20 octobre 2011

[Colère Blanche] Blanc c'est pas nul, mais le bouquin , si

J'ai laissé ce commentaire sur le blog Thomas more :
J'ai dirigé le Parti Blanc en 2007 , à ces élections ce sera Stéphane Guyot, en 2002 c'était Blaise Hersent-Lechatreux. Je veux dire par là que le vote blanc comptabilisé comme une voix à part entière a ses défenseurs, et pas seulement Gauthier. Au regard de sa réaction irritée, il semble être cité dans le bouquin .

Le (gros) problème que j'ai avec la proposition de Gaccio et Naudet ( et Guy Carcassonne ) est qu'elle est stérile. Elle l'est tellement que cela est démontrée tout le temps presque très régulièrement et à l'échelle internationale.
Lorsque le vote blanc n'a pas de conséquence électorale cela ne change rien .. rien, nada, que dalle.

Des exemples ?

1 / Thaïlande, 2006 : Des partis s'unissent pour refuser le droit au premier ministre Thaksin de se présenter; consigne est donnée de voter blanc (dans ce pays cela signifie cocher une case : "none of the above") contre lui et son parti car il est accusé de détourner de l'argent au profit de sa famille proche... Conséquence ? Une partie seulement des députés sont élus malgré le très faible suffrage ( 55 % de bulletins blancs d'après mes souvenirs ) et la vie continua. Le roi avec l'aide de l'armée organisa une sorte de coup d'état sans violence, et thaksin dût s'exiler.. mais le pays reste instable et des affrontements sporadiques ont encore lieu entre les rouges ( pro-thaksin ) et les Jaunes (couleur du roi et pro- démocrate).

2/ Exemple tout récent en Bolivie 60 % de bulletins blancs à l'élection des juges, résultats ? que dalle. Les juges seront élus avec une légitimité de dictateur...

3/ Aux dernières élections cantonales il y a eu 60 % d'abstention ... leçon des politiques ? rien nibe, que dalle, waillo...

et j'en ai encore d'autres ... c'est juste que l'histoire, moi, je la suis depuis plus de six mois... mais il est vrai je n'ai pas écrit de bouquins et je ne fais pas partie du gotha parisien.

Pardon mais je me mets un peu en colère parce que ce bouquin semble vouloir faire croire au gens qu'il suffit d'être doux pour faire passer des lois .. Qu'en étant mesuré on fait mieux passer son idée. Ma conviction est que si un principe rencontre l'histoire, si une évolution rencontre le moment d’exister, elle existe dans l'essence de son principe. Et le principe de la reconnaissance est D'ABORD d'exprimer "aucun des candidats ne me convient" et non "j'aime pas", ou "celui là est un escroc" .. Bref il exprime une opinion bien plus compliqué qu'un simple vote contestataire.

Je n'ai pas lu le livre, je le lirai après les élections quand le soufflet sera retombée.. Pour l'instant, j'ai du mal à rester calme... parce qu'en faisant passer l'idée qu'il suffit d'être mou et de faire des "deals" avant qu'on nous les demande, avant même qu'on nous les suggère, on dit au gens abandonnez vos principes, venez sur notre terrain. Lorsque l'on croit à un principe il finit par être adopté, le pré-négocier c'est ... allez je me calme.. ce blog ne mérite pas ça. évidement le bouquin est en cause, et la note émets une logique incertitude... Mais tenter la proposition de Gaccio, c'est pisser dans un violon. Les élus respecte le vote , le vrai, celui qui compte, et non l'abstentionniste ni celui qui dépose un bulletin qui ne changera rien qu'il soit au nombre de 10 ou de 5 000 000.

Voilà mon point de vue, faites-vous le votre : Blanc c’est pas nul » chez Descartes & Cie. 6 €.

11 mai 2011

Sénat : LOI N°391 PROPOSITION DE LOI tendant à reconnaître le bulletin blanc dans les élections

Suivre la proposition au Sénat en regardant le dossier.
SÉNAT
SESSION ORDINAIRE DE 2010-2011
Enregistré à la Présidence du Sénat le 30 mars 2011
PROPOSITION DE LOI
tendant à reconnaître le bulletin blanc dans les élections,
PRÉSENTÉE
Par M. Daniel DUBOIS, Mmes Françoise FÉRAT, Gisèle GAUTIER, Esther SITTLER, M. Jean-Paul ALDUY, Mme Janine ROZIER, M. René BEAUMONT, Mmes Jacqueline PANIS, Jacqueline GOURAULT, MM. Marc LAMÉNIE, Dominique BRAYE, Pierre BERNARD-REYMOND, Jean-Pierre LELEUX, Mme Catherine MORIN-DESAILLY, MM. Yves DÉTRAIGNE, René VESTRI, Jean-Claude MERCERON, Jean-Léonce DUPONT, Mme Lucienne MALOVRY, MM. Jean-Paul AMOUDRY, Hervé MAUREY, Mme Anne-Marie PAYET, MM. Louis DUVERNOIS, Philippe DALLIER, André FERRAND, François PILLET, Mmes Élisabeth LAMURE, Joëlle GARRIAUD-MAYLAM, MM. Jean-Pierre VIAL, Didier BOROTRA, Alain VASSELLE, Louis PINTON, Antoine LEFÈVRE, Adrien GIRAUD et Mme Muguette DINI,
Sénateurs
(Envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d'une commission spéciale dans les conditions prévues par le Règlement.)
EXPOSÉ DES MOTIFS
Mesdames, Messieurs,
Le bulletin blanc est assimilé à un bulletin nul dans la législation actuelle et non à la détermination d'un suffrage exprimé.
Face au fort taux d'abstention encore démontré lors des élections cantonales de mars 2011, il faut redonner au vote le statut de moyen d'expression. Pour certains citoyens, à défaut de cette reconnaissance, le seul moyen d'expression devient l'abstention ou le vote extrémiste. Offrons la possibilité à ceux qui ne votent plus de revenir vers les urnes.
Voter pour s'exprimer et pas seulement pour choisir.
Pour remettre l'acte de voter au centre de la démocratie, il est primordial de comptabiliser le bulletin blanc comme suffrage exprimé.
Tel est l'objet de la proposition de loi que nous vous demandons de bien vouloir adopter.
PROPOSITION DE LOI
Article 1er
Le troisième alinéa de l'article L. 65 du code électoral est complété par une phrase ainsi rédigée :
« Les bulletins blancs sont décomptés séparément et entrent en compte pour la détermination des suffrages exprimés. »
Article 2
Après le premier alinéa de l'article L. 58 du même code, il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« Le maire dépose sur cette même table des bulletins blancs en nombre correspondant à celui des électeurs inscrits. »
Article 3
Au premier alinéa de l'article L. 66 du même code, les mots : « blancs, ceux » sont supprimés.

04 avril 2011

Les propositions du PS: "nothing to load", yet



On aurait cru que le PS aurait tiré des leçons de la récente Berezina de la démocratie française. Nous avons eu certes quelques déclarations de Fabius qui a remis sur le tapis sa vielle proposition de vote obligatoire avec, donc, un vote blanc dépotoir. Dans les dix dernières propositions , le discours s'éloigne ostensiblement de l'actualité démocratique. La gauche ne s'occuperait pas de la démocratie ? Cela n'a pas échappé au chroniqueur le plus haï du PAF : il n'y a encore que la droite qui se mobilise le plus. Et comme le souligne Eric Zemmour ( que je ne peux pas supporter d'habitude ) , l'abstention profite à la gauche, puisqu'elle a du mal à mobiliser et à marquer une différence : Avancez à 15 '30.


Attendons voir ... Le PS n'est qu'au début de son "show-case" médiatico-politique, je reste donc curieux d'une proposition d'une réforme réellement démocratique.
Pour l'instant je reste sur ma faim.

P.S : dans le lien sur Fabius on découvre que le P.S a discuté de la reconnaissance du vote blanc. On en sait pas plus... suite au prochain épisode

02 avril 2011

Encore un petit effort la blogosphère


Presque 7 ans qu’existe ce blog et près de dix années que je bataille pour la reconnaissance du vote blanc, Je sens que nous sommes désormais à un tournant qui me parait incroyable, et cela même si le lendemain est incertain. Cependant, rarement je n'ai vu tel soutiens, tel echo. Je vois que je ne suis plus seul, et qu'il y a autant de paroles en faveur que de citoyens aux inspirations différentes. Mais il y en a t'il encore assez ?
Sommes-nous assez nombreux ?

Est-ce qu'il suffit d'avoir eu besoin du vote blanc une fois dans sa vie, pour comprendre son utilité ?

Il y a dans la comptabilisation des bulletins blancs un réel désir que tous les électeurs puissent influer sur le destin de la Nation, sur le destin de notre démocratie. Je crois que cette valeur est partagé bien au-delà de la reconnaissance du vote blanc.

Si nous voulons que nos élus aient une réelle légitimité, si nous voulons que les campagnes électorales ne soit plus des opérations de marketing, si nous mettons le respect des individus et la libertés d'expression au plus haut de notre morale, alors c'est le plus grand nombre qui devra être convaincu, bien au delà des abstentionnistes, bien au-delà des voteurs blancs ponctuels.

AGISSONS !!
Il s'agit d'une profonde révolution démocratique, douce et sans violence, évolution dirait Stéphane Guyot avec lequel je partage cette même bataille. Quoiqu'il en soit il nous faut être nombreux à batailler, chacun de son coté ou dans un parti politique. Envoyons des lettres à nos députés, conseillers généraux, Sénateurs, Ministres, Maires. Apostrophons-les dans les marché, et dans nos viles et nos villages. Posons leur la question d'un vote blanc qui soit un garde-fou démocratique. La possibilité ultime de ne pas refuser l'élection alors que ce sont simplement les candidats qui ne nous conviennent pas.

Tout sera bon : des vidéos , des mails , des lettres, des affiches, des expositions , des débats, des conférence, des discussions, des conversations , ... Tout sera bon si cela se fait dans le respect de l'autre. Soyons créatifs, je relaierais ceux qui me font part de leurs réalisations, et nous utiliserons les outils à notre dispositions.

Bravo aux argumentations de :

De tout de Rien surtout de rien d'ailleurs ( et merci pour le lien ;) )
Des pas perdus auquel j'ai répondu ici
et Mon Avis t'intéresse "que même ce mec là mériterait qu'on lui écrive une ode à sa gloire !" qui m'ont fait réaliser que désormais on pouvait peut être commencer à finasser sur la manière d'appliquer la reconnaissance du vote blanc , car la paëlla c'est pas la même chose que le couscous ... ah il faut aller lire pour comprendre :P

Un peu hors de ce cercle :
Il faut noter la tristesse de Koztoujours, dont je salue la richesse et la diversité des commentaires.

J'ai envie de dire à Alter-Ouéb qu'il ne prêche plus dans le désert, je crois vraiment que le vote blanc est une des solutions, pas LA solution ( ça n'existe pas d'ailleurs ), mais un des moyens de changer les choses. Simplement parce que le corps électoral a aussi le droit de représenter ceux qui ne trouve pas satisfaction. C'est une question de salubrité démocratique.

Voilà, puisqu'il y avait une chaine je re-balance la patate chaude à mon tour :

31 mars 2011

Quand l'express se moque de l'expression


La chaîne des blogs sur la reconnaissance du vote blanc lancée par le blog Gauche de Combat, a donné l'occasion d'expressions mitigés. Voici un exemple que L'express a choisi de mettre en exergue : Par Jegoun, Vote blanc : Muscadet pour moi, Mais qu'ils ont choisi de renommer : " Pourquoi il ne faut pas reconnaitre le vote blanc", pour les besoins du marketing ou par simple conviction.



@Jegoun s'est donc lancé dans une argumentation ainsi formulé : "il faut bien élire des gens pour nous gouverner", finalement quand on voit la Belgique, on réalise que le pays ne s'en tire pas si mal d'autant que le blogueur "argumente" (probablement pour nous rassurer) sur la déliquescence de notre démocratie en expliquant : "les élus ne sont pas obligés d'appliquer leurs programmes". Comme s'il s'agissait de choses différentes.

Même s'il convient que dans la blogosphère on dit : "il faut aller chercher l'électeur, mouiller la chemise, reparler aux classes populaires ... J'en passe"

passons...

Mais ça doit probablement pas être bien fait puisque "on ne sait plus pourquoi on vote et, d'autre part, on s'en fout, de cette élection"
D'ailleurs, sa vision des électeurs est un peu simpliste :

"Pour les Européennes, ils votent au hasard, si possible pour un parti anti-européen et opposé au gouvernement en place. Pour les régionales, ils votent pour le sortant parce que, dans le fond, ils ne sont pas trop mécontent et qu'au final, le métro ne roule pas si mal... (Ben oui, la précédente élection date d'un an, et les transports collectifs en Ile-de-France sont le seul enjeu dont on se rappelle)."

J'y vois là très exactement la déliquescence de la politique française, qui, sans s'en rendre compte, s'auto dénigre. Et là je réfute l'idée que le vote serait une chose sans importance, c'est au contraire un geste qui a son importance culturel, presque cultuel en ces temps de débat sur la laïcité en démocratie.

Globalement à la question que ne pose pas @jegoun, mais L'express : "Pourquoi il ne faut pas reconnaître le vote blanc", L'article choisi par le rédacteur en chef répond par "on s'en fout" ... Voilà donc comment la rédaction de L'express a décidé de traiter les électeurs qui ont décidé d'envoyer un message électoral sans céder au chantage anti démocratique du ni-ni et du front républicain.

Je ne peux reprocher à @jegoun de ne pas avoir poussé très loin la reflexion, il se retrouve avec une patate chaude et le traite avec ses convictions. Ses convictions font qu'il sait pour qui voter et que probablement il aimerait que d'autres votent en ce sens.

Ce que je reproche au rédacteur en chef de l'express en ligne, par contre , c'est d'avoir mis un titre incohérent avec le contenu du billet en question. Si le rédacteur de l'Express veut attaquer l'inutilité du vote blanc, qu'il ne se cache pas derrière un blogueur. Le rédacteur en chef a un blog ( http://blogs.lexpress.fr/nouvelleformule/mettout/ ), qu'il l'utilise à bon escient ...

30 mars 2011

du spectateur en démocratie

Le vote blanc dévalorise l'abstention ... dit DesPasPerdus sur son blog. J'ai cru honnêtement à une blague, à une plaisanterie de second degré. L'express le reprend grâce à @jegoun et cela avec de nombreux blogueurs dans une chaine initiée par Gauche de combat.


Et puis il s'avère que non ... Alors je reconnais que mon commentaire ait pu apparaitre arrogant et sans arguments. Je vais essayer de me rattraper là. D'abord, Je suis stupéfait que l'on me reproche de manquer d'argument lorsque le seul argument est de dire que celui qui reste chez lui et ne participe pas à l'élection - rendez vous ultime de la démocratie - a raison d'avoir le même poids qu'un vote.

L'abstentionniste n'est pas un combattant de la démocratie, c'est un spectateur.

Allons-y donc... Si l'argument historique sur lequel s'est construit une partie de la France d'aujourd'hui ( de la révolution française à la déclaration universelle des droits de l'homme ) ne suffit pas, ni l'argument que la cérémonie de participation à un événement commun à tous les citoyens est ce qui fait une Nation (il y a aussi l'hymne, les impôts , la monnaie, les frontières), c'est déjà un peu à désespérer.

Pourquoi ne pas rendre le vote obligatoire me diras-tu ? Eh bien parce que notre pays est un pays de liberté et que c'est justement le vote qui réactualise le pacte entre la nation et son peuple. C'est un geste qui , s'il est contraint, n'exprime pas l'adhésion morale. Adhérez moralement à la Nation, à son histoire, à son héritage. Cela même si certains partis dénaturent cette adhésion, mais ce n'est pas le débat ici.

L'enjeu du vote blanc est plus profond encore.

Car las de l'Histoire et d'un pacte de la nation, puisque cela vous paraît fumeux. Vous dites encore qu'il y a une forme de distinction probablement injuste entre le voteur blanc, celui qui ne vote pas blanc et celui qui s'abstient. Tout se vaudrait. Alors pourquoi dans ce cas on n'annule pas l'élection lorsque l'abstention est majoritaire ? Parce que ça n'en finirait pas, me répondrez-vous (et vous auriez sans doute raison) , et sans doute appliquerez-vous la même logique au vote blanc, nous y reviendrons plus tard. En fait c'est simple, un abstentionniste ne s'exprime pas, c'est donc impossible de savoir ce qu'il dit. un voteur blanc dit : "aucun des candidats ne me convient", c'est on ne peut plus clair.

Quelle différence si l'abstention est active ou passive ? Quelle différence entre une démocratie rêvée dans un fauteuil et celle ou on croise les gens de son quartier ? Quelle différence il y a t'il entre l'entre-soi et la participation à une "messe" nationale ? Parce que quand on va voter on sort de chez soi, littéralement on va à l'extérieur, on regarde l'extérieur pour se rendre compte qu'à la fin du chemin, par un geste , on est entre nous. Voter est un acte de réunion. Quitter notre individualité pour en rencontrer une autre plus grande et plus universelle et manifester ainsi une participation active à la collectivité.

Malheureusement nous tombons sur le même aboutissement triste, sans cesse renouvelé depuis des années, élections après élections, une abstention croissante :
"
Même passive, elle relativise la légitimité des nouveaux représentants du peuple et révèle un fort déficit démocratique"
Elle relativise la légitimité ... ah "et après ?" vous diront ceux qui ont été élu avec 21% d'inscrits. Ce qu'il faut bien comprendre , c'est que pour l'élu; son fuel, son vent, son uranium : c'est le vote. Ceux qui ne vote pas, ne mérite même pas son intérêt, ni son regard. Beaucoup d'élus travaillent dur et sont tiraillés par des forces dont nous n'avons pas conscience. Ils ont de telles responsabilités qui font qu'au minimum l'électeur devrait se déplacer. Certes, c'est à lui de faire-savoir son savoir -faire et donc de communiquer, mais si le message passe bien, alors la réponse du citoyen se doit d'être un peu supérieur à celle d'un ectoplasme, pardon d'un abstentionniste passif. L'élu écoute l'électeur, pas l'abstentionniste.

Je ne dis pas qu'il y a pas de brebis galeuses. Il y en a, mais je ne jette pas le député avec l'eau de la démocratie croupie.

Enfin si je comprends bien ta pensée, cher DPP, à partir du moment où on est un être humain, on a voix au chapitre. Et que présent ou non dans le bureau de vote , nous sommes citoyens à tout moment et dans toute les situations. Sur ce point je suis d'accord avec toi. Ajouté à cela, le moment du vote est l'instant où nous sommes bien obligés de constater que d'autres pensent autrement. Nous somme multitude, que dans cette multitude il y a forcément une ou plusieurs personnes qui ne voit pas du tout les choses de la même manière que nous, quitte à refuser même l'appartenance à cette multitude. Donnons lui cette dignité là de pouvoir exister sans participer. Si participer c'est porter les armes de la démocratie, s'abstenir c'est regarder les autres faire, et il en faut. Aujourd'hui, c'est la démocratie qui manque de combattants, le champ de bataille est le bureau de vote, c'est le dernier carré de la démocratie. Avoir un peu de respect pour soi et pour les autres, c'est se donner la valeur de participer.

Ensuite pour ce qui est de se débarrasser de la cinquième république, on en discutera, j'espère, autour d'une bière, et on a pas finis,car cela fait longtemps que nous y rêvons. Mais reconnait qu'il faudra des combattants pour qu'elle soit à l'image du peuple, cette sixième république, et qu'on est loin du compte. Je continue à penser que si les électeurs ne peuvent tirer la sonnette d'alarme, d'élection par défaut en élection par défaut nous aurons une démocratie en défaut.

22 mars 2011

Le vote blanc de Bruno Gaccio, c'est vrai ce mensonge ?

Bruno Gaccio a eu cette excellente idée de proposer la reconnaissance du vote blanc. Vous savez que ce blog est entièrement consacré à cette expression civique et citoyenne.


Sincèrement, je remercie qu'une personnalité se préoccupe de ce sujet, Bruno Gaccio a le talent de la clarté et c'est rare d'avoir ce type d'aide pour la reconnaissance du vote blanc. Donc merci, et encore merci, sincèrement.

L'entreprise est bien menée, Guy Carcassonne, un éminent professeur de droit constitutionnel c'est empressé d'écrire un amendement et Bruno Gaccio a même trouvé un député pour le proposer : Mr le député Socialiste Jean-Jacques Urvoas.

Mais j'ai quelque questions à poser à mr Gaccio:

1/ Il existe vraiment cet amendement ?

Parce que c'est demain , Mercredi 23 Mars, que se réunit la commission des lois de l'assemblée nationale, à dix heures précisément. et rien dans le programme qui devrait traiter de cet amendement ... je ne sais pas, j'ai dû mal chercher et pourtant Mr Urvoas est un peu partout dans ces amendements. Mais nulle part, je ne vois d'enveloppe vide ou d'article 66. Et nulle part ailleurs d'ailleurs.. haha.

2/ Pourquoi votre reconnaissance du vote blanc ne change rien à ce qu'il se passe aujourd'hui ?
Mr Gaccio, vous lisez ainsi le texte rédigé par Mr Guy Carcassonne :
Les enveloppes vides assimilés à des bulletins blancs "sont décomptés distinctement[..] mais n'entrent pas en compte dans le résultat du dépouillement".
Les choses sont donc claires, ce décompte n'a aucun effet et vous le dites dans votre commentaire : "qu'il soit élu avec 25% de vote blanc ce n'est pas la même chose que s'il est élu avec 1% de vote blanc". Autrement dit, vous faites confiance aux commentateurs. Vous avez raison, quand ils ont du talent ça peut avoir de l'effet. Mais pour un élu c'est une piqure de moustique sur une jambe de bois. Et pour l'électeur.. et bien ça n'a aucun , mais strictement aucun effet.

C'est qu'à la base de la démocratie, il y a cette règle : Un vote = une voix, ce qui n'est pas le cas dans cette proposition.

3/ Pourquoi l'amendement n'oblige pas à publier les résultats des bulletins blancs ?

Car, si vous avez déjà dépouillé, vous devez probablement savoir que les bulletins blancs sont décomptés à part. Dans le relevé de résultat, il y a une ligne : "Enveloppe vide et bulletins blancs". Donc le ministère de l'intérieur a les chiffres, il n'a juste aucune obligation de communiquer dessus, tout comme votre texte ne l'y oblige pas non plus.

Voilà ces remarques peuvent sembler sévères, mais ce sont des critiques que j'espère constructives. Je souhaiterais juste vous rencontrer pour que l'on en discute.

Vous m'excuserez de m'y prendre si tard pour vous corriger, mais j'ai essayé de vous contacter via Facebook et via votre éditeur, mais toujours pas de réponse...
J'ai essayé également d'obtenir le texte pour le lire et le commenter, mais pareil impossible.

J'espère que cette missive, comme une bouteille lancée à la mer, vous arrivera. Et, vous voyez ce n'est pas une enveloppe vide que vous trouverez à l'intérieur.

07 mars 2011

Marine et Nicolas tombent à l'eau...

L'agacement et la colère en France atteignent un tel niveau qu'aujourd'hui beaucoup d'électeurs de droite se demandent s'ils vont réellement ne pas voter au second tour des prochaines élections présidentielles.

Une abstention que l'on se refuse de mesurer, et qui fausse mécaniquement le sondage du Parisien. On en reparlera sans doute au lendemain des élections cantonales, vers 23h et quelques..

Deux sondages coup sur coup ont démontré l'inaltérable solidité du vote en faveur de Marine Le Pen. Cette solidité a été démontré en 2002. Le nombre de votant pour Jean Marie Le Pen restant à peu près le même du premier au second tour.

Un deuxième coup de semonce pour la démocratie Française. Un deuxième chantage à l'extrémisme.

Maintenant j'aimerais que Harris Interactive fasse le sondage suivant avec l'hypothèse suivante :
0/ Comptabiliser le vote blanc
1/ Si le vote blanc arrivent en tête au premier tour : tout les candidats du premier tour ne peuvent plus se représenter.
2/ Refaire un scrutin dans les mêmes conditions.

Évidement si le vote blanc n'est pas majoritaire aucun des candidats ne sont éliminés et le second tour se fait avec les deux meilleurs.

Jusqu'à quand allons-nous considérer que le ras le bol et la défiance des électeurs ne méritent pas d'être écouté ?

Jusqu'à quand ?


La Haine (la chute)
envoyé par v8turbo. - Regardez d'autres vidéos de musique.

23 janvier 2011

#Tunisie : Une autre démocratie est possible.

La Tunisie est face à un dilemme : faire la démonstration d'une stabilité économique et sociale tout en assurant un changement qui lui permettes de passer d'une dictature de plus de 50 ans à une démocratie moderne et avant gardiste.

Avant de rentrer dans le vif du sujet je voudrais faire part de ma fierté d'être un être humain à cette époque de progrès extraordinaire. Je suis fier des Tunisiens qui ont sus garder leur calme et ont montrés leur intelligence.J'envoie également mes condoléances à ces familles qui pleurent leur enfants, maris ou femme tombés lors de cette libération sans différence de bords; une vie est une vie.

Je vais me permettre de donner un certains nombre de recommandations à mon
humble niveau , mais qui je l'espère participera à la reconstruction et à la prise de conscience de cet enjeu historique.

La première étape est de rassurer les grandes institutions internationales : Comment construire un nouveau pays lorsque l'ONU, le FMI, l'OMC et les structures internationales ne savent pas si dans deux mois , deux ans le pays ne sera peut-être plus capable d'être un état stable.

Donc avoir un AGENDA et des instances de représentations qui permettent d'avoir des perspectives politiques, économiques et sociales à long terme. L'incertitude du futur n'est pas un problème , c'est l'incertitude de ceux qui construisent le futur qui est le vrai risque. Et pour cela il faut avoir confiance.

La deuxième étape est de reprendre confiance justement, pour construire une démocratie respectueuse et respectés. Cela veut dire se débarrasser des éléments qui ont été les chevilles ouvrières de la dictature. Il faut absolument faire la différence entre ceux qui pensait , ceux qui obéissait et ceux qui exécutait. Car si la vengeance et le besoin de justice est évident, il ne faut pas remplacer une dictature par une autre. La Liberté d'expression doit être conservé et les actes de violences sévèrement sanctionné dans l'objectif d'une amélioration. Cela signifie de mener des enquêtes dont les résultats soient publiques afin que soit mis en évidences les corruptions. La morale publique sera ainsi reconstruite. Si il existe le moindre doute sur l'exhaustivité de ces enquêtes, la construction sera fragile et il y aura toujours, toujours des gens pour profiter de ces faiblesses.

Peuple de Tunisie, vous allez probablement, en tout cas je l'espère, mettre en place de nouvelles procédures afin de réguler l'état et en particulier la démocratie. Je vais me permettre maintenant de proposer quelques méthodes. Faites vos courses .. posez vos questions, proposez. C'est aussi le moment de débattre. Ce qui est important dans mes propositions ne sont pas forcément la finalité mais le processus : l'implication et l'expression du peuple implique un délai. Ce délai est l'occasion de débats. Et c'est là que se trouve à mon avis la richesse de la démocratie. Car derrière le débat il y a l'apprentissage du doute, de l'expression libre et du respect de l'autre.

  • Le Vote Blanc : écartons d'entrée cette première proposition qui tombe sous le sens ici. Je vais dire simplement qu'un nombre de bulletins blanc supérieur au bulletins de vote pour un candidat est une bonne occasion de remettre en cause l'élection et les candidats qui se présente à cette élection. : par exemple en 2006 La Thaïlande ont rejeté leur premier ministre car plusieurs partis se sont alliés pour appeler au vote blanc. Aujourd'hui l'ex-premier ministre Thatksin est donc en exil pour avoir tenté de rester. L'armée ( dont le rôle a été exemplaire en Tunisie ) a permis une transition vers un gouvernement sans cet homme d'affaire tout en conservant le dialogue démocratique.

  • Le référendum d'initiative populaire : défendu -vaillamment- par certains de mes amis depuis de longues années. Son principe est simple : Un certain nombre de signatures sur une pétition provoque le vote ou la mise au vote d'une loi. Ce principe est très souvent appliqués dans les localités américaines. Par exemple; des américains veulent provoquer un débat et initie un vote sur un sujet. Si ce sujet provoque suffisamment d'adhésion, un vote à l'échelle de la ville, de la région, ou de l'état est provoqué. Un exemple d'application pour la Tunisie serait par exemple la destitution d'un président de la république :)) . Si par exemple plus de 2 millions de Tunisiens signe une pétition pour la destitution du président, alors les députés doivent voter par une majorité des deux tiers la destitution du président. S'il y a 75 % des inscrits qui signent cette pétition alors le président doit démissionner et provoquer une nouvelle élection. Ce sont des propositions, ça ne sera pas forcément ce que vous choisirez.

  • les débats citoyens: Durant de longues années j'ai participé à des débats organisé par la nouvelle arcadie. Ces cafés citoyens ont un principe d'expression relativement cadré qui permettent surtout de pouvoir faire remonter les bonnes idées. Pendant deux heures, sur un sujet choisi par vote, les participants s'expriment pendant 5 min ( pas plus ) chacun leur tour. les uns après les autres ceux qui veulent s'exprimer lèvent la main et un animateur attribue par ordre chronologique (celui qui a demandé la parole depuis le plus longtemps ). Je vous laisse regarder sur le site comment cela se passe. C'est vraiment une très belle école pour discuter et partager l'information. Tenez, par exemple, je vous propose un débat : "Comment faire pour que la Tunisie reste à jamais une démocratie ?".

Certaines de ces propositions impliquent un changement de constitution, et je sais que la Tunisie sort de 50 ans de dictature, qu'il lui faudra du temps pour adopter ce que l'Europe a du mal à adopter. Mais, le peuple de Tunisie est un peuple de consensus et de paix. J'ai confiance, j'ai même plus que confiance. On parle déjà d'un printemps de la démocratie au Maghreb et même dans le monde arabe, C'est pour dire.

NB : Je serais flatté si ce texte était recopié, diffusé, partagé ou traduit. Les idées n'ont pas de frontières et c'est à chacun de décider si elles sont bonnes ou pas. Sachant que j'adore le débat je serais évidement prêt à répondre à toute les questions.

14 novembre 2010

Après six mois d'un remaniement qui n'arrive pas. Où en est-on ?

Un des arguments contre la comptabilisation des bulletins blancs dans les suffrages exprimés est l'absence de gouvernement pendant que le pays revote.

Or, observons la situation actuelle :

Il aura fallu six mois pour reconduire le même premier ministre; Monsieur François Fillon, l'artisan principale de la réforme des retraites. Une des réformes les plus contestés de ces 20 dernières années. Pourtant entre l'annonce de ce remaniement et sa conclusion :
  • nous aurons eu la plus importante réforme de cette décennie,
  • un scandale politico-financier qui pointait les collusions entre puissances financières et le pouvoir,
  • des manifestations et des grèves qui ont bloqués en partie la France,
  • une réunion du groupe du G20 majeure dans l'équilibre financier mondial,
  • un investissement grandissant de la France de la guerre en Afghanistan.
  • La réception en France du président de la Chine Populaire, pays réputés aujourd'hui les plus répressifs en matière de liberté d'expression.
Mais le pays ne s'est pas arrêté, le pays a continué à fonctionner et les réformes à se faire. Avec une surdité encore plus assourdissante du gouvernement à l'agacement des français. ( Nicolas Sarkozy est au plus bas de la popularité des présidents de la 5ème république avec 66% d'opinion défavorable ). Il n'est pas dit que les prochaines nominations changent la tendance.

Le pouvoir sans la responsabilité.

Mais évidemment ce qui restera de tout cela ce n'est ni l'effondrement de la politique étrangère et des valeurs françaises des droits de l'homme, ni la perte d'autorité de l'assemblée nationale ni la toute puissance d'un président de la république dont le chef de Cabinet a plus de pouvoir que le premier ministre.

Non, en fait il est probable qu'il ne restera rien que du temps perdu et une France dans un état lamentable au point de vue international. Pour ce qui est de la situation intérieure, les chiffres du chômage et de la dette intérieure sont si opaques, que la seule mention d'organisme de notations suffit à faire trembler l'Elysée. La dernière fois que la France a eu une aussi mauvaise image d'elle-même correspondait au référendum sur la constitution européenne (54,68% pour le non et 45,32% pour le oui) et on parlait à l'époque de la démission de Jacques Chirac.

Ainsi dans le cas hypothétique où un vote blanc était majoritaire, la situation ne pourra être pire à celle que nous vivons. C'est un peu malheureux.

Evidemment nous ne sommes pas dans une campagne électorale, et le peuple n'a rien à dire et n'aura rien à dire sur ce qu'il se passe en ce moment.

Pour rappel :

Dans le cas d'une élection qui mettrait en exergue une telle situation de crise, si le vote blanc est majoritaire, l'élection est annulé ( comme le serait une élection dont l'un de protagonistes aurait rendu des comptes de campagnes ne respectant pas les obligations légales, voire L118 du code électoral ).

Voilà les choses sont donc simples : Inéligibilité pendant 1 an des candidats et une élection dans les 3 mois. On efface tout et on recommence avec de nouvelles têtes. Une démocratie moderne.



13 mars 2010

Contre l'abstention : Vote obligatoire et vote blanc la solution ?


J'ai longtemps refusé de mettre sur le même plan ces deux aspects du fonctionnement du système électoral. D'abord parce que le fait de rendre le vote obligatoire résout sur la forme un problème de fond. Il ne dit pas pourquoi des électeurs ne sont pas motivé par une élection, il le fait disparaitre comme si cette désaffection était une simple fainéantise.Or on voit au regard des scrutins électoraux successifs que c'est bien l'enjeu et l'énergie des candidats qui fait retrouver aux électeurs le chemin des urnes.

La précédente élection présidentielle de 2007 a montré que les électeurs
  1. ont souhaités barrer la route à Nicolas Sarkozy (cela correspondait à 30% - d'après mes mauvais souvenir - des votes en faveur de Ségolène Royal )
  2. ont montrés une participation qui fasse disparaitre le souvenir de l'élection présidentielle de 2002, qui , est-il besoin de le rappeler, a fait apparaitre un candidat d'extrême-droite au second tour.
Le vote obligatoire n'est donc pas souhaitable :

Donc premier argument contre le vote obligatoire est qu'il ne répond pas à la réelle question de l'abstention qui est le manque d'intérêt pour les candidats et les enjeux ( ce qui est à peu prés la même chose dans notre démocratie ). l'électeur pour des raisons diverses ne semblent plus à l'écoute des valeurs proposés par les candidats. Du point de vue des candidats, cela dit de l'abstentionniste que c'est un fainéant. pourtant c'est bien de la perte de valeurs dont on parle ici. Comment peut-on croire régler la défiance de l'électorat par une mesure coercitive ? Il est regrettable que dans ce siècle que l'on prédisait spirituel on applique des mesures techniques.

Second argument ,le vote obligatoire transforme le vote blanc en vote par défaut. une sorte de vote poubelle. Cela ne poserait pas de problème si ce n'est qu'il ne donne toujours pas aux citoyen la possibilité d'exprimer l'absence de conviction. Que dira t'on des autres votes ? On me rétorquera que c'est un procès d'intention mais je reste certains que les partis traditionnels deviendrait légitime. Parce qu'au temps où le vote était libre, ils faisaient déjà le plus haut score alors si aujourd'hui des votes s'expriment pour des partis plus petits c'est que sans doute c'est par sympathie pour tel ou tel leader. Cela donnerait moins de contrôle sur des expressions volatiles, les reports de voix se feront t'ils ? Est-ce que la volatilité du vote ne sera pas amplifié ? Puisque par obligatoire le vote devient formalité et non adhésion ou soutien.

Troisième argument : le vote blanc est une expression a part entière. Elle soutient la démocratie sans soutenir les candidats proposés. L'abstention est un désaveu de la démocratie. En croyant supprimer l'abstention on supprime surtout la possibilité d'exprimer un soutien a la démocratie. Alors que de nombreuses batailles se font au nom de la liberté d'expression, Il sera encore plus difficile d'échapper aux accusations d'hypocrisies par certaines nations alors que nous répondons par la loi coercitive a des changements sociaux.

Mais je ne suis pas seul sur terre, et mes idées n'appartiennent qu'à moi, alors je propose cet "accommodement" pour ceux qui persiste avec le vote obligatoire et le vote blanc :
Il serait admissible en effet, d'avoir un vote blanc dans une obligation de vote à condition que le suffrage des bulletins blancs soit suivie de conséquences avec un seuil de révocation encore inférieur a celui qui aurait lieu avec un vote libre. un seuil à 10 %, par exemple.

En conclusion: le vote obligatoire non mais le vote blanc oui.
étonnant, non? ;)

Rappel : La reconnaissance du vote blanc tel que je la conçois est la comptabilisation des bulletins blancs dans les suffrages exprimés. Il y a un seuil au delà duquel l'élection est annulé et les candidats révoqués. Jai proposé un seuil de 30% des suffrages exprimés mais la discussion est ouverte, certains propose moins, d'autre plus. Ce chiffre est une moyenne des souhaits entendu pendant les débats publics, et les rencontres.

22 novembre 2008

Un parti responsable devrait entériner la division ...

Martine Aubry & Ségolène Royal par François Lafite

Le résultat du dernier scrutin au Parti Socialiste est trés court: 50,02 % en faveur de Martine Aubry. Autrement dit 42 voix. Il y a 2332 bulletins blancs et nuls.
Scrutin PS 20/11/08 par François Lafite
L'écart faible est le constat de deux trés forte tendances à l'intérieur du Parti socialistes. Si la comptabilisation des bulletins blancs avaient été faites, ce décompte et ce comportement aurait été pris dés la campagne. Et c'est bien l'union de Parti socialiste qui auraient été le principal débat de ce  Parti aux racines ancrées au coeur de la révolution industrielle.

Sans vouloir avoir une analyse tirées par les cheveux, on peut décemment considérés qu'avec un chiffre aussi petit qui sépare deux candidats. Et ceci à l'issue d'un deuxième tour qui n'est pas la tradition du Parti comme le disent les militants. Et puisque dans de nombreuses sections le report de voix mathématiques ne s'est pas fait. Une seule conclusion est possible: la volonté de changement représenté par Ségolène Royal et Benoit Hamon est trés grande. Elle vient de la base, pas des médias.
Scrutin PS 20/11/08 par François Lafite
Autant pour Martine Aubry qui devra s'appuyer sur un parti unis pour les prochaines échéances électorales et pour Ségolène Royal qui voit là son atorité raffermis, il est capitale que l'union soit le discours centrale des prochains jour. Cependant tous les noms d'oiseaux échangés pendant les précédentes consultations de Motions ne facilitent pas les rapprochements. Ces même tensions probablement mal vécu par les militants peu habitués par ce manque de camaraderie. ces même tensions qui n'auraient pas éxistés si il y avaieint eu une menace de bulletins blancs. Eventuellement une autre interprétation du bulettins blancs : le respect de l'électeur et de sa voix quelqu'elle soit.

Pour ce qui est de la solution, elle devrait à mon sens repasser par un nouveau tour qui permettrait de raffermir la démocratie interne avec des procédés médiatique pour en faire tout la publicité et en garantir la régularité. Ensuite cela permettrait de se rassembler à nouveau et de préparer un résultat dans une dynamique positive et non dans la perpétuelle contestation interne.

La comptabilisation des buletins blancs ici permettrait de bien identifier les courants de pensée dissidents des motions et des personnes par la mesure des intentions de vote. Courants et mouvements de pensée qui pourront être intégré au sein des programmes politiques. Bref une campagne dynamique pour transformer ce qui parait être désordonné en vrai démocratie de  changement, ouverte et à l'écoute de la base.

Crédits Photos : François Lafite

08 novembre 2007

Une nouvelle proposition au sénat..

Le parti socialiste a déposé une proposition de loi sur la reconnaissance du vote blanc le 24 octobre dernier. Ce sont les sénateurs Roland Courteau et Marcel RAINAUD qui l'ont rédigé.
Pour rappel le parti socialsite avait inclu dans le projet socialiste la reconnaissance du vote blanc en échange du vote obligatoire et que lors de la consultation des citoyens dans la démarche participative de Ségolène Royal, de nombreux citoyens avaient réclamés cette évolution.

Cette proposition n'est pas bien différente des vingtaines d'autres précédentes depuis plus de 30 ans. Je lui prédits un avenir similaire..Publier le message

23 octobre 2007

[COLERE BLANCHE]Comité Balladur: Comment définitivement confisquer la démocratie...

Selon le Figaro, Le comité se prépare à rendre sa copie. Ce comité dont les membres ont été nommés par le président et donc totallement apolitique (sic), ont réussi à nous donner le guide par le menu d'un pouvoir confisqué au peuple. C'est donc un peu un peuple geignard et irresponsable qui se voit écarté de fait la capacité à chaque français de pouvoir s'exprimer d'une manière équitable.

Article 1 de la constitution Française :

"[..]Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée."

Comment interpréter autrement cette préconisation :
"[..]un collège de grands électeurs - environ 100 000 élus locaux - qui ferait le tri : ils voteraient un dimanche et tous les aspirants candidats ayant eu un pourcentage de voix à préciser - 1,5 % ou 2 % - pourraient participer à l'élection."
Et d'une l'élection du président de la république devient indirecte.
De deux elle élève à 1500 ( voire 2000 ) le nombre de soutiens nécéssaire à accéder à la candidature. Déjà sélectionné parmi les élus, ils le seront à nouveau par ce seuil de 100 000.
Et enfin, elle rend totalement impossible l'émergence d'un candidat original.

Aujourd'hui cela signifie le règne d'un parti,

A quoi bon tout cela me diriez-vous ? à quoi bon l'initiative, la nouveauté, à quoi bon le changement ?

Nos dirigeant ont montrés depuis des années qu'ils étaient parfaitement capable de se remettre en cause ( regardez à gauche ),
Nos représentants syndicaux ont toujours été trés proches des patrons et des travailleurs ,( 8 % des actifs syndiqués, Patronnat empétré dans des affaires de caisses noires, contestation interne dans les syndicats.. ).
La droite a su défendre des valeurs ( plusieurs et quelquefois contradictoires entre libéraux et conservateurs, souverainnistes et fédéralistes).
Le peuple finalement, hein... touts geignard et irresponsable qu'il est, peut continuer à se faire passer dessus..
Comptabiliser les votes blancs vous paraitrat encore un peu plus superflue.. Le peuple aussi.

04 octobre 2007

En russie, Le vote blanc n'est pas bien vue ...

Le vote blanc, et le vote pour tous les autres ne sera pas mis en évidences.. Poutine prépare sa succession et donne une indication claire sur les techniques qu'il va utiliser...

La participation minimale au scrutin, le vote blanc et le vote contre (tous les candidats) ont été supprimés

Via Politis.

12 juillet 2007

La réforme des institutions dans les traces d'une certaine grandeur

Live blogging improvisé du discours de Nicolas Sarkozy à Epinal

Sa longue carrière, sa grande expérience.... Edouard balladur

Jack Lang trahi par sa famille politique ?

la jeunesse d'esprits ...... (sic) de pierre Mazeaud...



Les plus éminents juriste , au total entre Douze et quinze , il en manque dans ce cas...

"Je dirais pourquoi ça va mal et ils ( les français ) sauront pourquoi "

Une commission dont les membres sont nommés par le président de la république qui dira au président de la république qu'il ne pourra décider seul de certaine nominations... en tout cas c'est ce qu'il a décidé...

En gros je leur dirais mon echec et pourquoi je reste pour rattraper le coup...

La question du nombre de mandats présidentiels serait passé à deux.

Doter l'opposition d'un statuts.. pour mettre la majorité en face de ces responsabilités..
mais sans le bloquer..

L'utilisation du 49.3 serait conservé. L'article 16 ?
c'est ça :

Lorsque les institutions de la République, l'indépendance de la Nation, l'intégrité de son territoire ou l'exécution de ses engagements internationaux sont menacées d'une manière grave et immédiate et que le fonctionnement régulier des pouvoirs publics constitutionnels est interrompu, le Président de la République prend les mesures exigées par ces circonstances, après consultation officielle du Premier Ministre, des Présidents des assemblées ainsi que du Conseil Constitutionnel.

Il en informe la Nation par un message.

Ces mesures doivent être inspirées par la volonté d'assurer aux pouvoirs publics constitutionnels, dans les moindres délais, les moyens d'accomplir leur mission. Le Conseil Constitutionnel est consulté à leur sujet.

Le Parlement se réunit de plein droit.

L'Assemblée Nationale ne peut être dissoute pendant l'exercice des pouvoirs exceptionnels.

Un état d'exception... quoi..

Séguin controlerait en ce qui concerne l'élysée. La carte bleu de Cécilia n'a qu'à bien se tenir...

Les citoyens devraient pouvoir réclamer auprés du conseil constitutionnel.

Le sénat à la proportionnel plutôt que l'assemblée nationale..

Les 17 millions sont présidé par Nicolas Sarkozy, ainsi que les 21 millions et les 1, 5 millions ..

Le débat ne sera pas refusé par le président de la république , chiche ..

De la démarche de Nicolas Sarkozy sur les institutions

En ce qui concerne la composition de cette comission, au delà de la polémique de Jack Lang qui est comme toujours l'arbre qui cache la forêt. Les réformes proposés par Nicolas Sarkozy seront nombreuses et ont été annoncés depuis longtemps.

2 français sur trois pense que l'on devrait donner plus de pouvoir au citoyen
La comptabilisation des bulletins blancs serait d'autant plus justifié que le sondage BVA commandé par le Figaro et LCI montre que 66 % des français souhaite plus de pouvoir au citoyens alors qu'un sondé sur deux estime qu'il faudrait donner plus de pouvoir au parlement.

Une réforme avait été annoncé avant toute les autres : le décompte à part des bulletins blancs dés le moi d'avril 2006. Sera t'elle reprise par cette réforme des institutions ?

Mais un certain nombre de propositions apparaissent en sus des annonces déjà faites : Le RIC serait à l'honneur. (?!) d'où ça vient ? Par quel miracle le référendum d'iniative citoyenne a réussi a trouver son chemin dans ce sondage ? La question du vote blanc, elle, n'est pas posé... Remarquez que l'on a plus parlé du vote blanc que du RIC pendant la campagne. Et ce malgré la proposition de de Devaedjan qui elle n'a fait débat nul part... Mais bon avec des gentils médias qui sont prêts à mettre des sous sur la table pour faire plaisir au président du conseil général des hauts-de-seine, faut il encore s'étonner ? Comme quoi le véto de Raffarin sur le vote blanc semble persister à tous les niveaux.


Edouard Balladur, lui, ne s'arrête pas...
Le député européen Bourlanges ( qui soutenait Bayrou au premier tour des présidentiels annonce également faire partie de cette commission présidé par l'ancien premier ministre Edouard Balladur.
Je ne comprends pas comment on peut moderniser une démocratie avec des vieux croulants ?
La moyenne d'age est de 64 ans !! Voici les dix membres qui devront être annoncé définitivement le 22 Juillet :

  • Edouard Balladur ( Ancien premier ministre )
  • Didier mauss (Constitutionnaliste)
  • Pierre Mazeaud (ancien président du conseil constitutionnel)
  • Jack Lang (Professeur de droit, Ancien ministre)
  • Bertrand Mathieu ( constitutionnaliste )
  • Dominique Chagnollaud (Constitutionnaliste)
  • Jean-Louis Bourlanges ( Député européen )
  • Guy Carcassonne (constitutionnaliste)
  • Olivier Schrameck (constitutionnaliste, ancien directeur de cabinet de Jospin)
  • Olivier Duhamel (Professeur de droit )
Il était tous adolescent (ou de jeunes hommes) au moment de l'instauration de la 5ème république et n'ont guère eu à souffrir de la quatrième république. Comment dans ces conditions peut on confier à des gens qui ont fait leur vie dans un système politique, le soin de réformer et de "moderniser" ce même système...

Quand à l'instauration du vote blanc...

07 juillet 2007

Définition du jour : Arrivisme

ARRIVISME, s.m. Conduite traduisant une ambition sans limites et sans scrupules, et ayant pour objectif de réussir à tout prix. L'arrivisme d'un journaliste, d'un homme politique.

29 juin 2007

Les cafés citoyens; une institution ?

Lieu de débat de plus en plus à la mode, les cafés citoyens ont été tout au long de cette campagne des lieux très à la mode. Des cafés ségo à la république des blogs aux rendez-vous géopolitique sans oublier bien sûr les cafés de la nouvelle arcadie, une multitude de lieux se sont mis à la disposition des citoyens pour leu offrir en échange d'une bière l'occasion de parler d'un peu de tout et surtout de l'essentiel : la vie.

Et si on donnait à ces lieux leur lettre de noblesse, trop stygmatisée par la bataille autour de la cigarette. Et si les cafés redevenait les lieus de débat et de proximité qu'ils avaient été au cours des années révolutionnaires ? Quelles idées pourraient nourrir un statut nouveau et porteur de citoyenneté et de liberté d'expression ?

Si cette campagne a cru faire apparaître l'idée d'un e-citoyen, qui n'est rien moins qu'un nouvel essai de proposer une nouvelle approche de la connaissance et de sa transmission. Il n'en reste pas moins que le débat et l'échange n'est pas forcément ce qui nous a le plus frappé dans cette campagne. Les sujets se succédaient mais sans être approfondis. Les points de vue était relativement immuable et se sont nettement plus les ego qui en sont ressortis vainqueurs..

Ainsi dans une assistance relativement restreinte, le débat peut aller au fond des sujets et récuser la sempiternelle illusion du citoyen-veau...

On en reparlera, j'y réfléchis et vous qu'en pensez-vous ?


28 juin 2007

la Der de la blog/Rep

Belle soirée hier soir à la république des blogs. j'ai recroisée mes camarades et suis évidemment retombé amoureux de Quitterie , de son énergie , de sa lucidité et de son enthousiasme décidément à tout épreuve... les collègues bloggeurs Jérome Charré et Christophe Grébert qui lance tout les deux leur site pour les municipales... et oui déjà...

D'ailleurs interressante idée qui va être celle poursuivie par la plupart des bloggeurs-candidats, voire même par des partis politiques. Non, pas le Parti blanc. Allez pour ne pas trop en dire je dirais que j'ai vu F. discuter avec C. de la possible mise en place d'une plateforme.... comprendra qui pourra.. ;-)

On verra de toute manière ce qui arrivera mais en tout cas ce sera résolument orientée vers les citoyens et leur capacité à générer des idées et des propositions. Je ne m'étais pas tant trompé quand je confiais que les simples conseils de quartiers n'étaient pas suffisant. L'explosion de sites désirdavenir-like que j'ai pu constaté hier soir (je parle du principe, pas du fonctionnement).

Cet aspect orienté électeurs / citoyens a été également l'objet d'une discussion avec une demoiselle qui faisait un mémoire sur les blogs et plus perticulièrement sur les e-citoyens. Je me suis un peu laché. un lecteur était également présent pour m'couter dire que le e-citoyen est un concept vide qui n'éxiste pas. Il n'éxiste pas notamment parce qu'une forme de hiérarchie éxiste entre l'auteur du blog et ses commentateurs.

voilà je vous laisse là j'ai oublié de parlé de parler de tous les sujets que nous avons abordés. Je reviendrai sur ce sujet, qui me parait capital. nous avons bien un peu discuter avec Jules.
J'ai à peine croisé Maitre Eolas.
allez ciao !

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