Je ne lis pas assez Marianne
Demande de publication en cours.
En feuilletant le site de marianne en ligne je suis tombée sur cet article,
Une couleur politique pour les régionales : le blanc
Auteur : Husson Samuel
N° 360 Semaine du 15 mars 2004 au 21 mars 2004
J'ai pris le parti de montrer mon mécontentement en allant voter. C'est un acquis, une bataille gagnée par des gens courageux à qui je considère juste de rendre hommage en me déplaçant chaque fois que l'on me donne la possibilité d'utiliser mon droit de m'exprimer politiquement.
Et ce, même si je sais que mon vote ne sera pas comptabilisé. Le parti du vote blanc sera moins médiatisé que le parti de l'abstention. Il est bien plus aisé de discourir sur l'irresponsabilité des électeurs qui ne votent pas, que de s'attarder à analyser pourquoi des citoyens se rendent devant les urnes pour y déposer une enveloppe vide. Comment rejeter la responsabilité d'une démocratie fragilisée à des citoyens votante qui utilisent les outils de la démocratie républicaine pour montrer [...] leur décision face aux projets et aux hommes que l'on présente devant eux? N'est-il pas temps de donner au vote blanc sa réelle signification ? Que les citoyens ont confiance dans la procédure du vote pour se faire entendre. J'irai à l'urne non pas pour faire croire à ceux qui prônent la haine qu'ils ont une écoute attentive, non pas parce qu'il faut choisir entre la rose rouge et la maison bleue, mais bien pour montrer que j'ai écouté, que j'ai réfléchi, et que j'ai choisi le blanc. La couleur politique qui montre que l'on croit en la démocratie mais moins en ceux qui l'utilisent à des fins plus financières ou personnelles que morales ou humaines, celle des mandataires et non des mandatés.
Il est difficile d'ajouter quoique ce soit à ce cri du coeur. Aujourd'hui, on est en droit de se demander si les choses ont vraiment changé.
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