24 avril 2007

"Pourquoi j'ai voté blanc au premier tour ?"

Les DNA ont interrogé un sympathisant pour la re connaissance du vote blanc.
jacky de strasbourgBonjour Modérateur de reconnaitrelevoteblanc,

Les "Dernieres nouvelles d'alsace" publie en ce moment une enquete et demande de motivé le pourquoi d'un vote blanc.
Voici ce que je leur ait répondu:

Les élections passées nous montrent que la politique du plus fort n'a plus sa place dans nos vies.

Pour avoir voulu voter pour leurs convictions au 1er tour des présidentielles de 2002, les Français se sont retrouvés contre leur gré, obliger à voter « le moins pire » au second tour au profit d'un candidat qui par ce fait n'était en rien légitime.

Le propre d'une élection est de voter pour les idées d'un candidat qui aura le devoir de faire de son mieux pour améliorer nos conditions de citoyens et non de sanctionner un candidat pour son action. Cela devrait être soumis à un devoir de résultat et sanctionné par une démission.

Il faut rappeler que les militants et adhérents, tous partis politiques confondus ne représentent qu'environ 450 000 pers, soit 1% de la population en âge de voter, le plus gros partis est alors celui des citoyens sans étiquettes qui n'ont aucune « prise » sur le système. Partant de cette constatation, le parti des « Blanc » aurait toute sa place sur l'échiquier politique.

A ce jour, le système politiques des partis et plus précisément des « gros », nous oblige à voter par la stratégie du moins pire et non pour ses convictions. Il serait plus démocratique que la part des électeurs qui ne se retrouve dans aucun programme puisse exprimer leurs désaccords par un vote blanc pour qu'entre le pouvoir d'un « Rouge » ou d'un « Bleu » il y ait le « Blanc". Par cette mesure, l'abstention se verrait diminué et le vote nul inexistant. La reconnaissance du blanc et la pression que cela engendre, contraindrait nos politiques à plus de rigueur et de respect pour son électorat, car il représenterait alors le véritable « vote de sanction » dont la démocratie à besoin.

L'élection 2007 nous démontre que l'inévitable « combat » droite/gauche est mort, qu'un centre est né et c'est dans la pluralité que nos valeurs sont les mieux défendues. La représentation institutionnelle se doit d'être proportionnelle à la représentation du vote national ou régional et cela hors de la logique des partis. Ce pays est fort de ses différences, paradoxalement même les plus extrêmes de nos candidats le défendent.

Pour ma part, j'aurais aimé qu'il y ait trois tours, un premier vote pour ses idées, qui aurait l'avantage d'avoir une vision plus juste du poids des petits partis comme cela l'a été au premier tour de 2002, un second avec tous les candidats de plus de 10 %, avec trois ou quatre candidats par exemple permettant des coalitions (bien plus efficace que les cohabitations passées que nous avons vécues, révélatrices du désir de voir émerger une société gérée par des responsables politiques de tous bords et non plus par la suprématie d'une tendance) pour le candidat le plus proche de ses convictions et suivi évidemment d'un troisième qui départagerait les candidats à la présidence de la république.

à bientôt,

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