05 décembre 2006

DNA : Le « Parti blanc » recherche des « candidats »

( en attente d'autorisation de publication )
Les Dernières Nouvelles D'alsace / Strasbourg : Datée 5 Décembre 2006

Dans sa lutte pour la prise en compte du vote blanc, le « Parti blanc » envisage sérieusement de présenter des « candidats blancs », qui capteraient les suffrages des mécontents. Et se désisteraient aussitôt. Les membres du Parti blanc partent d'un constat simple : l'électeur ne se détermine que trop rarement en son âme et conscience....


Les membres du Parti blanc partent d'un constat simple : l'électeur ne se détermine que trop rarement en son âme et conscience. Et le bulletin qui est glissé dans l'urne est trop souvent celui du « dépit » ou de la « contestation ». Bien plus, l'électeur choisit de plus en plus régulièrement de rester à la maison ou d'aller à la pêche le jour de l'élection. S'il fait l'effort de se déplacer jusqu'à l'isoloir pour déposer un bulletin blanc, son vote n'est pas plus reconnu...
Le vote blanc, celui qui signifie qu'aucun candidat n'a su convaincre, n'est pas classé dans la catégorie des suffrages exprimés. Il est considéré comme nul. Le faire « reconnaître », c'est tout le combat du Parti blanc.

« Les résultats des élections seront justes »

« Si le vote blanc était reconnu et comptabilisé, assure Géraldine Grün-Nevers, la responsable du Parti blanc à Strasbourg, les résultats des élections seraient justes et plus proches des opinions réelles des citoyens. Il faut faire voter ces gens qui n'ont pas réussi à se reconnaître dans un mouvement. »
Géraldine a 29 ans. Elle fut étudiante à l'IEP Strasbourg, et c'est là, dit-elle, qu'elle a été « éduquée civiquement ». C'est ce qui l'a amenée, plus tard à Paris, à s'engager dans « Démocratie active ». « C'était une association de citoyens qui faisait se rencontrer des élus, des journalistes et des électeurs, pour débattre des sujets qui ont trait à la citoyenneté, et pour ainsi voter en connaissance de cause. » A « Démocratie active », elle rencontre Mehdi Guiraud, l'actuel président du Parti blanc.
Au sein de ce « parti » pas comme les autres, ils sont 30 militants. Mais à les en croire, ils ont quelque six millions de sympathisants. La seule et unique façon de faire exister ce vote, c'est de présenter un « candidat blanc », quelqu'un qui reçoit les suffrages et donne ainsi de la chair aux bulletins blancs. Les résultats réels des vrais candidats sont réduits d'autant, et leur vraie représentativité dans l'électorat apparaît clairement. Du coup, mais ce ne sont que des pistes explorées par le Parti blanc, l'élection pourrait être invalidée, et les candidats « désavoués » déclarés inéligibles pour six mois...
Géraldine pourrait bien être « candidate blanche » sur l'une des circonscriptions strasbourgeoises (pourquoi pas la 2e, dans laquelle elle vit ?). Son « parti » cherche d'autres volontaires.

D.T.

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