09 avril 2007

Le vote blanc : volet présidentiel

Dans ce deuxième volet d'analyse de la note du centre d'analyse stratégique nous aaborderon l'aspect de l'election aux suffrages universel. Cet aspect est abordé dans un premier temps à travers le prisme du référendum. Le référendum en effet necessite une majorité de suffrages exprimé tout comme l'élection présidentielle. Dans ce cas, l'affirmation suivante est amené comme une évidence :
"Il suffirait en effet que le nombre de bulletins blancs soit supérieur à celui des voix positives. Le vote blanc s’allierait donc au « non » au sein d’une majorité de rejet"
Pourquoi le vote blanc s'allierait-il au "non" ? Exprime t'il la même chose ? Lorsque qu'un électeur vote blanc souhaite dire non à la question est-ce un refus ou un doute ? Il y a rejet et rejet. Certes Le rejet d'une question peut se manifester en disant "non" mais elle peut aussi être en exprimant une non-recevabilité de la question et dire "je ne peux pas répondre, reformuler votre question".

Du coup il y a une contradiction avec le cas péruvien qui justement fonctionne correctement :
Cela peut d’ailleurs, dans une certaine mesure, être rapproché du cas péruvien : le Jury National des Affaires Electorales est en effet tenu de déclarer la nullité totale des élections lorsque les votes blancs ou nuls, ensemble ou séparément, sont supérieurs aux deux tiers du résultat des bulletins valides.
00Effectivement dans ce cas le vote blanc ou nuls provoque la "nullité totale de l'élection" mais ne signifie pas qu'une réponse a été donné au référendum et dans ce cas l'élection est invalidé. Replanifié ou reformulé, il n'y a simplement pas de réponse donné à la question, il ne s'agit pas non plus d'un refus. On peut simplement prendre l'exemple du référendum sur la constitution européenne qui avec plus de 25% de vote blanc aurait put être reprogrammé six mois plus tard. Ce qui aurait permis de rediscuter l'information des citoyens et de sortir du contexte politique.

Dans le cas de l'élection présidentielle, Il y a une extrapolation de la théorie précédente : Les vote blancs s'additionneraient au vote de l'adversaire perdant. Cette logique n'ayant aucun bon sens, il aurait trés bien pu être interprétés comme en Grêce ou le vote blanc s'additionne au vainqueur. Selon l'interprétation faite dans la note :
Or, dans le cas du second tour, où ne peuvent se maintenir que les deux candidats arrivés en tête au tour précédent, une telle majorité ne relèverait plus de l’évidence.
puisque par exemple :
En témoigne l’élection de 1995. Si le vote blanc avait été comptabilisé comme un suffrage exprimé, l’élection de Jacques Chirac n’aurait pu être proclamée : ses 52,6 % se seraient en effet mués en 49,5 %, le plaçant en deçà de la majorité absolue.
Ce qui signifie que ceux qui ont voté blanc aurait très bien pu voter pour Lionel Jospin à l'époque... s'ils avaient deviné la règle établi ici. Très clairement l'interprétation dépend de la règle donné aux conséquences du vote blanc. Or cette règle varie au cours de la note: Au départ dans le cas des municipales les sièges vides ne sont pas concevable puis à la fin du document les votes blancs s'allient à l'opposition...
Il faudrait simplement s'accorder sur une règle : celle que je propose au début de l'analyse :
Aucun sièges ne pouvant être attribuée aux votes blancs, seul le rapport des votes blancs par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection.
La conclusion fera l'objet d'un billet..

08 avril 2007

Gérard Schivardi votera blanc au second tour

Je me demande si cela ne sera pas l'action politique la plus médiatisé de ce candidat de gauche : En 2002 nous avions eu beaucoup de soutiens de la part des maires. Cela est peut être une manière pour lui de sortir de ce piège qu'à été pour lui cette élection. En effet dans les médias ce ne fut que raillerie.
Il aura eu certe un peu de médias mais la complaisance n'aura pas été la même qu'avec les partis de gouvernement. Le discours pour replacer les "petits maires" dans la campagne n'aura pas été aidé par le ton de beaucoup de journalistes qui semblait se préoccuper plus de son petit score que de la situation des petites communes.
Dommage, mais la démocratie en France en est là; faite de ces differends acteurs et les journalistes ont leur part de responsabilité.
Il y en a plusieurs qui réclame l'utilisation du vote blanc en ce qui les concerne : Bayrou, Bové et peut-être désormais Schivardi...

Revue de blogs 9 : Les indécis agacés !

A travers la bolgosphére qui n'en finit pas de croître , avec plus de 70 millions de blogs d'aprés david sifry's.

Et des nouveaux sujets apparaissent sans pour autant trouver preneur :








Et cette rumeur sur Nicolas Sarkozy qui met tant de temps à apparaitre que je commence à me dire non qu'elle est fausse mais qu'en fait, je me demande si les gens s'en préoccupent, vu que presque tout le monde est au courant mais que personne ose le dire...

Mais le sujet n'est pas au "gossips" sur la vie personnelle de nos politiques mais plutôt à cette élection qui plus que jamais semble agacer les indécis :
Comme par exemple sur le blog de Fabrice et Milena, on se demande si on voter pour le moins pire ou si on va voter blanc. Cette question semble se poser sur un autre blog qui semble-t'il aurait préféré que le vote blanc ait éxisté en 2002 tant le vote Chirac du second tour a sembler donner un blanc-seing au fondateur de l'UMP. Ce vote qui ne fut pas suffisemment bien utilisé à son gôut :
" je regrette un peu quand je vois où ça nous a mené aujourd'hui. Avec du recul, je me dit qu'un vote blanc aurait aidé les umpistes à garder la tête froide."
Un point commun toutefois entre ces bloggeurs : La volonté de dire non à chacun des candidats, en les observant. si les griefs sont differends ils déplorent la propention au petites phrases.

Le vote blanc serait donc un geste réfléchi, une sorte d'alternative au vote extrême. c'est ce que l'on peut retrouver sur le blog utopie :
"..quand j'entend que certains, pour exprimer leur mécontentement.... comptent voter "fachos".... j'ouvre les oreilles, l'horreur de ce que j'entend, me fait bouillir au fond de moi.[..]Tous ceux qui ne sont pas contents, unissions nous et essayons ensemble de le leurs démontrer, en votant blanc (tous un même bulletin)même si pas de prise en compte cette fois encore, un jour peut-être, on nous entendra... mais pas de déviations..par pitié..faut arrêter les c.."
Je ne voudrais pas finir ce petit compte-rendu sans parler du combat pour ne pas avoir de machine à voter de Pierre Muller. Cette inquiétude est assez bien décrite dans cet article de Thierry Vedel. L'embétant pour moi est évidemment sur le fait que les machines à voter est le seul élément qui donne la possiblité aux électeurs de voter blanc. C'est un paradoxe puisque ces machines sont aussi peu fiables puisque l'électronique et l'informatique peuvent dissimuler des malversations. Que faudrait-il faire ? dire oui à l'électronique au nom du progrés ou refuser au nom de la démocratie ... Je choisis la démocratie.






07 avril 2007

le vote blanc par le centre d'analyse stratégique

Voici de l'analyse de la note de veille publié par Centre d'Analyse Stratégique.

La partie qui suit est plus appropriée à nos questions. En effet dans les derniers paragraphes, les arguments de fond apparaissent avec l'application de la comptabilisation du vote

blanc dans les differends modes de scrutins.

Le premier cas de l'élection proportionnelle est assez vite évacué avec une conclusion surprenante:

"Dans le cadre des élections à la représentation proportionnelle (élections européennes et régionales), la reconnaissance du vote blanc n’aurait aucun effet sur la répartition des sièges"

La raison en est simple :

Des bulletins blancs ne peuvent, logiquement, entraîner l’attribution de sièges au bénéfice d’une liste qui n’existe pas

Le vote blanc ne porterait donc à aucune conséquence dans ces cas là ... Et d'aprés l'auteur cela expliquerait la reconnaissance du vote blanc en Suède. Il se trouve cependant qu'en Suède qu'une majorité de bulletins blancs invalide l'élection. C'est donc ce qui pourrait être considéré dans le cas des élections proportionnelles :

Aucun sièges ne pouvant être attribuée au votes blancs, seul le rapport vote blanc par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection comme en Suède (Article 25 ), justement.

Je regrette le peu de curiosité de l'auteur qui aurait pu pousser lègèrement plus loin son enquète sans en rester aux apparences.

Ensuite la deuxième partie s'adresse à l'un des arguments principaux des adversaires du vote blanc. Le scrutin majoritaire, à deux tours, propre aux élections cantonales et législatives. Dans le cas de ces deux élections en effet c'est le candidat ayant obtenu la majorité absolue des voix qui remporte l'élection. C'est d'ailleurs ce qui provoque les marchandages de second tour dans les fameuses triangulaires.

Or, le décompte des bulletins blancs entraînerait mécaniquement une élévation du seuil de cette majorité, et rendrait ainsi plus souvent nécessaire l’organisation d’un second tour.

Puisque cela arrive déjà je ne vois pas en quoi cela serait un problème. En dehors de démontrer un deficit de légitimité des candidats en présence. De plus ces arguments sont une reformulation de l'argumentation faite par Jean-François Copé le 30 Janvier 2003:

Aux élections au scrutin majoritaire à deux tours, telles que les élections législatives, le décompte des bulletins blancs parmi les suffrages exprimés aurait pour premier effet d'élever le chiffre de la majorité absolue. L'élection d'un candidat au premier tour serait ainsi rendue plus difficile, ce qui augmenterait le nombre des cas où il faudrait procéder à un second tour.

Jean-françois copé devrait demander des droits d'auteurs...

Encore une fois, l'argumentation en reste là. Ce n'est pas la grande nouveauté dans l'argumentation, la voici, d'ailleurs :

En ce qui concerne les élections municipales, la comptabilisation des votes blancs pourrait, dans une certaine mesure, conduire à un appauvrissement du jeu démocratique : dans les communes de 3 500 habitants et plus, les listes qui n’obtiennent pas 5 % des suffrages exprimés ne sont pas admises à répartition des sièges. Dans le cadre d’une prise en compte des votes blancs, ce seuil serait évidemment plus conséquent en nombre de voix et pénaliserait ainsi les « petites » listes.
Ah effectivement, c'est la seule nouveauté, voilà que désormais les petites listes se voient prise en compte dans les reflexions, et qu'en vertu de l'article 262 du code électoral. les petites listes seraient lésés du fait du plus grand nombre de suffrages exprimés. Effectivement cet argument est valable si on considère le vote blanc comme un vote partisans. La répartitions peut trés bien se faire avec des votes partisans ( vote pour les partis ). C'est d'ailleurs étrange que dans un cas on considère que "Des bulletins blancs ne peuvent, logiquement, entraîner l’attribution de sièges au bénéfice d’une liste qui n’existe pas" puis ensuite dire que ces sièges devrait implicitement être réservé au décompte du vote blanc. Puisque qu'en effet on validant la comparaison des scores avec les autres scores et celui du vote blanc on répartie les vote blanc entre tous les candidats. Pour être plus clair,-et c'est un des soucis de cette affirmation que son manque de clarté- Admettons que dans le cas d'aujourd'hui le vote blanc face 20% des voix. Il n'a aucune conséquence.



petite liste vert bleu rouge rose blanc
cas normal 100 6 15 40 30 9 25
répartition des sièges 20 1 3 8 6 2
cas simulé 80 4,8 12 32 24 7,2
répartition des sièges 19 0 3 8 6 2

Dans le cas évoqué par l'auteur, un siège serait retiré du conseil municipal. Or le vote blanc n'est pas un siège vide comme c'est indiqué plus haut. Dans ce cas ce qui serait fait c'est de répartir le ou les sièges des petits partis entre les partis ayant eu largement au dessus de 5% de voix.Cette hypothése a effectivement pour effet de nier la proposition précédente qui est simplement de donner au vote blanc des conséquences électorales et non simplement statistiques ou mathématiques. je me permet de rappeler la proposition faite plus haut :

Aucun sièges ne pouvant être attribuée au votes blancs, seul le rapport vote blanc par rapport aux suffrages exprimés devra invalider l'élection comme en Suède (Article 25 ), justement.


L'analyse du cas des présidentielles au prochain billet..

06 avril 2007

Une génération s'engage

Longue vie à cette initiative !!

Bilan de quelques actions

Certains d'entre vous avait souhaité militer sur le terrain en faveur de la reconnaissance du vote blanc.
Je vous remercie car , bien que la question du vote utile n'a pas de rapport avec la reconnaissance du vote blanc, j'ai conscience tout comme vous que le rejet est facile.
Cela doit être considéré comme un encouragement à la pédagogie et la clarification.
Vous le savez sans doute, il ne s'agit de prôner le vote blanc, mais d'informer nos élus et nos concitoyens pour préparer une réforme du mode de scrutins dés la rentrée 2007 qui prennent en compte les bulletins blancs dans les suffrages exprimés.
Ce travail se fait dès aujourd'hui, en période électorale, car les esprits y sont sensibilisé. L'idée serait d'avoir une vue d'ensemble des points de vue sur la question, et de se donner les moyens de convaincre de cette réforme civique.


Quelques éléments encourageants :

  • Nous avons des soutiens dans tous les partis politiques de Gouvernement (en dehors du PC que je n'ai pas encore contacté).Thierry Marianni (UMP),Gérard Vignoble(UDF), Najat Belkacem(PS),etc... ( http://monsieurvoteblanc.blogspot.com)
  • Le centre d'analyse stratégique a publié une note sur la reconnaissance du vote blanc le 2 avril. Cela signifie que le premier ministre se pose la question de cet outil de contestation.
  • Une étudiante a proposé de créer une section étudiante, à la suite d'un vote mise en place dans sa fac où elle a imposé l'utilisation du vote blanc et sa différenciation des votes nuls.Son expérience démontre d'ailleurs que reco vote blanc n'empêche pas le vote utile.
  • Un article sur une de nos militantes devrait être publié la semaine prochaine dans le Nouvel Observateur. France 3 et lemonde.fr ont reporté l'interview qu'il devait faire en région parisienne cette semaine. à Marseille un de nos responsables a été contacté par France 3.
  • La part des votants blancs a été évalué à près de dix pour cent en février par le Cevipof, qui est le Centre d'étude de la vie politique Française. Ce centre fournit des études au ministère de l'intérieur.
Comment Agir :
  • Il y a des personnes comme vous à travers toute le France (et même en Outre-mer). Ils échangent leurs expériences sur la liste de diffusion reconnaitrelevoteblanc@yahoogroupes.fr. Vous pouvez vous inscrire en passant par l'interface disponible sur le site internet à votre disposition : http://communaute.partiblanc.fr/militant/.
  • Vous pouvez contacter des associations pour leur proposer d'organiser un débat, c'est ce qui va d'ailleurs se passer dans la Drôme ce samedi et s'est passé à Paris Mercredi dernier. L'objectif est évidemment de parler du vote,des procurations et de participation électorale.
  • Les médias locaux sont souvent très disponible à nos revendications, n'hésitez pas à les appeler pour leur signaler vos actions, ou simplement votre présence. L'inexpérience étant plus un argument en notre faveur. compte tenu du ras-le-bol général vis à vis des professionnels de la politique.

N'hésitez pas à donner votre avis afin que ce ne soit pas simplement les "responsables" du parti blanc qui s'y expriment. Le ton y est libre, et quelques fois même très vivifiant.

Merci en tout cas pour votre implications que je vois notamment grâce à la pétition qui a vu son nombre de signatures sensblement augmenter (nous ne sommes pas très loin des 3000 )

05 avril 2007

Centre d'analyse stratégique: Analyse, Le vote blanc et son sens

Une note de synthése (pdf) issu du travail de la centre d'analyse stratégique du gouvernement directement sous l'autorité du cabinet du premier ministre.

Ce centre a pour objectif "d’éclairer le Gouvernement dans la définition et la mise en œuvre de ses orientations stratégiques en matière économique, sociale, environnementale ou culturelle."

Pour moi cela ressemble a une prise de conscience du gouvernement sur la question. Il est intéressant de regarder les éléments mis en avant dans cette étude pour voir si des préjugés sont entretenu.

Cette étude est très complète et aborde des points que je n'avais jamais exploré. Ainsi, dans la première partie historique, j'ai appris qu'un des partis à avoir appelé à voter blanc pour la première fois est le PSU au second tour de l'élection de 1969. A l'époque le PSU échoua au premier tour avec 3,6 % de voix pour leur dirigeant, Michel Rocard. De fait, la droite et le centre droit était loin de craindre cet appel. Ce fut logiquement George Pompidou qui fut élu.

La partie analytique commence par constater une augmentation des votes blancs et nuls dés les années 80. La thèse contestable d'une crise de la représentation est écartée, mais la vraie raison n'est pas approfondie. En effet, il est à remarquer le caractère croissant du vote intermittent des électeurs. Je partage donc le point de vue de Anne Jadot, croisée au cours de la rencontre organisée par La constituante. Son point de vue, si j'ai bien tout compris, est que l'électeur utilise son vote de manière moins systématique qu'auparavant et qu'à chaque élection, celui-ci renégocie son vote avec les propositions des candidats, et donc la montée du vote blancs et nuls devrait plus être associée au résultat de cette renégociation de plus en plus stérile.

Malheureusement, par la suite, le caractère non-idéologique se perd dans des formules ironiques :
.."un faisceau d’interprétations savantes et politiques tend désormais à faire du vote blanc une pratique en soi"..
et puis cette attaque directe vers Anne Muxel et Dominique reynié :
.."le vote blanc paraît désormais jouir d’une réelle prise en compte de la part de certains analystes du processus électoral français"..
Et puis ce dernier montre l'état d'esprit dubitatif dans l'observation de faits avérés
"le vote blanc est pour sa part perçu comme un acte raisonné. En choisissant cette option, l’électeur accomplirait un geste « très pensé », informé, « sophistiqué » et « politique »."
Pourquoi "perçu" ? pourquoi "accomplirait" ? Que faut-il de plus à ces analystes pour constater qu'un électeur qui prépare son bulletin blanc chez lui pour l'amener le jour du vote dans les bureaux de vote et s'exprimer ainsi contre l'élan d'un vote nul qui aurait pû être tellement plus facile ? L'article fait ici directement référence au propos de Dominique Reynié. Ainsi l'article semble ridiculiser ces deux scientifiques en insinuant presque un plagia d'Alain Lancelot, qui définissait le vote blanc comme l'acte le plus éxigeant de l' électorat dés 1960.

Un paradoxe apparent difficile à assumer : civisme et contestation.
Ainsi le conditionnel de rigueur réapparaît lorsque l'auteur exprime un doute :
"..le fait de se rendre dans un bureau de vote assurerait en effet une dimension civique au vote blanc"..
Au minimum elle assure ce caractère civique, et c'est la moindre de ces conséquences...
L'interprétation qui s'ensuit utilise elle aussi des conditionnels et va pourtant en sens unique:
une désapprobation à l’égard de l’offre proposée au corps électoral qui conduirait «paradoxalement » au sentiment d'une « insuffisance » de l’offre électorale. cela pour placer un aller-retour sémantique vers un argument décrédibilisant : "indifférence vis-à-vis de la politique". Ecrire cela quelque ligne après "éxigeance", "sophistiqué" ou "trés pensé" est trés fort de mauvaise foi à mon avis.
L'auteur a le droit d'avoir son opinion sur le vote blanc, mais de là à le ridiculiser dans un document officiel ?

Malgré tout, dans ce paragraphe, je crois voir qu'au plus haut de l'état des questions sont en train de se poser :
Dans ce raisonnement, que semble admettre un nombre croissant d’acteurs de l’espace politique, le vote blanc exprime donc quelque chose – ne serait-ce qu’une contestation. Ces acteurs s’interrogent, par conséquent, sur les raisons pouvant expliquer que les votes blancs soient exclus des suffrages exprimés. Cette situation leur paraît en effet entretenir une forme d’inégalité des votants devant le dépouillement.
Ces propos semble impliquer clairement que des décisions vont être prise. Puisque l'inégalité semble être évidente... youpi... !
Oui, mais comment ?
Le calcul serait fait par rapport aux inscrits puisque "ces votes ne sont pas appréhendés comme des « suffrages exprimés»".
Ainsi la décision qui semble-t'il serait prise est celle-ci : comptabilisation des bulletins blancs en tant que voix non exprimés et donc dans l'abstention mais décompte à part... C'est ce qui s'apelle noyer le poisson... Mais ceci n'est qu'une supposition. Cela va m'imposer à changer un tout petit peu mon discours.
Je m'arrête là pour aujourd'hui. Il se fait tard..
Je continuerai demain avec les arguments plus habituels et qui correspondent à ceux qui étaient données lors du débat à l'Assemblée Nationale en 2003.








04 avril 2007

Teasing : Une Jeune blanc


Vous en saurez plus sur Agoravox..


bientôt

bientôt

Revue de Web 8


Des photos ici
aussi belles que celle-ci :
un grand merci Laetitia !

02 avril 2007

Des jeunes sur la politique : bidon sans le vote blanc, peut-être avec le vote blanc

Voilà ce que pensent quelques jeunes des conséquences du vote blanc. Milles excuses pour le son, je n'ai pas les moyens de faire mieux.


A mon grand regrêt j'ai arrété trop vite mon enregistreur et du coup je n'ai pas enregistré cette idée de cahier de doléances.
Voilà c'est fait.
J'ai particulièrement apprécié l'avis donné par ces jeunes gens, leur conclusion, qui je l'espère n'a pas été trop aiguillée par mes questions est si unanime que cela en devient assez incroyable :
En cas de majorité du vote blanc les candidats sont inéligibles et de nouveaux candidats se présente.
Voilà comment les citoyens s'oppose si directement aux élus qui évidemment refusent de répondre aux questions ( suivre mon regard vers Bayrou, Bové ou Voynet ..)

Interview sur Radio Nova


Radio Nova, C'est une radio parisienne qui a découvert de nombreux talent comme Edouard Baer, Jamel debbouze, etc.. elle a souvent été à l'avant-garde des modes musicales. Toujours la première à donner sa place aux jeunes talents. Elle reste incontournable pour écouter les styles de musiques un peu alternatives mais toujours festives.

En marge de la manifestation "Votons pour la planète", j'ai donc été interrogé sur le vote blanc par Magalie(?).

Audio:José bové à propos de la reconnaissance du vote blanc

J'ai réussi à le chopper le moustachu du Larzac... Dans le genre savonette pour les questions il est fortiche le bougre. Dites moi ce que vous en en pensez :
C'était en marge de la manif de Nicolas Hulot j'ai réussi à causer avec le desobéissant civique... Imaginez qu'on a fait au pas de charge , de l'esplanade en bas au musée de l'homme, quasi en courant parce qu'il devait aller à France 3.
Pour une fois je ne suis pas mécontent de moi..
Et puis un jour viendra où j'aurai les moyens de me payer un vrai enregistreur...
Je crois que j'ai été pris en photo au moment où le monsieur causait avec Bruno Rebelle. j'étais derrière les deux élites écolos.

ps: au freemen qui soutienne bové, vous avez un lien où il parle explicitement de la reconnnaissance du vote blanc svp. J'ai fouillé mon google partout, j'ai dû le louper..

Votons pour la planète , au pire votons blancs, pour rester en vie

C'était au rassemblement de Nicolas Hulot où l'ambiance était fantastique. C'est vraiment dommage que les médias n'ait pas fait l'effort de mieux rendre. C'était beau et pour une fois ça ressemblait à ce fameux rassemblement de Martin Luther King à Washington. C'était réellement beau et superbe.




J'y ai croisé ces jeunes gens que j'ai interviewé sur la question du vote blanc.





J'y étais accompagné de Marc Dumas responsale de l'association En vie simplement, Marc Dumas, pour distribuer quelque tracts sur la reconnaissance du vote blanc.

01 avril 2007

Faut-il rendre le vote obligatoire ? (Invitation à la conférence-débat du 4 avril)


Conférence-débat du 4 avril / inscription obligatoire auprès de coordination@danslacite.org
Faut-il sanctionner ceux qui ne votent pas ? Et si oui, quelles sanctions ? Et si non, comment rendre l'acte de vote plus désirable ?
La crise politique est réelle aujourd'hui en France. Elle se traduit par une dégradation de l'image de la classe politique, une chute de l'engagement politique et par des abstentions et des votes blancs et nuls en augmentation constante. Les records d'abstention ont notamment été atteints au cours de ces dernières années. L'abstention n'est assurément pas un signe de bonne santé pour une démocratie. Mais quelles réformes, quelles mesures auraient pour conséquence de la faire disparaître ou tout du moins de la réduire de façon importante ?
Nous vous proposons d'échanger sur ce thème le mercredi 4 avril prochain avec :
- Anne Jadot, Docteur en science politique et chercheur associée aux enquêtes électorales du CEVIPOF

- Mehdi Guiraud, Président du " Parti blanc, parti pour la reconnaissance du vote blanc ". Pour le parti blanc, la reconnaissance et donc la comptabilisation du vote blanc permettraient de dissocier le vote d'accord du vote de contestation, de faire diminuer l'abstention et les votes de sanction et d'avoir une idée du paysage réel de notre pays.

- Stéphane Crozat et Sylvain Spinelli (" v otedevaleur.info ") qui promeuvent un système de vote qui exprimerait plus fidèlement ce que pense ou ressent l'électeur, ce qui aurait pour conséquence de rapprocher le citoyen du système démocratique. Au lieu de voter pour un tel, et par conséquent contre tous les autres, l'électeur donne une valeur à chaque candidat, par exemple de -2 à +2. Au dépouillement, on additionne les points attribués par tous les électeurs à chaque candidat, le candidat qui obtient le plus de points l'emporte.

Débattons !

Rendez-vous au " Progrès "
1 rue de Bretagne (Paris 3ème)
4 avril - 19 h 30

L'inscription est gratuite mais obligatoire (par retour de mail avant le 31 mars)

Attention inscrivez-vous rapidemment le nombre de place est limité.


> Cette conférence est organisée par Laconstituante.org

> LaConstituante.org est coordonnée par l'association Dans la Cité ( www.danslacite.asso.fr)

Revue du Web 7

Cette revue du web 7 ne cesse de me ravir. La demande me parait unanime et variée, et toujours avc la même expression : Je ne souhaite voter pour aucun des candidats.

Et souvent avec un ton qui varie on voit les citoyens examiner froidement la situation : un par un, les candidats tombent et les arguments sont souvent simples mais pas simplistes : "

Le vote blanc, c'est la possibilité de voter sans prendre "parti". "
Je partage le sentiment de ce blog sur le vote utile :
Qu'est-ce que c'est que cette démocratie qui impose de voter "utile" dès le premier tour des élections sans pouvoir exprimer ses opinions ?
Et qui plus loin, aprés avoir déplorer la confiscation de l'expression républicaine qu'est le vote utile :
"la seule manière de se désolidariser de cette mascarade grossière, de ce dévoiement des institutions républicaines, de cette manipulation de l'implication citoyenne, ne serait-elle pas de voter blanc, comme dans La lucidité, le roman de José Saramago ?"
D'autres voix encore qui demande une recomposition totale du système dont le vote blanc serait l'outil déclencheur, l'abstention étant "un maintiende la décadence" :

Certes, ne pas aller voter serait l'aveu qu'on se désintéresse de notre sort en plus de se voir taxer par notre conscience de collaborateur au maintien de la décadence. Mais en même temps, y participer, c'est montrer une fois de plus qu'on est des pantins pendus aux lèvres de ces hypnotiseurs. Fort heureusement, il y a le bulletin blanc; un vote que nous devrons considérer de plus en plus comme le moyen de crier notre désapprobation et acculer les politiques afin qu'ils soient forcés d'accoucher d'une autre constitution sous peine d'avoir à subir les affres d'une révolte populaire.
Une sixième république ?; peut-être. Un système politique moins cafouilleux qui ne maltraite plus les individus ?; c'est certain.
Si je suis d'accord avec le constat et l'outil, je le suis moins sur le fait d'appeler à voter blanc. Il faut voter, oui. Voter pour le meilleur des projets, ça tombe sous le sens. Enfin voter blanc par défaut ou pour rejeter tous les autres candidats.

30 mars 2007

[COLERE BLANCHE]Multirécidiviste ? Des questions persistent.


Gare du Nord
Vidéo envoyée par martino5



Dans le post post-printemps des bloggeurs précédemment j'avais inclus une vidéo qui semble avoir été refusé, ou en tout cas supprimé. En voici une nouvelle qui semble refaire un résumé plus réaliste de ce qui s'est passé le Mardi 27 Mars à la Gare du Nord.

C'est incroyable ce terme de multi-récidiviste, c'est le tomahawk de la communication répressive. Dés lors que l'on entend ce terme. Plus aucune réflexions n'est possible, plus aucune excuses.

Et pourtant.
Lorsque François Baroin déclare d'entrée un coupable qui serait le contrevenant comme étant un multi-récidiviste quasiment en fuite, puisque qu'il était censée faire l'objet d'un arrêté de reconduite à la frontière. Il l'associe directement comme étant à l'origine des émeutes. La vidéo montre à quel point cela est faux.
censé puisque celui-ci est venu à l'âge de dix ans en France et que dans sa famille il était le seul à ne pas avoir profité du regroupement familial pour devenir Français.

Mais les propos du ministre de l'intérieur François Baroin sont définitifs :
"La personne qui a été à l'origine de ce contrôle qui a provoqué ces actes de violence inacceptables est un récidiviste défavorablement connu des services de police et de surcroît entré illégalement sur le territoire".
Il a été arrêté et jugé en comparution immédiate.
Cela rappelle l'histoire de ce corse qui a demandé la condamnation de Nicolas Sarkozy. François Baroin sera t'il condamné ? Le Figaro n'a pas hésité à placer le terme multirécidiviste,
Thème de campagne de l'ancien Ministre d'état, Ministre de l'intérieur et ministre de l'aménagement du territoire. Un syndicat se demande même s'il n'y a pas manipulation.

Voilà donc un homme en prison, parce qu'a une semaine de l'obtention de son titre de séjour, il a essayé d'échapper à une police dont on ne sait plus si elle représente encore la sureté nationale. Certains citoyens ont douté de leur bonne foi. Parce qu'il y a cette histoire du jeune garçon dont on m'a parlé également. J'ai interrogé des techniciens de surface qui travaille dans la gare, qui m'ont raconté la même chose.
Est-ce une rumeur ? N'y a t'il pas de films vidéo dans cette gare ultra filmé ? Où il y a des caméra partout ? je reste surpris du manque de curiosité de nos journalistes si promptes à demander des bavures dans certains cas et pas dans d'autres...
Où est ce jeune homme au bras cassé ? Est-ce une exagération ? Je pense que c'est possible que cela est dérivé. Parce que je n'ai jamais vu de telle violence dans cette gare alors que le comportement des policiers est humiliant à l'égard des voyous. Les promenant tout du long de la gare jusqu'au commissariat les menottes au mains sous le regard de tous.
Sommes-nous un pays moderne ? Voulons-nous le devenir ?
Il y a à cet endroit tous les jours des arrestations, tous les jours des contrôles. Je m'y suis déjà fait contrôlé, et je n'ai jamais eu d'autres problèmes. Pourquoi aujourd'hui ? Comment se fait il que notre état soit aussi tendu ? Et ce môme au bras soi-disant cassé, pourquoi personne se demande si cela est vrai ?
Les erreurs aujourd'hui s'accumulent..

Revue de web 6


Les soutiens nous viennent de tous coté, par exemple ceux qui ont l'esprit sportif et qui soutiennent la reconnaissance du vote blanc. L'illogisme féminin s'exprime aussi et arrive à la même conclusion que d'autres : Il faut militer pour la reconnaissance du vote blanc. En effet pour elle la non comptabilisation des bulletins blancs est une spoliation inconcevable : Moi j’appelle ça une spoliation d’intention et je ne vois aucune différence entre cette manière d’agir on ne peut plus fourbe et la déclaration de l’impudent violeur qui prétend sans vergogne : « Je savais bien que son non voulait dire oui ».

Elle répond aux éventuels détracteurs :
La possibilité que les votes blancs plongent le pays dans le marasme en remportant les suffrages lors du deuxième tour d’élections présidentielles ?
Que je sache, il est arrivé que le poste de Président de la République se retrouve vacant suite à un impondérable. Il est arrivé, par exemple, qu’un Président de la République décède en cours de mandat (Félix Faure, Georges Pompidou) et le Président du Sénat l’a alors remplacé sans que la France subisse le moindre préjudice pendant son intérim.

Il y a ceux aussi qui explore méthodiquement chaque candidat, consciensieusement donc leur vote vers le candidat éligible est pesé et cela donne pour lui le vote blanc. Je ne sais pas s'il souhaite que le vote blanc soit reconnu mais une chose est sûr pour lui le vote blanc est irremplaçable.. Si quelqu'un me dit encore avec ça que ceux qui vote blanc ne s'interresse pas à la politique ...
Le dessin vient de ce blog.
La course de la vie continue chez les étudiants. Dans un coup de vent, il y a un appel, à ne pas avoir peur du vote blanc. C'est tout pour aujourd'hui... les autres attendront leu tour...

29 mars 2007

ben non vous avez faux Monsieur le journal le monde

Dans l'édito d'aujourd'hui du Journal le monde :
en un an, 1,8 million de Français supplémentaires ont choisi de demander leur carte d'électeur. C'est la plus forte poussée enregistrée depuis un quart de siècle, nettement supérieure à l'évolution démographique.
Ben non, c'est faux j'avais déjà indiqué que la rapport de l'évolution de la population et l'évolution du vote entre 81 et 2007 était la même ( à 0,5% près ). Nous sommes donc revenu en 2007 à la même part de votant par rapport à la population qu'en 1981. La comparaison s'arrête là puisqu'entre 1974 et 1981 il semble y avoir eu + 26 % d'inscription que je n'ai pas comparé à l'évolution de la population. mais là je doute moins de la différence..

Le vote fera donc forcément statistiquement un score plus élevés qu'en 2002. Et compte tenu de la qualité des candidats et de la défiance ambiante, il est probable que ce score "casse la baraque". La baraque dans nos rêves évidement puisque le vote blanc n'est pas reconnu.

Cela n'enlève rien à l'enjeu de cette élection, et au regard que vont faire peser sur l'élection. De là à attribuer cette ruée vers les urnes à AC Le feu... si l'augmentation est certaine. n'ayant pas les chiffres du 1er Mars 2005, Le ministère de l'intérieur évite le débat sur les émeutes et l'influence de la mobilisation des artistes tel que Jamel et Jean-pierre Bachri.

Je vote donc je suis au pire je vote blanc...

Un article sur Agora VOx

28 mars 2007

printemps très frais et gare trés très chaude

Le printemps des blogeurs s'est bien passé , mais je n'étais qu'à l'apéro. J'y ai croisé les centristes blogeurs de longues dates : Jérome et laurent. Mes salutations frigorifiés messieurs ... et madame Sabine Herold également. Alors évidemment on croise la célébrissime Quitterie qui malheureusement nous a quitté trop tôt.

Ensuite en rentrant que vis-je à Gare du Nord ? Des CRS beaucoup de CRS..


EMEUTE PARIS METRO
Vidéo envoyée par ramboxp

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