Sarkozy invente le gouvernement parlementaire.
L'idée pourraît sembler bonne. Mais cela est, tout de même, assez inqiétant sur de notre éxécutif.
Que c'est il passer se samedi 1 er Avril pour que le Président soit aussi rapidement désavouer, pour qu'ensuite Mr le Premier ministre soit à son tour démunis par les représentants de la majorité et les présidents d'assemblée ?
On sait que tout d'abord hier quelques heures, d'aprés je journal Le Monde et l'Express, que Dominique de Villepin est venu "cadrer" le discours du Président de la république. Il semble que le rapport de pouvoir s'est totalement inversé et que le Premier ministre "tient" Jacques Chirac. Le texte de vendredi soir a été fait en "en complet accord". Alors quoi, la logique du premier ministre, qui a perduré dés le début de la crise et qui a refusé une deuxième lecture du texte est confirmé par le président de la République. Mais ce que je ne saisis plus c'est la réunion de ce matin samedi 1er Avril. A moins que ce soit une plaisanterie ? Nicolas s'anonçait déjà vainqueur hier en déclarant "que la disposition de la loi consacrée au CPE ne soit pas appliquée en l'attente d'un nouveau texte législatif qui la modifierait". Cela ne correspondait déjà pas à la déclaration du président de la république qui déclarait qu'il demandait "au gouvernement de préparer immédiatement deux modifications de la loi sur les points qui ont fait débat . A la limite ce n'est pas si grave, sauf le gouvernement et dirigé par Mr Villepin et que celui-ci refuse une délibération parlementaire donc les ajustements ne pourrait être que des variantes d'applications, il faudrait m'explique comment une loi promulguée peut se voir modifiée et notemment "Le droit du jeune salarié à en connaitre les raisons" , donc l'essentiel ne pouvait que rester. Mr Chirac conscient de ce paradoxes, rajoute qu'il demande au gouvernement qu'"aucun contrat ne soit signée avant d'intégrer ces modifications". Dans la pratique cela consiste à dire ( sans le dire) ( tout en le disant), cette loi ne s'appliquera pas. et aussi à dire "cette loi sera suspendu jusqu'a l'aboutissement des négotiations" et pourtant la loi est promulguée. Donc on fait du sarkozy sans sarkozy... On sait aussi que l'entourage du président ne peut plus supporter le Premier ministre, et que son narcicisme a tendance à l'emmener trés loin de ces prérogatives. Auraient-ils préparer un discours qui biaise la volonté du premier ministre ?
donc de deux choses l'une : Chirac est coincée entre l'intransigeance de son premier ministre et son aversion de Nicolas Sarkozy. Il n'a pas su choisir entre les deux et effectivement : "Il ne saurait y avoir nivaicu ni vainqueur". ..
La nuit a du être difficile pour le premier ministre... Le petit déjeuner avec les présidents des différentes assemblée et les chefs de la majorité pourraît paraitre un renfort. Mais en vérité c'est le président de la majorité qui semble reprendre le choses en mains et invente le gouvernement parlementaire. Ce n'est rien d'autre qu'un contortionnement républicain. On a rarement vu des parlementaires négocier avec les partenaires sociaux. C'est une chance fantastique pour ceux-ci . Il suffirait, en effet que les étudiants se manifestent dans la première circonscription de Haute-Savoie. Envie de faire du sky ? Seyssel, Rumily ou Annecy sont des villes charmantes ou il ne faudrat pas plus de 500 étudiants pour bloquer la ville... Jacques Chirac leur a donner rendez-vous sur la place de la mairie . Evidemment c'est la raison pour laquelle ce n'est pas à un parlementaire de faire des négotiations... Sarkozy, pourquoi c'est pas toi qui met les mains dans la mécanique ? hein ? plutôt que ses messieurs qui n'avait rien demandés ou en tout cas pas tant. Encore une fois lors des situations de crises les légitimités se mesurent. Les rapports de forces s'établissent sur ces bases. La comptabilisation des bulletins blancs permettra un jour de faire en sorte que les parlementaires ne soient pas instrumentalisé par des futures candidats à la présidentiel.
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