Le suffrage universel en danger
Dimanche, se joue plus que l'on ne peut imaginer. Dimanche c'est le suffrage universel qui est en danger. Mais d'où vient cet alerte trop grave pour être accepter en l'état ?
En vérité nous sommes dans une transition d'une rare importance. A travers tout le pays on a senti un vent d'une vigueur sans pareil et d'une rare pugnacité pendant la campagne présidentielle. Une sourde colère nourrit par cinq année sous le joug d'un affront démocratique ayant renversé les équilibres traditionnels.
Car ce renversement a concrétisé une situation politique qui avait déjà eu l'occasion de s'exprimer dans les urnes en 1995 . Dès cette élection, les bulletins blancs ont atteint prés de 2 millions de bulletins blancs..
Un débat aurait dû apparaitre à ce moment là sur la légitimité d'un président de la république élu avec autant de bulletins blancs. D'autant que Jacques Chirac à eu plus de vote contre lui que pour lui ?
Mais en quoi cela mettrait-il en danger le suffrage universel ? Aujourd'hui il y a le constat de cet abstention massive au premier tour des élections législatives. Celle ci succède à une élection trés personnalisée, et par de nombreux aspects avec des accents populistes. Et déjà on a vu poindre des envies de vote obligatoire. Comme si retirer la liberté d'exercer un droit était la garantie d'un élan civique. Un paradoxe révélateur de la volonté d'écarter l'analyse de la situation par la mise en cause du peuple.
En vérité il s'agit de ce vote intermittent de nos concitoyens. Ceux-ci vont voter lorsque l'enjeu en vaut la chandelle. Et déjà ici et là les partis politiques proposent le vote obligatoire. Certains électeurs disent qu'ils ne veulent pas voter pour un partis qui perd.
Que faire ?
Nous sommes dans une démocratie d'opinion. Cette démocratie d'opinion, à mon sens, date de l'instauration du suffrage universel. Il est illusoire de penser que lorsque l'on donne au plus grand nombre le droit de vote, celui-ci s'exprimera sur la seule base de l'étude raisonnée et comparée de chaque candidat et chaque programme. Cela est heureux d'ailleurs. Un peuple est porté par un homme, une figure, une image. Un pays avance par le désir d'un modèle, d'une utopie et d'une image utopique du futur.
Cette vision idéale de la société est en danger. La mettre en question est le contraire d'une bonne réponse. C'est le pire qu'il pourrait arriver. Or c'est bien cela qui est remis en question lorsque l'on vote pour gagner exclusivement. Il faut savoir se battre et convaincre pour son rêve
. On peut ne pas avoir le même que les autres, car là n'est pas le problème.
En effet, les politiques veulent nous faire penser que le peuple n'est là que pour payer des impôts et voter. Dés le lendemain du vote, le rêve et l'utopie disparaitrait aussitôt. Et non, un citoyen pour pouvoir porter le pays, doit avoir envie de se battre pour le futur et ceci dés le présent imparfait...
Lorsque les médias parlent de vague bleu dés avant les élections ils ne font que montrer une réalité. Mais celle-ci est toujours plus compliqué. La réalité est que d'un coté il y a eu un travail sérieux et de l'autre une arrogance anesthésiante. Cette arrogance n'a pas voulu voir un vote de contestation lors des primaires socialistes. Ce refus de voir la réalité a été en particulier flagrant dans le refus de comptabiliser les bulletins blancs. Cette réalité est donc bien là.
Donc si le vote est décrédibilisé ainsi, c'est bien par l'absence de la comptabilisation des voix dissidente, c'est bien par l'absence de comptabilisation de cette contestation. C'est bien par le refus de voir dans le peuple cette capacité à rêver autre chose.
La faiblesse d'un programme politique, son dépassement pour quelque raison que ce soit, fait partie de la démocratie. Le suffrage universel donne cette capacité à rêver, à donner une expression possible à un renouvellemnt, à une refondation comme on dit en ce moment.
Si les électeurs ne vont pas voter c'est parce que le geste de désaveu est associée à l'abstention. La confusion entre les désaveu et abstention est entretenu par l'absence de bulletins blancs. Ni le vote obligatoire, ni le vote censitaire ne pourrait répondre à ce désaveu.
Il n'y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
En vérité nous sommes dans une transition d'une rare importance. A travers tout le pays on a senti un vent d'une vigueur sans pareil et d'une rare pugnacité pendant la campagne présidentielle. Une sourde colère nourrit par cinq année sous le joug d'un affront démocratique ayant renversé les équilibres traditionnels.
Car ce renversement a concrétisé une situation politique qui avait déjà eu l'occasion de s'exprimer dans les urnes en 1995 . Dès cette élection, les bulletins blancs ont atteint prés de 2 millions de bulletins blancs..
Un débat aurait dû apparaitre à ce moment là sur la légitimité d'un président de la république élu avec autant de bulletins blancs. D'autant que Jacques Chirac à eu plus de vote contre lui que pour lui ?
Mais en quoi cela mettrait-il en danger le suffrage universel ? Aujourd'hui il y a le constat de cet abstention massive au premier tour des élections législatives. Celle ci succède à une élection trés personnalisée, et par de nombreux aspects avec des accents populistes. Et déjà on a vu poindre des envies de vote obligatoire. Comme si retirer la liberté d'exercer un droit était la garantie d'un élan civique. Un paradoxe révélateur de la volonté d'écarter l'analyse de la situation par la mise en cause du peuple.
En vérité il s'agit de ce vote intermittent de nos concitoyens. Ceux-ci vont voter lorsque l'enjeu en vaut la chandelle. Et déjà ici et là les partis politiques proposent le vote obligatoire. Certains électeurs disent qu'ils ne veulent pas voter pour un partis qui perd.
Que faire ?
Nous sommes dans une démocratie d'opinion. Cette démocratie d'opinion, à mon sens, date de l'instauration du suffrage universel. Il est illusoire de penser que lorsque l'on donne au plus grand nombre le droit de vote, celui-ci s'exprimera sur la seule base de l'étude raisonnée et comparée de chaque candidat et chaque programme. Cela est heureux d'ailleurs. Un peuple est porté par un homme, une figure, une image. Un pays avance par le désir d'un modèle, d'une utopie et d'une image utopique du futur.
Cette vision idéale de la société est en danger. La mettre en question est le contraire d'une bonne réponse. C'est le pire qu'il pourrait arriver. Or c'est bien cela qui est remis en question lorsque l'on vote pour gagner exclusivement. Il faut savoir se battre et convaincre pour son rêve
. On peut ne pas avoir le même que les autres, car là n'est pas le problème.
En effet, les politiques veulent nous faire penser que le peuple n'est là que pour payer des impôts et voter. Dés le lendemain du vote, le rêve et l'utopie disparaitrait aussitôt. Et non, un citoyen pour pouvoir porter le pays, doit avoir envie de se battre pour le futur et ceci dés le présent imparfait...
Lorsque les médias parlent de vague bleu dés avant les élections ils ne font que montrer une réalité. Mais celle-ci est toujours plus compliqué. La réalité est que d'un coté il y a eu un travail sérieux et de l'autre une arrogance anesthésiante. Cette arrogance n'a pas voulu voir un vote de contestation lors des primaires socialistes. Ce refus de voir la réalité a été en particulier flagrant dans le refus de comptabiliser les bulletins blancs. Cette réalité est donc bien là.
Donc si le vote est décrédibilisé ainsi, c'est bien par l'absence de la comptabilisation des voix dissidente, c'est bien par l'absence de comptabilisation de cette contestation. C'est bien par le refus de voir dans le peuple cette capacité à rêver autre chose.
La faiblesse d'un programme politique, son dépassement pour quelque raison que ce soit, fait partie de la démocratie. Le suffrage universel donne cette capacité à rêver, à donner une expression possible à un renouvellemnt, à une refondation comme on dit en ce moment.
Si les électeurs ne vont pas voter c'est parce que le geste de désaveu est associée à l'abstention. La confusion entre les désaveu et abstention est entretenu par l'absence de bulletins blancs. Ni le vote obligatoire, ni le vote censitaire ne pourrait répondre à ce désaveu.
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Bonjour,
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