », brandi au lieu du carton rouge. « Il ne faut pas avoir honte de ne pas savoir choisir », dit-elle, en imaginant qu'une élection puisse être annulée puis refaite à partir d'un certain nombre de suffrages blancs exprimés. Sa candidature n'ayant d'autre but que de compter les votes blancs, elle démissionnerait aussitôt si elle était élue. « Nous appelons au vote. Celui qui vote blanc n'est pas un abstentionniste, il se déplace, il s'implique en tant que citoyen. Il vient dire quelque chose. Ce n'est pas le respecter que de faire comme s'il n'existait pas. »
La candidature d'un « candidat blanc » à Strasbourg, Paris, Caen, Bordeaux, Marseille et Toulouse, est, espère la candidate, le point de départ d'un mouvement plus large et plus ancré. Et une façon d'interpeller les élus pour qu'ils oeuvrent à réformer l'article L66 du code électoral.

Denis Tricard

Circonscription 2 : Bourse, Krutenau, Esplanade, Neudorf, Musau, Meinau, Neuhof, Port-du-Rhin.

01 juin 2007

RMC : Xavier Forsans

En ligne ici :

Dans cette campagne pour les élections législatives, ils sont 6 à se présenter sous l'égide du " Parti pour la reconnaissance du vote blanc ".

Un parti créé en l'an 2000 et qui avait déjà présenté des candidats pour les municipales de 2001 et les législatives de 2002.
Ils se présentent à Paris, Caen, Strasbourg, Marseille, Toulouse...
Egalement en Gironde, dans la 3ème circonscription (qui comporte notamment l'agglomération Sud de Bordeaux) où Xavier Forsans est candidat pour la première fois (il a 40 ans, c'est un expert comptable marié avec 3 enfants et sa suppléante n'est autre que son épouse).

" Votez blanc, votez Forsans "...
Comment expliquer ce paradoxe (être obligé de voter pour quelqu'un si on veut voter blanc) ?


Quel est le but de ce parti et donc de ses candidats ?



Avec Olivier Schwarz, reporter RMC.

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