20 décembre 2006

Moins d'impots... mais plus de cours d'informatique pour les élus


Dans un article du Figaro aujourd'hui on voit deux malaises apparaitre dans le camp de la "dame blanche":

La démocratie participative à propos de la pression fiscal sera au prix d'une certaine abnégation du peuple français. En effet, pour le premier secrétaire socialiste, qui se mue en artiste de théatre : on va demander aux gens : "vous voulez plus ou moins d'impots?" il mime la réponse qui lui paraît évidente : "moins d'impots...".

Le "qui lui paraît évidente " du Figaro est savoureux. Même ceux qui ne sont pas adepte de démocratie participative semblent avoir bien compris le besoin de communication de la société Française. Ce qui ne semble manifestement pas être le cas de François Hollande. Le besoin de compréhension et "d'indicateurs"comme dit si bien Ségolène Royal passe au second rang probablement parce que les finances seront le domaine réservé du premier secrétaire. En tout état de cause il s'est positionné dans ce sens. Et la candidate laisse faire en ne se prêtant pas au questions des journalistes sur cette question des impôts. C'est le premier malaise, à moins qu'elle souhaite éviter de dire trop vite ce qu'elle pensait de ces élus à qui elle est venue donner des cours de diapo.
Second malaise, Dans une séance de formation à l'attention des élus, à qui elle propose d'être "les ambassadeurs de [sa] campagne". Elle donne les jalons de sa campagne "participative" dans lequel les "slides" seront au premier rang. Cette outil de présentation n'est tout de même pas aussi nouveau que cela apparaît dans sa bouche. Et il ne serait pas étonnant que ces mêmes élus se rebellent au cous de la période qui vient. En effet , outil principal de sa campagne, elle reconnaît que leur action "tient en une phrase : «Vous connaissez les Français» , donc «vous êtes les mieux placés pour animer cette campagne participative». "
Il seront donc entre le peuple et les lois. Ces lois qu'elle demande dors et déjà de préparer - je ne comprends rien à sa démocratie participative - pour qu'elle puisse les mettre en oeuvre dés qu'elle sera élu.
Je dis que le vote utile lui donne des ailes, et qu'elle commence à me faire penser à Icare...
Bref bientôt, le débat se mènera pour ces apprenti-élus sur deux fronts : la campagne participatives et législatives ( mais pas trop). Une campagne qui doit les permettre de mettre au point une loi qui va les virer. Cela s'appelle le mandat unique, un des dada de Montebourg depuis longtemps. Pas celui de Ségolène Royal qui cumule la présidence d'une région et la députation.
malaise donc à nouveau pour des députés qui vont devoir redoubler d'efforts à leur perte et choisir entre leur mairie, le statut de députés ou de conseiller régional. Ce qui pourrait la réconcilier avec Delanoë.
En conclusion, je me pose la question de la sincérité et/ou de la faisabilité des ambitions Royales. Il semble que nous partions de tellement loin...

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